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Repositionnement de la planification familiale au Burkina : Freiner la croissance démographique pour le développement

Publié le vendredi 25 septembre 2009 à 06h19min

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Le président national de l’ABBEF, Ibrahiman Sakandé

L’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) organise, en partenariat avec le ministère de la Santé et l’UNFPA, un symposium national sur la planification familiale, du 24 au 25 septembre 2009 à Ouagadougou. Hommes des médias et spécialistes de la santé de la reproduction se pencheront sur le thème : "Repositionnement de la planification familiale et promotion de la santé de la reproduction au Burkina Faso : quelle contribution des médias ?".

L’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) va en guerre contre la croissance démographique incontrôlée au Burkina Faso. Pour mieux réussir son combat, l’ABBEF prend comme alliés les hommes des médias. Ainsi, l’Association organise un symposium, les 24 et 25 septembre 2009 à Ouagadougou, à l’intention des hommes des médias sous le thème : "Repositionnement de la planification familiale et promotion de la santé de le réproduction au Burkina Faso : quelle contribution des médias ?" ce symposium réuni des hommes des médias autour de spécialistes et des acteurs de la promotion de la santé de la reproduction pour discuter des enjeux de la croissance démographique, du développement, ainsi que du rôle des médias dans la promotion de la planification familiale. "Faut-il rappeler que, si de nos jours, les populations des villes et des campagnes connaissent, jusqu’au détail près, les modes et voies de transmission du VIH/Sida, c’est grâce aussi à la contribution des médias ? La planification familiale a aussi besoin de cette contribution et de cette implication des leaders d’opinion dans la lutte contre les facteurs défavorables à son repositionnement", a indiqué le président national de l’ABBEF, Ibrahiman Sakandé aux hommes des médias.

Un symposium à point nommé

M. Sakandé a noté que le Burkina Faso est un pays qui s’est résolument engagé sur la voie du développement. Et selon lui, l’un des obstacles sur cette route du développement reste incontestablement lié aux multiples problèmes de santé.
Le représentant de l’UNFPA au Burkina Faso, André Mayouya, a fait observer que ce symposium organisé à l’initiative de l’ABBEF arrive à point nommé, car la problématique de la croissance démographique et du repositionnement de la planification familiale sont au centre des préoccupations, de nos jours. Pour M. Mayouya, il est nécessaire que les journalistes se donnent les moyens de contribuer effectivement à la lutte contre la pauvreté, à travers le renforcement de leurs capacités. Il est convaincu que ce symposium, en permettant aux journalistes d’échanger sur la planification familiale et la santé de la reproduction, leur offre l’opportunité de se former.

"A l’UNFPA, nous fondons beaucoup d’espoir sur chaque journaliste, convaincu que vous êtes des agents d’action et de changement. Soyez rassurés que nous restons disposé à vous accompagner dans la mesure de nos moyens dans vos missions de sensibilisation pour que chaque Burkinabè ait l’information nécessaire pour décider librement et avec discernement, du nombre de ses enfants et de l’espacement de leur naissance, condition nécessaire pour lutter efficacement contre la pauvreté et aboutir à un développement durable", a dit André Mayouya aux journalistes. Le ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Filippe Savadogo a été choisi pour présider le symposium.

En voyage à l’étranger, il a été représenté par son homologue des Postes, des Technologies de l’information et de la communication, Noël Kaboré. Celui-ci a traduit l’engagement du gouvernement burkinabè à soutenir l’ABBEF dans son combat de repositionnement de la planification familiale. M. Kaboré a rassuré qu’il transmettra les préoccupations de l’ABBEF au gouvernement.
En marge du symposium qui regroupe des hommes des médias venus des quatre coins du Burkina Faso, l’ABBEF initie une série d’activités comme une journée de consultation gratuite en planification familiale, la diffusion de films et de documentaires sur la planification familiale et des conférences publiques sur le sujet dans les arrondissements de la ville de Ouagadougou. Toutes ces activités, a souligné le président national de l’ABBEF, Ibrahiman Sakandé, ont pour objectif de donner des informations aux populations et d’améliorer leurs conditions de vie.

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr) et Roukié NANA (Stagiaire)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 24 avril 2010 à 18:55 En réponse à : Repositionnement de la planification familiale au Burkina : Freiner la croissance démographique pour le développement

    Comment definissez- vous croissance incontrolee ? Par qui ? Vous ,a contrario voulez la controler au benefice de qui ?
    Arretez ces idees importees. La greffe ne reussira pas. La politique nataliste ne marchera pas dans ce pays. Ne nous detournez pas des veritables problemes de development. Onn’est pas pauvre parce qu’ on est surpeuple. Cette question a ete resolue depuis lontemps. On est pauvre parce que nous avons des mauvais gouvernements qui ne travaillent pas pour l’enesmble, on est pauvre a cause de nos mauvaises habitude de travail et de non travail. On est pauvre parce nos choix politiques sont malheureux. On est pauvre parce que nous sommes assujettis a un ordre mondial injuste. On est pauvre parce que nous rejetons tout ce qui est coutume pour betement adopter tout ce qui vient de l’exterieur ; Comme ce nouveau mot d’ ordre Malthusien de diminuer la population (contre des subsides). L’ occident en pleien voie de depeuplement a peur de cette horde de lapins qui produisent a foison. Le remplacement de la population en occident est compromis actuellement. Combien de couples sont sans enfants/ Quand Mr et Madame vont mourir, ils ne sont plus remplaces. Ca fait deja moins 2. Les couples qui n’ ont qu’ un enfant, quand ils ne seront plus la, ca fait moins 1. Faites vos maths. A ce rythme- la, dans 100 ans, l’ occident risque de disparaitre ou du moins, leurs terres , ca va nous revenir. Ou bien vous a l’ ABBEF vousd n’avez pas compris le jeu ou alors vous etes cyniques. Mais je crois bien que vous etes cyniques parce qu’ on n’a pas besoin de faire la 5eme pour comprendre cette realite car c’est si simple que 2 +2= 4. Si ces bailleurs de fonds apeures donnent leur argent pour des causes douteuses, prenez mais ne les suivez pas.Burkina Faso, 275 mille kmcarres, 13 millions d’ habitants= Pays surpeuple. France , 550 km carres, 70 millions d’ habitants= On parle pas de surpeuplement. Comprenez. les enjeux sont ailleurs, pas dans les chiffres. Je soutiens l’ABBEF si elle cherche a aider les gens a faire les choix qu’ ils veulent, pas a imposer un direction. Votre nouvelle direction ,m ouverte cette fois, a l’ avantage d’etre plus claire que les louvoiements trentenaires. On pourra mieux tirer sur vous a vue. Avant c’etait un peu difficile comme vous vous camoufliez derriere la langue de bois meme si on savait votre position.

    Kaa Ya Wooto.

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