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Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

Publié le lundi 28 septembre 2009 à 04h22min

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Le sommet du Conseil de sécurité a eu lieu le jeudi 24 septembre sous la présidence de Barack Obama, président des Etats-Unis. S’adressant à ses pairs à cette occasion, le président du Faso, Blaise Compaoré, a prôné la promotion de l’énergie nucléaire civile, instrument de développement pour tous les Etats.

Les Etats membres du Conseil de sécurité se sont retrouvés, ce 24 septembre à New York, pour échanger sur la question de la non-prolifération et le désarmement nucléaire. Le Burkina Faso, membre non permanent du conseil de sécurité a été représenté par le président Blaise Compaoré. Pour le chef de l’Etat burkinabè, le traité d’interdiction complète des essais nucléaires et la conférence sur le désarmement faciliteront la sécurisation de la planète.

Le président Compaoré n’a pas manqué d’appeler à la réduction des armes nucléaires qui constituent de veritables dangers pour l’humanité tout entière. "Monsieur le président, votre attachement à l’édificatioin d’un monde débarassé de dangers nucléaires ainsi que la dynamique engagée entre les Etats-Unis d’Amérique et la Fédération de Russie représentent des gages de succès des négociations en cours sur la réduction des arsénaux nucléaires des deux pays”, a fait savoir le Président du Faso à son homologue américain .
Le président Compaoré a rappelé les objectifs recherchés à travers la création de l’Agence internationale de l’Energie atomique, à savoir répondre au besoin de préserver le monde de l’utilisation néfaste de l’accord et de tirer profit de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. “Plus que jamais, nous devons nous y investir, soutenir l’Agence et faire de l’énergie nucléaire civile à laquelle tous les Etats ont droit un instrument efficace de développement. Dans un contexte de crise énergétique, la chance devrait être donnée aux Etats africains d’accéder à l’énergie nucléaire à des fins civiles”.

La question de la non prolifération et de désarmement nucléaire est au cœur de la problématique de maintien de la paix et de la sécurité internationale, a relevé Blaise Compaoré qui n’a pas manqué d’inviter le conseil de sécurité à y jouer un rôle particulier. “En conformité avec la charte de l’ONU, il doit l’assumer avec objectivité et efficacité”, a-t-il dit. Blaise Compaoré a achevé son intervention en s’adressant partculièrement au président américain en ces termes : “Monsieur le président , connaissant la force de vos convictions, votre engagement personnel en faveur du multilatéralisme, vos opinions et vos initiatives courageuses sur la problématique du désarmement, je demeure convaincu que vous saurez assumer le leadership nécessaire pour la mise en œuvre des conclusions de nos travaux. Je peux vous assurer à cet égard de la pleine coopération du Burkina Faso”.
A cette rencontre du Conseil de sécurité tous ont reconnu les dangers liés à la prolifération des armes nucléaires. De la Chine aux Etats-Unis en passant par le Costa Rica, le Burkina Faso tous en appellent à œuvrer à la non-prolifération nucléaire et au désarmement. C’est à ce prix que l’humanité vivra dans la quiétude.

Enok KINDO, Envoyé spécial à New York

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 28 septembre 2009 à 05:45, par momo En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

    si c’est ce que Mr Blaise compaore a dit comme essentiel, il fera mieux de defendre les interets du Faso lors de la prochaine rencontre oubien il ne sera plus chef d’Etat. tout le monde sait que les armes nucleairs sont dangereuses.

  • Le 28 septembre 2009 à 06:07, par Tapsoba en hollande En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

    Nous aimons toujours nous imitez aux autres même quand de fois nous avons des solutions à nos problèmes sous nos pieds.Qu allons nous chercher dans le nucléaire qui nous coûtera surement plus chèr qu en empruntant la voie de l énergie solaire ?Peut être même plus sécuritaire et plus facile à entretenir que le nucléaire.Combien sommes nous de pays en Afrique capables d entretenir le nucléaire dans le strict respect des normes de sécurité quand on sait que même les pays riches sont confrontés à ce défit qu ils gèrent tant bien que mal ? Profitons pleinement de notre soleil au lieu de le laisser aux autres qui, au contraire cherchent à sortir du nucléaire pour venir exploiter ce dont nous ignorons l importance et qui risque de nous coûter de la quinine.

