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Journées parlementaires de l’ADJ : "Face à un pouvoir qui échoue, nous devons être une opposition qui gagne"

Publié le mardi 29 septembre 2009 à 04h26min

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Les 2e journées de l’année 2009 du groupe parlementaire, Alternance-Démocratie et Justice (ADJ) se sont tenues les 26 et 27 septembre 2009 à Ouagadougou avec au menu les prochaines échéances électorales. A la fin de leurs travaux, les députés ont appelé à une unité d’action de l’opposition pour réussir l’alternance. Ils ont aussi voté une motion de félicitation à Me Bénéwendé Stanislas Sankara nouvellement désigné par le Parlement comme chef de file de l’opposition

"Opposition burkinabè : quelles perspectives pour les échéances à venir". C’est par ce thème que le groupe parlementaire ADJ a planché sur deux jours durant afin de mieux préparer les prochaines jouxtes électorales pour réaliser l’alternance dans notre pays. Du même coup, ils ont tiré à boulets rouges le pouvoir en place en mettant en exergue l’incapacité du régime Compaoré de sauver le Burkina Faso du naufrage.

C’est bien ce chavirement que le président du groupe, le député Meng-Néré Fidèle Kientega a qualifié de "Summum de l’échec permanent de Blaise Compaoré". Face donc à un pouvoir qui échoue, nous devons être une opposition qui gagne" a-t-il affirmé. Pour lui donc, le pays des hommes intègres conjugue toutes les crises :

économique, sociale, morale, politique... battant ainsi le record du chômage, de la pauvreté, des inégalités bref, des dettes. Malgré cette situation dramatique, le pouvoir ne se passe guère des mots du genre :

"le pays avance" ou "le progrès continu pour une société d’espérance", quand on sait que le progrès continue seulement pour les hommes du régime, ont-fait remarqué les députés du groupe parlementaire ADJ.

Le député Kientega, lui ne voit aucune "société d’espérance" quand « on assiste à la fermeture des unités de production et un marché national plus que jamais inondé de produits venus de l’extérieur ».

La pénurie constante de gaz, les prix exorbitants des denrées de premières nécessités, du carburant, les délestages du courant électrique sont pour lui autant de facteurs qui aggravent la paupérisation du peuple sans défense.

Par ailleurs, l’un des faits marquants de cette session a été l’annonce de la désignation de Me Bénéwendé Stanislas Sankara comme chef de file de l’opposition par le bureau de l’Assemblée nationale le 22 septembre 2009. Sur cette question, Meng-Néré Fidèle estimé que "ceci consacre une victoire méritée pour notre groupe parlementaire et pour l’opposition en général", avant d’ajouter que :

"Il faut que les choses soient claires. Que ceux qui sont de l’opposition soient de l’opposition et ceux qui participent au pouvoir, participent au pouvoir" adressant une pique très certainement à l’ADF/RDA de Me Gilbert Ouédraogo.

Par la suite, des félicitations ont été adressées à Me Bénéwendé ainsi qu’à tous les acteurs qui ont concouru à la clarification du statut de l’opposition. Ils l’ont encouragé et lui ont souhaité du succès dans l’accomplissement de sa mission pour une unité d’action de l’opposition.

Au terme de leurs travaux, les députés ont recommandé un engagement de tous dans un dialogue sans condition dans le but de réussir le pari de l’alternance. Parallèlement des recommandations ont été adressées à l’égard de l’ADJ de jouer un rôle de noyau dans le sens d’une synergie d’action de tous les opposants du Faso en vue des échéances électorales prochaines.

Rappelons qu’à l’ouverture des travaux, le président Meng-Néré Fidèle Kientega a déploré la catastrophe du 1er septembre 2009, et exprimé sa solidarité et sa compassion aux familles sinistrées. La ministre chargée des Relations avec le Parlement, Cécile Béloum, ainsi que des représentants de formations politiques ont assisté à l’ouverture des travaux.

Tielmè Innocent Kambiré (stagiaire)

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 29 septembre 2009 à 23:08, par Agassi En réponse à : Journées parlementaires de l’ADJ : "Face à un pouvoir qui échoue, nous devons être une opposition qui gagne"

    Je pense que cet homme est dangereux pour notre démocratie avec ses opinions falacieuses.Le sankarisme, je ne veux point entendre parler.Que peuvent-ils nous apporter ? rien.Peut être nous resservir leurs crimes odieux pendant la Révolution ? je n’en veux plus pour mon pays. Ya eu trop de tueries et de déchirements depuis la révolution et pour cela, je vous conjure s’il vous plaît de nous épargner de cette "sauce nuisible".Nous devons nous opposer de toute notre au sankarisme. C’est dans notre intérêt à tous.

    Merci

    • Le 30 septembre 2009 à 10:50, par Na togs b zanga, ici et maintenant ! En réponse à : Journées parlementaires de l’ADJ : "Face à un pouvoir qui échoue, nous devons être une opposition qui gagne"

      Mon cher ami Agassi, vous avez certainement un gros trou dans votre mémoire historique au point de perdre complètement les pédales. Mais vous pouvez encore vous racheter en demandant à être éclairé.

      Ce qu’il faut savoir, c’est que la Révolution dont vous ressasser "les crimes odieux" n’est le fait du sankarisme.

      Vous êtes sur ce point complètement dans une ignorance délirante.

      Si la révolution et ses crimes étaient le fait des sankaristes, cela voudrait dire que le premier des sankaristes est Blaise COMPAORE, puisque c’est lui et ses hommes de main qui étaient au-devant de tous...

      Celui que vous semblez préférer à la révolution et au sankarisme est celui qui a le plus de cadavres dans les mains, dans les placards et j’en passe.

      Donc cher ami, si c’est votre ignorance naïve qui vous fait écrire ces contre-vérités, je vous invite à vous rapprocher des sankaristes pour savoir ce qu’ils proposent et en profiter pour boire à la bonne source historique...

      Si en revanche vous êtes un tube digestiviste qui sciemment fait une tentative de falsification de l’histoire pour parvenir à vos "faims", alors gare à vous, car les gardiens du burkindi veillent...

      A SUIVRE...
      natogse@gmail.com

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