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Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

Publié le lundi 23 novembre 2009 à 03h58min

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Le Pr Augustin Loada

Nous ne sommes pas encore en 2015, année à l’issue de laquelle Blaise Compaoré ne peut plus, selon les dispositions constitutionnelles, se représenter. Mais le débat sur une possible révision de la loi fondamentale burkinabè se mène aussi bien dans la presse, les milieux politiques qu’au sein de la société civile. A travers les échanges qu’il a organisé le jeudi 18 novembre 2009 sur “La limitation du nombre de mandats présidentiels en Afrique : cas du Burkina”, le Centre pour la gouvernance et la démocratie (CGD) a montré l’intérêt qu’il y avait à ne pas toucher à l’article 37, ou, en cas d’une éventuelle révision, dans quel sens on pourrait le faire.

Leaders de partis de politiques et d’associations de la société civile, universitaires, hommes de médias ont répondu présent à l’appel du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD). Sujet à débat, le dialogue hautement intellectuel et démocratique sur la limitation du nombre de mandats présidentiels en Afrique, précisément au Burkina.

En choisissant d’échanger sur ce sujet bien en vogue ces derniers temps, le CGD, à travers son premier responsable, Augustin Loada, a précisé d’emblée qu’il n’est contre aucun leader politique, encore moins Blaise Compaoré. En tant qu’institution de veille de la bonne gouvernance, il a jugé nécessaire d’entretenir les acteurs politiques et intellectuels sur ce débat national. Et là-dessus, la position du CGD est sans équivoque : il faut bien limiter les mandats présidentiels. Pas simplement pour faire dans l’imitation.

Parce que cela participe du renforcement de la démocratie en évitant par exemple que sous le prétexte fallacieux de “terminer ses chantiers”, des chefs d’Etat soient accrochés au pouvoir pendant 20, 30 ou 40 ans. Avec comme conséquences évidentes l’aggravation de la pauvreté, la violation massive des droits humains, les conflits de succession, voire la guerre civile. L’usure du pouvoir, on le sait, empêche inéluctablement d’innover dans la résolution des problèmes des peuples.

Toutefois, si le Centre pour la gouvernance et la démocratie ne fait pas de la révision la constitution un tabou, il n’en demeure pas moins qu’il voudrait que ce remaniement se fasse dans le bon sens, en prenant en compte l’intérêt général et supérieur de la Nation. Et Augustin Loada d’égrener quelques règles de bonne conduite en matière de révision de la loi fondamentale : organiser un large débat sur la question, éviter que ceux qui revisent en tirent profit, respecter les règles techniques ainsi que la Charte africaine adoptée en 2008 par notre Assemblée nationale, et qui stipule que les révisions constitutionnelles doivent recueillir le consensus.

Si ces conditions légales et éthiques sont réunies, l’éminent professeur estime que les points suivants de la Constitution peuvent être revus : l’article 37, ou la Constitution tout court, pour lesquels il propose de prendre une clause qui interdise leur modification. Il note également en bonne place le statut des chefs coutumiers, la nomination du président du Conseil constitutionnel par le président du Faso, le chef de l’Etat qui est en même temps le chef suprême de la magistrature. Des réalités qui entravent, selon lui, le bon fonctionnement de notre jeune démocratie.

En parlant de la limitation des mandats présidentiels, le Pr Loada n’a pas trouvé meilleure illustration que les propos de personnalités comme Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations unies, qui s’adressait aux chefs d’Etats africains en ces termes : “Il n’est pas de plus grande sagesse, de marque plus évidente du sens de l’Etat que de savoir, le moment venu, passer le flambeau à la génération suivante. Et des gouvernements ne devraient pas manipuler ou modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir au-delà des mandats prescrits qu’ils ont acceptés lorsqu’ils ont pris leurs fonctions...”.

C’est pourquoi le professeur invite les parlementaires, les partis politiques, la société civile, les syndicats, les intellectuels et les journalistes à se mobiliser pour faire échec à toute tentative de remise en cause de la limitation du nombre de mandats présidentiels. Une prise de position du CGD a rencontré l’assentiment de l’assistance, surtout les leaders politiques qui espèrent, eux-aussi, gérer un jour, c’est leur droit, les affaires de l’Etat .

