LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

Publié le mercredi 21 octobre 2009 à 06h34min

PARTAGER :                          

Depuis le mois de septembre 2009, un groupe composé de quatre enseignants, de deux agents de la mairie de Banfora, d’un agent de la Solde et d’un autre du Trésor public de Ouagadougou méditent sur leur sort à la maison d’arrêt et correction de Banfora. Plusieurs chefs d’accusations pèsent sur ce groupe, parmi lesquels le faux et usage de faux et le crime économique. Le réseau a été démantelé par la police de Banfora qui par cette action vient de frapper un grand coup.

Devant la lenteur que connaît le traitement des dossiers des travailleurs de la Fonction publique, les fonctionnaires, dans un passé récent, n’hésitaient pas à user des relations qu’ils ont à la Solde pour obtenir l’incidence financière de leurs avancements ou reclassements ou encore pour corriger leurs allocations familiales. C’est ainsi que le présumé cerveau du groupe, un instituteur qui faisait ses premiers pas dans la profession, servait d’intermédiaire. Après avoir rendu service à quelques personnes, ses prestations étaient devenues payantes. Selon des indiscrétions, il réclamait entre 25 000 et 30 000 F CFA pour une correction effectuée. Cette somme lui était versée par le bénéficiaire dès que celui-ci touchait son salaire après avoir pris acte du changement opéré dans son traitement salarial.

L’appétit vient en mangeant

Bien que n’étant pas légale, cette pratique semblait tolérée. Mais comme on le dit si souvent "Qui a bu, boira" pour ne pas dire "Qui vole un oeuf, volera un boeuf". C’est ainsi que le seul désintéressement des prestations ne suffisait plus au présumé cerveau, a-t-on appris. Avec ses complices de la Solde à Ouagadougou, ils ont découvert une manière de "bouffer l’Etat" : l’avènement des indemnités spéciales du corps enseignant. Cette indemnité, a-t-on appris, s’élève à 15 000 F CFA pour les instituteurs qui servent dans les zones rurales. Pour ceux qui servent dans un rayon de 5 kilomètres autour de la ville de Banfora, elle est de 4 000 F CFA. C’est pourquoi, elle est de façon abusive appelée "indemnité discriminatoire". L’idée géniale découverte par le groupe était d’allouer un rappel sur solde de cette indemnité aux enseignants de la ville, en se servant de faux documents tels les certificats de prise de service et administratif du bénéficiaire établis au moment où celui-ci servait en zone rurale.

C’est certainement ce qui explique que les bénéficiaires de cette malversation sont pour la plupart en zone urbaine. Une fois le rappel fait, le réseau, aujourd’hui démantelé par les hommes du commissaire Paré, s’arrangeait pour effacer les traces de la correction sur les ordinateurs de sorte que le nouveau montant ne continue plus d’être servi à l’agent. Il revenait dès le mois suivant à son ancien taux de 4.000 F CFA. Le rappel indûment perçu couvrait la période de 2005, année ou l’indemnité spéciale a vu le jour, à 2009. Avec cette nouvelle donne, le bénéficiaire devait céder deux tiers du montant obtenu. Ils seraient nombreux à avoir obtenu plus de 750 000 F CFA et à avoir libellé des chèques à hauteur de 500 000 F CFA bien avant la fin du mois, précisément le jour où ils remettaient leur dossier pour traitement, à l’ordre du présumé cerveau. Le bénéficiaire devait dans ce cas se contenter de 250 000 F CFA. Les multiples opérations de certains bénéficiaires auraient même intrigué leurs banquiers qui ne comprenaient pas comment un salarié qui faisait passer un chèque de 500 000 F CFA le 24 ou le 25 du mois revenait dès le lendemain pour chercher de l’argent ou même pour faire un découvert, c’est-à-dire négocier une avance sur solde. Le réseau s’étend à la mairie de Banfora

Au fil du temps, le réseau s’est étendu. Plus les corrections se faisaient, plus sa soif d’argent grandissait. C’est alors que des semblants de démarcheurs que certains ont même surnommés les agents commerciaux du présumé cerveau (des enseignants, dit-on) ont été recrutés. Ceux-ci avaient pour mission d’aller à la recherche de clients. Une des victimes ou si on préfère un des bénéficiaires qui a souhaité garder l’anonymat raconte que c’est dans le kiosque où il prend habituellement son thé qu’il a été accosté pas les démarcheurs. Ils lui ont proposé le marché et comme par ignorance ou comme s’il avait été ensorcelé, il n’a pu refusé la proposition qui lui a été faite.

