Si le président Compaoré démissionnait ?
Nous écrivions dans notre édition du 6 octobre qu’au cours du mois de septembre, le Président Compaoré a visité cinq pays en quatre sorties. Si tous les frais liés à ces voyages sont supportés par le budget national, il va s’en dire qu’il va prendre un sérieux coup au moment où la réduction du train de vie de l’Etat est d’actualité.
Les voyages présidentiels se sont poursuivis en octobre. Il s’est rendu d’abord le 5 octobre en Guinée dans la cadre de la médiation pour ramener la paix dans ce pays après le massacre de plus de 150 personnes le 28 septembre passé. Le 29 octobre, le Président Compaoré a assisté au Nigeria à la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) sur le Niger, la Guinée et le Soudan. Du 30 au 31 octobre, il a séjourné au Soudan où il a rencontré le Président Omar el Béchir qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui par le procureur de la Cour pénal international. Il s’est aussi entretenu avec le médiateur conjoint de l’ONU et de l’UA, Djibril Bassolet. Entre ces voyages, il a présidé le 7ème forum mondial du développement durable le 11 octobre 2009 à Ouagadougou. Au cours de ce forum, les citoyens des pays les plus polluants du monde se sont rencontrés au Burkina, pays moins polluant. Que gagne le Burkina dans l’organisation d’une telle rencontre en dehors d’une recherche de prestige ? Il s’est aussitôt rendu le 12 octobre à Cotonou pour participer à une rencontre sur les faux médicaments.
A l’issue de cette rencontre un appel pour une mobilisation mondiale contre les faux médicaments a été lancé. A-t-on besoin d’une réunion de haut niveau pour débattre de cette question, dans la mesure où les méfaits de ces médicaments font l’objet de publicité par des acteurs de la vie nationale ? Les médicaments de la rue ne sont pas fabriqués au Burkina. Ils sont importés soit par la route, soit par le train ou l’avion. Une réelle volonté de lutter contre ces médicaments passe par un meilleur contrôle de leur importation au niveau de nos frontières surtout terrestres. De retour au pays, il a commencé à consulter les composantes de la vie politique guinéenne. Aujourd’hui, il reçoit les représentants de la junte au pouvoir. Avec un tel calendrier, l’on se demande comment il arrive à s’occuper de la gestion du Burkina Faso ? Le calme plat observé au niveau national ne signifie pas que les Burkinabè n’ont pas de préoccupations qui méritent une attention comme celle accordée aux Guinéens.
Tout se passe comme s’il ne se préoccupe plus de ses concitoyens. Il serait judicieux pour lui de rendre sa démission de la Présidence du Faso ou de refuser de se présenter à l’élection présidentielle de 2010 pour se consacrer aux règlements des conflits, à la réconciliation dans les pays en crise. La création d’un poste au sein de l’Union africaine ou de la CEDEAO devant lui permettre de jouer ce rôle peut être envisagée afin qu’il laisse la place à une personne pouvant se pencher réellement sur les préoccupations des Burkinabè du reste nombreuses. Le Burkina ne se résume pas à Ouagadougou et ses beaux immeubles. Plus de 80% des Burkinabè vivent en zone rurale. Ces populations sont confrontées à d’autres problèmes.
De nombreux ménages abordent la saison sèche qui commence avec beaucoup d’incertitudes. Ils n’ont rien récolté à cause de la mauvaise répartition des pluies et leur mauvaise concentration dans certaines zones. Aussi, les inondations ont porté préjudices à des milliers de cultivateurs qui ne savent de quoi sera fait demain. Ils n’ont personne pour les rassurer. Pendant que les citoyens qui les ont élus souffrent, les gouvernants se plaisent à organiser un forum mondial du développement durable à Ouagadougou. Aussi, la semaine passée, une autre rencontre s’est tenue sur les investissements dans un pays qui n’arrive pas à nourrir correctement ses citoyens. Encore une fois, que gagne le Burkina en organisant ces grande-messes ? C’est dans ce contexte de précarité que les préparatifs de la célébration du 11 décembre à Ouahigouya avec un budget de 6 milliards FCFA battent leur plein.
