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Transition en Guinée : Dadis bientôt en présidence surveillée ?

Publié le jeudi 12 novembre 2009 à 02h34min

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Malgré les grandes qualités qu’on lui prête (entregent, patience, grande capacité d’écoute), on se doutait bien que la tâche du facilitateur dans la crise guinéenne n’allait pas être du tout aisée. Aujourd’hui nous en sommes convaincus, au regard des positions diamétralement opposées qu’affichent les deux camps adverses qui s’étripent à Conakry.

Reçue la semaine dernière par le chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré dans son palais de Kosyam, la délégation des forces vives, ce conglomérat de partis politiques de l’opposition et d’organisations de la société civile, dans un document remis au médiateur Blaise Compaoré, exige entre autres et surtout, le départ du pouvoir du président Moussa Dadis Camara et la dissolution pure et simple de l’organe dirigeant, le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD).

Revendication matricielle, à laquelle, bien sûr, la junte n’entend guère se plier outre mesure. Et c’est peu dire. Arrivée à son tour avant-hier dans la capitale burkinabè, la mission présidentielle, en retour, au négociateur la formation d’un gouvernement d’union nationale. Main tendue, s’il en est, qui fait reculer, les bras croisés au dos, les représentants des forces vives.

Vous avez dit pourparlers interguinéens ? Revoyez votre copie. Pourparlers ? Peut-être. Interguinéens ? Que nenni ! Car depuis le massacre de militants de l’opposition le 28 septembre 2009, au stade de Conakry, une ligne de feu sépare désormais les deux vis-à-vis, passés maîtres dans l’art de s’éviter.

Dans ces conditions, que peut bien faire le pauvre Blaise, écartelé qu’il est par les protagonistes de la crise guinéenne qui, embarqués dans la même galère, rament pourtant à hue et à dia ? Quelle potion magique va-t-il concocter en guise d’antidote de l’animosité politique qui infecte, tel un poison, le Château d’eau de l’Afrique de l’Ouest ?

Demander à la junte de se saborder, comme le ressassent vivement les forces vives ? Le CNDD et son ubuesque président, Dadis Camara, ont beau être sur le banc des accusés de la communauté internationale en général et de la CEDEAO en particulier, c’est-à-dire celle-là même qui a commandité la médiation, il ne faut pas s’attendre à voir le facilitateur épouser, ici et maintenant, la revendication des opposants. Il le ferait qu’il signerait la mise à mort de la facilitation.

Le seul modus vivendi qu’il lui est donné de proposer aux frères ennemis guinéens, c’est de mettre sur la balance la formation d’un gouvernement d’union nationale et la présidence surveillée pour le capitaine Dadis, c’est-à-dire sa renonciation à se présenter à la prochaine présidentielle. Une proposition salomonique qui, comme telle, prend en compte les requêtes de chaque partie.

Les forces vives seraient bien inspirées en ne cherchant pas à s’arc-bouter contre leur revendication principale. Dans la situation actuelle qui est celle de la Guinée, le réalisme politique leur indique cette conduite à tenir. L’intérêt supérieur de la nation, dont elles aspirent à être un jour les garants, le leur dicte.

Alain Saint Robespierre

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 12 novembre 2009 à 04:40, par bigsou aux usa En réponse à : Transition en Guinée : Dadis bientôt en présidence surveillée ?

    ca m’etonnera que ce dadiss parte surtout quil es sous les projecteurs de la justice internationale.je sais quil allait partir sil ny avait pas eut les massacres du 28.du moment que lui et ses militaires sont les responsables ils auront peur de quitter le pouvoir vu la menace qui pese sur eux.cest le cas de bon nombre de president africain qui saccroche au pouvoir.je sais quetant humain ils ont svn envi de partir mais ils sont pris ds leur propre system et ont peur de leur passe qui les hantent. esperons que les militaires laisserons la place a des gens digne de gerer ce pays qui regorge d’importante richesse naturelle.

    • Le 12 novembre 2009 à 15:46, par boobak En réponse à : Transition en Guinée : Dadis bientôt en présidence surveillée ?

      Si le massacre du 28 n’avait pas eu lieu, loin de moi l’idée de voir cette junte quitter le pouvoir. N’est ce pas la raison pour laquelle Dadis a toujours voulu refuser, officiellement, de renoncer à se présenter comme il l’avait promis. ET c’est cette tactique, avec ses conséquences du 28 qui lui coute cher actuellement !

  • Le 12 novembre 2009 à 11:29, par lita En réponse à : Transition en Guinée : Dadis bientôt en présidence surveillée ?

    Cher journaliste, votre analyse est très pertinente, seulement pour comprendre toutes vos phrases il faut un larousse à côté.autrement dit,si vous utilisez des mots simples, cela facilitera beaucoup plus la compréhension de votre article.

    • Le 12 novembre 2009 à 15:01 En réponse à : Transition en Guinée : Dadis bientôt en présidence surveillée ?