Nankoita Dofini

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 23 novembre 2009 à 10:42, par Paris Rawa En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    Merci au CGD

    OUI pour la mobilisation générale pour défendre la constitution contre la myopie de ceux qui n’ont aucune autre vision politique que le court terme de leurs intérêts égoïstes. C’est bien dommage que ces "bouchers" de la constitution obligent la nation à mobiliser tant d’énergie pour juste les empêcher de commettre leur "crime", alors que dans notre situation, les défis sérieux sont déjà trop nombreux pour nos maigres capacités humaines, matérielles et intellectuelles.

    C’est bien ce qui dit l’adage moaga "fo sâ n dog nê boèga, fo nintâm ka sat raagê ye" (= si tu as un lien de parenté avec le bouc, tu n’en finiras jamais avec les larmes de honte sur la place du marché). Autrement dit, pour faire la honte de notre nation, il n’y a pas pire que les mauvaises politiques délibérées et l’indécence de ceux qui sont censés contribuer en premier lieu à la fierté nationale.

    Burkin yal-yalg ka Burkin ye (= l’homme à moitié intègre n’est pas un homme intrègre)

  • Le 23 novembre 2009 à 10:54, par Agassi En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    A mon avis, je trouve désobligeant vis- à vis du chef de l’état, ce faux débat sur le soit disant sacro-saint article 37. Les sorties des uns et des autres veulent faire passer le PF pour un obstacle à l’avancement de la démocratie dans notre pays au risque de le "braquer" irréversiblement. Je vous rappele ici que c’est lui qui a chassé les enragés de sankaristes au pouvoir et à instaurer la démocratie dans notre pays d’oû la liberté de penser d’écrire sur ce merveilleux forum qu’est le fasonet.Donc, le traiter d’anti-democrate est un manque de respect pour quelqu’un, qui, au rsique de sa vie à oeuvrer pour que le Burkina ammorce son dévélopppement à travers la démocratie.A mon avis, pour lui montrer notre maturité politique, nous dévrions commencer par proposer la réforme des articles qui régissent les satuts de Premier Ministre( même si celui-ci est nommé par le PF) et du Président de l’Assemblé Nationale. Comment, me diriez-vous ? En instaurant un mandat clair et renouvelable une fois ; par ex : 3 ans pour le PM et le temps d’une magisrature donc 5 ans pour le Président de l’AN. Rappelons-nous que le PF est élu sur la base de son programme et que dans les dispositions de notre constitution, c’est le PM qui est responsable de l’exécution du programme de ce dernier donc seul responsable d’un éventuel échec d’un programme qui n’est pas le sien.En conséquence, voyez-vous le débat n’est pas mené là où il devait l’être.Pensons plutot à éviter qu’une erreur comme celle de Ernest P. Yonli se repète car rappelons-nous ce dernier a passé 7 ans au PM alors qu’il n’arrivait pas à exécuter avec succès le programme politique-social-économique du PF.Un mandat clair de 3 ans l’aurait empêché d’y rester au point de porter préjudice au PF.Quant au poste de Président de l’AN, cela permettra d’introduire de nouvelles idées en matière de lois par la jeune garde politique allée étudier dans les grandes contrées démocratiques.C’est seulement en réussissant ce passage-test que nous prouverons notre maturité politique et démocratique au père de notre démocratie et ainsi envisager le vérouillage de notre sacro-saint article 37 qui n’est rien d’autre qu’un petit détail dans le bon fonctionnement de notre démocratie.Je trouve que l’opposition du BF détourne le débat sur ses vrais problèmes de désorganisation et de manque de programmes au risque de se décrédibiliser davantage.Dans des démocraties comme celles de l’Allemagne et d’Israel, il n’ya aucune limite aux mandats et pourtant cela fonctionne très bien.Jusqu’à preuve de contraire,sans limitation des mandats présidentiels, l’altrenance est possible au BF à condition de bénéficier du suffrage du vaillant peuple en étant crédible, en ayant la stature et en ayant un programme politique, économique et social. C’est ce dont l’opposition du BF doit s’y atteler pour ammorcer l’alternance.Cette opposition me fait penser au parti socialiste français qui, dépourvue de tout prrogramme et gangrénée par ses luttes de leadership se refugie de façon HONTEUSE dans l’opposition systématique à l’évocation du seul nom de Blaise.
    Moi démocrate convaincu du pays, j’attends de vous autre chose qu’un faux débat sur une disposition aussi anodin que l’article 37de notre constitution.Quel projet de société avez-vous à part l’anti Compaoré ?