Au regard de la situation nationale, les festivités entrant dans le cadre du 11 décembre devraient être annulées et l’argent destiné à ces festivités affecté aux dépense liées aux inondations ou à la famine qui s’annonce. L’appel lancé pour la solidarité nationale après les inondations a été entendu. Les dons sont venus de partout, mais on regrette que les dons aient été collectés par un comité ad hoc. Il existe au Burkina un Fonds de solidarité nationale qui procède à des collectes chaque année pour financer ses programmes. Une autre préoccupation des Burkinabè, c’est la Sonabel qui n’arrive pas à satisfaire ses abonnés de la ville de Ouagadougou depuis des mois. Le directeur général de la Sonabel s’est toujours excusé en tantant de donner une explication sur ces délestages. Quelles sont alors les causes des délestages actuels dont les préjudices sur le fonctionnement des administrations sont nombreux ? Si le Président Compaoré consacrait un minimum de ses talents de négociateur pour la gestion de son pays, le Burkina avancerait.
PB
L’Indépendant
Vos commentaires
1. Le 16 novembre 2009 à 03:43, par Il-faudra-faire-mieux En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Un article vide de contenu ! Vous êtes indépendants ? Je ne le crois pas. Votre article est nul car il ne fait qu’accuser sans donner des arguments valides.
Pouvez-vous dire avec certitude que les déplacements du chef de l’état sont exclusivement financés par le Burkina ? Pouvez-vous nous donner des chiffres concrets ?
Vous n’êtes pas indépendants vous êtes de l’opposition ou faites partie des gens qui détestent BC.
Le 16 novembre 2009 à 19:14, par dj En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
je ss d’accord avec toi ! cet article est vide.le journaliste traite d’un bonne question à savoir qui s’occupe du faso pdt k BC parcourt tous les continents.cpdt,il n’y a pas de chiffres.il raconte c k tt le monde sait dejà.qu’on nous dise combien ca coute au contribuable.c’est just un bn sujet mal exploré.
Le 17 novembre 2009 à 01:23 En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Le gopuvernement a aussi un ministre charge de la communication. Si8 ces multiples deplacements sont financers d’ une facon quelconque, faudrait- il attendre qu’ un journaliste pose des hypotheses pour lui voler dans les plumes ? La communication c’est aussi du preventif. Sinon, en attendant, moi je suis du cote du journaliste qui vient d’ un journal pas vendu encore.
Le 17 novembre 2009 à 02:07, par wend-konté En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Que les déplacements du président BC sont financés de la façon quelquonque ou pas,ils ont le plein droit car c’est nous tous qui l’avons aimé et l’élire jusqu’à ce point. Sinon quand on parle d’un gaspieur c’est bien lui, mème pas à cette époque mais plutot au temps de leur bon moment "LA REVOLUTION"
2. Le 16 novembre 2009 à 08:50 En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
J’en conviens avec vous et vous félicite pour l’excellent travail d’analyse fait. Je suis par contre deçu que meme l’opposition qui devait jouer ce role d’interpelateur et de contre pouvoir s’y plait dans la façon dont le Burkina est geré de nos jours. Elle ne se reveille que pour revendiquer des places, des positions, des avantages et que sais-je ; pourtant elle peut mieur se positionner et de manière legitime à travers la denonciation de telles derives (absence totale sur la scène nationale) du Président ou de son gouvernement (celebration de fete au lieu d’operer des investissements productifs avec les rares ressources que le pays a gagné durement)/
3. Le 16 novembre 2009 à 09:01, par nongyele En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
très bel article. l’analyse est vraiment juste le blasco cherche a se faire un nom au prix de sacrifier le peuple burkinabè on comprend aisement pourquoi on ne cesse de réculer selon le rapport du PNUD et avec tout ca on dit que cava dans à cause d’une soit disante paix nationale qui cache des dessous d’une précarité du developpement humain.
