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PRESSION SUR DADIS CAMARA : Schéma imprévu pour un médiateur

Publié le vendredi 16 octobre 2009 à 04h31min

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Le capitaine Moussa Dadis Camara doit avoir le sommeil léger, ces temps-ci. Il se trouve comme un étau féroce qui se resserre chaque jour un peu plus autour de lui, inexorablement. L’homme, suite aux sombres évènements du 28 septembre, aura réussi la prouesse de faire l’unanimité contre sa personne et le groupe de putschistes qu’il dirige. De toutes parts, on réclame la « tête » du capitaine président. A commencer par les Forces vives de son pays.

Leur revendication première (d’avant la tuerie du stade) exigeait que Dadis ne se présente pas à la présidentielle de janvier 2010. Elle aura évolué car à présent elle ne parle plus que de la démission du chef de la junte. Et elle semble intraitable à ce sujet. La communauté internationale aussi : l’Union africaine, le Groupe de Contact, l’Union européenne, les Nations unies, tous y vont, qui, de son ultimatum, qui, de sa disqualification et d’autres encore de leur volonté d’attraire Dadis et ses amis en justice pour crimes contre l’humanité. Sans compter les Etats-Unis qui s’invitent, eux aussi, dans la danse, et la CPI qui parle d’initier des enquêtes préliminaires en vue de possibles poursuites pénales futures.

On l’aura compris : tout le monde veut la tête de Dadis et pour ce faire, on commence par exiger qu’il « débarrasse le plancher ». Tout le monde, à l’exception de la Chine. Elle vient de signer un juteux contrat au pays de Dadis, et c’est connu, on ne mord pas la main qui vous met l’aliment dans la bouche.

Mais on se rappelle aussi que le président burkinabé, Blaise Compaoré a reçu, il y a quelques petites semaines, mandat de ses pairs de la CEDEAO pour jouer le rôle de médiateur dans cette crise guinéenne. Dans la foulée, le 5 octobre dernier, il se rendait en Guinée pour se mettre à l’écoute des acteurs, sur place. Et après les avoir entendus, les premières réflexions qu’il livrait laissaient percevoir le chemin qu’il se traçait pour aboutir à quelque résultat positif dans ce qui apparaît comme la plus délicate des médiations dont il a, jusqu’à présent, eu la charge. « Les questions politiques, de la démocratie, de l’Etat de droit trouvent leurs solutions dans le dialogue. Il faut aller à la table, poser le problème et en débattre ». On se pose alors de légitimes interrogations sur la suite à donner au sacerdoce guinéen de Blaise Compaoré. Comment saura-t-il concilier la voie qu’il préconise et la pression exercée par la communauté internationale qui ne veut rien entendre d’autre que le départ de Dadis Camara ? Il n’est pas sûr que le médiateur qu’il est, ait prévu un tel schéma sinueux et alambiqué.

Blaise Compaoré avait, à Conakry, invité les acteurs des deux camps à se retrouver ultérieurement à Ouagadougou. Sans doute pensait-il que déplacer les protagonistes de la crise guinéenne hors de leur pays, en terrain neutre, pouvait être d’une utilité certaine pour dépassionner les débats et aider à l’obtention de positions plus conciliantes de la part des uns et autres.

L’opposition guinéenne avait en réponse, exprimé un niet catégorique, exigeant déjà le départ de Dadis comme la condition sine qua non pour son propre déplacement à destination de la capitale burkinabé. Mais, on l’imagine, le médiateur devait s’employer à trouver les mots justes pour convaincre les forces vives guinéennes d’effectuer le déplacement de Ouagadougou. Mais à présent que même la CEDEAO qui lui a donné mandat pour « gérer » la crise guinéenne, déclare Dadis « disqualifié » et exige comme tous les autres, son départ, on peut légitimement se demander de quelle marge de manœuvre le président Compaoré dispose réellement pour mener à bien la mission qui lui a été confiée.

