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Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

Publié le jeudi 5 novembre 2009 à 02h08min

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Ousséni Tamboura

La position de l’Alliance pour la démocratie et la Fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) dans le landerneau politique burkinabè, le débat autour du chef de file de l’opposition, l’avenir même du Burkina Faso…Ousséni Tamboura, l’un des deux ministres de l’ADF/RDA dans le gouvernement (il est ministre délégué, chargé de l’Alphabétisation et de l’Education non formelle) répond à ces questions sans détour, dans cette interview réalisée, le 27 octobre 2009 à Ouagadougou.

Sidwaya (S.) : Comment se porte un ministre délégué auprès d’un ministre qui n’est pas du même parti politique que lui ? Ne vous sentez-vous pas marginalisé ?

Ousséni Tamboura (O. T.) : Nous sommes tous dans un gouvernement pour appliquer un programme, à savoir celui du président du Faso. Nous avons donc en principe le même objectif. C’est vrai que du point de vue politique, on peut penser à une cohabitation, mais ce n’est pas du tout le cas. Et ces deux années que nous avons passées auprès de madame le ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation nous ont fait comprendre que quand on est dans un gouvernement, c’est d’abord la collégialité qui compte. Je suis même habité par des sentiments de satisfaction. Comme dirait le philosophe « heureux celui qui change pour rester le même ». Je n’ai pas le sentiment d’être marginalisé puisque je tire ma légitimité des mêmes sources juridiques ! Le plus important, c’est de jouer le rôle qui vous a été donné sans plus, autrement dit, il ne faut pas vous mettre à la place qui n’est pas la vôtre.

S. : Voilà plus de deux ans que vous avez quitté l’Assemblée nationale pour le gouvernement. Est-il plus facile et intéressant d’être ministre que député ?

O.T. : Pour être député, il faut être investi par un parti politique, se faire élire et c’est un travail difficile. Une fois élu, il faut exercer vos missions traditionnelles de député. En établissant une comparaison, lorsqu’on est parlementaire, on a moins de contraintes protocolaires, on est censé être à côté des populations, vivre avec elles et on a moins de travail administratif. Le parlementaire a plutôt un travail de sensibilisation et de terrain. Ce qui donne l’impression que le député est un peu plus libre dans ses mouvements et dans ses discours. Si vous passez du côté du gouvernement, vous êtes dans un organe exécutif qui fonctionne avec beaucoup de contraintes. Il y a un travail administratif très important car vous êtes le chef d’une administration et la tâche n’est plus la même. C’est un travail de construction et d’impulsion, d’édification et il vaut mieux souvent, pour faire avancer les dossiers, être dans les papiers que dans les critiques et laisser les parlementaires et l’opinion publique faire leurs observations et critiques.

S. : Après deux ans d’exercice dans votre fonction, avez-vous le sentiment d’avoir apporté un changement dans le secteur de l’alphabétisation ?

O. T : Quand je suis arrivé au département de l’Enseignement de base avec comme mission de m’occuper spécialement des questions d’alphabétisation et d’éducation non formelle, j’ai trouvé un travail remarquable qui a été fait depuis plus de deux décennies avec des acquis indéniables. Dans le domaine, les associations et d’une manière générale, des acteurs non gouvernementaux sont la pièce maîtresse de notre système d’alphabétisation et ils ont permis à notre pays d’atteindre un bon niveau de performance. Donc, le diagnostic que j’ai pu établir à ma prise de service était que le secteur souffrait de visibilité. Nous avons alors pris l’engagement d’apporter plus de visibilité au secteur. Je crois que les lignes ont bougé. En tant que ministre, mon devoir est de rappeler cette nécessité capitale tout en organisant le sous-secteur.
Il y a d’autres sujets sur lesquels on peut se satisfaire, telle la prise de conscience des opérateurs de diversifier leurs offres d’alphabétisation envers des publics-cibles tels les femmes, les élus locaux, les jeunes en milieu urbain…

S. : Avec du recul, auriez-vous préféré le parlement ou le gouvernement, maintenant que vous avez vécu les deux expériences ?

O.T. : J’aurais préféré le gouvernement. Je pense qu’au gouvernement, on est comme un maçon au pied du mur. Etant donc dans cette position, on peut mieux construire. Le gouvernement offre l’occasion de contribuer directement à l’édification, à la mise en œuvre du développement. Bien sûr que le travail du gouvernement et celui du parlement sont complémentaires.

S. : D’où vous est venu l’engouement de militer dans un parti politique, surtout de l’opposition ?

O.T. : J’ai suivi un peu le militantisme de mon père. Cela a dû me guider. Au lycée et à l’université, j’étais aussi intéressé par les questions politiques et j’ai fait les comités de la Révolution. Fondamentalement, j’ai toujours été guidé par cette envie d’être au service de la communauté. J’ai été amené, en vue des élections législatives de 2002, par une forte demande de ma communauté, à militer au RDA. Avec mon camarade Gilbert Ouédraogo qui était déjà ministre de l’Action sociale de 2000 à 2002, j’ai milité à l’ADF-RDA et j’ai sollicité un mandat de député. J’étais sur la liste de la région du Sahel et j’avais encore quelques études à terminer à Dakar quand je me suis porté candidat. Mais comme la communauté le demandait, ça m’a donné du courage. Les parents, les amis et le parti m’ont apporté du soutien. Nous avons été réélu en 2007. Je ne doute pas que la situation évolue positivement.