vraiment s’il pouvait démissionner pour s’occuper de ses affaires personnels le pays allais beaucoup gagner mais j’imagine que tout ca va tomber dans les oreiiles d’un sourd c’est perdu d’avance
Le 16 novembre 2009 à 13:15, par Agassi En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Vraiment j’ai du mal à me reconnaître dans ce peuple si merveilleux qu’est le BF au regard de la violence dans vos réactions. Je veux bien comprendre qu’il ya bcp de souffrances encore dans notre pays et qu’il ya du chemin à faire pour le developpement mais de là à accuser le PF de tous les maux de notre pays, c’est un raccoursi éhonté.N’ya t-il pas plus de 45 millions d’Americains qui n’ont pas accès aux soins sanitaires ce qui n’empêche pas le président Obama de s’occuper de la crise Israélo-palestienne, du Kosssovo, du Soudan et que sais-je encore ? N’ya t-il pas des SDF et des gens qui crament dans des immeubles d’un autre âge en France pour que Sarko s’investissent dans des crises comme au proche Orient, en CI, au Niger et que sais-je encore ? Devons-nous seulement nous recroquiller sur nous et vivre en autarcie et alors crever ? pensez-vous que le BF peut vivre en sécurité et se developper pendant que la CI et le Togo( qui sont entre autres nos principales voies d’accès à la mer) brulent ? non !!! et le Libéria, la Sierra Léonne et bientôt le Niger dans le même espace que nous ? Nous devons y intervenir pour rammenr la paix autant que cela soit possible.Aussii, je vous invite à voir les prérogatives d’un chef d’état et d’un 1er Ministre dans une république DEMOCRATIQUE comme la nôtre avant de vociférer de façon calomnieuse.Et dans cette crise des sinistrés, qu’est ce que chacun de nous a fait de son côté pour nos compatriotes ? voici la question dont nous devons tous nous poser.
je comprends les questions que vous soulevez, mais je trouve votre motivation purement politicienne, égoiste et d’un autre âge.
Ce dont je suis fier de nos jours en ce qui concerne le BF, c’est notre engagement en faveur de la paix plutot que de la guerre comme ce fut le cas au temps du CNR.
Merci
Le 17 novembre 2009 à 01:15, par Richard En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Franchement, comparer les pauvres des États-Unies et ceux du Burkina Faso, il faut le faire. À moins d’être vraiment déconnecté de la réalité, les pauvres états-uniens n’ont pas à se poser la question, à savoir s’ils vont pouvoir manger. La réponse est oui. Au BF, la réponse n’est pas si évidente. Plusieurs n’ont pas de quoi manger et nourrire sa famille à chaque jour. De plus, j’aimerais que BC ait le courrage de publier ses dépences de voyages ! Dans tout les pays démocratiques, les populations savent comment sont dépensés les sommes d’argent mis à la disposition de leurs chefs d’État.
4. Le 16 novembre 2009 à 09:42, par Tapsoba en hollande En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
On a l impression que pour Blaise,soit,la mission qu il s était donnée en arrivant au pouvoir est terminée et maintenant ,il incombe au premier ministre et son gouvernement de gérer le quotidient.Ou encore,il estime qu être président ,c est savoir amadouer l extérieur.L on a du mal à comprendre ce comportement au moment même où le pays rencontre des difficultés pour gérer ses sinistrés,il n a même pas daigner rennoncer à aucun de ses voyages pour raison de politique intérieure.Pour le président ,le seul jour qui compte, c est celui du conseil des ministres où il le dirige là aussi comme une lettre à la poste ,l on distribue les marchés à tour de bras,on procède à des nominations et le tour est joué.Ainsi ,nous serons encore étonnés l année prochaine du rang qu occupe le Burkina dans le classement du PNUD.
