Guinée : Quand Dadis botte en touche
Dans la vie des peuples, il est des dates qu’on aimerait vite oublier, mais qui restent malheureusement à jamais gravées dans les mémoires. Est de celles-là, le 28 septembre 2009 qui demeurera comme une des journées les plus sombres de l’histoire guinéenne .
Des militaires tirant à balles réelles sur la foule ,violant des femmes et tabassant les leaders de l’opposition. Bilan : près de soixante morts, selon la junte, plus de 150 morts, 157 exactement et 1200 blessés à entendre les organisations de défense des droits de l’homme.
Depuis, le ciel semble être tombé sur la tête de la junte militaire et particulièrement de son chef, le capitaine Moussa Dadis Camara au pouvoir depuis le 23 décembre. C’est ainsi que la communauté internationale n’a pas manqué de hausser le ton.
La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a condamné avec la dernière énergie la junte. Le Département d’Etat s’est dit scandalisé et parle à présent de recours judiciaire. L’Union européenne, par l’entremise de son commissaire au développement, Karel de Gucht, réclame des poursuites judiciaires contre Dadis Camara devant un tribunal international pour crime contre l’humanité.
Et bien avant ces massacres, l’Union africaine, lors de la huitième session à Abuja du Groupe de contact international sur la crise politique en Guinée, avait donné un dead line d’un mois (du 17 septembre au 17 octobre) pour que Dadis notifie par écrit sa non- participation en tant que candidat à la présidentielle prévue le 31 janvier 2010.
C’est dans cette ambiance que les dirigeants de la CEDEAO, qui avaient donné mandat au président Blaise Compaoré pour être médiateur en Guinée, se sont réunis samedi 17 octobre dernier pour plancher sur la situation dans ce pays. Simultanément, il était impatiemment attendu la réponse du capitaine Dadis sur l’ultimatum qui lui avait été donné même si on se doutait bien que ce militaire si fier de lui, n’allait pas accepter de se déculotter à si bon compte. Visiblement, on ignore bien quelle mouche a bien pu piquer les responsables de l’Union africaine pour mettre en exergue cette idée saugrenue d’ultimatum ?
On s’attendait d’ailleurs que la junte, à l’épreuve de cet ultimatum, fasse dans le dilatoire et nous n’avons pas été déçus. En effet, usant de circonlocutions, le chef de la junte, qui espère ainsi gagner un peu de temps en faisant dans le dilatoire, a, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Alexandre Cécé Loua, souhaité que ce soit le médiateur Blaise Compaoré qui gère l’ensemble du dossier. « Le capitaine Moussa Dadis Camara, par respect envers l’Union africaine, la CEDEAO et le groupe international de contact, a réagi à l’appel qui a été lancé par le conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, à savoir l’exigence de ne pas se présenter aux futures élections présidentielles.
Le capitaine Dadis Camara a estimé que, étant entendu que le dossier dans son ensemble a été confié à un médiateur, c’est à lui d’examiner la question dans son ensemble au lieu de privilégier un seul aspect de la transition, à savoir sa candidature ou sa non-candidature ». Voilà, et comme il fallait si attendre, Dadis a botté en touche sachant bien que la marge de manœuvre de l’Union africaine pour l’y contraindre est bien limitée. Et à dire vrai, cet ultimatum ressemblait plus à baroud d’honneur qu’à autre chose. Si la Guinée est boudée par l’Organisation continentale, ça ne fait certainement pas bien pour elle ; mais à l’évidence, elle ne risque aucunement d’être envahie comme on l’a vu à Anjouan !
Dadis botte donc en touche sachant qu’il ne risque rien de grave de l’Union africaine. Pourtant au-delà des injonctions de l’Organisation continentale, l’homme fort de Conakry, en bon soldat respectueux de la parole donnée, avait proclamé orbi et orbi au lendemain du 23 décembre 2008 que ni lui, ni un autre membre du CNDD, ne se présentera à cette présidentielle.
Mais, sans aucun doute, il est en train de fouler aux pieds ses professions de foi. Dadis a-t-il vraiment besoin des bons offices d’un quelconque médiateur pour mettre en pratique ce qu’il psalmodiait il y a seulement une dizaine de mois ? D’ailleurs cet ex-gestionnaire du carburant de l’armée guinéenne disait à qui voulait l’entendre n’être aucunement un assoiffé du pouvoir dont les lambris le laissaient de marbre.