Car, même avec les talents de persuasion qu’on lui reconnaît, on ne voit pas comment et par quel artifice il pourrait persuader d’aller à des négociations, des Forces vives guinéennes désormais satisfaites de voir leur revendication première reprise en chœur par l’ensemble de la communauté internationale. Et dans le même temps, il ne ressort pas de son mandat de médiateur d’exiger un quelconque départ du capitaine Dadis de la tête de l’Etat guinéen. Cette communauté qui réclame la « tête » de Dadis a bien ses raisons pour le faire. Reste à savoir si elle consent à mettre les moyens qu’il faut pour l’obtenir.

A supposer par exemple que la question guinéenne doive se soumettre à un vote, à l’ONU, on peut gager dès à présent que la Chine, vu ce que l’on sait, dans le meilleur des cas, optera pour une abstention. Dans le pire, elle usera de son droit de veto. Et ce serait alors tout un processus qui s’en trouverait bloqué. Si alors il devait s’avérer que cette communauté internationale n’a pas tous les moyens de sa politique, elle ferait peut-être mieux de laisser le médiateur œuvrer en toute sérénité. Car à supposer que ce dernier arrive à obtenir du capitaine Dadis, qu’il cède la place à l’issue de la période de transition et qu’il renonce à se mettre en lice lors de la présidentielle de janvier 2010, au regard du contexte qui prévaut en Guinée en ce moment, ce serait déjà un bon résultat. On pourrait chercher par la suite à le parfaire. Mais ce serait déjà cela de gagné. Dans des cas du genre, l’empressement peut malheureusement se révéler le pire ennemi du bien.

"Le Pays"

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Vos commentaires

  • Le 16 octobre 2009 à 10:57, par Kam En réponse à : PRESSION SUR DADIS CAMARA : Schéma imprévu pour un médiateur

    C’est avec intérèt que je viens de lire votre article sur la Guinée. Cependant l’analyse faite sur la possibilité de poursuite judiciaire de l’homme fort de Guinée par la CPI, m’amène à faire ces observervations. Je m’en vais d’abord vous produire cet élément de presse du Procureur de la CPI Louis Ocampo qui pourrait éclairer la lanterne de vos lecteurs sur l’exercice de la compétence de la CPI sur la Guinée ;
    "Suite aux événements survenus récemment en Guinée et compte tenu d’informations selon lesquelles des crimes relevant de la compétence de la Cour pénale internationale pourraient avoir été commis, Luis Moreno-Ocampo, le Procureur de la Cour, a confirmé aujourd’hui que son Bureau procédait à un examen de la situation dans ce pays.

    La Guinée est un État Partie au Statut de Rome depuis le 14 Juillet 2003. En conséquence, la Cour Pénale Internationale a compétence à l’égard des crimes de guerre, crimes contre l’humanité ou du crime de génocide pouvant être commis sur le territoire de la Guinée ou par ses ressortissants, y compris les meurtres de civils et des violences sexuelles . Le Bureau du Procureur a pris connaissance d’allégations graves concernant les événements du 28 Septembre 2009 à Conakry et a reçu des informations relatives à ces événements conformément à l´Article 15 du Statut de Rome. Un examen préliminaire de la situation a été immédiatement engagé afin de déterminer si des crimes relevant de la compétence de la CPI ont été perpétrés"

    La question de l’engagement des poursuites contre la junte au pouvoir en Guinée vue donc sous cet angle échapperait alors au controle et au véto de la Chine. Il s’agira pour le bureau du Procureur après ces enquètes de voir si les faits constitutent les crimes sur lesquels la cour exerce sa compétence. Si oui le Procureur pourra alors mettre en bralnle la procédure devant conduire la junte incriminée devant la CPI.La Guinée ayant ratifié le Statut de Rome a accepté de se soumettre à sa compétence. En conséquence ce n’est pas l’article 13 b) ainsi stipulé "Si une situation dans laquelle un ou plusieurs de ces crimes paraissent avoir été commis est déférée au Procureur par le Conseil de sécurité agissant en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies" qui s’applique mais plutôt l’article 13, paragraphes a) ou c)au terme desquels la Cour peut exercer sa compétence si l’un des États suivants ou les deux sont Parties au présent Statut ou ont accepté la compétence de la Cour conformément au paragraphe 3. En conséquence de ce qui précède il y a peu de chances que la Chine puisse opposer son véto aux poursuites qui échappent au controle du Conseil de Sécurité.