5. Le 16 novembre 2009 à 11:03, par Paris Rawa En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Au Burkina, on ne veut pas voir le vérité en face ! Alors on préfère regarder les malheurs des pays en crise et s’en occuper, d’une part pour se satisfaire de ne pas avoir la même situation chez nous ; et d’autre part pour laisser croire à l’extérieur que ceux qui gesticulent à l’intérieur ne sont que des incapables surexcités. Mais la victoire de la fausseté est étincelante, juste pour un instant : L’épreuve du temps joue pour la vérité.
6. Le 16 novembre 2009 à 12:17, par un burkinabe d hambourg En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
sale article,
arretez de nou distraire ici...
par un burkinabe de hambourg.
Le 16 novembre 2009 à 22:40, par tinguinbiiga En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
juste pour dire que le soit disant burkinabe de hamburg est lui même né dans la saleté, donc il ne connaît pas d’autres langages que celui qu’il parle. Comprenez -le, chers internautes. Ce sont ces phénomènes qui font honte au burkina.
Le 17 novembre 2009 à 15:30, par Sabine En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Bien dit. J’ai honte pour ce soit disant burkinabè de hamburg qui ignore la misère des vrais burkinabè ; ceux qui construisent le pays au prix de leur sueur. Je doute d’ailleurs de lui.
7. Le 16 novembre 2009 à 12:41, par un burkinabe vivant a l’est des USA En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
est ce kon mange la paix ? un homme ki a fin est un mercenaire en puissance
8. Le 16 novembre 2009 à 12:56, par pioyipo En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Quand même burkinabè d’Hambourg. Quel aspect de l’article est sale. Le journaliste a fait une analyse pertinente. Burkinabé d’Hambourg saches que plus de 85% de burkinabé du faso vivent en dessous du seuil de la pauvreté. Médite.
Un article propre. Par pioyipo
Le 16 novembre 2009 à 17:51 En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Quelle confusion honteuse ? Voudrais-tu insinuer que tous ceux qui vivent en milieu rural vivent en-dessous du seuil de pauvreté ? Ce n’est en tout cas pas ce que le journaliste a dit. Aucune étude sérieuse et officiellement admise (par les nations unies ou les ong) n’a jamais fait cas d’une telle proportion de la population burkinabè vivant en dessous du seuil de pauvreté.
Mauvaise foi quand tu nous tiens...!
9. Le 16 novembre 2009 à 13:04, par lance de fer En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
analyse si pertinente,ya rien a ajouter.Merci
10. Le 16 novembre 2009 à 13:38, par yamekisi En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Salut ce n’est pas parlant toujours des prblemes du pays que le president les resoudra. bien vrai qu’il apparait rarement devant les media sur question qui concernent le pays, mais il lutte pour l’amelioration du bien etre de sa population. Rassurez vous que ces voyages de mediation de mediation ne sont pas au frais du budget national. ne vous inquietez donc pas.
11. Le 16 novembre 2009 à 17:44, par Kôrô Yamyélé du Burkina Faso En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
PIOYIPO, tu crois que à Hambourg là-bas, il est plus heureux que toi ici ?? Non, peut-être qu’il fait la plonge là-bas qu’est-ce que tu en sais ?
Par Kôrô Yamyélé
12. Le 16 novembre 2009 à 17:57 En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Le mieux être à l’extérieur du Burkina D’ACCORD ; mais le mieux être à l’intérieur du Burkina D’ABORD.
13. Le 16 novembre 2009 à 18:02 En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Le fait critiqué :"Absence du President de la scène nationale" est une réalité mais la méthode utilisée pour poser la critique n’ est pas irréprochable.
14. Le 16 novembre 2009 à 19:29, par angeGabi En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
felicitation pour ce article. nous qui somme a l’etranger , quand on voit comment les autres government luttent pour le bien etre de leur citoyen on ne peut que regretter le faite le peuple burkinabe soit abandonne a lui seul. comment peut on debourser une 6 milliars pour des festivites alors que des milliers de bu8rkinabes sont sans logements du aux innondations ? comment peut on organiser des festivites alors que le peuple est en agonis ? a qui profitera ces festivites du 11 Dec ?