De préférence, semble-t-il, les démarcheurs accostaient ceux qui leur sont proches ; les parents, les amis et ensuite ceux qui visiblement ont toujours joint difficilement les deux bouts. Mais l’indemnité spéciale n’était pas la seule source de "revenu" du réseau mis en place. A côté d’elle, il y avait les allocations familiales. A ce niveau, puisque les allocations familiales sont servies à six enfants par fonctionnaire, la technique consistait à augmenter, de manière frauduleuse, le nombre d’enfants du travailleur en produisant de faux extraits d’actes de naissance et à réclamer lesdites allocations. D’où l’implication des deux agents de la mairie de Banfora. Selon certaines indiscrétions, le rôle de ceux-ci dans le réseau consistait à délivrer de faux documents d’Etat-civil. La diversification des activités du réseau l’a amené à étendre ses tentacules au-delà du département de l’enseignement de base. C’est ainsi que des travailleurs de l’Agriculture, de la Santé et des Enseignements auraient été contactés par le réseau aux mêmes fins.

REN-LAC ou train de vie exorbitant ? Selon la rumeur qui court à Banfora, les déboires du groupe ont commencé lorsque le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a vendu la mèche à la police de Banfora. Mais pour certains et ils sont du reste nombreux, ce sont les agissements du présumé cerveau qui a attiré les soupçons sur lui. Le présumé cerveau du groupe menait un train de vie au delà des moyens d’un enseignant ordinaire. Par exemple, il aurait acheté une Mercedes de dernière génération et serait en train de construire une maison à niveau. C’est ainsi que la police a ouvert une enquête qui lui a permis de se rendre compte des délits pour lesquels le groupe est actuellement aux arrêts. Nous n’avons pas pu vérifier ces deux informations car jusqu’à présent, les langues se délient difficilement.

Toujours est-il que c’est la police qui a arrêté le groupe de Banfora et demandé que les deux autres éléments de Ouagadougou soient déférés à Banfora, où ils seraient toujours détenus, pour les besoins de l’enquête. Ce sont, semble-t-il, plus de 300 dossiers qui ont été traités par le réseau et environ cinquante enseignants qui ont été convoqués à la police pour répondre de ces malversations. Un calcul rapide permet d’évaluer le préjudice subi par l’Etat. Ce sont au bas mot 40 millions de francs CFA que l’Etat a perdus dans cette arnaque en l’espace de 6 mois. Et il ne faut pas oublier que certains agents continuent de percevoir les fausses indemnités. En fin de semaine dernière, la justice de Banfora a commencé l’audition des enseignants qui seraient mêlés de près ou de loin à cette affaire. Avec la reprise des cours, il n’y a pas de doute que des élèves chômeront par moment lorsque leur enseignant devra passer devant le juge en charge du dossier.

Par Mamoudou TRAORE

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 21 octobre 2009 à 07:04, par F. En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    Les gens sont intelligents dans ce pays...creatifs je dirai...nul ete la pauvrete, ces esprits creatifs auraient permis au Burkina de sortir de la misere...toutes ces personnes qui vivent au dela de leur moyens doivent etre obsever...et si besoin, ils doivent dire ou est ce qu’ils gagnent leurs millions....Congratulations a la police...c’est cela votre travail.

  • Le 21 octobre 2009 à 08:52 En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    il y’a d’autres fontionnaires comme les agents des impots, les douaniers niveau BEPC comme nous qui dorment dans des maisns à niveau et qui roulent dans des mercal denier cri. Là c’est pas un problème, ils ne vivent peut etre pas au delà de leur moyens. Je me pose souvent la question desavoir pour c’est sur nous les enseignants que la police et la gendarmerie enquete tout le temps. Je réside à Banfora et je rencontre plein de petits fonctionnaires qui vivent au délà de leur moyens.....