    • Le 17 octobre 2009 à 17:10, par sauvy En réponse à : PRESSION SUR DADIS CAMARA : Schéma imprévu pour un médiateur

      Merci Kam pour les informations combien pertinentes que vous venez d’apporter. Il n’en demeure pas moins que ce que dit le journaliste reste fondé. Vous aviez parlé de l’initiative de la TPI ou CPI. Mais l’ONU vient d’initier sa propre enquête. Le SG des Nations Unies vient de créer sa prope commission d’enquête et à mon avis c’est de cela que parle le journaliste. Si cette procédure devra prendre le dessus sur tout autre initiative, il faut craindre le véto chinois. Raison pour laquelle nous devrions souhaiter que l’ONU s’éfface pour l’instant en laissant la CEDEAO, l’UA, L’UE et surtout la TPI avancer sur le dossier. Il ne s’agit pas de ne pas continuer la pression sur Dadis, mais laisser sa commission d’enquête au profit de celle de la TPI. Merci pour vos éclaicissements. Vive l’Afrique libérée.

  • Le 16 octobre 2009 à 19:31, par G K. Anderson En réponse à : PRESSION SUR DADIS CAMARA : Schéma imprévu pour un médiateur

    A mon humble avis, ces pressions et ces agitations de la soi disante communauté internationale - prompte à obliger les dirigents Palestiniens à fermer les yeux sur les crimes contre l’humanité perpétrés à Gaza par les Israeliens- qui soudain, s’érige en donneur de leçon en Afrique ne feront que donner des raisons suppléméntaires à la junte pour ne pas lacher le pouvoir. Aujourdhui, Dadis et sa bande savent que quitter le pouoir c’est s’exposer aux poursuites. La justice étant toujours en faveur des vainqueurs, j’imagine très mal comment ces militaires qui se sentent présentement traqués de toute part accepterait de partir ; ce,d’autant plus qu’il n’y aura pas que Dadis à faire face à cette justice.Tous ceux qui ont été de cette transition ratée feront,eux aussi, les frais des humiliations que les puissances occidentales ont subi au détour de "Dadis show". Ce qu’il faut craindre c’est que la junte, dos au mur, ne finisse par se radicaliser et que la lueur de démocratie qui semblait poindre à l’horizon ne s’évanouisse pour de bon. Il faut que cette même communauté dite internationale assume sa part de responsabilité dans le chaos qui guète la Guinée aujourd’hui, s’il n’est pas déjà installé ! Les sources de la dérive de cette junte guinéenne dictatoriale, en plein 21è siècle, sont à rechercher dans le laxisme, la complicité, voire la duplicité de cette communauté internationale dont la réaction, face à des tragédies de ce genre, a toujours été calulée et fonction ses intérêts. Les charniers de Youpougon(à Abidjan) suivis de nombreux autres massacres sont restés impunis. Les centaines de morts à la suite des violences post-électorales au Togo auquelles s’ajoutent milliers d’exilés n’ont eu que de timides condamnations et rien d’autres. Et plus récemment encore , les tueuries au Gabon, à la suite de la farce électorale sont en passe d’être classées sans suite. A cela s’ajoutent le cautionnement de putschistes qui se déguisent pseudo-démocrates par cette même communauté internationale. Le cas de la Mauritanie est là pour nous en édifier. Je parie que malgré toutes ces agitaions, condamnations et menaces, si la junte venait à proposer des contrats juteux à ces puissances occidentales, cette dite communauté internationale va nous servir un autre discours, et Dadis et sa bande seraient blanchis et ne seraent plus présentés comme des dictateurs. L’exemple de Khadafi est assez évocateur. Et mieux, la justice en faveur des victimes du 28 Septembre sera tout de suite sarifiée sur l’autel d’une farce de reconciliation forcée à laquelle les opposants seront contraints d’adhérer. En tout état de cause, à l’étape actuelle des choses, tout le monde est convaincu qu’il sera difficile d’obtenir une rédition de la junte. Aussi divisée soit-elle, une armée est un corps. Et par orgueil, elle tolererait difficilement les injonctions de la communauté internationale telles q’elles sont. Et ce qu’il faut craindre c’est l’éventualité d’un coup d’état dans un cop d’état qui risquerait de basculer le pays dans un cycle de violences inouies aux conséquences incalculables. A ces décieurs internationaux, je rappelle modestement que la Guinée est entourée de pays à peine remis des guerres fratricides.Les traumatismes et cicatrices sont encore perceptible. La zone est donc un viviers mercenaires qui n’ttendent que l’occasion pour se mettre à l’oeuvre. La Guinée est une poudrière. Attention aux discours va-t-en guerre qui ne profiteront pas au peuple guinéen. D’une manière ou d’une autres ces criminels repondront de leurs crimes. Donc , alors qu’il est encore possible, que la chance soit donnée aux dialogue.