    Merci

    • Le 23 novembre 2009 à 17:05 En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

      Encore le piteux scribe de service a l’ identite politique confuse. Agassant, je t’ai encore reconnu. Tu parles topujours beaucouip mais la substance, oh lala. Au moins ce Loada a fait des etudes. Il n’est pas tard de l’ emuler.

      Ton ami personnel.

      • Le 25 novembre 2009 à 10:17, par Met1 En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

        Monsieur Agassi, démocrate convaincu peut-être mais vous analyse est inacceptable. Soit votre votre intelligence est voilée par votre passion pour BC, soit vous avez décidé de l’investir à des fins douteuses. Il ne s’agit pas de parler pour parler, de faire la bouche dure, en fait d’inciter à l’usage de la violence contre celui de la raison. Je m’en tiens seulement à deux remarque sur vos propos de démocrate.
        1-Vous accusez Yonli, qui l’a nommé ? Le Président de l’AN ? Idem. Vous démontrer par vous même l’incapacité de BC à trouver des hommes pour l’aider à réaliser son programme. C’est d’abord lui l’incompétent, il ne sait pas s’entourer. Un Président, c’est pas un Naaba ! 2- Vous dites que l’article 37 est "anodin", modéré votre langage d’abord, s’il est anodin pourquoi BC et ses amis et passionnés que vous êtes ne le laisse pas tranquille mais ne s’acharne que sur lui. C’est vous empêché cet article anodin de dormir depuis le référendum l’a adopté. La vérité, existe Mr Agassi, et les hommes savent la reconnaître, et elle a toujours le dernier mot.

    • Le 23 novembre 2009 à 17:26 En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

      Le democrate convaincu du pays, viens ici au pays pour mener la lutte de plus pret. Tu verras s’ il faut encore comparer des choses incomparables comme l’ Israel ou la non-limitation des mandats n’est pas une entrave a la democratie. Oui, la- bas, ce n’est pas un probleme mais sache que nos realites, tout le monde les connait. Meme toi qui joue au directeur de la presse presidentielle du regime Compaore. Le reve est permis, mais sache qu’ il y a loin de la coupe aux levres. Tu es un diplome qui s’ est renie. Meme les paysans qui n’ ont pas lu les gros livres ont une lecture plus realiste de la situation politique que tes excitations sans l’ effet escompte de zouave ou de troubadour moderne. Comment sais- tu que les gens n’ ont rien d’autre a part l’ anti- Blaise ? Et etre anti- Blaise, n’est- il pas un programme en lui- meme, quand on sait que Blaise a dirige le Burkina sur pres de 30 ans ? Sommes nous en royaume ou en dynastie ? D’autres non moins ridicules comme toi ont ose meme dire que le BF n’a pas de petrole mais a Blaise Compaore. On sait comment il a accede au pouvoir et on sait comment il s’ y est maintenu et s’ y maintient. On n’est pas aide par des pretendus intellectuels de ta trempe qui ont oublie jusqu’a u mot honte. Blaise est reellement l’ obstacle a la democratie dans ce pays. Il ne s’agit pas d’etre pour ou contre lui. L’ Article 37 n’ est pas un detail dans notre paysage politique. C’est en s’amusant avec cet article qu’ on se scotche au pouvoir. On fait un jeu de cache - cache avec l’ article 37 depuis des decennies. Quand on parle de revision de la constituion, c’est juste pour modifier l’article 37 dans un sens comme dans l’ autre. Le reste n’est que subsidiaire. On touche en passant d’ autres petits article mais au fond, c’est l’article 37 qui etait vise. Si tu avais des connaissances approfondies de droit, tu saurais que la loi fondamentale, ce n’est pas une loi ordinaire et qu’ on ne la touche pas pour satisfaire les visees d’ un homme et de son groupe. Et il se trouve des diplomes devergondes et pervertis de ton acabit pour nous faire boire l’ eau par les narines. Quand- est-ce que tu comprendras que tu n’es qu’ un miserable mendiant qui te deshonores de plus en plus dans tes sorties ou tu fais l’ atalacou a l’ exces ? Tu as beau signe de ton nom ou pas, ta maniere de mendier est si bien connue qu’ ala lecture de la premiere phrase on sait que ca vient de l’ homme qui a faim (la faim, cette condition mentale). Comme si les gens pour qui tu t’ epuises tant n’ etaient pas capables de lire tes intentions. Oh, le pauvre ! Loada, continue le grand travail d’eveil des consciences. Un petit ne sera jamais un grand.