  • Le 28 septembre 2009 à 11:58, par lance de fer En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

    Si la diplomatie internationale est ainsi,je porte toute ma révérence aux nations qui font fi de celles ci,mais qui n’ont que pour souci constant de se battre pour les intérêts vitaux,quotidiens de leur peuple.Comment un pays classé parmi les derniers au plan mondial,ou la faim,la misère,les soins de santé,l’éducation sont précaires,pour cette si belle occasion que nous avons devant le Conseil de Sécurité,nous plaidons pour l’énergie nucléaire civile ????? Messieurs les conseillers sont ils à court de sujets pertinents pour préparer une plaidoirie historique pour le Boss ? Pensez vous vraiment que ceci est une priorité actuelle des pays africains ????

    • Le 29 septembre 2009 à 18:10, par Tian ka fissa En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

      Monsieur fer de lance

      Retenez d’abord que le débat portait sur un thème bien précis, celui du nucléaire et non de la santé, ni de la lutte contre la faim ou la misère. C’est vous dire qu’on ne peut donc pas intervenir exclusivement sur des questions développement ou de pauvreté, lorsqu’on vous impose d’examiner un problème politico-militaire spécifique. Mais les questions que vous évoquiez tantôt préoccupent également le Président burkinabé et, contrairement à ce que vous dites, ils les abordent sans sortir du cadre de réflexion défini par le débat. Comprenez également que le concept d’énergie nucléaire à des fins civiles qu’il défend, n’à d’autres buts que ceux du développement.

      L’énergie nucléaire peut favoriser le décollage des économies africaines et doit par conséquent constituer l’une des priorités du continent. Votre écrit me laisse songueur car il veut faire croire aux lecteurs que trois chefs d’Etats africains ont pu se tromper, en même temps, sur une question aussi capitale que celle du développement du continent. En effet le procès verbal du Sommet du Conseil de sécurité, disponible sur le site du Conseil de sécurité que je vous invite vivement à parcourir, fait ressortir une unanimité totale entre les membres africains du Conseil, qui semblent avoir parlé d’une même voix. Nous vous laissons apprécier, par vous-même, les extraits de ses interventions. Le copier coller se présente comme suit :

      MUSEVENI Président de l’Ouganda :

      ‘’.........Enfin, je voudrais informer le Conseil de sécurité que l’Afrique est intéressée non pas par les armes nucléaires, mais par l’énergie nucléaire. L’intérêt que nous portons à l’énergie nucléaire tient au fait que, ensemble, les fleuves d’Afrique ont une puissance hydroélectrique totale d’environ 300 000 mégawatts. En Afrique, l’on prévoit que la population atteindra 1,3 milliard d’habitants d’ici à 2020. Les États-Unis, avec une population de seulement 300 millions d’habitants, consomment aujourd’hui 1 million de mégawatts, alors que tous les fleuves africains réunis n’ont qu’une capacité potentielle de 300 000 mégawatts. Même en développant tous les sites africains, notre production d’électricité ne serait pas suffisante pour répondre aux besoins de notre population, à moins, bien entendu, qu’il soit scientifiquement prouvé que les Africains n’ont pas besoin d’électricité. Or, si l’on ne tire pas cette conclusion absurde, il est clair que l’Afrique devra utiliser toutes les sources d’énergie disponibles, y compris l’énergie nucléaire. Certains parlent de l’énergie solaire. Mais un kilowatt d’énergie solaire coûte actuellement environ 40 centimes de dollar, alors qu’un kilowatt d’énergie nucléaire ou hydroélectrique ne coûte lui qu’environ cinq à six centimes. L’énergie nucléaire revêt par conséquent un grand intérêt pour l’Afrique.......’’

      Représentant de la Libye :

      ‘’…..L’énergie nucléaire n’est qu’un autre type d’énergie, tout comme le pétrole et le gaz naturel. Comme l’a affirmé le Président Museveni, les pays qui ont besoin d’énergie doivent être aidés à utiliser cette importante source d’énergie, mais à des fins pacifiques uniquement. Dans le même temps, nous ne pouvons accepter une utilisation militaire de cette énergie, étant donné qu’il s’agit de l’arme la plus dangereuse pour l’humanité.’’…………..