    Gbolo Kofi Anderson

    • Le 17 octobre 2009 à 17:27, par sauvy En réponse à : PRESSION SUR DADIS CAMARA : Schéma imprévu pour un médiateur

      Bien cher frère et ami Kofi. Je suis de votre avis pour le diagnostic fait sur la communauté internationale et son laxisme. Mais là ou je me trouve obligé de me désolidariser de votre analyse est lorsque vous ne proposer rien face à la dictature naissante en Guinée. Que voulez vous dire ne parlant de dialogue ? L’impunité pour les auteurs de crimes du 28 Septembre ? S’il est vrai que la soit disante communauté internationale a fallir dans le passé sur les cas que vous avez évoqués (et dont je suis entièrement d’accord)et que cette communauté internationale veut se servir de la Guinée pour redorer son blason, pourquoi ne devons pas nous l’applaudir et souhaité que cela ne serve de bon exemple pour le futur ? Nous avions tous déploré les cas que vous aviez evoqués et nous nous sommes même allés loin en disant que c’est parce que l’occident nous prend pour des sous Hommes. Mais si aujoud’hui cet occident prend le devant des choses pour chatiers les voyous de Conakry, il y a lieu de crier victoire et de les soutenir. Comme solution je propose la fermeté de la communauté internationale pour chatier les auteurs des crimes que nous avions vécu, le coeur meutri le 28 Septembre 2009 à Conakry. Merci pour votre contribution

  • Le 16 octobre 2009 à 22:10, par ZIMBABWE En réponse à : PRESSION SUR DADIS CAMARA : Schéma imprévu pour un médiateur

    Depuis les événements de Guinée, la bonne société française s`est laissée émouvoir. Pourtant en Côte d`Ivoire, Chirac a fait pire que ça.