S. : Pourquoi l’opposition ?

O.T. : L’ADF/RDA n’est pas… (long silence). Vous connaissez la situation actuelle de l’ADF/RDA. Depuis 2005, nous avons apporté notre soutien au candidat sortant qui était le président du Faso et nous sommes d’accord pour exécuter, avec lui, le programme présidentiel. Avant 2005, effectivement, quand nous avions milité en 2002 à l’ADF/RDA, nous étions dans l’opposition. Mais en 2005, nous avons opté de soutenir le président du Faso. Je crois qu’il faut ressusciter les actes politiques de 2005. Les gens ont tendance à l’oublier, sinon tout y a été dit. Le XIIIe congrès qui apportait le soutien au président du Faso a été assez clair. Les actes qui ont suivi ce congrès étaient aussi assez clairs parce que le 27 juillet de cette même année, le président Gilbert Ouédraogo écrivait une lettre au président du Faso pour lui annoncer que le congrès de l’ADF/RDA avait décidé de le soutenir et aussi de lui demander de prendre en compte quelques idées de l’ADF/RDA dans son programme. Le soutien que nous avions apporté au président du Faso n’est pas un soutien du bout des lèvres.

S. : Du secrétariat aux questions politiques au poste de 4e vice-président de l’ADF/RDA, votre parti, doit-on s’imaginer que vous êtes en perte de vitesse ?

O.T. : Je ne le crois pas ! Je pense plutôt qu’il s’agit d’une promotion. Au plan protocolaire, le 4e vice-président vient avant le secrétaire aux questions politiques. Peut-être que le président du parti est plus habilité à répondre à votre question. En tous les cas, je reste l’élu ADF-RDA de la région du Sahel, et par deux fois ; cela devrait consoler tout militant !

S. : Le parti de l’éléphant dirigé par Gilbert Ouédraogo se porte-t-il bien ?

O.T. : L’ADF/RDA, c’est comme tous les partis politiques qui vivent avec leurs succès et leurs difficultés. Nous allons très bien. Si vous voulez faire allusion au récent débat politique sur le statut de l’opposition et son chef de file, là également, il faut revenir à notre position de 2005.

S. : Justement, depuis que Maître Sankara, président de l’UNIR/PS a été désigné chef de file de l’opposition, on n’a pas entendu une réaction officielle de l’ADF/RDA. Cela veut-il dire que vous consentez ?

O.T. : Je ne pense pas que l’ADF/RDA soit dans une obligation de faire une déclaration officielle, même si de mon point de vue personnel, il se devait de la faire d’abord pour ses militants et sympathisants, ensuite pour l’opinion et ses partenaires. Nous sommes un parti républicain attaché aux textes et lois de la République. La loi votée au parlement confère à maître Sankara la qualité de chef de file de l’opposition. Je pense que sur cette question de chef de file de l’opposition, peut-être même que Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA. Il faut remonter à 2000 pour savoir que c’est le gouvernement protocolaire dans lequel était l’ADF/RDA qui avait déjà, au cours des réformes politiques engagées, introduit l’idée d’un statut de l’opposition et son chef de file. L’ADF/RDA était pionnière dans ce dossier, jusqu’en 2003 où le parti a changé de direction avec Me Gilbert Noël Ouédraogo. Je pense qu’il faut tout simplement souhaiter bon vent et du succès à Me Sankara. Je ne veux pas ironiser…

S. : Pourquoi l’ADF/RDA, avec ses 14 députés, après les législatives de 2005 et deuxième parti politique après le CDP, ne s’intéresse-t-elle pas au poste de chef de file de l’opposition ? Y aurait-il des deals souterrains ?

O.T. : (Rires). Non, il n’y a pas de deal, même s’il y en avait, je ne suis pas au courant ! Le président du parti, en 2005, disait au président du Faso que nous lui apportons un soutien franc et massif après de nombreuses analyses qui ont été faites dans le parti en tenant compte aussi de l’environnement sous-régional. Finalement, le parti a stratégiquement considéré que le président Compaoré représentait le meilleur intérêt pour le pays. C’est pour cette raison que l’ADF/RDA a décidé de le soutenir. Ça aussi, c’est de la démocratie ! Nous ne l’avons pas fait dans les couloirs... Je veux dire qu’il n’y a pas eu de deal au sens péjoratif donné par les francophones à ce terme. Pourquoi on ne fait pas le raisonnement à contrario et considérer que cette sage décision de soutenir le président du Faso a peut - être apporté du gain à l’ADF/RDA ?

S. : Au Burkina Faso, il y a l’opposition, la mouvance et la majorité. De quel côté l’ADF/RDA se situe-t-elle au juste ?

O.T. : Je pense qu’il faut se référer à la loi sur le statut de l’opposition. Il faut lire la loi qui désigne les différents compartiments de la classe politique burkinabè. Vous savez que la loi est publiée partout où besoin sera ! Vous pouvez la publier, vous-mêmes, in extenso, dans vos colonnes. Elle est accessible et les dispositions de cette loi sont claires.