      Je vous épargne de l’extrait du Président du Faso, le journaliste vous en a donné la teneur exacte.

      Ce qu’il faut retenir de ce débat organisé par le Président Obama, c’est l’appel solidaire qu’on bien voulu lancer les africains à la communauté internationale, à travers les voix des Présidents Blaise Compaoré, Museveni et Kadhafi (dont le message a été lu par son représentant) afin qu’elle soutienne l’idée d’une autonomie énergétique de l’Afrique. Est-il encore besoin de vous dire que l’Uranium nigérien fait fonctionner des centrales nucléaires sur d’autres continents, pendant que l’Afrique continue de se contenter des lampes tempêtes, à cause délestages intempestifs. On devrait plutôt s’étonner que les africains ne saisissent pas cette belle occasion (comme vous le dites si bien) pour évoquer la question, qui a l’évidence est une priorité.

      Comme le souligne un proverbe indien, le singe qui rate sa branche et l’homme qui rate sa chance ont une destinée commune, ce qui fait que je partage votre point de vue lorsque vous parlez ‘’d’une belle occasion’’. Mais rassurer vous, Blaise et les autres Chefs d’états africains avaient déjà compris que l’occasion était vraiment belle. C’est pourquoi ils n’ont pas hésité à faire ce plaidoyer en faveur de l’Afrique.

      Enfin, laissons le soin aux historiens de juger de l’historicité de ce plaidoyer. Mais je pense qu’il l’est déjà, par le fait même de l’unicité du message politique que trois chefs d’Etats africains adressent au premier Président noir des Etats unis, de surcroît à l’occasion de son premier passage au Conseil de sécurité. N’en déplaise a certains, Blaise Compaoré figure parmi ceux qui ont transmis ce message.

      Les autres intervenants sur le forum s’échinent à accuser le Président du Burkina de se détourner de l’énergie solaire. Ce qui est quand même troublant du point de vue intellectuel, parce qu’objectivement et contrairement à Museveni, le Président burkinabé Blaise COMPAORE, ne s’est pas opposé à l’énergie solaire (relire l’extrait). De grâce, évitons donc les procès à la Dreyfus sur ce forum du Fasonet qui se veut avant tout une ‘’Agora’’ ou l’objectivité doit toujours primer. Evitons également le ’’concept de panurge’’ qui veut qu’on se contente de suivre les idées des premiers intervenants, sans même lire l’article du journaliste.

      Tian ka fissa

      Un étudiant malien en science politique au canada
      gsoroso@yahoo.com

      • Le 30 septembre 2009 à 10:19 En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

        Vous semblez ignorer le fait que la conversion à l’énergie nucléaire a des retombées fort néfastes à ne guère sous-estimer .
        Non ,Sachez que le soleil fournit à la terre chaque jour une énergie suffisante pour ses besoins d’une année.
        D’ores et déjà les Japonais envisagent la mise en orbite de récepteurs d’énergie solaire qui seront opérationnels 24 h sur 24.C’est l’avenir,mais il faut avoir une vision d’une large envergure pour envisager l’entrée dans cette nouvelle ére d’Energie Propre et Inépuisable.

        • Le 30 septembre 2009 à 18:29 En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

          Mon frere Ka fissa, tu as bien parlé.Merci pour ta contribution tres eclairée.Les gens doivent s’adresser au Président à Museveni, s’agissant de l’énergie solaire et non au Président du Burkina Faso. Voilà encore un qui parle de mise en orbite de satelite japonais pour capter l’énergie solaire, alors que le Président Museveni lui a déjà donné des chiffres tres précis sur les couts de l’énergie solaire. Franchement, entre nous est- ce qu’un satelite est à la portée de l’Afrique, à l’etape actuelle ? Faux pas rever, pour le moment contentons nous de l’uranium du niger, c’est concret.
          Ka fisa, je te salue et t’encourage à reagir à toutes les contre- verités qui tentent de ternir l’image de notre Fasonet. Courage et perseverance dans tes études.