  • Le 21 octobre 2009 à 09:17, par nongasida En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    cè ça le burkina des hommes intègrés.je pense que le problème de traitement des salaires à la solde ne pas pris au serieux car dans cette boite chacun a son reseau et ses intérets.coma comprendre dans une administration dite serieuse un agent puisse traité un dossier sans que ce dossier ne lui soit pas imputé ?le responsable de la solde doit etre demis de ses fonctions pour incapacité d’organisation.je pense que les autorités du MEF doivent prendre des mesures fermes pour eviter qu’un dossier ne soit traité sans imputation prealable.bravo à la police de Banfora

  • Le 21 octobre 2009 à 10:18, par zcool En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    Quand je pense que ce sont des enseignant qui font ça, je me pose la question à savoir quelle éducation ils donneront aux enfant. Pauvres de nous !!!

  • Le 21 octobre 2009 à 10:20, par VP En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    Moi,je suggère au Gouvernement,au Premier Ministre de prendre cette affaire au sérieux en trouvant des moyens nécessaires à la police et à la justice de mener cette enquete au bout.Pourquoi pas creer une commission spéciale d’enquete.Cela cadre bien avec la lutte contre la corruption,la bonne gouvernance et la lutte contre la grande criminalité.Pas de pitié pour les complices et autres acteurs négatifs dans cette affaire.Cette enquete doit etre menée du service de la solde en passant par les Mairies et les services des mis en cause.Monsieur le Premier Ministre doit faire mener cette enquete sur sa surveillance et bien entendu celle de l’autorité judiciaire.

    • Le 21 octobre 2009 à 18:38 En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

      Est ce que ce gouvernement même n’est pas corrompu. Est ceux qui coiffent ces agents ne le sont-ils pas eux mêmes ? Que l’on pousse l’enquête plus on se rendra compte que beaucoup de tête vont tomber et pas n’importe lesquelles. Il n’y a qu’à observer les véhicules qui circulent dans le pays, les bulding er les duplex qui poussent poour comprendre la corruption et les malversations sont maîtres.

  • Le 21 octobre 2009 à 14:01 En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    CHAPEAU A LA POLICE DE BANFORA,BON COURAGE NE CEDEZ PAS DU TOUT VOUS AUSSI DANS UN QUELCONQUE CHANTAGE OU DE CORUPTION
    VOUS AUSSI,LE BURKINA EST UN PAYS LIBRE,INTEGRE,ET DEMOCRATIQUE.DONC NE BAISSE PAS LES BRAS,A MON HUNBLE AVIS IL FAUDRAIT SURTOUT MENER UNE SERIEUSE INVESTIGATION AU NIVEAU DES MINISTERES EN CHARGE DE LA FONCTIO PUBLIQUE,ET DES FINANCES CÉST LABAS QU"IL FAUT COMMENCER PAR TRAITER CE CANCER QUI A DEJA GANGRENEE PRESQUE TOUT LE CORPS DE LA FONCTION PUBLIQUE,QUE DIEU VOUS BENISSE

  • Le 21 octobre 2009 à 15:50 En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    L’article n’est pas mal rédigé mais je regrette que ce soit plus des petits vols que les journalistes et même les magistrats et autres intermédiaires ont l’art de maître à nus. Il se passe bien plus que ces petites malversations mais on se tait la dessus et ces petites malversations bien sur intolérablent semblent bien servir pour cacher les grosses malversations du pays. C’est en effet, l’occasion de montrer au yeux du peuple burkinabè et à l’opinion internationale que nous sommes en lutte contre la corruption, les crimes économiques et nous traquons et traquerons les auteurs. Combien de fois cette même structure du REN-LAC a dû mettre le doigt sur certains crimes mais jusque là impunis aux yeux et au su de vous les journalistes qui en parlent très peu sinon pas du tout, et sous la complicité de l’Etat et ses dirigistes.

    Ce reseau qui vient d’être mis à nu est louable mais il faut plutôt pècher les gros poissons et cela servira une attention particulière aux petits. Mais tant que les gros poissons vivront, ils vont toujours en faire des petits qui se faufilent entre eux.

    • Le 21 octobre 2009 à 20:09, par L’ invarriable En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

      Merci de mettre le doigt sur ce qu’on tait. Il faut en effet divulguer tous les cas de malversation. Pour moi, c’est surtout le travail effectué par le REN-LAC qu’il faut mettre en avant. Si le REN-LAC n’avait pas mis la puce à l’oreille de la police, le réseau serait encore actif. Je ne sousestime pas le travail de la police burkinabé. Elle est vaillante. Mais il est rare qu’il y ait enquête sans dénonciation ou plainte. Mais ce n’est la faute de la police. Elle manque d’effectifs et de moyens.