    • Le 23 novembre 2009 à 17:32 En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

      Mr Agassi, excusez moi, mais vous vous trompez de lecture. vos expressions du genre "le soit disant sacro-saint article 37" ; ou encore "une dispositon aussi anodin que l’article 37"... , montre qu’il n’y pas d’objectivité dans votre analyse de la situation.

      c’est une question de morale, de recpect de la parole donnée. le non respect de dispositions comme l’article 37, à produit des dizaines de morts au Cameroun, Mr Agassi, vous oubliez Dadis et le 28 septembre ? ne vous trompez pas, se sont les même effets : le non respect des dispositions, de la parole donnée. A moins que vous ne trouvez ces évenements "Anodin" ?
      Vous Savez Mr Agassi, je suis un peux comme vous, je n’aime pas les Révolutions, et autres Socialismes du 21ème siècle.
      cela réduit trop de libertés et générent beaucoup d’abus dissimulés.
      Des gens comme moi étaient montré du doight sous la Révolution au Burkina, du fait simplement de leurs croyances réligieuses (Protestants) et c’était DUR, et aujourd’hui j’ai toutes les raisons du monde de chanter le nom de Blaise Compaoré chaque matin. je ne lui en voeux donc pas, je lui suis même gré ! Oui Mr le Président, je vous suis très reconnaissant, pour la stabilité, la paix, la liberté, les réalisations dans le cadre du développement de notre pays ces 20 dernières années. Je suis sincère.
      Mais Mr Agassi, nous sommes finalement très différents, est-ce qu’il faille attendre que les Burkinabè ait le sentiment de vivre une stagnation, plutot q’une stabilité pour réagir ? Non. Avec toutes les pages sombres de cette république, je comprend qu’il soit difficile de partir, les conséquences des actes posés, les éventuels chasses à l’homme... . Mais As-t-on vraiment le choix ?

      solder les comptes de l’histoire d’un peuple, c’est inévitable, on doit la vérité aux enfants de ces gens là, à leurs proches, au peuple du Burkina Faso.
      Même si les linchages publics, d’anciens chefs d’Etats en prison, sont des images que je ne souhaite pas voir dans le Faso de demain (qui dit que les successeurs de Compaoré feront tout en mieux à coup sùr ?).

      le Peuple Burkinabè à, conscient des enjeux ou non, causionné les institutions actuelles, il est donc tout aussi comptable des dérives qu’il y a. ce qu’il faut "ce n’est pas des Hommes forts, mais des institutions fortes", c’est cela travailler pour les gens.

      Donc Mr Agassi, voyez vous, si l’article 37 est modifié, il se pourrait qu’on ait besoin de MEDIATION nous aussi. vous voulez vraiment cela ?