  • Le 28 septembre 2009 à 13:29 En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

    J’estime que Monsieur le Président du Faso devrait accorder plus grand intérêt et la plus grande attention à l’énergie solaire comme impératif stratégique majeur dans l’articulation de la politique énergétique avec celle plus globale du développement humain.Le nucléaire est générateur de retombées fâcheuses à l’opposé du solaire qui est une énergie propre et infinie.

  • Le 28 septembre 2009 à 15:23, par obou En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

    ou va mon pays ?

  • Le 28 septembre 2009 à 18:57, par franck dit aspirant Barde En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

    Monsieur le président avec tout le respect que je vous doit en tant fils de mon pays ily a des rêve unitile au moment, ou la conscience professionnel fou son camp même si le Faso était autorisé a fabriqué l’énergie nucléaire domestique qui dérive de l’uranium (mû)
    qu’elle sont les personnes et les compétence que mon cher pays a pour le faire fonctionner. Alors que le soleil nous l’avons a profusion cela va sen dire (l’énergie solaire)que l’on foule au pied dans mon pays, aviez vous idée de ce qui sait passer a Kiev (URS).Du solaire nous avions peur que des hommes (SHEL,TOTAL les gros investisseur arabe)c’est ça le solaire et toute l’Afrique a peur du solaire pour ces même raisons parlez du nucléaire, c’est un épée dans les eau de Nongmasgo.j’ai pas relu mon texte padon pour mes fautes.

  • Le 28 septembre 2009 à 21:34, par Christian TRAORE, FRANCE En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

    Je voudrais saluer la clairvoyance des africains (par la voie notamment du président Compaoré) qui se prononcent enfin sur la necessité de trouver des solutions pérénnes en matière d’énergie, au soutient du développement de nos faibles économies qui ont longtemps souffert et qui continuent de souffrir d’un manque criard de tissus industriels véritablement productifs, liés malheuresement à un manque d’énergie suffisante à couvrir tout les besoins.

    La volonté du président Compaoré de voir le nucléaire prendre place en Afrique peut sembler utopique, mais recouvre une réalité certaine qu’il convient de soutenir aujourd’hui plus que jamais.

    Avant tout, il est important de bien souligner que Mr Compaoré parle bien de Nucléaire civil et non militaire, et que nul n’est censé ignorer l’importante capacité énergétique que peut représenté une seule centrale nucléaire civile aujourd’hui. Celle ci suffirait à couvrir, à elle seule, tout les besoins énergétiques de bon nombre de pays d’afrique de l’Ouest, et peut être même à en couvrir une partie des besoins d’autres pays africains.
    Comment négliger cette donnée dans la conception de nos politiques de développement ?

    Pendant que d’ici à 2025, près de 24 centrales nucléaires civiles de 3ème génération doivent être construites à travers le monde (par la seule société française AREVA svp), pas même une seule ne vient remplacer, voir s’ajouter au seul réacteur de première génération qui se trouve en Afrique du Sud.

    D’où AREVA tire t’il l’uranium nécessaire à la construction de ces centrales ??? Pour une grande partie...au Niger voisin. Allons nous encore assister béatement au pillage de nos ressources et venir 30 ans après, dénoncer l’exploitation de l’homme noir, par l’homme blanc ??

    Des précédents intervenants parlent d’entretient.C’est vrai, à paraitre, nous n’avons pas les moyens nécessaires pour entretenir ces installations.Mais apprenons au moins à jouer dans la cour des grands, à défaut de jouer aux grands. Au lieu de dilapider notre uranium contre quelques perdiemmes de CFA, exigeons d’obtenir au change, une centrale, la maintenance de cette centrale et plus important, le transfert de compétence et de connaissance sur la gestion de tels installations.

    On me parle d’énergie solaire.Nous savons tous que cette technologie n’est pas suffisamment développé et a même de nous assurer une indépendance énergétique.Ou va t on trouver les moyens de bien développer cette technologie ???On devra encore s’aligner sur les avancées européennes, alors que nous avons la possiblité de faire autrement pour une fois.

