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ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

Publié le mardi 10 novembre 2009 à 01h03min

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Ne l’oublions surtout pas, ne perdons jamais de vue que Rood Woko est un marché. Un marché, c’est l’endroit où des centaines de femmes et d’hommes travaillent quotidiennement pour gagner leur pitance, mais aussi pour assurer celle de leur famille. Il est indistinctement appelé « Grand marché » ou « Marché central » de Ouagadougou. Un adage populaire dit qu’il est impossible "d’endormir un marché". Dit autrement, il est difficile de mettre tout le monde d’accord sur la place du marché. La recherche d’un accord est une œuvre de longue quête.

Cela signifie-t-il que tout est permis dans le marché et sur le marché ? Certainement que non ! Nous sommes des partisans de ceux qui croient que toute organisation, tout rassemblement d’hommes, même d’animaux a, ou doit avoir ses règles. Ces règles s’appliquent à tous les membres de cette association, de ce groupement sans discrimination. Elles énoncent ce qui est permis de faire et ce qui ne l’est pas, ce qui est défendu, interdit. Celui ou ceux qui se mettent à faire ce que les règles défendent sèment le désordre.

Il en est de même de ceux qui se dérobent à leurs devoirs, c’est-à-dire ce que les règles leur prescrivent. Les commerçants, les locataires de Rood Woko savent ce que peut engendrer le désordre. Ils savent ce qu’ils ont payé pour avoir toléré le désordre. Pendant six ans, ils ont subi, ils ont ruminé collectivement et individuellement les méfaits du désordre, du laisser-aller et du « fais ce que voudras ». Nous ne pensons pas un seul instant qu’ils seraient inconscients au point d’oublier ce que leur a coûté le désordre. Après le sinistre qui a ravagé il y a six ans une grande partie de Rood Woko, il a fallu mobiliser plus de trois milliards pour le réhabiliter. Le maître d’œuvre de ce gigantesque travail fut la mairie de Ouagadougou à travers son premier responsable, le maire Simon Compaoré. A la fin des travaux de réhabilitation et avant de remettre l’infrastructure à ses utilisateurs, il fallait mettre en place de nouvelles règles, une nouvelle stratégie pour régir la vie de Rood Woko, de ses occupants et de ses utilisateurs ; il fallait de nouvelles conditions d’occupation des boutiques et des espaces. Bref, les autorités ont mis en place une nouvelle réglementation pour le fonctionnement de Rood Woko. La finalité de tout cela : éviter une répétition de ce qui s’était produit en 2003.

Logiquement, ce sont les commerçants qui doivent être les premiers à se réjouir que les autorités aient pensé à autant de précautions. Il n’y a pas de doute que ces précautions que nous appellons règles ont été établies en concertation avec les commerçants et leurs organisations. Nous le pensons. Le contraire serait étonnant. Si c’est vraiment le cas, les autorités municipales ne peuvent pas se dire surprises des manifestations itératives qui perturbent le fonctionnement harmonieux de Rood Woko depuis sa remise en service en avril dernier. Mais d’où vient alors que Rood Woko est devenu de nos jours un haut lieu de la contestation de la capitale, voire du Burkina Faso ? Soit les règles censées s’appliquer à tous et à toutes ne sont pas bonnes et dans ce cas, leurs initiateurs doivent les revoir, les changer ; soit lesdites règles n’ont pas été écrites de façon consensuelle. Il faudrait donc veiller dans ce cas à associer le maximum des parties prenantes de Rood Woko à leur établissement. On a comme l’impression que des divergences politiques se sont transportées à Rood Woko. On a aussi cette désagréable impression que c’est le maire Simon seul et son équipe qui se trouvent chaque fois devant les commerçants. Ce ne sont que des impressions !

Nous souhaiterions nous tromper ! Nous pensons que si logiquement des départements ministériels et d’autres structures de l’Etat étaient impliqués au même titre que les autorités municipales, il y a longtemps que les questions de la discipline autour du marché et dans le marché auraient trouvé leurs solutions. Mais nous avons le sentiment qu’on laisse Simon Compaoré « guerroyer » seul contre les commerçants. Nous souhaitons que l’ensemble des autorités politiques s’y impliquent davantage dans l’avenir. Qui n’a pas regretté ce qui s’était passé en 2003 ? Il y a donc quelque chose à faire. Le vendredi 5 novembre, les locataires de Rood Woko, comprenez les commerçants, avaient fermé leurs boutiques en signe de protestation contre la nouvelle matérialisation de la rue piétonne qu’ils avaient eux-mêmes détruite lors d’une précédente manifestation. Nous avons déjà écrit, nous avons beaucoup écrit sur Rood Woko. Nous avons dit aux autorités de la Mairie de Ouagdougou ce que nous pensons qu’elles devraient faire, ce qu’il fallait pour instaurer un climat de dialogue sain avec les occupants des lieux, les commerçants.