Il semblait si sincère dans sa volonté de se retirer et de ne pas faire acte de candidature à la prochaine présidentielle que bien de personnes, un moment, avaient mordu à l’hameçon. Par ses propos quelque peu rassurants d’où suintait une certaine naïveté, le nouvel homme fort de Conakry gagnait de plus en plus de sympathie. En se retirant sans aucune concession, il rejoignait ainsi, tel le malien ATT, le cercle fermé des officiers qui ont respecté la parole donnée en se retirant volontairement du pouvoir …peut-être pour mieux revenir.
Moussa Dadis Camara n’aura donc pas été un homme de parole même si à sa décharge, il dit être entre le marteau et l’enclume. De nos jours, sa chanson préférée c’est, dit-il, être coincé entre une partie non négligeable de l’armée et du peuple qui le poussent à se porter candidat et les leaders politiques guinéens et la communauté internationale qui estiment qu’il doit être hors-jeu, en ce qui concerne la prochaine présidentielle. En attendant que Blaise Compaoré entre dans le vif du sujet de sa médiation guinéenne, la CEDEAO, elle, a déjà décrété un embargo sur les ventes d’armes vers la Guinée « au vu des atrocités et des actions menées » par la junte militaire au pouvoir.
Un embargo sur les armes ! C’est seulement tout ce qui a pu sortir du conclave d’Abuja. Décevant … Cette petite décision qui n’est autre que symbolique et vraiment sans effet, reste insuffisante par rapport aux attentes des populations et des hommes politiques guinéens. Entre nous, les nombreux sicaires blottis dans les différents régiments de l’armée guinéenne ont-ils vraiment besoin d’énormes quantités d’armes venues d’Ukraine ou de Russie pour mettre à mort 157 autres citoyens guinéens ? Assurément non.
Et de quels pouvoirs dispose la CEDEAO pour contrôler cet embargo ? Voilà bien ce qui s’appelle décision symbolique qui aura au moins le privilège de donner du tonus au médiateur
La rédaction
L’Observateur Paalga
Vos commentaires
1. Le 19 octobre 2009 à 06:45, par Blasco 44 En réponse à : Guinée : Quand Dadis botte en touche
Dadis ou Dada ?
ce prennom ne vous dit riens ?
El Diego es ce un prenom Guineenien ? je n’y crois pas .
pourquoi il n’accepte pas a ce qu’ont les appelles par leurs propre nom ?
ce beau pays qui a tant souffaires et souffres tjrs .
En 2004 j’ai fait la prison en Guinee , le faite que j’etais burkinabe, bref .
connaisse vous le P M 3 ?
juste vous dire a quel points j’ai souffaire et que je ne racontte pas d’histoire .
j’ai tant donne espoir a Dada au lieux de Dadis.
mais j’espere qu’il va ce remettre sur la bonne voie , pour que la guinee retrouva la Paix et qu’il va ceder le pourvoir .
depuis que la Guinee est Guinee y’a jamais eux aussi une cruote que sous sa regne .
Dadis ecoute ton grand frere Blaise comme tu la si bien dit .
le choix de Blaise n’est pas un hasard, profite s’ent pour qu’il te sort du bourbier .
