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Saga Musik : et de deux pour le Salon de la musique Africaine de Ouagadougou

Publié le lundi 23 novembre 2009 à 03h58min

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Daouda Koné, nul autre que ce grand chanteur ivoirien, c’est à lui qu’a échut l’honneur de clore le concert d’ouverture du Salon de la musique africaine ce jeudi 19 novembre. Il a été devancé par Eudoxie, la burkinabè aux accents zoulou, par Bonsa et par Alif Naaba, “le prince aux pieds nus“. Ce concert est intervenu après un mot d’ouverture des organisateurs et un tour dans la rotonde du CCF pour observer les différents stands d’expositions.

Maison de production, musée de la musique, centre de formation sur la musique, magazine culturel et bien d’autres, les exposants sont très nombreux à ce salon. Hier Jeudi 19 novembre, l’heure était toujours aux installations ; à l’entrée, juste en face se trouve le stand de Umané culture, organisateur du festival ouaga Hip Hop ; à gauche, c’est le stand du studio Green stones. Là sur la table se trouve un écran de téléviseur qui diffuse les clips d’artistes produits par ce label et à coté du téléviseur, se compte les différents supports qui sont là pour la vente : CD, DVD, Cassette sans oublier les brochures d’information.

A droite de l’entrée, le décor est tout autre ; flute, tambour et instruments de musique de toutes sortes et de toutes formes sont exposés sur la table. Ces instruments semblent être venus d’un autre monde ; pas tout à fait faut, puisque nous sommes au stand du musée de la musique. Donner a connaître les instruments traditionnels africains, tel est leur objectif dans ce salon.
Le salon de la musique est une occasion pour rencontrer les stars de la musique. Alif Naaba, Bonsa, le groupe Douni Yaam et même des membres du célèbre groupe de rap burkinabè O.B.C., sans oublier l’ivoirien Daouda Koné dont les chansons ont traversé l’histoire, le Béninois Petit Megelito et bien d’autres.

Le salon de la musique “Saga Musik“, c’est aussi des conférences débats pour l’avancée de la filière au Burkina et en Afrique. Ce vendredi 20 novembre, se tient une conférence sur le thème“ Les technologies de l’information et de la communication, un outil adéquat pour la promotion de la musique africaine“. Hier déjà, ce sont les forces et les faiblesses de l’industrie musicale africaine qui ont fait l’objet d’une conférence.
Le Salon se tiendra trois jours durant au Centre Culturel Français Georges Méliès de Ouagadougou et se terminera par une innovation majeure ; une soirée gala de remise des prix “Saga Musik“ le samedi 21 novembre à 20h30 au Grand Méliès. Soirée qui sera ponctuée par le concert panafricain qui verra se succéder sur scène Victor Dèmè, Floby, Fodé Baro de la Guinée et Bailly Spinto de la Côte d’Ivoire.

Le Salon de la Musique Africaine est une initiative de jeunes mais expérimentés promoteurs de la culture au Burkina, réunis sous le label Code Group et bénéficiant du soutien de Umané Culture. Déjà la première édition qui a eu lieu l’année passée a été un vrai succès, tant il y avait un vide en la matière. Pour cette deuxième édition, il ya plus de diversités dans les expositions et le comité d’organisation espère que beaucoup plus de visiteurs feront le déplacement ; “non pas seulement les professionnels du secteur, mais aussi les simples amoureux de la musique et même des curieux car c’est bien souvent de la curiosité, que nait la passion.

Hermann Nazé

LeFaso.net

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Vos commentaires

  • Le 23 novembre 2009 à 18:07, par wedclem En réponse à : Saga Musik : et de deux pour le Salon de la musique Africaine de Ouagadougou

    Mr NAZE, j’ai déjà eu l’occasion une fois d’apprécier la maitrise que vous avez de la langue de Molière à travers votre article sur le Grand Ambroise, un des maitres de la parole. Mais ce présent article entaché d’irrégularités orthographiques et grammaticales me fait de votre paternité douter. Relisez-le, vous vous rendrez compte de petites coquilles et d’une ponctuation qui n’en facilite pas aisément la lecture. Tout compte fais, je vous sais etre un bon narrateur, ou tout au plus un bon journaliste. Et bon vent à ce type d’initiatives qui ne font qu’apporter un plus à la promotion de la culture burkinabè.
    Bon courage à toi NAZE !

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