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Fait divers : Poignardée à mort pour son cellulaire

Publié le mercredi 7 octobre 2009 à 02h57min

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C’est une véritable tragédie qu’a vécue Mesta Koté, la nuit du 22 septembre 2009. Son décès brutal par suite d’un coup de poignard d’un délinquant, a provoqué un vrai choc dans sa famille et dans la ville de Bobo-Dioulasso. Vendeuse de riz devant l’usine SOFITEX de Dédougou, Mesta a profité de l’intercampagne pour faire un tour dans sa famille au secteur N°2 (Diarradougou).

C’est là que la mort l’attendait. Cette nuit-là, elle était en compagnie d’un ami, devant la porte de son domicile et tenait dans sa main, son téléphone portable qu’elle manipulait. Quelle heure était-il ? Certains témoins parlent de 23 heures, d’autres, de minuit. Les deux noctambules sont indifférents quand un quidam passe et s’engouffre dans la cour. Quelques /instants après, selon le témoignage de son compagnon rescapé, l’individu ressort, voyant toujours que la fille tenait son portable éclairé, fait semblant de demander l’heure, arrache le téléphone et prend aussitôt la fuite. Sur le fait, l’ami de Mesta se lance à la suite du délinquant qu’il rattrapa aussitôt mais ce dernier, loin d’être vaincu, sortit un poignard et l’enfonce dans son ventre.

Il s’écroula. La fille qui a suivi la scène accourt au chevet de son ami mais le délinquant, au lieu de partir avec son butin, revient à la charge et s’en prend cette fois-ci, à la fille. Au cours de la course poursuite, la fille reçoit un coup de poignard dans le dos. Son cri de détresse réveille tous les voisins qui accourent. Transportée d’urgence à l’hôpital par les soins des sapeurs- pompiers, les médecins n’ont pu rien faire. Mesta Koté y rendra l’âme. Depuis, c’est la consternation au quartier Diarradougou. Des témoins confient que le délinquant, toujours en fuite, n’est pas à son premier forfait. Bobo-Dioulasso a-t-il renoué avec le banditisme ? Tout porte à le croire. Après l’assassinat du Palestinien, Abu Amhad Gazaleh, le 17 août (non encore élucidé), maintenant c’est au tour de Mesta Koté. Le rubicon est franchi.

F.O.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 7 octobre 2009 à 10:35, par rama En réponse à : Fait divers : Poignardée à mort pour son cellulaire

    C’est horrible ce qui s’est passé.ça donne la chair de poule.Et dire qu’on est même plus en sécurité même chez soi.

  • Le 7 octobre 2009 à 14:05 En réponse à : Fait divers : Poignardée à mort pour son cellulaire

    L’article ne nous informe pas sur le cas de l’ami de Mesta. Est-il mort ou a-t-il survécu au coup de poignard reçu dans le ventre ?

    • Le 9 octobre 2009 à 12:53, par Theophile le Grec, En réponse à : Fait divers : Poignardée à mort pour son cellulaire

      Paix a l’ame de Mesta, et toutes mes condoleances a la famille eploree.

      Je m’excuse mon frere mais je pense que tu n’as pas bien lu l’article car le journaliste mentionne : « Quelques /instants après, selon le témoignage de son compagnon rescapé,  », ce qui veut dire en fait que son ami a survecu.

      Je souhaite vraiment que la police puisse mettre ce genre de delinquant hors d’etat de nuire car de nos jours si on doit tuer une honnete citoyenne a cause d’un telephone portable, on ne sait pas ou on va.

  • Le 7 octobre 2009 à 19:29, par Celia En réponse à : Fait divers : Poignardée à mort pour son cellulaire

    Je pari que c’est un fumeur de drogue qui est en manque d’argent pour payer sa dose.
    Les bras valides de demain sont entrain de sombrer dans la drogue. Dans presque tous les secteurs, il y a des jeunes drogués. Dans mon entourage, j’en connais et c’est vraiment bien dommage, car la plupart sont des enfants. la drogue est entrain de prendre de l’ampleur dans le pays. J’exhorte le gouvernement à prendre ce problème au sérieux. C’est un cri de cœur que je lance à l’endroit des décideurs de ce pays. Que Dieu touche vos cœurs de parent soucieux de l’avenir de son enfant.

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