S. : Si vous ne clarifiez pas cette situation, il y a en qui pensent que vous êtes un parti chauve-souris ! Voulez-vous leur donner raison ?

O.T. : (Rires). Parti chauve- souris, c’est quoi cette histoire ? Je crois qu’il faut être sérieux. L’ADF/RDA, de mon point de vue, n’est pas un parti quelconque, ne serait-ce qu’au plan de son histoire. Depuis 2002, l’ADF/RDA est restée constante. Elle est la deuxième force politique après avoir été le parti au pouvoir à la troisième République, à la deuxième République et même pendant la première République. Il ne faut pas ignorer toute cette histoire et considérer que les décisions se prennent à la légère. La position de l’ADF-RDA est claire, c’est ceux qui disent cela qui veulent juste épiloguer.

S. : Entre nous, est-il vrai que vous êtes une taupe du CDP au sein de l’ADF/RDA ?

O.T. : Pour vous dire la vérité, ceux qui disent cela veulent justifier leurs comportements mesquins, subjectifs à mon endroit ! Dans presque tous les partis politiques, on se sert de tels discours contre d’honnêtes militants quand le débat démocratique est en leur faveur. Si je vous suis, toute personne qui quitte un parti pour un autre est frappée de la même appréciation ; que dirait- on des honorables députés Koussoubé, sa Majesté le Koupendieli ? Pour ne citer que ceux-là ! Je ne crois pas que cela soit possible. Savez-vous ce que c’est qu’être un élu ? C’est quelqu’un qui est investi par un parti politique, qui est candidat et qui va battre campagne ! (Long silence). Vous êtes candidat, vous investissez le terrain, vous parlez à votre base et vous vous faites élire sur la bannière de ce parti une fois, deux fois… Pensez-vous que c’est sérieux ces types d’allégations ? Je ne pense pas que les partis fonctionnent comme cela. Les taupes souvent ne sont pas… Enfin, je ne sais pas ce que c’est qu’une taupe ! Mais, il ne faut pas nier que du fait que j’ai été militant du CDP, en tant qu’homme politique, j’ai des rapports avec les hommes politiques de toutes les obédiences. Si vous allez au Soum, c’est le RDA, c’est l’éléphant. Ce n’est pas la moitié de l’éléphant et puis l’autre moitié… Laissez les gens raconter leur vie et penser ce qu’ils veulent...

S. : Faut-il croire qu’Ousséni Tamboura est puissant, vu qu’il a été élu deux fois député dans sa circonscription dans le Soum, le Sahel ?

O.T. : Je ne pense pas que ça se mesure à cette expression-là. Il s’agit simplement de reconnaître qu’il y a du travail qui se fait sur le terrain avec des militants qui se battent bien. C’est peut-être une fidélité des électeurs, c’est peut-être aussi une reconnaissance du premier mandat que nous avons pu faire. Mais de là à dire que je suis puissant, il y a beaucoup plus puissants que moi. Si on doit faire un rang, je suis très loin.

S. : Le président du Faso a été désigné médiateur dans la crise guinéenne. Est-il vraiment en mesure de réussir une telle mission ?

O.T. : Je crois que le président du Faso a des qualités pour réussir sa mission. Je pense que s’il réussit dans d’autres médiations, il n’y a pas de raison qu’il échoue dans celle-là. Mais l‘environnement de chaque médiation compte et est très important. Je pense qu’il peut réussir si tout le monde travaille dans ce sens. Il faut que la sous-région, la région Afrique et même la communauté internationale apportent leur soutien au président du Faso qui ne s’est pas autoproclamé médiateur dans cette crise ! S’il réussit, ce ne sera pas seulement à son honneur, mais à l’honneur du pays tout entier. L’idéal est de s’en tenir à la médiation officielle et que toute personne qui voudrait aider à trouver une solution à la crise guinéenne puisse mettre ses talents à la disposition du médiateur officiel désigné.

S. : Le Niger est également en crise. Comment voyez-vous l’issue de cette crise politique ?

O.T. : Pour toutes les crises, je vois une constance : on finit toujours par faire recours au dialogue. On est toujours obligé de finir par une négociation parce que quand on a fini d’exercer les rapports de force qui peuvent être militaires, juridiques ou politiques, le vainqueur n’est pas toujours le plus fort pour maintenir sa domination. Et le vaincu a aussi le temps de reprendre des forces. Je crois qu’on peut économiser toutes ces violences, toutes ces énergies qu’on aurait pu investir dans le développement et s’entendre tout de suite sur l’essentiel.

S. : Quelle est la position de l’ADF/RDA sur la question de la révision de l’article 37 de la Constitution burkinabè ? Etes-vous pour ou contre ?

O.T. : (Rires) Je ne suis pas habilité à répondre à cette question. Je préfère donner mon point de vue au sein du parti. Il ne sied pas pour un militant de donner son point de vue en dehors des instances du parti. C’est la mission de tout parti de débattre des questions politiques. Je ne crois pas qu’on puisse éviter ce débat.