    • Le 23 novembre 2009 à 21:20, par bass-ziri En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

      Merci pour l’analyse pertinente, seulement je suis un peu perdu ; dites moi c’est qui le PF ? Je crois savoir que le PF THOM SANK a été mitraillé à l’arme lourde le 15 octobre par...une mort naturelle. Enfin, le père de la démocratie reste le Peuple. Vous semblez nostalgiques des années septantes : Timonier, Guide éclairé et éclairant, Père de la nation, Président-fondateur, Généralissime, Maréchal, Président à vie, Empereur... Il ne reste plus qu’à proclamer l’authenticité, à débaptiser le pays, la monnaie... Empereur Bilaisse Premier, Empereur des Mossés, du liptako et du Gwiriko. Pas la peine de parler d’article, c’est la succession de droit divin. Dieu s’apprète à quitter le Burkina, prions pour qu’il reste : Au nom de Blaise...

    • Le 23 novembre 2009 à 23:00, par Paris Rawa En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

      Agassi, de deux chose l’une !

      Ou bien vous êtes un provocateur qui fait exprès de dire des grossièretés et des âneries, et dans quel but, je ne le sais pas ; ou bien vous êtes un ignorant qui jouie le savant, ne se rendant pas compte du ridicule dont il se couvre. Dans les deux cas ce que vous exposez ici à propos d’un sujet aussi sérieux que le mandat présidentiel, n’est qu’une mauvaise plaisanterie qui n’apporte rien à personne.

      Par ailleurs, vous en êtes resté à la querelle (vieille de plus de 22 ans) des amis de Blaise contre les sankaristes. Mais le peuple Burkinabè et son destin ne doivent pas être les otages d’un individu et son camp ni pour je ne sais quelle reconnaissance qui lui serait due, et encore moins pour permettre de régler ses comptes avec ses amis révolutionnaires devenus ses adversaires politiques !

      L’alternance en démocratie se fait par les urnes et aussi par la constitution. Pourquoi donc accepter l’alternance par les urnes et refuser celle par la loi constitutionnelle ? Pourquoi évoquer la demande d’une partie du peuple pour modifier la constitution comme si la constitution elle-même n’est pas déjà une manifestation souveraine par référendum de la volonté du peuple ?

    • Le 24 novembre 2009 à 00:59 En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

      Moi je crois que Agassa doit avoir une tumeur maligne a la place du cerveau. Sinon comment dire de telles mechancetes de Blaise ? Blaise, vous connaissez vos ennemis maintenant. Ils ne veulent pas votre bien. Ils ne veulent pas que vous entriez dans l’ Histoire en grand. Que vous restiez au pouvoir ou pas ne va pas vous donner d’ autres delices, d’ autres honneurs que vous n’ayez connus. Ils veulent juste que vous les fassiez manger. Ils sont sans coeur et sans honte. Ce sont les vautours de la republique. ce sont nos intellctuels cannibales de la Republique. En quittant le pouvoir. Sinon le pouvoir, lui va vous quitter. Tchogo tchogo. Donc il faut le quitter et on dira que c’est d’ apres votre volonte. Vous etes un bon moaga fier et vous savez que les mosse ne se laissent pas quitter par leurs femmes. Si tu vois que ta femme est en train de te quitter, tu la chasses toi- meme et tu vas le premier taper ta poitrine dans un cabaret que tu as chasse cette femme- la. Reng kou la liligou. Le meilleur whack, c’est se courber avant que la pierre ne vous prenne au visage.

      Yameogobiiga.

  • Le 23 novembre 2009 à 11:29, par Bala Wenceslas SANOU En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    J’ai lu avec intérêt l’analyse du CGD et je partage les analyses faites. Maintenant, je crains une réalité qui semble nous caractériser : une sorte de refus d’apprendre, un choix de persévérer à repousser des échancres de changements qui sont inéluctables en politique comme partout ailleurs. Or, lorsque le changement s’impose à une société qui a refusé de l’assumer et de s’assumer, c’est à ‘la petit bonheur’ qu’ell ira vers nulle part.

  • Le 23 novembre 2009 à 12:04, par martine En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    mais pourquoi, bon Dieu, ne parler que de 2015 ? On accepterait donc, comme ça, grâce à un conseil constitutionnel aux ordres, que blaise brigue encore un mandat ? On lui donnerait encore 5 ans cadeau ! Non, ça ne va pas. Loada, tu as oublié Boungaawa ou quoi ?