Que tes ancetres et le vieux Conte veille sur toi pour que la Guinee retrouve la Paix
2. Le 19 octobre 2009 à 08:58, par marticus En réponse à : Guinée : Quand Dadis botte en touche
Esperons que Dadis respect sa parole et que la paix revienne en Guinee.Mais ce qui est deplorable,c’est des militaires qui tuent et violent leurs frere pour des raisons politiques....Pitie a vous frere de guinee.jespere que la peste viendra tous les emporter(ces militaires comme ces hommes politiques).amen
Le 20 octobre 2009 à 11:23 En réponse à : Guinée : Quand Dadis botte en touche
Je pense qu’à mon imble avis que c’est trop prématuré de juger Dadis.vovez vous Dadis a decidé de mettre la main sur tout ceux qui marchent en dehors des intérêts de la GUINEE, arrecter les narcots trafiquants,dealers de la drogres.Dadis précident patriote, plein d’ humanisme,va bien réussir en GUINEE si dieu le veut.je dois aussi dire dire que DADIS est victime du complot de ceux qui veulent son fauteuil.si les gens pensent que DADIS n’ est pas crédible ils doivent penser autant que flatter son prochain à commettre des actes qui peuvent lui hôter sa vie n’ est pas chose salutaire.Combien sont-ils,ceux qui ont perdu la vie en GUINEE durant ces dernières semaines ?Tant de familles endeuilléés et tant d’innocents tués ainsi que les orphelins fabriqués par le peuple de la GUINEE et non par DADIS.Je pense que Dadis n’est pour rien dans les tueries.On ne peut pas vouloir une chose et son contraire, vouloir sauver son peuple et vouloir l’assassiner à la fois.Arreter de marcher dans la même direction que les occidentaux.Ici en Afrique quand un président ne fait pas l’affaire des mêmes occidentaux ils font tout pour lui créer des problèmes.Effectivement Dadis semble ne pas faire l’ affaire des occidentaux si on s’en tient à ses propos de type"La GUINEE n’est pas un sous préfecture de la FRANCE"ce qui est très bien dit.Pour finir j’apprecie le fait que le président du FASO ait accepter d’ être le mediateur en GUINEE pou sauver la GUINEE,je lui souhait beaucoup de courrage et bonne chance dans sa mediation.P S
3. Le 19 octobre 2009 à 11:38 En réponse à : Guinée : Quand Dadis botte en touche
quel exercice d’équilibrisme mal equilibré ! il est une chose que l’on ne veut pas comprendre dans ce dossier ou plutot parce que les ennemis de dadis le savent qu’ils ne veulent pas le laisser faire : c’est que dadis au moins reste l’un des derniers dirigeants patriotes(fut-il militaire mais le militaire est avant tout un etre humain qui possede de l’humanité) en ces temps de chaos ou l’individualisme et l’egoisme ont été imposés comme le seul credo. L’armee guineenne semble rester le dernier rempart contre la destitution totale de la societe. ce combat n’est pas seulement pour la guinee mais pour l’afrique entiere. ceux qui crient contre lui (je ne parle pas de ces chefs d’etats africains et autres institutions africaines qui sont soumises aux interets etrangers au detriments de leur peuples). C’est une armee patriote comme toute bonne armee. arretez d’etre contre tout simplement c’est des militaires Dans les autres pays ce sont les militaires qui dirigent reelement le pays mais en silence. Ca c’est une realité qu’ils ne vous diront jamais. Regardez combien ils soutiennent leurs soldats quels que soient les massacres qu’ils font : qui peut peut dire les massacres de soldats americains en Irak, en serbie bosnie, etc je ne parle meme pas des francais danas leurs soi disant operations humanitaires en afrique ou ils s’entrainent a tuer du negre avec de stroupes commandos ou de la legion etrangere qui s’ennuient avec des armes sophistiquees qu’ils tuent le temps a nettoyer sans avoir à les utiliser, etc. Reflehissons mes freres ! Le monde est sans pitie surtout quand c’est vers l’afrique car ils savent que si jamais on a des dirigeants patriotes un minimum on s’en sort et eux ils sont foutus. Le probleme d ela guinee ce sont les soi disant polititciens d el’opposition qui ne sont que de spourris vendus qui cherchent a venir s’enrichir en vendant les immenses richesses du pays aux etrangers, mais en utilisant une population qui aspire a la liberté mais que l’on sait ignorante et que l’on manipule. Malheureusement d’autres africains ailleurs