S. : Il est dit qu’il n’est pas facile de faire de la politique, quel est votre plus grand regret depuis que vous y êtes engagé ?

O.T. : Par principe, j’ai rarement des regrets. Je peux reconnaître m’être trompé, avoir commis des erreurs, mais je suis de ceux qui pensent que tout ce qui a pu arriver est la cause de ce qui est aujourd’hui. Je suis donc dans cette logique de positivisme. Ça veut dire que même si j’ai raté mon train, c’est parce que justement j’ai raté mon train que quelque chose a pu arriver. On a pu se tromper, il y a des choses qu’on aurait pu mieux faire qu’on n’a pas faites parce qu’on n’avait pas les données. Mais le propre de l’homme, c’est naturellement de s’enrichir de ses erreurs, de les corriger et de mieux faire. Et je crois qu’on est encore trop jeune pour regretter !

S. : Justement, Ousséni Tamboura est jeune (vous aurez 41 ans le 13 décembre prochain). Comment voyez-vous l’avenir du Burkina Faso auquel le vôtre est lié ?

O.T. : Le Burkina Faso sera ce que les Burkinabè auront voulu qu’il soit. Nous avons des atouts. Ces atouts, c’est d’abord cette propension des Burkinabè à être travailleurs. Deuxièmement, quelles que soient nos dissensions, il faut préserver la paix parce que comme on le voit autour de nous, on n’apprécie la paix que quand on l’a perdue. Je crois qu’il est important pour chacun de nous de savoir, dans toutes ses ambitions politiques, qu’il doit avoir à l’esprit que cette paix doit être préservée. Je crois que si nous respectons ces deux principes, le Burkina Faso est un pays qui pourra sortir de sa pauvreté et réussir sa mutation. Cela est possible, mais les deux conditions ci-dessus ne sauraient être remplies que si d’autres le sont, notamment la question de la justice sociale.

S. : Comment ?

O.T. : On n’aime son travail que si on est solidaire et que ceux qui ont plus partagent avec ceux qui ont moins. On n’aime aussi ce pays et on veut préserver la paix que si effectivement, dans ce pays, on sent que les plus forts sont solidaires des plus faibles, que les richesses nationales sont à la portée de tout Burkinabè pourvu qu’il le mérite. Je crois qu’il faut être lucide et savoir que nous avons des acquis à préserver parce qu’autour de nous, nous avons de belles leçons pédagogiques qui nous montrent que si nous tirons trop sur la corde, si elle se coupe, nous sommes amenés à être un pays qui va se dégrader. Très vite, nous pouvons tomber dans la misère, la déchéance. Je crois qu’il faut en être conscient.

S. : Un mot pour motiver vos militants pour les batailles électorales à venir ?

O.T. : J’aime dire ce que De gaulle a dit : “en guerre comme en politique, à part quelques principes qui sont essentiels, ce qui est déterminant le plus souvent dans l’issue d’un combat, c’est soit les circonstances, soit les personnalités”. En 1991, on a renoué avec la démocratie représentative avec des élections et les libertés publiques. C’est la personnalité et la volonté d’un homme de sortir d’un Etat d’exception et qui a décidé d’aller à l’Etat de droit qui a fait la différence. D’aucuns me diront qu’il y avait des pressions, mais je dis qu’il faut lui reconnaître cela ! C’était une volonté contre bien d’autres volontés qui ne voulaient pas qu’on y aille. En 1998, quand on pensait que tout allait bien, qu’est-ce qui a déterminé le cours de l’histoire burkinabè ? C’est la mort tragique de Norbert Zongo. C’est une circonstance qui n’était pas prévisible !

Et si on remonte à 2005, qu’est-ce-qui a marqué l’actualité et continue toujours de défrayer la chronique ? C’est la personnalité de Gilbert Noël Ouédraogo. Contre toute attente et avec des raisons bien expliquées, le parti qui était le deuxième parti au Burkina, qui a assumé même les fonctions de chef de file de l’opposition, décide en toute transparence de dire : « je me déshabille de mon manteau de chef de file de l’opposition et je soutiens le candidat sortant pour la stabilité, pour la paix et pour un certain nombre de raisons en faveur du pays ». On a dit que c’était du jamais vu en politique. C’est cet acte de 2005 qui continue à nous tenir lieu d’actualité jusqu’à présent. Il nous faut donc tenir compte, pour les années à venir, de ces deux donnes ! Si les militants du parti de l’éléphant ont cela à l’esprit, je pense que l’ADF/RDA a encore de beaux jours devant lui.

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 5 novembre 2009 à 09:35 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

    Vous etes un grand opportuniste ; Au nom de quelle paix sociale avez vous decides de soutenir le PF en 2005 ??? Il faut plus tot dire qu au nom de l argent, de vos interets personnels egoistes et cupides, que vous avez soutenus le PF en 2005.