  • Le 23 novembre 2009 à 12:51, par Kôrô Yamyélé du Burkina En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    NAKOITA, on s’est trompé sur le vocabulaire de ton nom botanique. C’est ’’NIKIETA’’ autrement dit ’’LES VIEUX ONT ACCEPTÉ’’ et non NAKOITA qui ne signifie rien du tout en bwamu. Ou bien ??

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 23 novembre 2009 à 13:07, par yamekisi En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    revision de l’article 37 et de la contitution : LA DERNIERE DECISION REVIENT AU PEUPLE

  • Le 23 novembre 2009 à 13:41 En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    Je suis en phase avec le CGD sur la question de la limitation des mandats présidentiels. Nul n’est indispensable pour la république et pour les peuples. De manière générale, l’élite africaine a toujours profité de l’ignorance des peuples africains (98% de nos populations sont souvent analphabètes) pour bâtir leur pouvoir autocratique et se faisant perdurer au pouvoir. La conséquence à long terme est à mon avis les guerres civiles et autres. Un président Français disait il n’y a pas longtemps que « …….lorsque vous restez 10 ans au pouvoir et vous n’avez pas fait grand chose pour votre pays et votre peuple, il vaut mieux laisser le pouvoir à un autre……. » . C’est dire que lorsque vous analysez les régimes africains qui sont restés 10, 15,20 et voir 40 ans au pouvoir, on constate aisément que leurs peuples ne sont pas sortis de la misère, que dans tous les secteurs rien ne va. Que l’indice de pauvreté demeure élevé, que la population s ‘appauvrie de jour en jour sans une issue favorable à leurs problèmes quotidiens. Ces régimes engendrent toujours la corruption, la male gouvernance et son corolaire. Le cas du Burkina est stupéfiant. Lorsque vous observez bien, rien ne va. C’est tout comme si le politique est coincé grippé et voir congelé. EN matière d’éducation rien ne va n’eu été la présence du privé ce serai la catastrophe assurée. Comment peut –on engloutir tant de milliards de CFA dans le PDEB chaque année et tirer toujours vers le bas. Le MEBA ne nous dira pas le contraire lui qui emploie des enseignants à raison de 3-4 par classe dans la ville de Ouagadougou. Des enseignants qui perçoivent un salaire sans rien faire de l’année sous le prétexte du regroupement familial alors qu’il n’en est rien. On continue de recruter pour combler un vide virtuel (près de 6.000 enseignants divaguent ainsi dans notre capitale et perçoivent des salaires et ca le SYNEAB ne dit rien). Ceci pour illustrer la tragédie des longs règnes. Il est tant que les africains eux mêmes prennent leur destin en main.

    • Le 24 novembre 2009 à 22:23 En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

      Comment voulez- vous que quelqu’ un, parce qu’ il appartient a une force organisee qui peut prendre le pouvoir puisse mener le pays au developpement s’ il n’a pas ete prepare a etre un agent de developpement ? Un militaire, c’est un boulot important mais il’ armee a sa specificite. Maintenant comme l afrique est peuplee de negres qui ne peuvent etre gouvernement que sous les coups de bottes, on pense a tort que les militaires sont aptes a gouverner. Et beaucoup de soldats, sans modestie s’ engouffent dans cette mythologie. Voila pourquoi meme apres 2 0 ans de regne, les militaires auront toujours le sentiment que si l’ onleur fait le rallonge de 5 ans, ils pourriont faire mieux que leurs 20 ans passes.
      Mais ne vous inquitez pas. Les civiles sont la pour les soutenir. Quelques soient leur programme politique ou non- programme politique.

  • Le 23 novembre 2009 à 13:55, par Kon Ndoungtouly En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    Mr le professeur vous avez maintes fois tiré sur la sonnette d’alarme quant à la fragilité de notre semblant de démocratie ,cette relative paix que nous avons et dont nous nous enorgueillons ; mais lorsqu’une personne est entrain de se noyer et qu’elle refuse la perche qu’on lui tend , alors c’est un suiccidaire ! laissez la.Mais ce qui est dommage ,à la survenue de tumultes personne ne sera dans la quiétude quoique nous soyons du côté des forts ou des faibles.Que le Dieux miséricordieux règne vraiment dans notre Faso sinon ah !
    Chacun de nous suivait à son poste TV les innondations sous d’autres cieux et paf c’est chez nous .
    Je ne souhaite pas qu’il en soit ainsi pour ce qui est des facilitations du PF .

