Tout musulman souhaite réaliser son rêve d’aller à la Mecque. Et c’est ainsi que chaque année, des pèlerins burkinabè font le voyage en Arabie Saoudite. Cette année, c’est la Société de transport mixte Bangrin (STMB) qui a été choisie pour permettre aux musulmans d’effectuer luer pèlerinage. Depuis que cette société a été désignée, un millier de personnes sont déjà inscrits. Et le cahier de charge oblige STMB Tours à déposer un rapport du voyage auprès des services techniques du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. El hadj Nourrredine Sanfo, le responsable du Hadj, pense que sa société est capable d’organiser un pèlerinage sans bavures. « Nous avons une soixantaine d’encadreurs à la disposition des pèlerins, qui, il faut le rappeler, sont en majorité des analphabètes et des personnes du troisième âge », assure t-il. Un opérateur de téléphonie mobile a aussi décidé d’offrir un service Roaming gratuit à tous les pèlerins, pour affirme t-il, réduire la distance entre eux et les siens. Pour le « monsieur pèlerinage » de STMB Tours, ce n’est pas la maladie qui inquiète le plus, mais le dépaysement.

Pour figurer sur la liste définitive des pèlerins, il faut s’inscrire aux sièges des agences Ecobank à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, à Ouahigouya ou Fada N’Gourma. Pour cela, il faut débourser la somme de 2,195 millions de francs CFA pour marcher sur les traces du prophète. Mais avant de verser cette somme, il faut un visa, que l’on obtient en présentant un passeport ordinaire, 4 photos d’identité, un carnet de vaccination international valide. Ces frais couvrent le billet d’avion aller-retour, les frais de logement pour tout le séjour en Arabie Saoudite, les frais de transport par bus, les frais de prestation Hadj, l’assistance médicale… « Toutes les dispositions ont été prises pour que le voyage et le séjour saint se déroulent de façon agréable », rassure El hadj Nourrredine Sanfo.

Roger Niouga Sawadogo

Fasozine