  • Le 5 novembre 2009 à 10:11, par bhagus En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

    un parti en perte de vitesse avec des dirigeants qui n’ont aucune vision futuriste voila ce qu’est l’ADF RDA d’aujourd’hui , ils on choisit de sacrifier leur avenir politique contre quelque maigre place gouvernemental tel que occupe monsieur ousseni tamboura
    il est temps de rejoindre le CDP maintenant et la fermee pour permettre au gens de travailler pour une alternance reel

  • Le 5 novembre 2009 à 11:59 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

    de quel soutien parle t-il ? ces monsieurs de l’ADF/RDA ne pensent qu’à leur aisance materielle ; un point c’est tout.on a du mal à suivre leur logique. qu ’ils mangent tranquillement et cessent de parler. c’est mieux ainsi.

    • Le 6 novembre 2009 à 04:56 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

      Ne mange pas qui veut, mais qui peut... c’est la règle de base dans cette savane où l’herbe fraîche n’est pas à la portée de tout aigri de votre acabit. La cigale ayant chanté tout l’été.... La Fontaine.

      • Le 9 novembre 2009 à 15:41 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

        Regardez- moi ca des reflexions ? ne mange pas qui veut mais qui peut ? Ou est la dignite dans cette formule ? En quoi donc sommes - nous differents de la bete immonde si l’ on estime que quand on peut manger, on doit manger ? La Haute- Volta, maintenant Burkina Faso, est pauvre plus a cause de la pauvrete d’esprit de ses fils qu’ a cause de la nature. Celui qui a poste ce message en est le vibranmt temoignage. Il n’a aucun esprit collectif, aucun projet reel de societe. Il veut manger. la seule condition , c’ est qu’ il ait les moyens de manger et tant pis pour les autres. mais la faim va finir.. peut- etre, mais pas la honte. J’ oubliais, il est ne apres la honte.

        Dahico II

      • Le 9 novembre 2009 à 15:46 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

        Cet extrait est de Ye Lassina Coulibaly. C’est une reponse cinglante a Monsieur Mangeur :

        C’est certainement l’un des artistes porte-drapeaux de la culture burkinabè dont l’audience aussi bien au Burkina qu’en France est mais malheureusement en dessous de ses talents. A 43 ans, originaire de Bobo-Dioulasso, Yé Lassina Coulibaly est un musicien confirmé, avec à son actif neuf albums dont le dernier, « Combattre la faim » est publié en 2006. « Quand je parle de faim, il ne s’agit pas de la faim du ventre, mais la famine spirituelle. Celui qui n’a pas conscience de ses valeurs culturelles et ancestrales est un être affamé », lâche t-il en guise d’introduction à une causerie qui va durer presque deux heures d’horloge.

        Celui aussi qui n’a pas conscience de ses valeurs intellectuelles et de son veritable role d’ intellectuel qui est un eveilleur de conscience et non un griot qui suit la meute dirigeante souffre aussi de cette famine spirituelle.

  • Le 5 novembre 2009 à 12:06, par Sidnoomewende En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

    ADF-RDA est un parti politique sinon un regroupement d’opportunistes sans avenir. Gilbert est auréolé du prestige de son papa Gérard sinon il n’a pas l’envergure d’etre un leader. Bientot l’ADF RDA mourra parce que le peuple comprenda que c’est une sous section du CDP.

    • Le 5 novembre 2009 à 14:55, par barga En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

      Au vu de tous les commentaires ci-dessus, on ne peut lire que des réactions d’immaturités, malsaines et destructrices et j’aimerai juste dire (On arrête de parler, maintenant il agir ! c’est maintenant que nous devons penser à l’avenir de notre chère patrie). Jugeons à juste valeur le travail des hommes plutôt que leur partie politique. Pour les jours meilleurs du Faso, cultivons un climat positif.

      • Le 5 novembre 2009 à 18:23 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

        On ne peut pas ne pas voir le parti et voir seulement l’individu. Excusez- moi mais vous ressemblez a un inculte de la chose politique. Au Faso, les candidatures independantes ne sont pas acceptees. C’est parce qu’ on ne veut pas voir l’ individu. Donc si tu acceptes de reflechir un peu, tu verras qu’ on ne peut pas regarder l’ individu. mais il y a des partis qui n’en sont pas uns : Ils ont juste faim comme Goama ou Thombiano ou Bationo. Comme ils veulent manger seulement et n’ ont rien a foutre avec le pouvoir d’ etat, ils creent des partis, refusent d’ integrer la mouvance presidentielle parce que les mangeurs sont trop nombreux la- bas et jouent aux opposeurs inopposes. Un pied dedans un pied dehors dehors.

        LOP.

