Marché déréglé, commerçants sans pitié
Depuis le requiem des bonnes vieilles méthodes de contrôle des prix sur le marché national, c’est la porte ouverte à toutes sortes de spéculation. Il suffit que la demande d’un produit s’accroisse pour que les commerçants, plus que jamais véreux, augmentent exagérément les prix. Il en est ainsi, par exemple, des prix des matériaux de construction, et particulièrement du ciment. Avec stupeur et impuissance, les consommateurs ont vu flamber les prix de ces produits ces jours-ci.
Le paquet de ciment, qui se négociait entre 4 250 F CFA et 5 250 F CFA, est désormais passé à 6 000 F CFA, sinon plus à certains dépôts. Une hausse considérable que d’aucuns expliquent par l’augmentation de la demande en matière de construction, suite aux nombreux effondrements de maisons causés par les pluies diluviennes du 1er septembre 2009.
Si l’on en croit cette explication, les revendeurs de matériaux de construction profiteraient de cette situation de sinistre pour se sucrer sur le dos des consommateurs. Soit ! On comprend aisément qu’en affaires, il n’y ait pas de sentiment. Mais force est de reconnaître que la plupart des personnes qui sont dans le besoin de construire ou de reconstruire leurs maisons sont contraints de le faire pour recouvrer leurs habitations détruites. Ce n’est surtout pas le moment de leur corser l’addition.
Hélas ! Au nom d’un supposé incontrôlable libéralisme sauvage, tous les coups semblent permis sur le marché de la consommation au Burkina. Il ne faut surtout pas compter sur le gouvernement pour arrêter le démon de la vie chère. Les pouvoirs publics ont suffisamment montré leurs limites, voire leur impuissance en matière de contrôle de prix. Conséquence, lorsque plus rien ne peut arrêter des commerçants, de plus en plus insatiables, ils deviennent simplement sans pitié pour les pauvres consommateurs. C’est vraiment dommage, en ces temps où le mouvement national de solidarité en faveur des sinistrés devrait amener ces commerçants à tempérer, un tant soit peu, leurs ardeurs !
Fasozine
Vos commentaires
1. Le 29 septembre 2009 à 09:28, par Ben En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
Je tiens le régime de Blaise Compaoré responsable pour la hausse des prix.Il faudra que le peuple Burkinabè refuse qu’on le mette dans des conditions de vie difficile.
Il faut que nous nous organisons pour dire clairement que trop c’est trop.
Le 29 septembre 2009 à 22:29, par dam En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
Il n’y a pas de commercants vereux, c’est normal que les commercants fassent ce qu’ils veulent. Ils ont tous la carte du parti au pouvoir et les cartes de visite des gouvernants. Alors qu’est- ce que vous voulez. Arrêtez vous plaintes hypocrites. Quand on dit que le regime est mauvais et qu’il vous invite à des marches de soutien stupides vous sortez. Beaucoup refusent d’aller voter ou de voter contre ce pouvoir à cause de leurs petits intérets. Alors stop.
2. Le 29 septembre 2009 à 10:52, par SAMP En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
Même si en affaires, il n’ya pas de sentiments, mais il existe la vérité des couts. Personne ne fait le commerce pour perdre et les prix actuels comprennent déjà les marges bénéficaires suffisantes.
Je trouve que c’est idiot et malsain de profiter du malheur des autres pour augmenter les prix qui ne se justifient.
Au contraire, c’est en ce moment qu’il devrait maintenir voir baisser leurs marges pour réaliser une l’économie d’échelle sur l’envolée des besoins en soulageant les victimes des inondations. Ce serait mutuellement profitable pour tous.
Mais, hélas, nous avons des commerçants qui ne voient pas au delà du bout de leur nez. La faute revient vraiement au gouvernement qui, pendant qu’il appelle à la solidarité des compatriotes, d’autres spolient allègrement les sinistrés sans la moindre réaction dissuasive de la part du gournement.
