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DGTTM : « Il nous faut 400 millions de francs CFA pour parer aux préjudices »

Publié le vendredi 25 septembre 2009 à 06h19min

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Située dans une cuvette, au centre-ville de Ouagadougou, la Direction générale des transports terrestre et maritime (DGTTM) n’a pas été épargnée par la furie des eaux, le 1er septembre 2009. Ce service, qui a enregistré d’importantes pertes matérielles, tente de se remettre tout doucement…

Plus de trois semaines après les effets dévastateurs de la pluie diluvienne du 1er septembre dernier, nombre de services fonctionnent au ralenti. Parmi eux, la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM). Situé dans une sorte de bassin, à quelques encablures du siège de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), ce service est encore en train de faire sécher ses paperasses. « Tous les services situés au rez-de-chaussée ont été inondés. Le portail situé côté sud de la direction a été arraché. De même, celui de l’entrée principale a été sérieusement endommagé », constate le Directeur général, Joachim Méda.

Ainsi, la cour de la DGTTM, ce service qui délivre les cartes grises, permis de conduire des véhicules, etc., était encore jonchée, le mardi 22 septembre 2009, de papiers administratifs sauvés des eaux et posés à même le sol. « Il a fallu la collaboration et la détermination du personnel pour qu’on sauve certains documents administratifs des eaux », confie M. Méda, qui ajoute que le service fonctionne actuellement à 60%. Si le service de délivrance des cartes grises fonctionne à temps plein, au niveau du service de permis de conduire, il faut encore patienter jusqu’à la semaine prochaine. Mais, selon les travailleurs de la DGTTM, l’essentiel a été sauvé.

Le service des archives, qui a été le plus affecté par les eaux de pluie, va être reconstruit. En attendant, le terrain sur lequel les usagers passent leur permis de conduire, et qui doit répondre à des normes précises, est encore fortement détérioré. Si les moniteurs d’auto-école restent déterminés à assurer leurs tâches, l’aire de passage du permis est visiblement dégradée. Madou Ouédraogo, un candidat, dit avoir patienté pendant de longs jours avant que le service où il passe son permis de conduire ne recommence ses activités.

En tout, « il nous faut 400 millions de francs CFA pour parer au préjudice », indique le Directeur général de la DGTTM. Mais l’équipe est prête à assurer sa mission de service public. « Les populations ont bien droit à des prestations de service de qualité. Nous n’allons pas faillir à cette mission ! », promet M. Méda.

Roger Niouga Sawadogo

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 25 septembre 2009 à 19:55 En réponse à : DGTTM : « Il nous faut 400 millions de francs CFA pour parer aux préjudices »

    Pourquoi ce bâtiment (par ailleurs très mal conçu pour accueillir l’usager) a été construit dans ce coin à la merci des eaux ??? Encore une des inconséquences de l’administration. Au final, c’est l’usager qui trinque pour avoir son permis ou sa carte grise sans compter que l’on gaspille l’argent de nos impôts. Bref, double punition pour le citoyen lambda. Et, après, on tend la main à l’international pour se faire aider comme un vulgaire mendiant sur la route avec sa boite vide de concentré de tomate pour reconstruire. Quelle pitié et misérabilisme au pays des hommes intègres !
    Proposition : que toute les zones inondables soient reconverties en aire boisée et/ou en zones maraîchères si l’approvisionnement en eau est assurée par des puits toute l’année avec piste cyclable et pour les piétons et/ou pour courir à pied. Cela donnerait un air plus vert et respirable à Ouaga la verte de Simon !

    • Le 28 septembre 2009 à 13:28, par Kon Ndoungtouly En réponse à : DGTTM : « Il nous faut 400 millions de francs CFA pour parer aux préjudices »

      Il fallait s’attendre à des dégats pareils ! comment peut on exposer des documents administratifs à même le sol et cela depuis plusieurs années durant . cela m’interloquait à chaque fois que je m’y rendais .On dirait que ce service n’a pas de salles d’archives , jusque dans les couloirs ! l’ammende honorable est que les agents n’avaient pas de difficultés pour rechercher des documents.

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