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Au coin du palais : Un boucher qui vole des chèvres pour scolariser ses enfants

Publié le mercredi 4 novembre 2009 à 01h49min

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A.S est un boucher résidant à Bobo-Dioulasso. En manque d’argent, il se rend à Bama et vole quatre chèvres. Avec M.C, un complice, A.S abat les quatre bêtes et les met dans un sac pour les transporter à Bobo-Dioulasso, en vue de les vendre à l’abattoir. Malheureusement pour lui, il est arrêté au poste de police avec son butin et conduit au commissariat de Dô.

Traduit en justice, A.S dit aux juges qu’il voulait vendre les carcasses pour pouvoir scolariser ses enfants. Le propriétaire des chèvres n’ayant pas été retrouvé, c’est ce qui a certainement contribué à alléger la peine de A.S. Le tribunal lui a infligé 6 mois de prison avec sursis.


La caissière d’une alimentation accusée de vol

C.K, caissière dans un supermarché de la place, est accusée par son employeur, D.T, d’avoir volé la somme de 82 525 F CFA. Les faits remontent au 16 juin 2009. Ce jour-là, C.K constate qu’une des portes d’accès à l’alimentation a été forcée et que l’argent contenu dans les caisses a été emporté. Aussitôt elle alerte sa patronne qui, une fois sur les lieux, fait réparer la porte sans même attendre le constat de la police. Ensuite, elle convoque C.K devant le tribunal. Entendue le 30 octobre, la caissière rejette toute accusation de vol portée contre elle. Les explications de D.T n’arrivent pas à convaincre le parquet qui demande de relaxer C.K au bénéfice du doute. Le tribunal rendra son verdict, le 6 novembre prochain.


Il falsifie le PUH du père de son ami

Par la faute d’un de leurs frères, une famille se retrouve sous menace d’expulsion de sa propre cour. I.S, le frère en question, a remis le Permis urbain d’habiter (PUH) de son père à S.S, un de ses amis. Avec la complicité de I.S, S.S a pu établir à la mairie de Dafra, un certificat d’hérédité en son nom. Il a cité à l’agent communal des noms fictifs d’héritiers. Il a par la suite, présenté ce document au service des domaines et a réussi à se faire délivrer un PUH à son nom. SS est allé garantir le PUH dans une banque de la place pour obtenir un prêt qu’il devait rembourser en un mois. Mais, le délai de 30 jours ayant expiré sans que S.S ne soit parvenu à éponger ses dettes, la banque a alors saisi la cour et menace d’expulser ses occupants. L’affaire a été portée devant les juges qui, après avoir entendu I.S, poursuivi pour faux en écriture privée et usage de faux, a décidé de renvoyer le dossier au 13 novembre pour approfondir les enquêtes. Il s’agira d’identifier à la mairie de Dafra et aux domaines, tous ceux qui ont aidé S.S à falsifier le PUH du père de I.S. Il s’agira également à travers le report, d’interpeller S.S non en tant que témoin comme mentionné dans le dossier, mais bel et bien comme acteur principal dans cette affaire.


8 ans de prison pour agression d’une enseignante

Le Tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso, en son audience du 30 octobre, n’a pas été tendre envers deux jeunes de 20 ans spécialisés dans le braquage des usagers de la route. Il les a condamnés à 8 ans de prison dont 4 ans fermes et 4 autres avec sursis. Ils doivent en outre, payer 537 000 F CFA de dommages et intérêts à une dame qu’ils ont agressée. Ces délinquants, O.K et S.S, avaient en effet, agressé à Bobo-Dioulasso, une enseignante et lui avaient arraché la somme de 65 0000 F CFA, un téléphone portable et des pièces administratives

DRO/Sidwaya

Sidwaya

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