      Vous faites mauvaise querelle au journaliste. Si vous utilisez un dictionnaire pour le comprendre, apres, vous aurez enrichi votre vocabulaire. Vous aurez appris et c’est pas mauvais. A moins que vous ne desiriez avoir le meme repertoire de mots jusq’ u’a la fin de votre vie. Tous les mots durs qu’ il a employe, moi je ne les ai jamais rencontres dans un roman mais en lisant la presse, je me suis cultive. Sans compter qu’ il y a ausi le style journalistique comme le style juridique, sociologique, historique, et j’ en passe. Et puis, c’est nous qui ddemandons aux journalistes d’ etre des professionnels.

    • Le 12 novembre 2009 à 15:28, par Danton En réponse à : Re:Lita

      Il n’y a pas de mots incompréhensibles dans l’article d’Alain Saint-Robespierre.Entre nous, si ce journaliste engrange des prix c’est parce qu’il choisit les mots justes pour toucher ses lecteurs.

  • Le 12 novembre 2009 à 18:10, par Jeune Burkinabè Indigné En réponse à : Transition en Guinée : Dadis bientôt en présidence surveillée ?

    à ce que je sache, un journal c’est celui qui informe le grand publique de ce qui se passe dans la société et non de former les gens dans une langue donnée. Il est alors recommandé d’écrire le plus simplement possible afin de permettre à tous de mieux vous comprendre. Ce n’est donc pas l’occasion de faire étalage de ces connaissances du vocabulaire d’une langue quelconque et de surcroit étrangère. Alors Mr. le journaliste essayez d’utiliser le moins possible des mots compliqués qui sont difficiles à comprendre pour nous autres. Par exemple est ce vraiment indispensable d’utiliser dans cet article des mots et expressions tel que : "nenni", "à hue et à dia", "ubuesque"... ?
    Vous avez d’autres contextes pour écrire à votre guise, par exemple écrire un roman…
    J’aprécie énormement votre travail, mais svp, essayez d’être le plus possible. Merci

    • Le 12 novembre 2009 à 22:40 En réponse à : Transition en Guinée : Dadis bientôt en présidence surveillée ?

      Tu seras toujours indigne, "jeune burkinabe". Demande simplement aux journalistes de faire des dessins. la tu pourras comprendre sans probleme. Ou bien envoies- leur la liste des mots que tu ne comprends pas. Come ca ils ne vont pas les employer. Ton simplement est peut- etre le complique de quelqu’ un qui n’a fait que l’alphabetiation fonctionnelle. Robespierre, tu es un grand journaliste. Moi je te lis chaque jour et je sais de quoi tu es capable. Etre simple, n’est pas se coucher a terre.

      • Le 13 novembre 2009 à 18:19 En réponse à : Transition en Guinée : Dadis bientôt en présidence surveillée ?

        Eh bien, si vous trouvez que le français utilisé par le journaliste n’est pas fort soutenu, alors que quelqu’un d’entre vous me donne la signification de la seule expression "à hue et à dia" entre autres mots s’il vous plait.
        Reconnaissez que la compréhension de certaines phrases de l’article n’est pas à la portée des connaissances du commun des lecteurs pour qui il est rédigé.l’emploi de mots de compréhension aisée n’enlève rien à sa qualité de journaliste ou au professionnalisme aspiré.
        Il faut qu’il le sache car ce n’est pas à tout moment qu’on a un dico à côté.
        merci !

        • Le 15 novembre 2009 à 16:06 En réponse à : Transition en Guinée : Dadis bientôt en présidence surveillée ?

          Ce jeune burkinabe la peut meme donner des cephalees, quoi."Par exemple est ce vraiment indispensable d’utiliser dans cet article des mots et expressions tel que : "nenni", "à hue et à dia", "ubuesque"... ? Vous avez d’autres contextes pour écrire à votre guise, par exemple écrire un roman… J’aprécie énormement votre travail, mais svp, essayez d’être le plus possible." Quel contexte vous voulez pour un journaliste si c’est pas son journal. Roman ? On t’a dit que journalisme c’est ecrire des romans ? Meme prof de francais c’est pas son role. Tu as vraiment beaucoup a apprendre. Ne sois pas paresseux. Attrape vite un dictionnaire et apprends ce que ubuesque et que neeni, a hue et a dia veulent dire et demain, c’est au moins 4 mots compliques qui ne le seront plus pour toi. c’est comme ca on apprend. Pas en cherchant a toujours voir ce que on connais.

          Répondre à ce message

    • Le 12 novembre 2009 à 22:44 En réponse à : Transition en Guinée : Dadis bientôt en présidence surveillée ?

      Ce jeune burkinabe la peut meme donner des cephalees, quoi."Par exemple est ce vraiment indispensable d’utiliser dans cet article des mots et expressions tel que : "nenni", "à hue et à dia", "ubuesque"... ? Vous avez d’autres contextes pour écrire à votre guise, par exemple écrire un roman… J’aprécie énormement votre travail, mais svp, essayez d’être le plus possible."
      Quel contexte vous voulez pour un journaliste si c’est pas son journal. Roman ? On t’a dit que journalisme c’est ecrire des romans ? Meme prof de francais c’est pas son role. Tu as vraiment beaucoup a apprendre. Ne sois pas paresseux. Attrape vite un dictionnaire et apprends ce que ubuesque et que neeni, a hue et a dia veulent dire et demain, c’est au moins 4 mots compliques qui ne le seront plus pour toi. c’est comme ca on apprend. Pas en cherchant a toujours voir ce que on connais.

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