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Sidwaya ou les 25 ans de la « vérité » : Mercredi, 18 Novembre 2009

Publié le jeudi 19 novembre 2009 à 02h45min

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Ibrahiman Sakandé

Le quotidien burkinabè d’Etat, Sidwaya (la vérité est là, en mooré, une langue nationale du Burkina) a 25 ans. Pour célébrer cet anniversaire, un certain nombre d’activités a été programmé tant au sein de l’organe, qu’au profit du public. Pour en savoir plus, une équipe de Fasozine.com a rencontré le Directeur général des Editions Sidwaya, Ibrahiman Sakandé qui parle également du nouveau site internet que le journal lancera ce jeudi 19 novembre, et de son expérience professionnelle.

Fasozine.com : Le lancement des activités du 25e anniversaire du quotidien d’Etat Sidwaya dont vous êtes le Directeur général, aura lieu ce jeudi 19 novembre 2009.

Ibrahiman Sakandé : Les 25 ans de Sidwaya seront couplés avec les 50 ans de Carrefour africain, les 45 ans de l’AIB (Agence d’informations du Burkina, NDLR), les 9 ans de Sidwaya sport et les 5 ans de Sidwaya mag plus.Les 19, 20 et 21 novembre, les Editions Sidwaya organisent donc le jubilé d’argent du quotidien Sidwaya, à travers des cérémonies assez sobres, mais pleines de réflexions, de positionnements aujourd’hui, pour donner une nouvelle dynamique aux Editions Sidwaya. Nous aurons d’abord des journées portes ouvertes le 19, précédées d’une cérémonie de lancement de ces 25 ans. Les portes ouvertes vont permettre à l’ensemble de nos lecteurs, des Burkinabè et des amis du Burkina, à tous ceux qui s’intéressent à la vie de la presse écrite, de mieux connaître le système de fonctionnement de notre Secrétariat de rédaction et surtout de notre imprimerie.

A la suite, nous aurons un panel au Cenasa (Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel, NDLR) qui va regrouper un ensemble de citoyens, d’intellectuels, de politiques, de leaders de la société civile et de leaders tout court, qui ont fait leurs preuves dans le paysage des médias. Toutes ces personnes vont travailler à nous aider à penser le Sidwaya du 21e siècle et à être plus que compétitifs. Il y aura aussi la promotion de l’abonnement, des soirées sportives et une rencontre qui va regrouper tous les anciens et acteurs actuels des Editions Sidwaya qui travailleront, eux aussi ensemble pour trouver des solutions internes à nos difficultés, mais également à des possibilités de développement de notre organe. On sait que les sites internet sont aujourd’hui des facteurs nouveaux pour booster le travail de nos rédactions, et Sidwaya entend être en phase avec le développement des technologies de l’information et en adéquation avec son temps. C’est ainsi que nous lançons un nouveau site. Un site beaucoup plus hyperactif, un site beaucoup plus à la portée de nos lecteurs et de tous ceux qui passent par Sidwaya pour avoir l’information vraie, l’information qui fait en sorte que nous sommes le journal de tous les Burkinabè.

Une rédaction spéciale sera-t-elle mise en place pour le fonctionnement de ce site où sera-t-il toujours animé par les journalistes du support papier ?

Il existe déjà une rédaction en chef du Sidwaya internet. Cet espace sera en tout cas animé par des journalistes qui travailleront en adéquation avec les autres rédactions pour que le site, même pendant la journée balance les informations à temps, pour devancer même quelques fois le quotidien en attendant que ce dernier soit mis en ligne, ainsi que les autres produits. C’est l’une de nos priorités, c’est l’un des fondamentaux que nous comptons mettre en œuvre.

Sous quel signe est placé ce 25e anniversaire ?

Il est placé sous le signe de la réflexion pour positionner Sidwaya face aux défis nouveaux des médias de la presse écrite, sous le signe de la recherche de l’idéal et davantage de perfection, du respect de l’éthique et de la déontologie. Toutes choses qui devraient permettre à Sidwaya de devenir et de rester un label pour le Burkina Faso, un exemple de média de service public, un exemple de journal professionnel au niveau de la presse écrite.

En plus d’être le directeur général de Sidwaya, vous assumez d’autres fonctions dont celle de président national de l’ABBEF (Association burkinabè pour le bien-être familial). Comment arrivez-vous à coordonner toutes vos activités ?

Simon Compaoré est le Secrétaire général du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, parti au pouvoir, NDLR), mais il est aussi le maire de Ouagadougou, et tout le monde est unanime sur le fait qu’il est efficace. Le président Blaise Compaoré est le Chef d’Etat, mais il est aussi le médiateur pour la sortie de crise dans beaucoup de pays, et tout le monde reconnaît qu’il réussit ses missions. Le Secrétaire permanent des Engagements nationaux est le maire adjoint de Simon Compaoré et un militant actif du CDP. Me Gilbert Noël Ouédraogo qui est actuellement ministre des Transports est le président d’un parti politique, l’ADF/RDA (Alliance pour la démocratie et la fédération/ Rassemblement démocratique africain).

Maître Bénéwendé Sankara est député, il est le chef de file de l’opposition et continue à faire fonctionner son cabinet. Pourvu qu’on soit persévérant dans ce qu’on fait, qu’on sache séparer les choses et ça marche. Le président national de l’ABBEF, c’est le père de famille de l’ABBEF, ce n’est pas l’exécutant. C’est comme le président du Conseil d’administration d’une structure. L’ABBEF est une ONG qui a des hommes de qualité, un Directeur exécutif, une Direction administrative et financière et un Directeur de programme, qui font le travail. Ce que je fais à l’ABBEF ou au niveau d’autres activités me permet d’ailleurs d’avoir la main et des hommes derrière moi pour mieux gérer Sidwaya, d’avoir une expertise pour mieux accompagner Sidwaya. Donc, c’est un ensemble qui me permet de mettre encore plus d’énergie au service du journal de tous les Burkinabè.

Kpénahie Traoré

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 19 novembre 2009 à 16:55 En réponse à : Sidwaya ou les 25 ans de la « vérité » : Mercredi, 18 Novembre 2009

    L’interview ne nous dit pas l’origine de journal. Merci au president Thomas Sankara qui en est l initiateur. Reconnaissons lui cela au moins.

  • Le 19 novembre 2009 à 17:11 En réponse à : Sidwaya ou les 25 ans de la « vérité » : Mercredi, 18 Novembre 2009

    Joyeux anniversaire aux éditions sidwaya !

    Mon problème est que je trouve que M. SAKANDE a un peu trop tendance à intervenir dans les colonnes de son journal sur tel ou tel sujet. s’il veut le faire qu’il le fasse sous forme d’edito. Mais mettre sa meilleur photo en première page pour sauter sur n’importe quel sujet ne l’honnore pas. La preuve les autres jounaux ne le font pas. Edouard OUEDRAOGO de l’Obs s’il voulait le faire aurait été un chapion.*
    De grâce même s’il s’agit d’un quotidien étatique arrêtez de nous casser....

  • Le 25 novembre 2009 à 19:29, par DIMA de Tângzêega En réponse à : Sidwaya ou les 25 ans de la « vérité » : Mercredi, 18 Novembre 2009

    Félicitations au journal, mais sachez aussi que votre titre veut dire "c’est vraiment arrivé"en langue nationale moore. La vérité ou la révolution ? vous avez déjà choisi.

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