    Osons maintenant les défis en Afrique, parceque nous n’avons plus rien à perdre mais tout a gagner

  • Le 28 septembre 2009 à 21:40, par jean paul SIRLANDE retraité du ministère de l’équipement (france) En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

    monsieur le president duFASO a bien raison d’evoquer l’acces au nucleaire civil pour les pays d’afrique.
    c’est vrai qu’il faux etre tres rigoureux et que cela represente de tres gros investissements,mais c’est aussi une tres bonne solution pour avoir de l’energie a moindre cout.si nous n’avions pas l’electricité produite par le nucleaire en FRANCE que serions nous, soumis totalement a l’utilisation du petrole ?
    sur le continent africain ,l’afrique du sud exploite l’energie nucleaire civile avec succès pour le bien de son economie.
    les pays situés au bord de grand fleuve a fort débit ou au bord de mer serons certainement les premiers a pouvoir s’equiper pour le developpement aussi de tous ses voisins directs.
    la france et edf possede en la matiere l’experience et la maitrise qui feront peut etre naitre une collaboration future un jour pour le bonheur des peuples .

  • Le 29 septembre 2009 à 00:05, par beton En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

    Le president du faso,a bien parlé le nucléaire peut sauver l´afrique,nous avons la main d´oeuvre abondante notre problem c´est l´énergie,je suis désolé mes compatriotes qui parlent du solaire sur combien de m ou de Km carré tu vas étandre ces plaques solaires pour pouvoires faire fonctionner une usine digne de ce nom.le nucléaire sera une porte ouverte pour les pays comme le burkina.sans énergie et peux de superficie pr pouvoir étaler ls plaques solaire.

  • Le 29 septembre 2009 à 05:57, par bogan En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

    blaise pense que le nucleaire est une quetion de mode
    il faut se joindre a ce debat pour faire semblant d,etre a la page.Meme le paysan de Oursi sait qu,au Bf il faut developper le solaire une richesse naturelle abondante et gratuite chez nous.A quoi bon de fourrer son nez dans des debats qui coutent deja de la quinine a des pays comme l,iran et la Coree du Nord.I l faut developper le nuc il faut developper le nuc.Mon cher presi le courant se coupe tous les jours a Waga et ce n,est pas la responsabilite de l,onu

  • Le 29 septembre 2009 à 18:11, par Tian ka fissa En réponse à : Sommet du Conseil de sécurité de l’ONU : L’Afrique va-t-elle accéder à l’énergie nucléaire civile ?

    Monsieur fer de lance

    Retenez d’abord que le débat portait sur un thème bien précis, celui du nucléaire et non de la santé, ni de la lutte contre la faim ou la misère. C’est vous dire qu’on ne peut donc pas intervenir exclusivement sur des questions développement ou de pauvreté, lorsqu’on vous impose d’examiner un problème politico-militaire spécifique. Mais les questions que vous évoquiez tantôt préoccupent également le Président burkinabé et, contrairement à ce que vous dites, ils les abordent sans sortir du cadre de réflexion défini par le débat. Comprenez également que le concept d’énergie nucléaire à des fins civiles qu’il défend, n’à d’autres buts que ceux du développement.

    L’énergie nucléaire peut favoriser le décollage des économies africaines et doit par conséquent constituer l’une des priorités du continent. Votre écrit me laisse songueur car il veut faire croire aux lecteurs que trois chefs d’Etats africains ont pu se tromper, en même temps, sur une question aussi capitale que celle du développement du continent. En effet le procès verbal du Sommet du Conseil de sécurité, disponible sur le site du Conseil de sécurité que je vous invite vivement à parcourir, fait ressortir une unanimité totale entre les membres africains du Conseil, qui semblent avoir parlé d’une même voix. Nous vous laissons apprécier, par vous-même, les extraits de ses interventions. Le copier coller se présente comme suit :

    MUSEVENI Président de l’Ouganda :