    Le monde entier a été ému. Parce que cela ramène à "l`Etat sauvage", comme l`a titré le confrère panafricain "Jeune Afrique" qui prétend avoir mené une enquête en Guinée, après les événements tragiques du stade du “ 28 septembre ” à Conakry. Là où les autorités guinéennes parlent de près d`une soixantaine de morts, les médias français toujours prêts à attiser le feu dans les situations de crise en Afrique, parlent de plus de 150 morts. Et ils citent des Ong que jusque-là, ils refusent de nommer. En fait, tout se fait et se dit comme s`ils attendaient le Président guinéen au carrefour.
    Depuis ces tristes événements, l`homme subit un véritable lynchage médiatique. Rfi, Tv5 et France 24, en font à longueur de journée leur choux gras. Aucun journal sans Dadis Camara qui est accusé d`être le principal instigateur de ce carnage. Le ferait-il dans quel intérêt ? Personne ne se pose cette question. L`essentiel est de broyer le jeune Président guinéen. " La France veut prendre les choses en main en Guinée. C`est une occasion pour elle de faire chanter Dadis Camara ". Explique un diplomate en poste à Abidjan. Juste au lendemain de ces événements, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, le " french-doctor " au passé sulfureux, s`est invité dans la tragédie guinéenne avec un discours plein d`arrogance. Comme un criminel accusant les autres. " La France ne peut plus travailler avec Dadis Camara" s`est-il permis de dire. En invoquant l`idée d`une force d`interposition à Conakry. Comme si une force d`interposition a une fois résolu un problème dans le monde. En réalité, après plusieurs tentatives infructueuses de renverser Dadis Camara, la France veut s`offrir la caution de la communauté internationale pour avoir la peau du Président guinéen. Evidemment, l`idée d`une force d`interposition commence à faire son chemin dans la presse hexagonale, et la presse dite panafricaine est à ses ordres. Le jeudi dernier, le confrère Yérim Seck de " Jeune Afrique " a soutenu cette idée sur " France 24 " qui, pour dépecer Dadis Camara, a reçu sur son plateau, des invités qui ne récitaient que le discours de l`Elysée. En clair, la France des Droits de l`Homme est en émoi. Une émotion à double vitesse. Car au même moment, l`Elysée réclame à cor et à cri, la libération en Suisse du cinéaste Romand Polanski accusé pourtant de viol de mineure. C`est cela la réalité dans les couloirs de l`Elysée. L`émotion se fait au gré des intérêts. En novembre 2004, Jacques Chirac en ce temps-là président de la France, a fait tuer plus de 80 jeunes ivoiriens qui manifestaient devant l`Hôtel Ivoire. Un vrai massacre digne d`un " Etat sauvage ". Et qui ferait tomber n`importe quel gouvernement d`un pays dit démocratique. En France, cela a été pourtant applaudi. Parce que les Ivoiriens ne sont même pas des négros. Ce sont des noirs tout court. Aucun média français ne s`est laissé émouvoir. Et "Jeune Afrique " qui veut aujourd`hui, jouer les professionnelles en Guinée, n`a pas eu les mots qu`il fallait pour qualifier ce massacre. A Paris, il y a la menace des impôts qui pesaient sur sa tête. Bien au contraire, la victime a été condamnée par le monde entier. Et même par les organisations des Droits de l`Homme qui, depuis Paris, se jouent les procureurs sur le continent. Une soixantaine de tués à Conakry devient donc un crime contre l`humanité, imputable directement à Dadis Camara. Alors qu`en Côte d`Ivoire, le même crime qui s`évalue à plus de 80 jeunes tués devient un fait banal. Et quelques acteurs de ce massacre sont encore dans le gouvernement français, sans que cela ne heurte la France moralisatrice qui veut civiliser le continent africain. En clair, l`Empire s`est laissé émouvoir par ce qui s`est passé en Guinée. Elle aurait été dans sa logique si elle avait été choquée par les crimes de Chirac à Abidjan.
    Que la France aille s’occuper de ses "nombreuses cordes" que de continuer à penser qu’elle est toujours le tout puissant colonisateur.
    Ces opposants guinéens sont de véritables dangers pour leur pays car comment comprendre qu’il leur vienne à l’idée de demander une force d’interposition... Ils ne savent même pas ce que c’est que la souverainété, dire qu’il veulent diriger ce pays. Ils ont tous écrit l’histoire de la guinée à un moment donné (premiers ministres, ministres) sous les régimes précedents. Ont-ils changé d’écriture ? Je ne le pense pas, ils voyent plutôt leur chance se rétrecir... Nous y reviendrons...

    • Le 17 octobre 2009 à 17:55, par sauvy En réponse à : PRESSION SUR DADIS CAMARA : Schéma imprévu pour un médiateur