Quel pays !! Et on veut que les gens apportent leur contribution pour aider les sinistrés. Qu’est ce qui prouve que ce n’est pas pour enrechir des gens riches aux détriments des pauvres encore !!!
Où sont les associations des défenses des consommateurs !!!
3. Le 29 septembre 2009 à 10:58 En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
Oui, le mouvement national de solidarité en faveur des sinistrés devrait amener ces commerçants à tempérer. Mieux le gouvernement doit prendre des mesures pour que les personnes concernées par les innondations aient accès aux matériaux de construction à des prix abordables. Si les comercants se conduisent mal, le gouvernement peut pour la circonstance faire "son propre commerce", en organisant lui même des points de vente. Comme-ca les commercants reverront leur position.
Et même d´une maniére générale, le gouvernement, s´il ne veut pas user de force pour que les commercants revisent leur position, il achéte le ciment et il le vend à des prix abordables, parce qu´il est l´heure pour que l´on bâtisse solide (en parpain) et durable. Il faut que le gouvernement trouve dans ce domaine des solutions fermes et efficaces pour le gens aient accés aux matériaux de construction à des prix raisonnables. Il faut absolument une politique de l´habitat, cher Burkina Faso !
4. Le 29 septembre 2009 à 10:58, par kamss En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
c’est vraiment triste de voir de telle cupidité dans un pays sans que les supposés dirrigeants ne puissent réagir.Mais moi je trouve que c’est n’est pas la faute des commerçants mais plutot de nos autorités. Je me dis que pour des gens qui se disent patriotes, qui aiment leur peuple, doivent garantir un minimum à ce peuple là.Le peuple burkinabé est laissé à lui meme et chacun doittrouver la formule qui est possible pour survivre.
5. Le 29 septembre 2009 à 11:39, par Donmozoun En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
C’est vraiment un problème que le gouvernement ne puisse pas prendre des mesures pour protéger les consommateurs en ces temps de vie chère ! je n’en veux pas aux commerçants ! c’est au gouvernement qu’il faut s’en prendre ! Pourquoi, il n’y a plus de contrôle de prix à la boutique ?
Le 29 septembre 2009 à 13:27, par papaton En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
comment le gouvernement peut-il être responsable ? le gouvernement n’applique que le programme de societé que le peuple s’est choisi. a qui la faute ?
6. Le 29 septembre 2009 à 13:24, par Chantal En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
Il est temps de s’occuper sérieusement de ces commerçants zélés et sans coeur.
Il faut leur faire comprendre, qu’il y a des lois et des codes à respecter même quand on est commerçant indépendant.
Il faut également que les associations de défense du consommateur, les médias et autres acteurs de la vie économique interpellent le chef du gouvernement, le ministre du commerce et le ministre des affaires sociales ainsi que toutes les personnes concernées par ce problème.
Les ministres concernés y compris le premier ministre doivent savoir qu’ils ne sont pas là pour faire de la figuration, se pavaner devant les caméras et brasser du vent, il ne faut pas qu’ils oublient qu’ils sont là pour le peuple, ils travaillent pour nous et non le contraire.
S’ils sont grâcement payer et profitent de nombreux avantages, ils doivent le justifier par leur rendement.
D’ailleurs, je propose que le peuple, relayé par les médias procède à une notation mensuel ou trimestriel de ces ministres sur leurs actions.