s’assoient tranquillement pour critiquer dadis et ses camarades qui eux au moins connaissent la vraie situation de leur pays. On decrete qu’ils sont le diable quand les vrais diables sont oubliés ... comme par hasard ! et nous on accepte cela. Mugabé etait un diable, meme un Hitler, etc mais on ne dit rien sur ces dirigeant qui ont ete pire que des catastrophes pour leurs peuples. les africains doivent soutenir dadis et ses scamarades et non pas se laisser encore une fois imposer les diktats des occidentaux qui savent voir ce qu’ils veulent voir. Arretons de lyncher dadis ; soutenons-le plutot pour faire quelque chose pour son peuple. La vraie democratie n’est pas seulement mettre des civils au pouvoir. lorsque les civils se montreront a la hauteur de leurs pretentions on les laissera faire Pour l’instant la classe politique guineenne est la seule responsable de cette situation. Tout le mond eparle de l’exemple du Mali, mais on oublie de dire que les civils Maliens ont ete responsables et patriotes. prenons nos responsabilites rellles et ne mettons pas nos egoismes en avant. Pensons que nous avons des parents qui n’ont le courant que 2h par jour (quand il y en a), qui n’ont meme d’eau pour boire, etc ; qui meurent tout simplement parce qu’il n’y a pas un simple comprimé de nivaquine alors que nos dirigeants eux voyagent dans des avions privés sont accueillis dans des cliinque en europe ou ils sont remis a neuf chaque année, etc. Une vie est une vie meme si c’est celle d’un paysan pauvre C’est ce paysan qui fait le pays et rend les dirirgeants riches Alors au au moins un minimum pour eux C’est ca l’humanisme
somé
Le 19 octobre 2009 à 22:30 En réponse à : Guinée : Quand Dadis botte en touche
somé, c’est les blancs encore qui ont dit de tirer sur les populations qui ne detruisaient meme pas des biens publics ? C’est les balncs qui ont dit de violer ? Meme si c’est les blancs, est-ce que les dirigeants, eux sont betes ? Laihila, des gens n’ ont pas de coeur. est-ce que si yavait unemmabre de ta famille dans ca tu allais parler de la meme facon ? Ce que dada a fait, il ne peut plus rester au pouvoir. Comment il peut commander un pays ou il a seme tellement de simetiere ?Tout ca la c’est hoba hob a. Vous allez voir. je vous donne 3 mois maximum pour que dadis part. Il a exagere mainant.
Guiesbeogo
4. Le 19 octobre 2009 à 12:20, par franck dit aspirant Barde En réponse à : Guinée : Quand Dadis botte en touche
Chez on dit la bouche de l’homme qui le tue, laboche de l’homme qui le maintien en vie,la bouche de l’homme qui le rend bien.la chairla plus mauvaise est la langue de l’homme la chaire la plus bonne de l’homme est la langue
Mon amis président Dadis si vous permettez le terme ,cesjuste pour te dire que tes sofas sont vraiment trop forts ,car sur la même place pendant qu’ils frappent tirent au fusil, a la mitaille,a larme blanche ,ils y a qui ou le courage de poser arme et puis prenne une guinéènne sans crier gare et puis ce faire filmer en même temps ça c’est du courage
Quand a toi tu a trop parlé malheureusement tu a trop vue alors là c’est fait pour toi.Tu par tu mouras entout cas avent le verdic de Dieu .Si tu veu démistionner compte tes mort,et rapel toi de Charles Tailors
Tu seras assez intelligent pour juger.
5. Le 19 octobre 2009 à 12:56, par , En réponse à : Guinée : Quand Dadis botte en touche
laissez dadis en paix,qu’est ce que l UNION Africaine a pu faire à l’actuel président de la mauritanie ?rien !il ya pleins d’exemples en afrique et à ailleurs !dadis n’est qu’une goutte d’eau ds la marre...et puis quand sékou touré tuait le peuple guinéen par dizaine,où était la même opposion ?estce qu’elle pouvait parler ?Et lanssana conté que n’a til pas fait comme tuerie barbare ?dadis n’est pas aimé parce qu’il a décider de traquer les trafiquants de drogue et comme on le sait bcp de "grands" du monde sont impliqués ds le trafic de drogue,alors il faut piégé le pauvre capitaine dérangeant en infiltrant des commandos payés par un grand gourou de la drogue.soyez vigilant peuple d’afrique,n’accusez pas à tort !
merci à Blaise Compaoré qui a décidé de traiter le probleme par le dialogue,vous etes un homme sage qui ne se laisse pas intimider par une fausse opposition guinéenne !!!