        • Le 6 novembre 2009 à 04:14 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

          Chers Internautes,
          Tout d’abord grand bravo à M. TAMBOURA pour sa brillante prestation. Il prouve que les ministres A.D.F. méritent bien leur place dans le gouvernement actuel. Il y a toujours des gens qui ne peuvent pas "tomber et casser une calebasse" et qui sont toujours prêt à renverser cette calebasse remplie de lait alors qu’il ne peuvent pas traire la vache. Nombreux sont ceux-là même au Burkina. Sinon, le Burkina sera déjà très loin. Hélas, il faut les tirer comme des boulets à nos chevilles...
          Ne vous laissez pas intimider ou influencer par ces critiques acerbes (d’individus peu scrupuleux de la pluralité d’opinions) et sans fondement sérieux d’individus qui tentent de semer la zizanie sur l’A.D.F./R.D.A..
          Surtout ce monsieur ou madame LOP-là. C’est vraiment l’ironie du sort. Voilà un individu qui se "pseudonyme" LOP et qui n’arrive même pas à comprendre, en dépit de son intelligence ou se son "intellectualisme" présupposés, qu’au nom de la paix et de la volonté d’assurer un véritable développement de notre pays, il faut savoir taire le plus souvent les querelles inutiles et se focaliser sur l’essentiel. L’ADF/R.D.A. est un parti politique "cinquantenaire" qui a acquis une certaine expérience politique incontestable, n’en déplaise à ses détracteurs invétérés...et de tous poils...hérissés. Que Dieu garde vraiment le Burkina des individus qui pensent et écrivent comme ce monsieur ou madame LOP qui ne décline pas non plus leur véritable identité par honte de ce qu’ils écrivent certainement en cachette. Si vous êtes convaincus de vos arguments et de vos affirmations, identifiez-vous clairement pour un débat démocratique transparent. La remarque vaut naturellement pour tous ces "pêcheurs en eaux troubles" qui émettent leurs opinions sous des pseudonymes divers. Tahirou Bangba Ouédraogo, Ouayigouya.

          • Le 9 novembre 2009 à 15:37 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

            Tahirou Gbangba ou le vain qui se cache derriere ce nom, mais que tous les internautes ont fini d’ identifier et de ne plus prendre au serieux, respectez un peu l’ instruction et non l’education que vous avez recue. Juste pour faire honneur a vos maitres ou peut- etre professeurs qui ont souffert pour que vous ayez un diplome. Faites en sorte que ce diplome reflete leur effort meme si vous avez tout appris par coeur. Maintenant qu’ il faut faire l’application a l’ecole de la vie, vous voila Gros Jean comme devant. Vous n’avez point d’ arguments a part demander aux gens l’armistice pour developper votre Burkina a vitesse Grand V, d’ arreter de parler et de travailler. Nous ne sommes pas dans l’archipel du goulag ou il faut travailler et ne pas se poser de question. Les Pinochet Modernes ne passeront pas. Et quel plan de developement proposez vous qui soit si allechant que vous demandiez aux populations de suspendre leur droit a se definir par rapport a l’ avenir ? On ne va pas laisser faire tous les petits opportunistes miserables de votre trempe le mener a votre guise. Si vous ne l’ avez pas compris, vous avez opte pour les ulceres car a chacune de vos sorties miserables, vous n’allez pas dormir. Au point meme ou vous etes oblige de vous cacher comme les pseudonymes que vous denoncez. Pourtant, Dieu seul sait comment vous auriez aimer signer de votre vrai nom pour etaler vos titres et reussites comme si vous etiez le premier dans ca. Vraiment ridicule. Sachez que vous etes vraiment ridicule, sinon meme un gachis humain car vous pouviez beaucoup apporter au Burkina mais vous vous etes gaspille en jouant a l’ intello Gateau. Malheureusement le gateau est juge ransis. Si vous pouviez taire les bruits de votre ventre. Et quand je parle de la faim, j’ emploie le mot pas vraiment litteralement, mais comme le fait l’ artiste Coulibaly qui vit en France. Votre opportunisme vous eblouit. Au point que vous demandiez aux gens de nier meme ce qui fait l’essence de la democratie : la pluralite des voies, des voix et des choix. Ayez le courage de demander a ce que tous les partis se dissolvent dans le cdp pour qu’ en 2 ans nous soyons aussi developpes que les usa. Et quelle definition donnez- vous au developement si les populations doivent la boucler ? Vous oubliez que le developpement , ca se trouve dans la tete. Et la contradiction est le debut de l’ emergence des idees les meilleures car aucn parti, aucune personne n’est assez intelligente toute seule. Le cdp n’est pas pire aujourd’ hui parce qu’ il y a des gens qui veillent au grain. Sinon certains de ses membres avaient deja vendu une partie du territoire a nos voisins. Je ne rigole pas. Je suis au serieux. Sinon le pays - la allait etre invivable dans l’ absolu.Il est deja invivable relativement. C’est pourquoi certains poltrons ont pris leurs cliques et leurs claques pour se claquemurer dans des "paradis" economiques mais avec la desillusion couplee a la boulimie du pouvoir et des prestiges, battent des pattes et des ailes pour se faire voir et esperer etre invites a la soupe. Oh mais que ca tarde. Sinon, a l’ etape actuelle l’ ADF- RDA n’est pas un parti au sens originel du terme car aucune personne intelligente ne peut comprendre sa position. Meme elle- meme ne comprend pas sa position sauf qu’elle cherche des positions dans le gouvernment. Professeurs Loada, Ibriga, Kambou, vous qui connaissez vraiment le droit et qui le vivez au quotidien, aidez- nous a comprendre cette position de l’ ADF- RDA.

            L’ Ami Personnel de "Tahirou Gbangba" ou quoi qu’ il se nomme.

