Gorges chaudes autour de l’élargissement de la nationale n°1
La route nationale n°1 connait depuis quelques temps, des travaux annexes à l’achèvement de la construction de l’échangeur de l’Ouest, travaux dont le but est d’élargir cette voie sur laquelle débouche la nouvelle infrastructure. Une équipe de Fasozine.com était sur le chantier ce mercredi 21 octobre.
Sur la nationale 1, du pont Kadiogo jusqu’à l’échangeur de l’Ouest, des travaux d’aménagement sont entrepris depuis une semaine. Nombre d’arbres ont été abattus. Sans vie, ils gisent à même le sol, le tronc découpé sans ménagement par la tronçonneuse et les racines en l’air.
Jusqu’à ce matin du mercredi 21 octobre, les ouvriers de l’entreprise Cobutam étaient encore occupés à débarrasser l’une des routes les plus fréquentées, des arbres abattus qui la jonchent. « Nous dégageons sept mètres de part et d’autre de la voie », nous confie l’un d’entre eux qui a préféré garder l’anonymat. A côté de ces ouvriers, des agents de la Société nationale d’électricité du Burkina (Sonabel), déterrent des poteaux électriques et procèdent aussi à de nouveaux raccordements de câbles à certains niveaux.
Si ces travaux visent à rendre la circulation plus fluide et à désengorger davantage les voies, ils ne font pas que des heureux. Moussa Ouédraogo, est convaincu qu’il a manqué de communication entre l’entreprise chargée des travaux et eux les riverains de la voie.
« Ils sont venus dimanche pour nous donner seulement 24 heures de délai avant de commencer les déguerpissements. Il aurait fallu un temps plus long », a-t-il signifié. « Non seulement le délai est court, mais tous les commerçants ne travaillent pas le dimanche pour avoir l’information qu’ils devaient quitter les lieux », a indiqué une autre voix. Au niveau du marché de Gounghin, l’inquiétude est visible. Les commerçants pensent même qu’ils doivent être dédommagés ou qu’on doit leur trouver d’autres emplacements, où ils continueront leur petit commerce. « Sept mètres de part et d’autre, cela ne nous empêche pas d’exercer notre commerce aux abords de la voie. Nous pouvons reculer », assène l’un d’eux. Les riverains de la voie disent avoir rencontré le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, qui lui, les aurait renvoyés vers celui de Baskuy dont l’arrondissement est concerné par ces travaux. Beaucoup d’entre eux gardent tout de même l’espoir que la mairie trouvera une issue heureuse à la situation.
Roger Niouga Sawadogo
Fasozine
Vos commentaires
1. Le 22 octobre 2009 à 20:08, par Milas En réponse à : Gorges chaudes autour de l’élargissement de la nationale n°1
Merci d’en parler chers journaliste. Uné question nous reste à travers la gorge. Ceux de pyssi, de Zongo et de Zagtouli comment ils rejoindront la ville si la fermeture de la voie serait une vérité comme nous l’entendons dans la bouche de certains ouvriers de SACBA/TP.