6. Le 19 octobre 2009 à 19:50, par wonder En réponse à : Guinée : Quand Dadis botte en touche
Bonjour !
Mr le journaliste,de grâce moins de partialité dans le traitement de l’information,arrêter de nous intoxiquer ce n’est pas à vous de juger la sanction de la CEDEAO contre la Guinée. Et puis où situez vous la responsabilité de ces leaders politiques guinéens ?pourquoi pensez vous qu’ils revendiquent le départ de Daddis ?Croyez moi ils ne feront pas mieux que Daddis.Et ces narcotrafiquants démantélés, qui travaillent en réseau avec les pays les plus puissants. N’oubliez pas que dans l’armée tout le monde n’est pas derrière Daddis.Et la main de l’occident dans tout ça ? Ils ne voudront certainement pas d’un président Africain à l’image de Daddis qui refuse de leur vendre son pays,ils peuvent manipuler la presse,les institutions africaines et internationales comme ils veulent. Ce sont eux qui ont tout orchestré contre Daddis, ce sont eux les responsables de la tuerie. La solution au problème guinéen n’est certainement pas le départ de Daddis.Daddis a été victime de son trop plein de patriotisme.
7. Le 19 octobre 2009 à 21:26 En réponse à : Guinée : Quand Dadis botte en touche
Pour ma part n’en déplaise à ceux qui s’attendaient à autre chose de sensationnelle, je dis qu’il faut être réfléchi et ne pas se laisser guider uniquement par l’émotion.
Je commence par condamner les tueries du 28 septembre 2009 et souhaite que la lumière soit faite et que les coupables soeient châtiés comme il se doit.
Cependant, je trouve que les opposants qui ont mené l’action sont des irresponsables, je n’en veux pour preuve que le doyen d’eux tous, celui qui a été l’éternel opposant KONDE leur avait dit d’attendre son retour des USA. Ils se sont entêtés à aller affronter la mort, surtout à conduire des jeunes à l’abattoir. Comment pouvez vous défier des gens qui sont en armes au lieu de patienter pour être sûr que le sang ne va pas coulé. Les opposants qui ont déclanchés cette marche sont également responsables de ce qui est arrivé. Ce n’est pas pour dédouaner DADIS et ses militaires, c’est pour dire un mot aux opposants qui ont pris l’affaire aujourd’ui comme un fonds de commerce.
Pour ma part, la CEDEAO a pris deux bonnes décisions à ABUJA le samedi 17 octobre 2009 :
i) L’option du dialogue entre les forces vives et le CNDD qui détient le pouvoir en Guinée. Il ne s’agit de crier et s’agiter il s’agit d’être réaliste. On ne peut pas régler le problème de la Guinée par la force, il faut le dialogue, il ne faut pas faire comme la Côte d’Ivoire où le sang a beaucoup coulé car c’était la guerre avant de s’asseoir sur la table de négociation entre belligérants ( BAGBO et SORO ). Est ce que vous croyez que c’est de gaité de coeur que GBAGBO négocie avec Soro, c’est parce que c’était la seule voie du salut pour tous.
Donc Guinéens mes frères, revenez sur terre et laisser tomber les fiertés qui risquent de vous coûter cher. La CEDEAO ayant désigné un facilitateur retrouvez vous pour rechercher les intérêts des Guinéens et non pas le plaisir de certains qui ont dirigé la Guinée et participé au pillage du pays.
2) Je me réjouis que la CEDEAO ait inscrit dans son calendrier le cas du Niger où le Président TANJA joue un jeu dangereux qui a toujours fait le lit des coups d’Etat.
Des exemples existent et devaient le dissuader, ses collègues militaires : MAINASSARA, GUEI ont payé de leur vie leur entêtement. On se demande sur quelle force compte le Président TANJA pour assassiner en plein midi la démocratie dans son pays. C’est peut être l’uranium qui lui monte à la tête. Le silence du donneur de leçon Bernard KOUCHNER est la preuve que pour le Niger la France devient aveugle elle qui aime défendre la démocratie ailleurs.Nous félicitons le Président YARADUA qui élève la voix pour désapprouver les actes que posen TANJA avec la complicité de la France qui achète son uranium.