Y’en a marre de subir quoi
Le 29 septembre 2009 à 14:36, par Passek-widbo En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
Où est le gouvernement ? Et la ligue des consommateurs ? Quand dans un pays on laisse chacun résoudre à sa manière ses problèmes il y va de soit qu’on vive de déboirs. L’Etat qui se porte garant du mieux etre de la population démissione si ce n’est seulement pour organiser des quetes en vue d’aider les sinistrés, les déplacés. Et Dieu seul sait où ira tout cet argent amassé. Dans de pareilles circonstances où la population sinistrée déjà meurtrie par ces innondations cataclismiques doit tout recommencer et du coup tout reconstruire, l’Etat à défaut de pouvoir les reloger doit les aider ne serait - ce qu’en controllant le cout des produits de premières nécéssitées mais hélas et une fois de plus le gouvernement et le Premier Ministre (Le Prospère Titus 1°) en tete ne brille que par son absence. Chacun s’assoie et Dieu le pousse. "Mais tout dépend de quel coté de la pente on est assis"comme on aime le dire chez les voisins d’en-bas au bord de la lagune ébrié. Si on se couche, on est mort. Malheuresement, on est plus seulement couché mais on a décidé de se bander les yeux et de dormir en attendant la main gracieuse de Dieu Tout Puissant pour sortir de cet anathème, de ce périple. Le reve est permis certe mais très souvent c’est le réveil qui est brutale. Tous, nous portons dans nos mains le devenir de notre nation et la manière de diriger le pays dépend également de nous. Burkinabé à vos marques,. A bon entendeur salut.
7. Le 29 septembre 2009 à 13:59, par Le sage En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
Les augmentations sporadiques des prix au Burkina Faso temoignent d’une part de l’irresponsabilite des 1ers responsables de ce pays, d’autre part de l’agonie de la morale sous nos cieux. Quand nos politiques et administratifs parraineent dans l’ombre des commercants et operateurs economiques, il devient impossible de controler quoi que ce soit en matiere de prix. En realite, ce n’est pas les commercants seuls qui se sucrent.Il y a aussi et surtout ceux a qui revient la tache du controle a travers les benefices propres(corruption y comprise) et les impots qui grossissent, lorsqu’ils sont payes.
Rien ne devrait encore nous surprendre au Faso car on en a deja assez vu. Le poisson pourrit par la tete et au Faso, la queue est deja infectee. Souffrons, nous qui sommes eclaires : "Qui augmente sa science augmente sa soufrance".
8. Le 29 septembre 2009 à 14:05 En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
Bonjour,
Une fois encore l’état burkinabè à montré ces limites. En période de crise, les premières nécessités devraient être mise en place. Il ne suffit pas de se montrer à la télé ou à la presse que faites semblant de travailler. Il ne suffit pas de jouer au « Garibou » au près des autres pays au nom des sinistrés pour vous remplir les poches, seul vos actes montreront au peuple burkinabè qui vous êtes à la hauteur. Je voudrais demander à l’état burkinabè de se ressaisir et de se remettre au travaille. Je pense que tous les citoyens ont juste besoin d’un minimum :
1 - baisse de prix de matériaux de construction au profit de la population sinistré, surtout que le premier ministre l’avait dit lors d’une rencontre avec la presse « ne vous attendez pas à une aide de l’état pour avoir un abri. »
2 - baisse de prix des denrées et de premières nécessités au profit de la population
3 - mobiliser tous les fonts nécessaires, tout d’abord en utilisant les ressources du pays pour venir en aide à ceux qui sont dans l’urgence.
5 - mobiliser toutes nos capacités intellectuelles et physiques pour reconstruire le pays avant de solliciter l’aide international.
6 - faire des études préalables sur ce qui vient de ce qui passer « le 1er septembre » et le considérer comme un épisode mais plein d’enseignement.
9. Le 29 septembre 2009 à 14:15 En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
Bonjour,
Une fois encore l’état burkinabè à montré ces limites.
Les vraies coupables ne sont pas que les commerçants. L’état a aussi sa part de culpabilité.
En période de crise, les premières nécessités devraient être mise en place.
Il ne suffit pas de se montrer à la télé ou à la presse que faites semblant de travailler.