A ces derniers aussi, nous avons dit ce qu’ils devaient désormais adopter comme conduite pour éviter une répétition du sinistre de mai 2003. C’était en avril dernier, lors de la cérémonie de réouverture de Rood Woko à la fin des travaux de réhabilitation ou de réparation de cette importante infrastructure. Rood woko est un patrimoine de tous les Burkinabè et nul n’a le droit d’entraver son bon fonctionnement, encore moins de le dégrader d’une manière ou d’une autre. Les commerçants et leurs organisations syndicales, les autorités actuelles de la mairie, les acteurs actuels de cet incessant bras de fer doivent se dire qu’ils laisseront un jour la place à d’autres.

D’où vient-il que Rood woko est aujourd’hui le point de mire de l’actualité nationale. Soit les règles applicables à tout le monde sont mauvaises, et dans ce cas il faut les changer ; soit elles n’ont pas été établies de façon consensuelle, et il faut requérir plus de consensus. Mais il est hors de question que les responsables de Rood Woko, à quelque niveau qu’ils se situent, permettent que le désordre qui prévalait avant l’incendie de 2003 se réinstalle. C’est inadmissible. Et s’il se trouve aujourd’hui qu’il y a des personnes ou une catégorie de personnes qui pensent que le désordre et l’anarchie sont les conditions de la prospérité de leurs affaires, il faut les extirper sans ménagement. Les responsables doivent savoir ce qu’il faut faire d’eux. Nous avions écrit qu’avec les commerçants de Rood Woko, le maire Simon n’obtiendra rien par la force ou l’intimidation. Au contraire, tout est possible avec la sensibilisation, le dialogue, les échanges, la concertation, etc. Mais nous pensons qu’il est temps de tout faire pour permettre aux femmes et aux hommes qui veulent travailler honnêtement, de travailler. Les affaires ne riment pas avec le désordre et l’anarchie.

Sidzabda

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 10 novembre 2009 à 10:05, par Tapé Mario Campes de La Vegas En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

    je suis de ceux qui pense qu’il faut soutenir le maire dans cette action sans tenir compte de son bord politique.c’est devenu une question d’intérêt national. et je ne comprends pas pourquoi jusqu’à présent aucun responsable politique de l’opposition n’est intervenu pour rappeler les commerçants à l’ordre. en effet, ce qui se passe à rood woko n’est que la face visible de l’iceberg. c’est la preuve que les burkinabè sont indisciplinés. ah ! et si axelle kabou avait raison ? Et si l’afrique refusait le developpement ? tout cela s’explique par une faiblesse d’éducation. quand vous voyez comment les gens circulent dans les rues de nos quartiers vous finissez par admettre qu’il y a un véritable besoin d’éducation c’est à dire de savoir vivre et de savoir être dans un Etat moderne. les burkinabè sont très mal éduqués et c’est cela qui justifie le comportement des commerçants.Merci au journaliste.
    Mr le maire continuez votre combat avec le même devouement. Au tribunal de l’histoire vous serez bien jugé.

    • Le 10 novembre 2009 à 20:00, par un citoyen En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

      Félicitations à Tapé Mario Campess, 1er intervenant.

      Je suis parfaitement d’accord avec vous car vous avez tout dit.

      Je suis d’accord aussi avec l’auteur de l’article qu’il faut soutenir Monsieur Le Maire.

      Mais HELAS, HELAS... C’est que Monsieur Le Maire, si vous le soutenez, il risque de vous enfoncer dans la boue et monter sur votre dos pour sortir de là.

      Souvenez-vous que lorsque les gens avaient demandé de l’ordre au même marché avant qu’il ne brûle, Monsieur Le Maire s’est exhibé en ces termes (il fallait le voir à la télé ou l’entendre à la radio).Il a dit :"wowowowo... mes frères vous entendez, on me dit de prendre des fusils contre vous. Jamais Jamais je ne le ferai. Je ne pointerai jamais le fusil contre mon ennemi n’en parlons pas de mes propres frères..."

      Voilà le discours qu’avait tenu Monsieur Le Maire. Vous pouvez demander aux médias (Télé ou radio de sortir leurs archives...
      Comprenez que c’était à lapproche des élections...

      Souvenez-vous aussi de sa sortie TRIOMPHALE avec les chauffeurs de taxi au rond point de Patte d’oie contre ses propres policiers qui n’avaient fait que leur boulot...

      Salue aux mémoires courtes.