Démocrates d’Afrique et du Monde vous êtes témoin de la témérité de TANJA qui a perdu toute crédibilité avec sa nouvelle constitution.
A bon entendeur salut ;
8. Le 19 octobre 2009 à 21:36 En réponse à : Guinée : Quand Dadis botte en touche
Je voudrais ici comme d’autres dire mon indignation devant la partialité de RFI dans le traitement des informations sur la Guinée. La CEDEAO a nommé un Facilitateur qui a fait ses preuves, pendant ce temps vous êtes entrain de tout faire pour que la facilitation échoue. On sent que vous êtes avec ceux qui disent qu’il ne faut pas négocier avec la Junte. Il n’y aura pas de solution par la force messieurs les journalistes de RFI.Vous ne donnez la parole qu’à ceux qui veulent aller en guerre avec la junte alors qu’il faut dialoguer avec elle. C’est la voie du salut. Vous serez responsables des tueries plus graves qui surviendront si vous précher la force pour déloger la junte.Vous ne connaissez pas la fierté guinéenne. Ce ne sont pas les gens de l’’extérieur qui peuvent résoudre ce problème. Il faut compter sur le dialogue c’est tout.
9. Le 19 octobre 2009 à 22:00 En réponse à : Guinée : Quand Dadis botte en touche
merci les freres je vois que nous avons commencé a comprendre, mais il nous reste encore à se mettre en action pour proteger et aider nos vrais dirigeants, car aujourd’hui on fait tout pour isoler dadis afin de pouvoir mieux l’abattre comme ils ont abattu sankara,lumumba,etc et tentent encore avec Mugabe. Mais il nous appartient maintenant de nous mobiliser pour le sauver serieusement et non pas rester et parler seulement Chacun doit le faire de son mieux possible surtout en expliquant le vrai fond de cette affaire.Il faudrait s’appreter a se battre car tant que nous on ne veut pas s’engager a agir au risque meme de sa vie alors on nous fera toujours chanter. Dadis sait qu’il a engagé sa vie et qu’il peut etre tué. Il aurait pu se taire et rester et manger aulieude s’opposer aux interets des occidentaux. Sankara s’est donné, nous ne l’avons pas defendu comme seku ture n’avait pas ete defendu, etc. alors ils ont ete isoles et abattus comme il faut, de facon differente. les europeens savent voir les droits de l’homme la ou il veulent les voir. quant aux dirigeants africains meme s’ils se croient couverts par les interets etrangers qui les ont mis la pour "tuer" leurs peuples ils n’ont qu’a comprendre que c’en est fini. les mascarades du type eyadema ou les bongo, etc ca c’est fini. bientot les gens feront les revoltutions quant ils n’ont plus rien a perdre, meme si les occcidentaux leur donneront les armes pour exterminer leurs propres freres soeurs peres et meres etc, leurs propres peuples. quand certains font des comparaisons avec le Mali je me permets de vous faire remarquer que c’est le seul pays ou c’est le peuple qui s’est mis dans la rue et a fait partir le president Moussa Traoré et pourtant l’armee etait la. ils ont une certaine maturité tant dansl epeuple et surtout chez les politiciens civils. ce qu’il n’y a pas en guinee tout comme il n’y en a pas au togo,etc. bien sur la position strategique de la guinee n’est pas celle du Mali et les mafias etrangeres (drogues et autres) n’ont pas encore pris pied au Mali. voyez combien les choses sont plus complexes. alors arretons ces niaiseries que vociferent certains. Eux ils savent pourquoi ils font ca. a nous de ne pas les laisser faire,personne ne le fera pour nous.
somé
10. Le 19 octobre 2009 à 22:03, par nlt En réponse à : Guinée : Quand Dadis botte en touche
Pourquoi ne pourrait-il pas se présenter à la présidentielle guinéenne ? je ne suis pas guinéen mais bien burkinabé. C’est au peuple guinéen de décider dans les urnes qui pour sa destinée ! que la communauté internationale, l’UA pèsent de tout leur poids pour des élections transparentes. Et on verra le résultat. Mais la democratie en Afrique n’a peut-être pas la même consonance encore moins la même réalité que sous d’autres cieux. Du blabla, trop de blabla,me semble-t-il.