Il ne suffit pas de jouer au « Garibou » au près des autres pays au nom des sinistrés pour vous remplir les poches, seul vos actes montreront au peuple burkinabè qui vous êtes à la hauteur. Je voudrais demander à l’état burkinabè de se ressaisir et de se remettre au travaille. Je pense que tous les citoyens ont juste besoin d’un minimum :
1 - baisse de prix de matériaux de construction au profit de la population sinistré, surtout que le premier ministre l’avait dit lors d’une rencontre avec la presse « ne vous attendez pas à une aide de l’état pour avoir un abri. »
2 - baisse de prix des denrées et de premières nécessités au profit de la population
3 - mobiliser tous les fonts nécessaires, tout d’abord en utilisant les ressources du pays pour venir en aide à ceux qui sont dans l’urgence.
5 - mobiliser toutes nos capacités intellectuelles et physiques pour reconstruire le pays avant de solliciter l’aide international.
6 - faire des études préalables sur ce qui vient de se passer « le 1er septembre » et le considérer comme un épisode mais plein d’enseignement.
10. Le 29 septembre 2009 à 14:35, par Parfait En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
Le gouvernement doit aussi prendre ses responsabilités face à certaines situations inhumaines. Pendant que des etrangers meme nous viennent en aide parce que une catastrophe a frapper notre capitale, des esprits malsains s’évertuent à hausser les prix.
Finalement ceux qui nous ont déjà aidé vont regretter de l’avoir fait parce que c’est clair que nous n’avons pas pitié de nous meme.
Voilà qui est contraire à l’esprit de la semaine de solidarité
Le 29 septembre 2009 à 19:57, par Fedup En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
Vraiment je ne comprends pas pourquoi cette hausse des prix.
Ou bien c’est pour empêcher le Burkinabè moyen de se construire un chez soi ?
Au Burkina nous avons un serieux problème tot ou tard tout explosera et on se retrouvera dans la situation que nos voisins.
11. Le 29 septembre 2009 à 19:33, par toutou En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
C’est dommage que ce soit maintenant que la presse écrit sur le ciment. le prix actuel du ciment est 6500.Mais ce n’est pas trop tard. Je pense que le gouvernement ne joue plus son rôle par le Ministère du commerce. Malgré que les gens ont fait le sacrifice sur soi pour aider les sinistrés l’État dois jouer son rôle. De même le bénéfice que vont réalisé ces commerçants qu’elle sera la part de taxes que l’Etat aura ?
12. Le 29 septembre 2009 à 19:36 En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
Il faut retourner simplement au contrôle des prix des produits fabriqués au Burkina. C’est du bleuf tout cela. Pourquoi il n’y a plus de contrôle des prix, il faut arrêter d’incriminer les institutions internationales c’est l’expression contcrète de incapacité de nos dirrigents à dirriger leur pays. C’est tout il n’y apas d’autres explication à cela. si non comment comprendre que le ciment soit fabriqué à Ouagadougou et que le de vente soit laissé aux revendeurs ? Si non que ce sont eux mêmes les propriétaires de ces magasins. Dans tous les cas le Burkina est un pays pourri il faut les Burkinabè prennent leurs responsabilité. C’est tout ce que je peux dire à ce sujet.
13. Le 29 septembre 2009 à 19:46, par Chantal En réponse à : Marché déréglé, commerçants sans pitié
Honte à nos gouvernants "Le pays de l’homme intègre" Où est l’intégrité ?
A mon sens et vu le nombre de mécontents sur ce forum, nous devrons créer une coalition et porter haut nos voies, dénoncer le silence et l’absence totale des politiques et des supers ministres surtout "le Tertus ZONGO qui brasse du vent"
C’est vraiment triste pour les pauvres qui n’ont pas de voie, c’est honteux pour notre pays et ses dirigeants.
"La pluie nous bat et nous nous battons sous la pluie"
C’est révoltant, il nous faut réagir, les dirigeants nous doivent des réponses. Assez de politique de l’autruche.
Il faut arrêter cela, Interpelons les politiques par lettre ouverte et exigeons des réponses. Même s’il faut les harceler.