          • Le 9 novembre 2009 à 16:00 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

            Merci de reconnaitre finalement que LOP a une certaine intelligence, ou un intellectualisme(c’est toujours bon a prendre). Je ne suis pas sur d’ etre intelligent parce que je ne sais pas exactement ce que ce terme recouvre mais venant d’ un individu comme vous, je prends sans discuter puisqu’ au moins c’est l’aveu que vous ne seriez pas le seul intellectuel (sous le soleil) que vous aimez croire que vous etes. Voila la vertu dans votre critique ou plutot dans les fleurs que vous me jetez. Les ministres ADF meritent bien d’ etre dans le gouvernment, un gouvernment de la 4eme Republique. Sans commentaire. Un petit detail. Ce n’est pas tres important mais ecrivez en bon francais car vous ne donnez pas le meilleur exemple a nos enfants. Je vous fais cette remarque parce que je suis convaincu que l’ etat a investi beaucoup de sous pour votre instruction et que vous avez le devoir de modelisation. Ne dites pas que le francais n’est pas notre langue car il n’ est plus exclusivement la langue des francais. Il est devenu international. C’est pourquoi le Burkina appartient a la francophonie. Sinon que diable allions- nous faire dans cette galere ?

    • Le 6 novembre 2009 à 04:24 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

      Sous-section du CDP ? Vous-même vous êtes la sous-section de qui alors ? Un raisonnement dénué de tout sérieux et de toute pertinence. Les mossis disent : parler pour laisser sa bouche vide. Voilà ce que le Faso regorge le plus. Bref, la question fondamentale qui se posent à l’A.D.F/R.D.A. c’est comment faire adhérer ces gens-là à son projet de développement. ça c’est plus malin que vos délcarations tonutriantes !!!

  • Le 5 novembre 2009 à 14:31 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

    C’est triste, mais vrai.
    Sans GERARD K. ce parti n’est et ne sera rien, malgré les 02 Ministres RDA.
    Messieurs aller clairement dans la mouvence presidentielle, car le Burkina est un pays de savane, et quant on se courbe, on voit votre derriere. En gros là où vous vous cachez là, c’est là où le CDP et la mouvance dorment.
    Et tout le monde sait aujourd’hui que vous utilisez le pouvoir CDP pour regler des comptes au CDP.

  • Le 5 novembre 2009 à 16:18, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

    Tamboura, toi tu restes tranquille !!! Voit toi-même comment tu es propre maintenant parce que tu es seulement ministre délégué.

    Je dis bien : reste tranquille au lieu de vouloir parler mal des autres. On ne te connait pas un passé politique brillant. Tu es un parachuté dans les affaires. Alors ferme-là et mange tranquillement. Moi, je suis méritant mais malgré tout, je ne suis pas aux affaires.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 5 novembre 2009 à 16:23, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

    Qui a parlé de Gérard Kango ici ?? De toute manière, l’histoire n’est pas si ancienne que celà. On n’a jamais vu sont côté positif dans la politique lui aussi dans le passé. C’est toujours de la fourberie, des coups-bas, des montages, de l’opportunisme, des déclarations fracassantes, etc. Exactement comme l’ADF aujourd’hui. Ce n’est donc pas étonnant. Mais celà regarde les militants de l’ADF/RDA qui se laissent monter comme des ânes.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 5 novembre 2009 à 17:36, par Machiavel En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

    Ni militant du parti, ni d’aucun autre d’ailleurs mais en observateur de la scène politique nationale, cet interview a le méride de montrer que l’ADF RDA a un autre ministre au sein du gouvernement au nom du parti de l’éléphant. On comprend que ce parti connaît des difficultés réelles de remobilisation de ses militants à un moment où le vieux éléphant malade refuse de faire la place aux plus jeunes. C’est bien le paradoxe parti qu a le plus jeune ministre et en même temps le plus vieux mentor. Les deux ministres représentant ce parti sont, on le voit différents à tout point de vue. Le président représente son père récupérateur du parti qu’il n’a pas créé tandis que l’autre évoque très peu le sein qui a pourtant été un brillant politique de ce pays. Les silences sont à cet effet assez bavards car on voit qu’il y a une certaine technique de communication qui consiste à dire « je connais mon rôle et ma place au sein du part », ce qui a jusqu’à présent manqué à nombre de Burkinabè, militant de tout bord. De même, le ministre qui est très humble a évité d’évoquer tout le résultat qu’il a obtenu en prenant ce cabinet dont qui était dans l’état qu’on sait et les obstacles auxquels il a été et est encore confronté. Mieux, il a salué l’action de ces prédécesseurs qui ne le méritent même pas pour la plus part. Etre grand, ça se cultive aussi et il a su le montrer même à faire comprendre subtilement que le parti de l’éléphant n’est pas monocolore. Cependant, on regrette quelque peu le manque de professionnalisme de la part de ce journaliste qui n’est pas assez pointu dans ses approches et ses questions étaient un peu trop calquées sur les pratiques de l’apprentissage de métier de communicateur.