Ici au USA avec la crise , de grandes mesures ont ete prises. les etats ont recadrer leur depense et voir suprimer certaines. pourquoi ne pas recadrer les 6 milliards ?
je suis decu quand je vois certaine personne traiter ce article de "sale". ces gens la, ne sont pas la pour oeuvrer a la reconstruction du Faso. Monsieur toi qui vit a Hambourg ? que fais tu labas ? comment es tu arrive a Hambourg, si le Faso est sans problem pourquoi ne pas repartir ?
je pense que nous somme tous sorti pour rechercher les voie et moyen pour revenir secourir notre peuple. mais si malgre ce que tu vi et ce que tu as vecu n’ont pas contibuer a changer ton mental , c’est bien domage.
15. Le 17 novembre 2009 à 01:52, par trebluf wise En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
je propose que le BURKINA FASO change de nom, la au moins BLAISE va se tromper et s’occuper d’un pays ou il a été élu , mais ou il y a heureusement (ou malheureusement pour lui) pas de conflit a résoudre.
Blaise s’intéresse au pays ou il y a des conflits, la il se sent utile. Chez nous tout va bien, on pille et y a rien au soleil !
Je propose notre chère president au poste de GRAND médiateur/facilitateur au proche orient dans le conflits ISRAËL - PALESTINE.
16. Le 19 novembre 2009 à 20:36 En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Quelqu’un peut-il nous renseigner sur le coût des voyages presidentiels ? (en principe de tels chiffres devraient être connus de tous ca c’est quand même l’argent du contribuable !)
17. Le 20 novembre 2009 à 12:19 En réponse à : Si le président Compaoré démissionnait ?
Bonjour mes frères burkinabé ! c’est juste pour donner ma contribution personnelle en tant qu’un agent de la Direction Générale du Budget pour élairer les uns et les autres sur le financement des voyages multiples de Son Excellence Monsieur le Président du Faso.
Il faut distinguer les voyages de Monsieur COMPAORE Blaise en tant que Président du Faso de ses voyages entrant dans le cadre des médiations.
Dans notre cas précis, il s’agit de savoir si les voyages présidentiels dans le cadre des médiations sont prises en charges par le budget de l’Etat burkinabé.
Le budget de l’Etat accorde des Fonds Spéciaux à quatre (04) personnalités au Burkina Faso que sont : le Président du Faso, le Premier Ministre, le Président de l’Assemblé Nationale et de Président du Conseil Constitutionnel.Les Fonds Spéciaux sont destinés à des dépenses précises selon les missions de chacun des quatre (04) personalités ci-dessus citées. Comme il est fait cas du Président du Faso, les Fonds Spéciaux qui sont octroyés sont destinés à :
1-assurer certaines surveillances dans des buts de sûreté générale, de sécurité intérieure et extérieure ;
2-entretenir les intelligences répondant à des nécessités politiques ;
3-secourir des personnes dignes d’intérêt dont la position sociale est telle que des considérations de haute convenance interdisent de divulguer leurs noms.
NB : l’utilisation des Fonds Spéciaux ne se justifie point(autrement les bénéficiaires des ses fonds n’ont pas de compte à rendre à qui que ce soit quant à leur utilisation).
Est-ce que selon vous, les frais des voyages présidentiels dans le cadre des médiations peuvent ètre pris en charge sur les Fonds Spéciaux du Président dans la mésure où par exemple les burkinabé ne peuvent parler de sécurité intérieure si ça chauffe dans les pays voisins ? Si oui, ces multiples voyages sont donc financés par le budget National.
Pour terminer je voudrais qu’on me dise si la CEDEAO (je ne sais encore quelle institution qui nomme le PF comme médiateur) ne finance pas le PF dans le cadre des missions qu’elle lui confie, cela m’étonnerai beaucoup.
Veuillez accepter ma france collaboration mes frères.
Dkaflix@yahoo.fr