      Dans cette affaires, il ne faut négliger le rôle de ceux qui ont bénéficié des corrections.

      C’est la loi de l’offre et de la demande. L’offrant et le demandeur sont tous coupables. Même s’ils ne doivent pas avoir la même peine, ils doivent tous être puni. Les démarcheurs , le cerveau et autres complices qui aux arrêts doivent avoir les peines les plus lourdes. L’enseignant ou n’importe quel autre fonctionnaire qui accepte des corrections qu’il ne mérite pas est aussi un voleur. C’est qui qu’on vole ? ç’est l’Etat qui appartient à tous les Burkinabé.

      Et c’est l’avenir de tout un peuple qui est hypothéqué par la cupidité d’un petit groupe. Ces cupides doivent être punis.

      J’ai été fonctionnaire du ministère des finances. Pendant ma formation à L’ENAREF, nous avons eu des cours de "Déontologie de la fonction publique". La corruption, la concussion, le trafic d’influance sont des délis ou même des crimes. Les coupables et complices doivent être punis sans pitié.

      Il y a des agents des impôts qui sont corronpus qui méritent d’être dénoncés. J’en ai connu et je regrette de ne les avoir pas dénoncé. Le seul paradoxe qu’il faut relevé ici est que l’un des plus grands dirigeants du REN-LAC a été un inspecteur des impôts. Mieux il a été directeur général des Impôts. J’ai servi aux impôts quand-il en était le directeur général. C’est Monsieur Dieudonné YAMEOGO. Son nom mérite d’être cité car c’est un grand-homme. Il ne me connait pas je ne vis plus au burkina donc je ne travaille plus aux impôts. Par contre je m’interresse à ce qui se passe au Burkina.

      Vive le REN-LAC, vive les policiers honnêtes, vive les juges honnêtes.

      Abat la malhonnêté, abat la corruption.

      Battons-nous pour un avenir radieux du Burkina

  • Le 21 octobre 2009 à 16:52 En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    Félicitations à la police de Banfora de n’avoir pas accepté d’être corrompue. La punition qu’il faut aux membres de ce réseau c’est le dégagement, pour décourager ceux qui sont toujours en activité, car c’est sûr que ya d’autres réseaux. Mais comme c’est au faso, ce sera la MACO et ensuite rien. C’est plus simple de devenir riche au Faso : détourner des millions puis passer quelques mois à la MACO,

    • Le 21 octobre 2009 à 23:59, par bogan En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

      je prends l,etat et la fonction publique
      pour responsable.Si tous les fonctionaires
      doivent traiter leurs dossoiers seulement a la solde a Waga
      on ne pourra jamais eviter ces derapages.Ces petits
      administrateurs de l,enaref nous cassent les couilles a tout moment que l,on va s,alligner
      pour des traitements de dossiers
      pourquoi ne pas decentraliser les choses
      dans les provinces ?

  • Le 21 octobre 2009 à 19:24, par roger En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    Bravo pour ce coup mais malheureusement il reste beaucoup à faire dans ce domaine.Le mal est plus sérieux.renseignez vous vous verrez que ya des fonctionnaires en disponibilité ou en retraitement anticipé qui touche tjr leur salaire avec la complicité des agents de la solde.un cas connu de tous à fada mais ça n’ofusque personne et c’est le contribuable qui paie, on s’en fou, le pays va bien et la vie continue.

  • Le 21 octobre 2009 à 19:47 En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    Salut, Bravo à la police de banfora. Voila des policiers qu’on doit décorer. Pour ma part, j’aimerais qu’on étende cet enquette à tous les niveaux de l’administration notamment, LES IMPOTS, LA DOUANE, LES SERVICES DOMANIAL voici une classe de fonctionnaires que l’on voit dans la ville s’enrichir de façon illicites sans que personne ne se pose de question la dessus alors qu’on crie chaque jour : lutte contre la corruption.... Les pistes sont là il ya que la volonté du gouvernement à faire de cette lutte une réalité qui manque. Mr le premier ministre on vous écoute....