      Mais, mais, mais il faut effectivement banir la MERDE à ROOD WOOKO. Ca suffit

  • Le 10 novembre 2009 à 10:09, par bissongo ya neb fan biiga En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

    tout d’abord privatisons le marché
    ensuite privatisons le marché
    enfin privatisons le marché.
    Car c’est en privatisant le marché que l’ordre règnera à jamais dans ce bordel sans lois.

  • Le 10 novembre 2009 à 11:07, par Kohole En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

    Je suis tout à fait d’accord avec vous qu’il faut administrer aux manifestants de Rood-Woko une leçon d’histoire et en même temps interpeler l’ensemble des organisations de la Société Civile et même des autres institutions du gouvernement à ne pas jouer à la politique de l’autruche. C’est le moment, mieux vaut prévenir que guérir.

    A moins qu’elles revêtent une connotation politique, ces manifestations ne reposent sur aucun argument objectif et pertinent exprimé, mais plutôt ressemblent à un comportement d’un enfant, visant à obliger son père à réponde à ses caprices vaille que vaille, tout en minimisant ou même ignorant les tenants et les aboutissants de ce qu’il demande. La maturité exige que les manifestants opposent des arguments soutenus aux règles imposées. L’argument de la force pour imposer son idée a l’image de la jungle est antidémocratique et est juge comme un acte antisocial et deshumanisant. Il faut plutôt recourir a la force de l’argument dans une société civilisée. Nous disons non à l’anarchosyndicalisme, si c’est le cas. La liberté d’expression ne signifie pas anarchie, mais respect des règles de la cité.

    Je m’associe à l’auteur de l’article "ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul" et à tous les fils dignes de ce pays pour interpeler d’abord nos vaillants commerçants à faire preuve de maturité d’esprit, à privilégier la voie sociale à la voie antisociale, et aux autres structures du gouvernements et surtout à la société civile de faire triompher le droit et de ne pas laisser le courageux Maire de la ville de Ouagadougou se battre tout seul comme s’ il luttait pour ses propres intérêts.

    Que Dieu bénisse le Burkina Faso et les commerçants de Rood-Woko.

    • Le 10 novembre 2009 à 13:19 En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

      Je pense qu’il faut que le premier ministre s’engage pour soutenir le maire de la ville. On ne peut pas s’assoir regarder Simon seul se débattre alors que c’est l’argent des contribuables des bailleurs de fonds qui a reconstruit le marché. Si ses citoyens européens n’étaient pas organisés dans la discipline, le maire n’allait jamais les convaincre de nous aider à reconstruire le marché. Donc il faut le PM soutienne Simon dans ses actions de discipline. On l’attend.
      Merci

  • Le 10 novembre 2009 à 13:39, par Ema En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

    Le Maire n’a pas le droit de laisser les commerçants installer le desordre à ROOD WOKO. Que le commerçant qui veut travailler dans le desordre utilise son domicile sans deranger les voisins.

    Simon nous te soutenons pour cette cause juste et noble.

  • Le 10 novembre 2009 à 13:46, par Le dibisme En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

    Mr bissongo ya neb fan biiga je pense que privatiser le marché ne suffit. c’est le burkina entier qu’il faut privatiser. comme ça chacun prend ça part et on se cherche meme si c’est en somalie

  • Le 10 novembre 2009 à 14:24, par TD En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

    Quels sont ces putains de commercants qui ne veulent pas que l’ordre regne a rodwoko ?

  • Le 10 novembre 2009 à 15:57, par Kouêlê En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

    marchons contre les commerçants insouciants. oui une marche de protestation. c’est ce que nous ferions si Simon Abusait de ses pouvoirs. Mais la ce sont les commerçants qui manquent de bon sens.

    • Le 10 novembre 2009 à 17:40, par bogan En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

      Il faut controler les prix aussi
      ces commercants decident de tout a Waga
      .De quel bordel instaler a Rood WOKO
      de quel jour bruler ROOD WOKO et de quel
      prix fixer a rood WOKO

      • Le 10 novembre 2009 à 20:01 En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

        Il faut tabasser ces commercants s’ils s’entetent, pour parodier le Naba de Ouahigouya. Si le Mogho Naba menacait de les tabasser ou de les fouetter, ils vont vite se ranger. Le fouet du Mogho Naba doit suffir pour les ranger. Ou bien il faut remettre la gestion du marche au Mogho Naba et ces notables. Non ?

  • Le 10 novembre 2009 à 21:14, par Armando En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

    J’avais déjà réagit sur un article traitant du même sujet où je disais que démocratiquement, on ne pourra jamais trouver une solution à ce problème. Peut de gens comprennent tout le gros français et l’analyse sur la démocratie que nous faisons ici. Et si on veux que la majorité comprenne et adhère, nous sommes parti pour au moins 25ans parce qu’il faut vraiment beaucoup de temps pour changer la mentalité d’une population. Et ici, il s’agit bien d’un problème de mentalité : raag ya yaaré, au marché c’est le désordre. Il faudra juste que la loi s’impose et qu’on invite ceux qui ne veulent pas suivre les règles de rester chez eux. Le Burkina ne va pas s’endetter à coup de milliard pour permettre que le marché brûle de nouveau et sans oublier que quand ça brûle on met la vie des gens en danger. Tout le gouvernement et le peuple devrait soutenir Simon dans ce combat. On est prêt à marcher contre, mais quand il fait des choses bien il faut aussi le soutenir.

    • Le 11 novembre 2009 à 13:10, par Tokanogo En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

      Merci pour ton analyse, je suis de ceux qui croient que le burkina faso est un pays organisé. N’ayons pas la mémoire courte car en 2003, nous avons tous déploré l’incendie de Rood Woko. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, je demande au gouvernement, au Moro Naaba et à toutes les bonnes volontés de soutenir le maire de ouaga dans cette démarche qui vise simplement à rendre le marché bénéfique à tous. Je ne comprends pas pourquoi une catégorie de commerçants refusent les nouvelles dispositions qui ont été entérinées avec la contribution de leurs représentants. Il ne faut pas ceder sur cette exigence d’un bon fonctionnement du marché. S’il le faut, extirpons les brébis galeuses afins de permettre aux autres commerçants de travailler dans la quiétude. Force doit rester à la loi.

  • Le 10 novembre 2009 à 21:42, par mytibkèta En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

    Nous voilà !!! roodwooko ne veut pas du modèle dont le maire de Ouaga voudrait qu’il soit . Et pourtant !!! Tant qu’une clarification ne sera pas faite sur les conditions de l’incendie du marché tout reste à penser que le maire et les commerçants se tiendraient pendant longtemps par la barbichette.Faite un retour en arrière , du temps ou le maire faisait du one man show pour s’attirer les plus riches, les plus belles femmes pour son parti, la pagaille était tolérée et même encouragée. Malheureusement et pour le moment, le marché ne nous appartient pas encore car construit sur l’hypothèque des générations futures. Nous n’avons pas fini de payer (ou pas commencé de payer) que ça brûle et comme pour reconstruire, certainement que des remontrances ont été faites au gouvernement, il est tout a fait normal que l’édile de la capitale montre qu’il a la situation du marché en main.Une des façons de sauver la face et qui illumine certains regards c’est d’aller vers vers une privatisation .Un tel scénario est entrain de transpirer .En effet, en créeant des diversions multiformes on pourrait arriver à ne retenir que les plus méritants"suivez mon regard". Celà n’est pas souhaitable m^me dans une république patrimonialisée. Il faut sauver le marché dans l’esprit des autres marchés africains. Le maire en fait trop il n’en a plus besoin puisque ses comportements détonent d’avec une recherche de solutions négociées.Et son label de CDR lui collant à la peau les débats ne peuvent pas être serein si réellement la volonté d’aboutir à un résultant négocié est là. Salif son ami d’hier aurait mieux fait de se taire car il y a des milliers de burkinabe qui peuvent assumer cette fonction sans tout le temps parader. Je ne crois pas aussi que tout le staff de la mairie peut y être affecté pour vendre qui des pagnes ou des condiments . Mieux vaut trouver un autre cadre de discussions et mettre à plat les divergences et tenir compte d’un minimum pour que l’on n’assiste pas à des confrontations inutiles. Quand on pense qu’on peut regenter tout par la baguette on risque de connaitre un reveil douloureux.

  • Le 10 novembre 2009 à 23:31 En réponse à : ROOD WOKO : Ne laissons pas Simon guerroyer seul

    Mr le maire, continuer votre lutte, votre travail. peut etre que Dieu ouvrira leur yeux un jour pour quil comprenne ce quon appelle avancer dans la vie. franchement.Pis j’ai appri que les commerçant on fait la greve. Ben dit donc. depuis kan commerçant ferme boutique ? vous netes pas de vrai commerçants. Vous toucher kel salaire ? kel retraite ? Mr le maire sil ferme le marché 1 jour, ferme a pour une semaine. apprenez a travailler et arreter de ronronner. la vie n’est pas belle pour personne, mm pour le voleur. on ne circule pas sur les voix fait pour les pietons. c’est ainsi quon ecrase les pauvres pietons. que vous faut til pour comprendre ENFIN
    que dieu ait pitié de vous.
    Mr le maire faut mm les faire battre par les policiers ceux qui desobeisse. vous verrez ils vons parler mais apres tout sera ok meme si cest dans un ou 10 ans ils finiront par comprendre un peu.
    Les CDR battaient les gens dans les quartiers je men souviens encore, mais les quartier et propre a la longue. avec des tetes dur il faut des mesures dur.

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