  • Le 23 novembre 2009 à 15:27, par O Ling En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    Mr AGASSI,j’ai lu avec beaucoup de peine votre vomissure en réaction à cette belle initiative du Pr Loada.Vous voyez tous autant que nous sommes,avons une part de responsabilité dans la conception du Burkina futur.J’ai l’impression que vous ne voyez pas la chose de cette façon.Et c’est vraiment d’hommage que de penser que le president Compaoré est l’être unique promi de Dieu aux burkinabès pour leur faire vivre le paradis a condition qu’ils acceptent qu’il est éternel.Vous dites de ne pas parler de la limitation du mandat presidentiel car ce Mr ayant decrété la democratie merite d’être recompensé toute sa vie.a vous lire on voit que vous faites parti de ceux qui ont applaudi les evènements de 87 ou si vous avez oublié,je vous rappel que nombre de burkinabès ont été fait orphelins,veuves...Si Mr compaoré tient a rester 22 ans après au pouvoir,il ya une seule lecture à faire : C’est pour des raisons purement égoistes.Car voyez vous,vous tentez de nous faire comprendre que ce Mr nous a delivré depuis le coup d’Etat sanglant.Si c’est le cas il peut se retirer maintenant ! puisqu’il a rempli sa mission.Mais si c’est vrai qu’il doit rester par ce qu’il n’a pas encore offert le paradis aux burkinabès,il n’a plus d’arguments pour nous rassurer 22 ans après.Mr AGASSI faite vous honneur en évitant de vous insulter vous même en rendant publique des délires pareilles.
    Pourquoi voulez vous qu’on situe le debat tout le temps au niveau de l’appliquation de la politique et non au niveau de sa sécretion ? Non je pense que la meilleur conduite pour Mr compaoré aujourd’hui c’est de se mettre à la touche et prodigué des conseils extra pouvoir.Regardez l’environnement économique de notre pays.les jeunes n’ont pas d’espoir.Il faut absolument un changement pour susciter de nouveaux espoir.

  • Le 23 novembre 2009 à 15:51, par bouk En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    je soutien cette initiative.

  • Le 23 novembre 2009 à 17:40, par christ En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    ceux qui prétendent défendre la constitution en ont en réalité fait leur mine d,or.nous connaissons plusieurs emminents professeurs au burkina faso qui n,ont pas le millième de ce qu,il ont.et quand il disent agir pour le peuple cela fait sourir.c,est le meme peuple qui doit faire et defaire si tant est qu,il ne trouve pas son compte avec x ou y il le fera savoir à travers les urnes. parler à sa place est den soit antidemocratique.le traiter d,ignorant est une injure car il sait plus que quiconque ou sont ses interets.alors de grace soyons modestes car on se connait...

  • Le 23 novembre 2009 à 20:01, par yous houston En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    Je pense que Blaise nest pas le seul ki puisse apporter au Burkina cette democratie durable parce que sil faut un changement au Faso il faut kil parte. On a besoin dune Assemblee nationale rajeunie et pas constituee d vieux fatigues ki dorment ou somnolent a l’emicycle. Tant k l Blasco sera la, nous jeunes du Faso nauront aucune issue a nos problemes.Et l changement commence par ns meme. Les riches millionaires du parti o pouvoir ou ceux ki heritent des postes viandes nont pas d soucis a payer des millions d cfa pour les etudes d leurs enfants aux usa, nonobstant, ne s preoccuperont pas du jeune karaboro ki s’irrige entre les branches d’un manguier pour trouver une mangue mure pour son dejeuner. Et comme le disait Feu Henri Sebgo " le pire nest pas la mechancete des hommes mauvais mais le silence des hommes biens"

  • Le 23 novembre 2009 à 20:42 En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    Bsr Mr AGASSI
    Chaque fois que tu interviens tu laisses entrevoir ton bord, ton égoisme. Je me demande si tu parle pour provoquer les gens ou alors c’est la limte de ton raisonnement. Si c’est le dernier cas ça fait pitier. Toute fois je t’invite à la morgue de l’hôpital là se trouvent des corps sans vie, et tu te rendras compte que la vie à laquelle tu t’acroches n’est rien et que toi et ton Blaise n’êtes pas éternels. Sans vous le Burkina ne cessera pas d’exister.