  • Le 21 octobre 2009 à 20:05, par Sid Mètta En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    C’étaient des choses prévisibles. depuis que le circuit administratif normal a cessé d’être utilisé, c’est devenu le règne de la magouille. Cette situation ne surprend que les non avertis. Il ya belle lurette que des agents payent pour avoir leurs arrêtés d’intégration, d’avancement, de reclassement, etc. et le pire, c’est que les premiers responsables qui sont bien au fait de la situation ferment les yeux, laissant transparaître leur complicité. Il ya deux ministères où les agents ont développé cette pratique de faire payer pour les actes administratifs et les corrections de salaires : c’est le Ministère de la Fonction Publique et celui des Finances. Un groupe d’agents subalternes et moyens bien connus ont instauré une administration parallèle de fait, s’enrichissant ainsi sur le dos des pauvres usagers. En particulier pour obtenir les allocations familiales, il fallait connaître quelqu’un dans le circuit.j’espère vivement que les Ministres en charge de la Fonction Publique et des Finances saisiront cette occosion pour remettre de l’ordre dans la maison.

  • Le 21 octobre 2009 à 20:35 En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    Je tiens tout d’abord à louer le travail de la police et l’attitude du REN-LAC. Mais au-dela de tout cela je souhaite aussi apporter mon point de vue au problème de la corruption qui gangrène mon cher Faso. A mon humble avis l’Etat burkinabé se joue du pauvre citoyen dans sa lutte contre ce phénomène. Qu’est-ce qui est fait contre les grands arnaqueurs des fiscs burkinabé que sont les opérateurs économiques,les hauts cadres de l’administration publique,les hommes politiques influents etc...qui sont chaque année épinglés par les différents rapports du REN-LAC et bien d’autres organismes ??? Combien sont-ils ces douaniers qui roulent dans des caisses de derniers cris au Faso,qui ont des maisons à niveaux ??? Combien sont-ils les agents des finances qui dès leurs premiers postes( c-à-d l’année du SND ) se payent des engins et meubles joliment leurs maisons ??? Combien sont-ils les députés, les ministres et directeurs de services qui ont des villas luxieux à waga 2000 ??? Combien sont-ils ces commerçants qui ne payent pas leurs taxes ou impots par an ??? Et combien sont-ils,ceux d’entre eux,qui ne dédouanent jamais leurs marchandises ??? Evitez donc de distraire le peuple !!! C’est bien de couper les petites mauvaises herbes mais c’est encore mieux de tuer effectivement les plus grandes. Pour éviter ce problème,ci-dessus évoqué aujourd’hui,il y a lieu de revoir le système des avancements et de corrections des indemnités qui contient beaucoup de lourdeurs administratives,afin que le pauvre fonctionnaire,qui attend pendant longtemps et qui tire le diable par la queue dans les confins du Burkina,ne finisse pas par etre tenté par ces genres de raccourcis !!! Alors que chacun se mette au travail pour la prospérité du FASO !!!

  • Le 21 octobre 2009 à 22:56, par panomnimbo En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    il ne reste plus qu’a enqueter sur tous les biens non justifiables des predateur de nos impots pour comprendre ou se trouve l’argent du developpement qui n’a pas eu lieu dans la société dite d’esperance,
    en tput cas , c’est bon signe, il reste ouaga !! que fait la police ! quand on sait combien gagne certain, il faut leur demander de justifier ces bien mal acquis et dans le cas contraire , ces bien doivent balimenter le budget, chers dirigeant, svp, pitié p pour le peuple, allez chrcher le manque a gagner de l’etat ou il est ! et vite, comme a banf

  • Le 21 octobre 2009 à 23:27, par felix En réponse à : MALVERSATIONS SUR LES INDEMNITES DE LA FONCTION PUBLIQUE : Un réseau démantelé à Banfora

    dommage pour ces ce groupe pris. ce n’est vraiment pas du tout une idée à nourir pour devenir riche. certe ,il faut les sanctionner.Mais ! ce n’est pas parce qu’il ya eu ds cas similaires au faso et pire encore des premiers responsables mis en cause,mais qui circulent toujours sans la moindre inquietude qui a encourager le groupe à se jeter dans cette derive. que la police,gendarmerie ,juges.. aient le mame courage pour arreter aussi ces gourous masqués,veritables delinquants du pays. c’est ca la demoncratie.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique