Il a souligné la nécessité de renforcer les partenariats au développement, aux fins de corriger les dysfonctionnements du système économique mondial défaillant et d’installer une gouvernance mondiale plus vertueuse, garante d’un développement durable pour l’ensemble des Etats. Blaise Compaoré soutient fermement que l’accroissement de l’aide aux pays en développement est nécessaire pour favoriser l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Nation reconnaissante, le président du Faso a salué les soutiens des amis et partenaires de son pays à la suite des inondations du 1er septembre. Cette catastrophe, a-t-il souligné, a un lien étroit avec les changements climatiques. Par conséquent, le président du Faso a invité les acteurs mondiaux (gouvernants, industriels, système des Nations unies…) à la prise de décisions conséquentes pour préserver la planète terre.
Le Burkina Faso est et demeure un artisan de la paix sur le continent africain. Aussi, le chef de l’Etat burkinabè a-t-il souhaité le retour de la quiétude dans les pays en crise. Au Darfour, au sud Soudan, en Côte d’Ivoire, au Togo et maintenant en Guinée, le Burkina Faso, à travers le président du Faso, apporte son soutien pour la restauration de la paix et de la concorde.

La récente nomination de Blaise Compaoré par la CEDEAO, avec la bénédiction de l’ONU, comme facilitateur de la crise guinéenne vient conforter cette position de faiseur de paix. Cela est le signe que la communauté internationale et ouest-africaine est consciente et satisfaite du rôle que joue Blaise Compaoré pour le renforcement de la paix et de la démocratie. La diplomatie burkinabè en sort gagnante et renforcée ! Et même ô des leaders de l’opposition politique burkinabè, avec lesquels nous avons pris langue pour avoir leur appréciation politique de cette donne, à l’heure où le président du Faso s’envole déjà ce lundi pour Conakry en vue de travailler à réconcilier les frères de Guinée, n’ont pas manqué, “ off the record ” (hors micro), de saluer ce succès du président de tous les Burkinabè et par conséquent, du Burkina Faso ! En communication politique, voilà qui mérite une halte (…).
Par ailleurs, fidèle à ses amitiés et conscient de l’apport de la République de Chine (TaÏwan) pour un monde prospère, le président Compaoré invite la communauté internationale à considérer avec attention, la volonté et la capacité de ce pays à concourir au concert des nations.

Le message du président du Faso met également en lumière les efforts du pays des “ hommes intègres ” en faveur de la paix et du développement dans un monde en crise. Il souligne l’interdépendance entre les acteurs de la vie internationale. Dans un monde où la fragilité des faibles précarise la situation des puissants, la solidarité s’impose. Pour faire face aux multiples et changeants défis, l’action collective et synergique doit être entreprise à chaque niveau, local, national, régional et mondial. Les exigences de la mondialisation poussent les nations à adopter de nouvelles formes de coopération faites de dialogue et de démarche consensuelle, au détriment des confrontations. Voici venu le printemps du multilatéralisme.
Tout en saluant les efforts de la Communauté internationale, le président du Faso exige, qu’il y ait par solidarité et par intérêt, plus d’actions concrètes en faveur des pauvres. Il y va, en tous les cas, de la sécurité des riches. Chaque citoyen du monde devrait comprendre que son salut dépend de la quiétude de son prochain et l’espérance attendue sera le fruit d’un travail commun.

Par Ibrahiman SAKANDE (sakandeibrahiman@yahoo.fr)

Sidwaya