  • Le 24 novembre 2009 à 11:13, par pioyipo En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    "yamekisi" vous dites revision de l’article 37 et la constitution : LA DERNIERE DECISION REVIENT AU PEUPLE.

    Soyons un peu honnêtes, nous savons comment les elections sont organisées au Burkina, epargnez-nous de vos croyances bizarres, vous parlez de quel peuple ? L’article 37 a déjà été revisée sans le peuple. L’exemple du Niger est patent.

  • Le 24 novembre 2009 à 13:00 En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    Je pense que Mr Agassi doit être malade et peut être qu’il a besoin de soins intensifs pour guérir. Un homme normal ne va pas sortir ces stupidités.

    • Le 24 novembre 2009 à 20:49 En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

      Agassi, tu vois maintenant que tu n’as pas affaire seulement a LOP. Chaque fois qu’ il releve tes incongruites, tu dis qu’ il est aigri. Donc maintenant tu vas dire que c’est tout le peuple qui est aigri alors. Tant que tu ne commenceras pas a te respecter toi- meme comme un intellectuel, tu seras toujours le malheureux que tu n’as jamais cesse d’ etre en realite. Ne force pas a entrer dans la cour des soit- disant grands. Et si tu continues de regarder ta femme et tes enfants dans les yeux apres tout le mepris que tu recois a chacune de tes sorties de la honte, c’est que tu es reellement malade comme l’ ont dit beaucoup d’ intervenants. Dans ce cas, nous te pardonnons mais nous n’ allons pas te laisser errer dans la nature. Il y va de la salubrite publique.Cabanon, cabanon, lazaret, lazaret, au secours. nous ne voulons pas aller t’ accueillir a l’ aeroport de Ouagadougou, ligote comme un fou a lier. Soignes- toi pendant que ta folie ne t’ a pas encore rendu nu.

      LOP

  • Le 24 novembre 2009 à 21:07 En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    Agassi, peux- tu donner ta vraie identite et un contact pour que je m’adresse a toi pour te dire comment tu es un intellectuel tare qui fait vomir ? Je ne suis pas satisfait de mettre ton mal sans savoir exactement qui tu es. Tu es tellement meprisable.Il parait que tu signais de ton vrai nom. Pourquoi tu ne signes plus et tu te caches comme nous tous derriere les pseudonymes meme si on te reconnait toujours ? Toi au moins tu as la couverture des gens du puvoir. Tu crains quoi encore. Faut pas faire ca ils vont donner le manger a quelqu’ un d’ autre croyuant que c’est toi- la. Quand on chante le nom de Blaise pour avoir a manger, il faut s’assurer qu’ il ne se trompe pas de griot. Sinon tu vas te fatiguer pour n’ a rien.

  • Le 26 novembre 2009 à 09:13 En réponse à : Le CGD et la révision constitutionnelle : Touche pas à mon article 37

    AgaNancy, tu ne lis plus lefaso. net ou bien ya boen ? Faut repondre un peu au coup de colere du peuple, la ? Tu vois que la popularite que tu cherches aupres des dirigeants au mepris de ta propre dignite a fait flop. C’est comme ca que tu seras mesireable tant que tu n’ auras pas compris que faire des etudes, c’est une force tranquille. Y a 1. 5 % des burkinabe a avoir la chance de faire l’ universite. Donc faut meme pas s’amuser avec ca, mon griot de service. mais toi, tu n’ as pas compris ca. Tu supporters des ignares alors que ton devoir est de les eclairer. Ahaa. liguidaan !! ca va nous tuer.
    La grenouille qui veut etre plus grosse que le boeuf. La pecore !!

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