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Vu et entendu à l’audience au Sanmatenga : Il a frappé son beau père

Publié le vendredi 2 octobre 2009 à 03h32min

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Sawadogo Sandaogo et Ouédraogo Zindinogo dit Pelga sont des cultivateurs à Pissila. Ils ont comparu pour des faits de tentative de violation de domicile pour le premier et de coups et blessures volontaires pour le second. Sawadogo Sandaogo serait allé au domicile du vieux Ouédraogo Landaogo, père de Ouédraogo Zindinogo dit Pelga pour réclamer sa femme qui s’y trouve chez sa tante. Le chef de famille qui est aussi son beau père s’y opposa.

Le visiteur le frappa, le projeta au sol et pénétra dans la cours pour emmener de force sa femme. C’est alors que Ouédraogo Zindinogo dit Pelga accouru pour sauver son père blessé en frappant l’envahisseur. Selon les témoignages, la femme en question aurait fuit le domicile conjugal pour se mettre à l’abri des violences répétées dont son mari l’a fait subir. Le procureur requit que le fait à lui reprocher soit requalifié de « violation de domicile ». 2 mois de prison fermes et une amande de 25 000f telle a été la sentence prononcée contre lui. Quant à Ouédraogo Zindinogo dit Pelga, il s’en tire avec une peine de 2 mois assortis de sursis


Accusée de sorcellerie

Pour avoir demandé à un groupe de jeunes où elle pouvait trouver du dolo à boire, la vielle Sawadogo Sompassita fut traitée de sorcière par l’un d’eux, Sawadogo Wendpingda dit Kalyanga, cultivateur à Wappassi. Celui-ci l’aurait chassé et menacé de mort. Prévenu pour atteinte à l’honneur et à la considération de la vielle, Sawadogo Wendpegda dit Kalyanga a dû s’expliquer. Pour lui, une femme ne doit pas être dehors à une heure tardive (22 heures) si ce n’est qu’une sorcière. Sidérée par une telle mentalité, la présidente du tribunal a dû prendre des exemples plus concrets pour moraliser le prévenu. Sur recommandation du Procureur Général, il a publiquement présenté ses excuses à la victime. Cela suffira-t-il à rétablir l’honneur de la vielle ? Se demanda le tribunal. Wendpingda dit Kalyanga doit méditer 2 mois durant à la Maison d’Arrêt pour faire comprendre aux autres que la vielle Sompassita n’est pas une sorcière


Comparus pour vol de bétail

Cissé Boukaré, cultivateur à Zimtanga s’est rendu coupable de vol de 13 chèvres à Barsalogho et à Ankouna. Le prévenu qui prélevait les bêtes avec une moto n’est pas à son premier forfait. 12 mois de prison fermes avec la confiscation de la moto ont été requis contre lui.
12 mois de prison c’est également la peine infligée à Ouédraogo Daouda, 26 ans, cultivateur à Kaya. A peine a-t-il purgé une peine d’un an pour vol de bœufs à Bobo Dioulasso, que le prévenu s’est rendu de vol de chèvres au préjudice de Ouédraogo Mariam à Kaya.
Ouédraogo Karim, 23 ans est prévenu pour vol d’un bélier au préjudice de Sawadogo Awa à Kaya. C’est à Barsalogho où il devait vendre la bête qu’il a été appréhendé. Le prévenu qui n’est pas à son premier forfait s’en tire avec une peine de 6 mois fermes.
Pour un fait avéré de vol de deux ânes au préjudice d’une personne non encore identifiée, Cissé Salfo 40 ans, cultivateur à Ankouna et Yantara ousmane, 33 ans berger à Bouroum ont été condamnés à 6 mois de prison fermes.
Maïga Amsa, 23 ans, berger à Dondollé coupable de vol de 2 bœufs a été condamné à une peine de 8 mois fermes


Voleur d’engins

Le tribunal n’a pas été tendre avec Sawadogo Boukaré cultivateur à Tougouri qui semble se spécialiser dans le vol d’engins. Pour la troisième fois, il comparait pour un fait avéré de vol de moto au préjudice de Ouédraogo Togoré à Pissila. Pour lui, il vole pour un usage personnel. Le tribunal a estimé que 24 mois de méditation en prison amèneront le prévenu à vivre de la sueur de son front comme les autres cultivateurs


Il accuse son neveu

Diandé Issaka, 17 ans, berger à Pelga et Sondé Idrissa, 23 ans également berger à Naré se sont présentés à la barre pour faits de vol d’un taureau pour le premier et de recèl pour le second. Faits que tous deux contestent. Pour la victime, Diandé Tiga, son neveu pourrait être le voleur de son taureau car il a de mauvais comportements. Les mauvais comportements suffisent-ils pour prendre les prévenus coupables des faits à eux reprochés ? Le tribunal les a relaxés pour insuffisance de charges. Il a également jugé irrecevable la constitution de Diandé Tiga ; lui qui a réclamé la somme de 175 000f.

Augustin OUEDRAOGO

Sidwaya

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