    ‘’.........Enfin, je voudrais informer le Conseil de sécurité que l’Afrique est intéressée non pas par les armes nucléaires, mais par l’énergie nucléaire. L’intérêt que nous portons à l’énergie nucléaire tient au fait que, ensemble, les fleuves d’Afrique ont une puissance hydroélectrique totale d’environ 300 000 mégawatts. En Afrique, l’on prévoit que la population atteindra 1,3 milliard d’habitants d’ici à 2020. Les États-Unis, avec une population de seulement 300 millions d’habitants, consomment aujourd’hui 1 million de mégawatts, alors que tous les fleuves africains réunis n’ont qu’une capacité potentielle de 300 000 mégawatts. Même en développant tous les sites africains, notre production d’électricité ne serait pas suffisante pour répondre aux besoins de notre population, à moins, bien entendu, qu’il soit scientifiquement prouvé que les Africains n’ont pas besoin d’électricité. Or, si l’on ne tire pas cette conclusion absurde, il est clair que l’Afrique devra utiliser toutes les sources d’énergie disponibles, y compris l’énergie nucléaire. Certains parlent de l’énergie solaire. Mais un kilowatt d’énergie solaire coûte actuellement environ 40 centimes de dollar, alors qu’un kilowatt d’énergie nucléaire ou hydroélectrique ne coûte lui qu’environ cinq à six centimes. L’énergie nucléaire revêt par conséquent un grand intérêt pour l’Afrique.......’’

    Représentant de la Libye :

    ‘’…..L’énergie nucléaire n’est qu’un autre type d’énergie, tout comme le pétrole et le gaz naturel. Comme l’a affirmé le Président Museveni, les pays qui ont besoin d’énergie doivent être aidés à utiliser cette importante source d’énergie, mais à des fins pacifiques uniquement. Dans le même temps, nous ne pouvons accepter une utilisation militaire de cette énergie, étant donné qu’il s’agit de l’arme la plus dangereuse pour l’humanité.’’…………..

    Je vous épargne de l’extrait du Président du Faso, le journaliste vous en a donné la teneur exacte.

    Ce qu’il faut retenir de ce débat organisé par le Président Obama, c’est l’appel solidaire qu’on bien voulu lancer les africains à la communauté internationale, à travers les voix des Présidents Blaise Compaoré, Museveni et Kadhafi (dont le message a été lu par son représentant) afin qu’elle soutienne l’idée d’une autonomie énergétique de l’Afrique. Est-il encore besoin de vous dire que l’Uranium nigérien fait fonctionner des centrales nucléaires sur d’autres continents, pendant que l’Afrique continue de se contenter des lampes tempêtes, à cause délestages intempestifs. On devrait plutôt s’étonner que les africains ne saisissent pas cette belle occasion (comme vous le dites si bien) pour évoquer la question, qui a l’évidence est une priorité.

    Comme le souligne un proverbe indien, le singe qui rate sa branche et l’homme qui rate sa chance ont une destinée commune, ce qui fait que je partage votre point de vue lorsque vous parlez ‘’d’une belle occasion’’. Mais rassurer vous, Blaise et les autres Chefs d’états africains avaient déjà compris que l’occasion était vraiment belle. C’est pourquoi ils n’ont pas hésité à faire ce plaidoyer en faveur de l’Afrique.

    Enfin, laissons le soin aux historiens de juger de l’historicité de ce plaidoyer. Mais je pense qu’il l’est déjà, par le fait même de l’unicité du message politique que trois chefs d’Etats africains adressent au premier Président noir des Etats unis, de surcroît à l’occasion de son premier passage au Conseil de sécurité. N’en déplaise a certains, Blaise Compaoré figure parmi ceux qui ont transmis ce message.

    Les autres intervenants sur le forum s’échinent à accuser le Président du Burkina de se détourner de l’énergie solaire. Ce qui est quand même troublant du point de vue intellectuel, parce qu’objectivement et contrairement à Museveni, le Président burkinabé Blaise COMPAORE, ne s’est pas opposé à l’énergie solaire (relire l’extrait). De grâce, évitons donc les procès à la Dreyfus sur ce forum du Fasonet qui se veut avant tout une ‘’Agora’’ ou l’objectivité doit toujours primer. Evitons également le ’’concept de panurge’’ qui veut qu’on se contente de suivre les idées des premiers intervenants, sans même lire l’article du journaliste.

    Tian ka fissa

    Un étudiant malien en science politique au canada
    gsoroso@yahoo.com

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