      Bien cher ami, merci pour votre contribution mais qui à mon humble avis est très loin de la véritable préoccupation des démocrates en guinée et de ceux qui ont perdu les leurs dans la tragédie Guinéene. S’en prendre à la France (comme nous avons l’habitude de faire sur le continent) ne règle en rien la situation à Conakry. Je suis de ceux qui les premiers (en Décembre 2008) avait annoncé qu’il ne faut pas faire confiance en Dadis Camara. S’il est vrai que la France à commis des crimes en Cöte-d’Ivoire et que aujourd’hui elle nous montre le chemin pour se débarasser des voyous de Conakry, qu’il y a t’il de mauvais en cela ? Voulez vous nous dire qu’il faut conmdanerd’abord les crimes d’Abidjan avant de conmdaner ceux de Conakry ? Ou bien parce qu’on a commis des crimes à Abidjan il faut laisser aussi ceux de Conakry ? s’il vous plait ouvrons les yeux et cherchons ou se situent nos intérêts. Les puissances évoluent ainsi. Le cas de la chines avec les accords qu’elle vient de passer avec Conakry en pleine isolement internationale en sont une preuve tangible. S’il vous plait laisser les puissances occidentales défendre leurs intérêts. Defendons les notres pour le bien être de nos populatations et l’avenir du continent au lieu de massacrer les populations ou de se taire sur les massacres en condamnant l’attitude des puissances occidentales. En mon humble avis, on ne peut pas laisser impunir les crimes de Conakry. Trop c’est trop. Dadis avait bien la possibilité de sortir par la grande porte (si même il fait partir de la bande des criminels du masacre de Février 2007 et de celui des policiers en Avril de la même année) il semble laisser l’opportunité. Il est tant que l’Afrique se ressaisisse et toutes les bonnes volontés seront les bienvenues qu’elle que soit leur origine. Y compris la France. Pas de tolérance pour les criminels du 28 Septembre 2009 à Conakry et que cela serve de leçon à toute l’humanité.
      Merci

      • Le 19 octobre 2009 à 22:12 En réponse à : PRESSION SUR DADIS CAMARA : Schéma imprévu pour un médiateur

        les criminels ne sont pas necessairement du cote ou tu crois a savoir dadis. Les criminels ce sont ces soi disant opposants qui savent bien pourquoi ils ont choisi la date symbolique du 28 septembre. les 1ers responsables ce sont les politiciens guineens : paas du tout a la hauteur. Nuls pitoyables
        some

      • Le 8 décembre 2022 à 02:24, par Adelaide En réponse à : PRESSION SUR DADIS CAMARA : Schéma imprévu pour un médiateur

        In fact, this situation is largely a consequence of a European agreement
        called Dublin II that obliges asylum seekers to solicit a refugee status in the country in which they first arrive.

        Many arrive in Italy, Malta or Greece, where the application process
        can take a long time, acceptances are low and living conditions are harsh – prompting them to move on to another country.

    • Le 22 octobre 2009 à 14:42 En réponse à : PRESSION SUR DADIS CAMARA : Schéma imprévu pour un médiateur

      merci pour ton analyse dommage que certains de nos freres ne veuillent pas reflechir mais preferent suivre les mensongest et idioties des medias comme on avait voulu lyncher Mugabe et qu’on avait reussi a lycher Thomas sankara pour arriver a leur fin Mais l jeunes africains ont compris On ne peut pas tromper les gens etrenellement. Toujours il y aura de svendus pour vendre son propre frere aux autres. La date du 28 septembre est tres importante en guinnee et les soi disant democrates savent pourquoi ils ont choisi de manifester ce jour la alors que dadis avait negocié avec eux pendant longtempspour qu’ils reportent a un autre jour leur manifestation (il ne leur a pas interdit de manifester mais de changer de date). le pire d eces gens qui se disent democrates c’est que ce ne sont pas des gens qui aiment leur pays ; ils preferent le vendre aux occidentaux et aux traffiquants de drogues, d’armes, et toutes sortes de traffics qui vont tuer l’afrique entiere. dadis travaille pour nous sauver tous en afrique Mes freres comprenons cela au lieu de crier Dadis doit partir dadis doit partir. C’est le nouveau seku ture comme le nouveau samory ture et qu’avait-on dit de seku ture ou de samory ture : ce sont des dictateurs, des sanguinaires , etc qui massacraient leur population parce que justement ce sont des gens qui luttaient pour la dignité, la securité et l’independance de leurs freres. C’est ca la democratie et non celle de ces politiciens pourris voleurs egoistes
      some

  • Le 17 octobre 2009 à 15:23, par Guinée En réponse à : PRESSION SUR DADIS CAMARA : Schéma imprévu pour un médiateur

    Dadis Camara doit payer pour ses actes.Un analphabete qui utilise dans ses discours des mots dont je suis sur qu’il n’en connait pas la signification.Il humilie à tout va,n’a aucun respect pour son prochain.Pour avoir mis son pays dans un tel chaos il merite plus que ces poursuites !Que Dieu protège la Guinnée et les Guinnéens.

  • Le 17 octobre 2009 à 23:42, par Karim En réponse à : PRESSION SUR DADIS CAMARA : Schéma imprévu pour un médiateur

    A l’auteur du précédent message (Zimbabwe) : chapeau !
    Votre analyse est des plus poussées. Personellement je n’aime pas Dadis pour ses agissements et ses dires, mais force est de reconnaître qu’on doit arrêter de se la mettre dans l’oeil avec cette France des droits de l’homme. Comme l’a dit mon prédécesseur, après ses agissements en RCI et ses 80 pauvres victimes à Abidjan, elle est vraiment mal placée pour s’ériger en defenseur de quoi que ce soit si ce n’est d’une intrusion à son habitude dans les affaires d’une autre souverainété dans un but purement et simplement lucratif et logistic. A mon avis et ceci est mon opinion, Dadis n’a certainement pas la poigne pour diriger la Guinée. Du moins s’il l’avait, il l’a malheureusemnt perdue. Il n’a pas sû utiliser le momentum qui accompagna son arrivée au pouvoir. Un air de déjà vu !
    Quant à l’opposition, sage serait-il de ne pas se laisser leurer par cette hypocrite opinon internationale, mais de plutôt favoriser la négotiation avec Dadis. Car à militaires acculés, rien ne bon n’en ressort. Chère opposition guinéenne, privilégez la paix car aujourd’hui nous parlons de 60 morts. N’en créez pas d’autres. Pensez à ces pauvres citoyens que vous allez envoyer à l’abattoir juste pour prendre possession du pouvoir et pour à votre tour mener le bâteau à votre guise, tout comme ce jeune capitaine guinéen que l’opinion internationale accable aujourd’hui de tous les noms. De ma dernière phrase il en ressort que je n’aime ni Dadis ni cette opposition. Où était-elle quand le peuple souffrait sous les régimes précedents ?

    Un capitaine dont la fougue le perdra, une opposition à qui l’on ne peut faire confiance, qui va payer une fois de plus,

    Le peuple bien sûr !

    Que c’est navrant !

  • Le 22 octobre 2009 à 11:40, par LE BAM En réponse à : PRESSION SUR DADIS CAMARA : Schéma imprévu pour un médiateur

    JE PENSE QUE JUSQU A PRESENT UNE DECISION VERITABLE NA PAS ETE PRISE A L.ENCONTRE DE CE DELINQUANT DEMOCRATIQUE QUI EST DADIS CAMARA. LA CEDEA, L.ONU,L.UNION EUROPEENNE. SAVENT TS QU.ELLE DECISION PRENDRE POUR EVACUER CE MINABLE CAPITAINE QUI A LE COURAGE DE TUER ET DIRE HONTEMENT QU.IL NE MAINTRISE PAS SON ARMEE.QUI PEUT TIRER SUR LE PEUPLE ET SANS POUVOIR RENDRE COMPTE AU PEUPLE ?SIL NA PAS LA COUVERTURE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ?OU BIEN DADIS NE CONNAIT PAS LA PORTEE DE SA RESPONSABILITE ?DEPUIS ,DADIS NA PAS PU ARRETER AU MOINS UN PETIT SOLDAT OU UN OFFICIER POUR DIRE QUE VOILA CELUI QUI TUER LE PEUPLE SANS ORDRE. IL EST ENTIEREMENT RESPONSABLE.ET CEST LUI QUI A ORDONNER DE TIRER PARCQUE COMME IL LIMITE IL CROIT CA POUVAIT INTIMIDER LE PEUPLE. IL VEUT SE COMPARER A THOMAS SANKARA. DE GRACE NE DERANGE LA MEMOIRE DE CE GRAND HOMME CAR LA FOURMIE ET LE CHEVAL N.ONT PAS BESOIN D.ETRE COMPARE.QUITTE LE POUVOIR ET COLLE NOUS LA PAIX. TU INSULTE L.ARMEE GUINEENNE ET TU VAS LE PAYER CHER ET TT DE SUITE.CA PRENDRA PAS DU TEMPS .ET LA SOUVERAINETE DU PEUPLE ? TU METS CA OU ?

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