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Congrès mondial des journalistes catholiques : Le Burkina prêt à relever le défi

Publié le jeudi 12 novembre 2009 à 02h34min

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Le 23e congrès mondial de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP) se tiendra du 12 au 19 septembre 2010 à Ouagadougou, au Burkina Faso, une première en Afrique. A cet effet, le président de l’Union catholique africaine de la presse (UCAP), section du Burkina, Alexandre le Grand Rouamba a rencontré ses confrères journalistes pour évoquer les contours de la rencontre, hier 11 novembre 2009.

Le compte a rebours a commencé pour le Burkina, désigné pour abriter le 23e congrès mondial de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP) prévue du 12 au 19 septembre 2010, à Ouagadougou. Un grand défi pour le Burkina, car ce sera la première fois qu’une telle rencontre se tient en Afrique. Pour en parler, le président de l’UCAP-Burkina, Alexandre le Grand Rouamba, entouré de ses collaborateurs, organise un point de presse ce 11 novembre 2009 afin d’échanger sur le sujet avec ses confrères journalistes. Cette rencontre marque aussi le démarrage effectif des activités du Comité d’organisation.

Selon Alexandre le Grand Rouamba, le congrès mondial qu’abritera le Burkina est un forum, où 1 000 hommes et femmes de médias sont attendus. La rencontre qui se tient sous le thème : "Les médias au service de la justice, de la paix et de la bonne gouvernance dans un monde d’inégalités et de pauvreté" est placée sous le coparrainage de la présidente du Conseil supérieur de la communication, Béatrice Damiba et du Mogho-Naaba Baongho, empereur des Mossé.

A ce congrès, les jeunes journalistes, comme à l’accoutumée bénéficieront de deux jours de formation, avant l’ouverture officielle des travaux le 14 septembre 2010. Puis viendra la phase des communications, animées par des sommités du monde de la presse. Et l’assemblée générale qui fait le bilan de la structure mondiale interviendra le 17 septembre. Cette instance procédera aussi au renouvellement d’une partie du bureau mondial ainsi qu’à l’élection du nouveau bureau de l’UCAP-Afrique dirigé depuis 2005 par le Burkina Faso.
Le congrès de l’UCIP comporte aussi un volet excursion avec une sortie à la mare sacrée de Bazoulé et une visite au musée de Manega sont prévues.

A l’occasion de la rencontre, les journalistes catholiques ou non, qui se seraient distingués dans le genre enquête, (à travers un concours lancé par l’UCIP), seront primés. Répondant aux questions des journalistes, le président du Comité d’organisation, Alexandre le Grand Rouamba, a indiqué que la rencontre est ouverte aux frères et sœurs des autres confessions religieuses. "Le thème se rapportant à la paix, nul ne peut prétendre la construire tout seul. Nous avons besoin de tous, chacun dans sa spécificité. C’est ainsi que nous avons décidé d’entreprendre des démarches auprès desdites confessions religieuses pour les impliquer dans le déroulement du congrès", a expliqué le président de l’UCAP-Burkina. A en croire Alexandre le Grand Rouamba, les sections UCAP du Ghana, du Mali, du Sénégal sont fortement impliquées dans l’organisation de la rencontre, qui est devenue une "affaire africaine". Et pour relever efficacement le défi de Ouagadougou 2010, un budget estimatif de 200 millions de F CFA est prévu.

Les 13 commissions, dont quelques-uns des présidents ont été présentés à la conférence de presse, n’ont plus que 10 mois pour faire du congrès mondial de l’UCIP, une réussite, sur les plans professionnel, spirituel, d’échanges et de brassage culturels.

Gabriel SAMA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 12 novembre 2009 à 15:47, par Prince de Bel air depuis l allemagne En réponse à : Congrès mondial des journalistes catholiques : Le Burkina prêt à relever le défi

    Il ne faut pas préter le flanc.
    j ai du respect pour les journalistes qui accomplissent leur noble métier de savoir informer le peuple. Le journaliste est un citoyen comme les autres, il peut aller à l eglise comme tout autre citoyen, mais créer une union internationale de journaliste catholique, je trouve qu une maginalisation pointe à l horizon qu il faut savoir stopper.

    Le Burkina connu comme pays des hommes integres doit éviter ces genres d association. Immaginez vous si les protestants et musulmans devraient aussi créer leur union en invitants les journalistes muslmans du monde entier tels que palestiniens, iraniens, afgans, irakiens au burkina.

    on dira peut etre qu il faur surveiller ces journalistes musulmans de pret car on vera la main de AL-KAIDA. Pour le recrutement des journalistes on dira il faut remplir tel ou tel critère réligieux.

    Donc pour éviter ces genres de débordement, il faut deja arreter a temps meme si certains Leades journalistes ont trouvé un deal pour s enrichir et non pour construire le pays. Nous avons suffisamment de Pretre, de Pasteurs et d imam pour precher et informer qui veut l entendre à l église , ou à la mosquée.

    Je vous en pris arreter de séparer, de diviser la cohension deja existante dans la famille des Journalistes et du personnel y travaillant.

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