  • Le 5 novembre 2009 à 18:28 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

    Si Me sankara doit remercier le parti le plus opportuniste de l’ afrique puisqu’ il est un parti d’ opposition membre du gouvernment qui n’est pas d’ union nationale, qu’est- ce l’ "ADF- RDA" va dire a l’ ADF- RDA- Originel ? Qu’est-ce que l’ ADF- RDA originel va dire a l’ ADF et qu’est-ce que Hermann va dire a la CFD ? Questce quesce que, y a beaucoup a dire... Eh Wobgo, tu es trop gros pour te cacher dans cette savane. Et le parc animalier a besoin d’ animaux beaucoup plus elegants que des paKidermes. Desole, mais les gouts ca chnge. Aujourd’ hui Blaise a vu mieux. Seche tes larmes. C’est comme ca le prix des compromissions.

    • Le 6 novembre 2009 à 04:53 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

      Toi t’as rien compris au Schmilblick. La politique n’est pas une science exacte et est faite, naturellement de compromissions et de concessions permanentes. Herman, Herman, et qui d’autre que lui est plus opportuniste sous ce soleil des tropiques qui éclaire la savane ? Les goûts ça change, Ok, mais qui êtes-vous pour faire de telles affirmations alambiquées. L’avenir nous dira la vérité politique dans ce pays. "Parti le plus opportuniste d’Afrique" ? Êtes-vous sérieux là ? Pachiderme, n’est donc pas Pakidermes. Mais vous êtes tout excusé car vous n’êtes pas à votre premier errement dans cette savane où vous n’avez rien à brouter...Ne broute pas qui veut, mais qui peut. C’est la règle de base de l’opportunisme...Pour être opportuniste, encore faut-il en avoir les moyens...Pfouaf.

  • Le 6 novembre 2009 à 14:50, par pioyipo En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

    Monsieur TAMBOURA j’avais beaoucoup d’estime pour toi depuis ta virée à l’ADF RDA je me suis dis que fais TAMBOURA dans cette galaire ? Après j’ai compris ta demarche opportuniste comme d’ailleurs tous les dirigeants de l’ADF RDA qui n’ont pas le courage de leurs opinions et qui subissent à l’interne le dictak du vieux et du fils. Quand même tu connais Maître SANKARA, tais-toi TAMBOURA et mange. La bonne éducation veut on ne parle pas la bouche pleine.

    • Le 6 novembre 2009 à 19:23 En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

      Pioyipo, je vais me faire ’avocat de Monsieur TAMBOURA.
      Je vais vous en mettre plein la tronche. Qui êtes-vous pour dicter aux gens leur choix de parti politique ?
      Ceux qui écrivent des conneries ne savent pas que ceux qui les lisent sont plus intelligents qu’eux. Quel diktat ? C’est vous qui essayez d’imposer votre "diktat" à Monsieur TAMBOURA. Vous allez même à lui dénier sa liberté d’expression par voie de presse en lui reprochant qu’il "mange la bouche pleine". Quel mentalité ? Et pour tout courroner vous parlez de "bonne éducation"... De vous deux-là avec Monsieur TAMBOURA qui a reçu la bonne éducation ? Un sympathisan de l’A.D.F./R.D.A., France.

  • Le 11 novembre 2009 à 11:00, par Okapi En réponse à : Ousséni Tamboura, ministre délégué chargé de l’Alphabétisation : « Me Sankara devrait dire merci à l’ADF/RDA… »

    Bonjour à tous.Je respecte la personne du ministre Tamboura qui est un promotionnaire de lycées dont les qualités humaines sont louables. Cependant, il faut être honnete et reconnaître un certain nombre de vérités.

    1.L’ADF RDA ploie toujours sous le poids de son président d’honneur à vie Gerard kango Ouedraogo qui n’a plus rien à gagner à cet âge que de se prostituer auprès du pouvoir du capitaine Blaise Compaoré.Encore que c’est un âge pour lequel on devrait être plutot soucieux de sa dignité et de son integrité.Mais hélas pour le vieux pachiderme.mille fois hélas. C’est l’occasion de préciser que Gerard Kango n’a rejoint le RDA qu’en 1959 soit treize ans après sa création. IL est donc loin d’être un membre fondateur du RDA même si en octobre 1946, il faisait ses études à Bamako au lycée Terrasson de Fougères.
    Un ancien leader du RDA vit toujours à Bobo en la personne du Docteur Ali BARRAUD.

    2.En choisissant de soutenir le cndidat du CDP en 2005,c’est bien un deal qui a été passé.La preuve Tamboura est ministre aujourd’hui grace à cette voltige venue de la planète mars.Sinon, la democratie burkinabè aurait été renforcée si l’ADF RDA avait choisi de jouer son rôle en tant leader de l’oppostion.Ne nous trompons pas : C’est l’existence d’une opposition forte qui permettra à notre pays d’avancer sur le chemin combien difficle de la democratie.Ce n’est pas en choisissant des solutions alimentaires et de facilité que les partis politiques nous permettront d’aller de l’avant.

    3.Les hésitations de Tamboura sur des questions comme la place de l’ADF RDA et l’article 37 attestent du malaise dans lequel ce parti se trouve.En réalité d’ici là ce sera le chant du cigne. Requiem...Requiem...

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