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AIDE AUX SINISTRES : Le travail remarquable des humanitaires

Publié le jeudi 17 septembre 2009 à 03h31min

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Que seraient les sinistrés sans les humanitaires ? En effet, suite à l’appel du gouvernement, consécutivement aux inondations du 1er septembre 2009 au Burkina, l’aide humanitaire ne s’est pas du tout fait attendre. Sur les sites d’accueil des victimes, l’action des ONGs humanitaires est très appréciée.

PAM, Croix rouge, UNICEF, CRS Catwel… les organisations humanitaires sont très actives sur les sites d’accueil des sinistrés des inondations du 1er septembre 2009. C’est le constat auquel nous sommes parvenus lors d’une tournée dans certaines écoles de la ville de Ouagadougou. C’était dans la matinée du mercredi 16 septembre 2009.

Ces ONGs sont présentes sur presque tous les sites d’accueil de la ville et veillent aux besoins des pensionnaires, aussi bien sur le plan nutritionnel que sur le plan sanitaire et autres. Issa Dermé, conseiller municipal du secteur 12, point focal de la mairie de Baskuy au niveau de l’école primaire du quartier Nemnin et superviseur dudit site – qui abrite 800 personnes – confirme : "Sur notre site, il y a l’UNICEF, le PAM, le Catwel, la Croix rouge qui interviennent, depuis le jour même du sinistre. Vraiment, ces organisations font beaucoup pour nous. » On retiendra par exemple que sur ce site, alors que le Catwel, le PAM interviennent avec des vivres, l’UNICIEF, elle, s’occupe principalement du volet sanitaire ; "C’est grâce à son appui que les agents de santé sont restés sur le site", signifie Issa Dermé. Dès même l’entrée dans la cour de l’école, l’on remarque en effet la présence des agents de santé sous une tente aux couleurs de l’UNICEF.

Le CRS Catwel a, quant à lui, affecté trois volontaires sur les lieux. Ceux-ci, d’après l’un d’eux, Parfait Kaboré, sont là pour une bonne gestion des vivres que le Catwel a mis à la disposition des sinistrés. Mais, selon notre interlocuteur, les choses ne sont pas faciles. "Par jour, les quantités de vivres que nous faisons sortir des magasins sont calculées en fonction du nombre de personnes présentes sur le site. Mais il arrive qu’il y ait souvent une mauvaise répartition. Car une fois que la nourriture est prête, ce sont les bénéficiaires qui s’occupent eux-mêmes de la répartition. Toutefois, avec la sensibilisation que nous faisons, la situation commence à s’améliorer." A noter par ailleurs que le CRS Catwel assure également quelques services d’assainissement sur le site. C’est ainsi qu’il a dressé des bâches en guise de toilettes.

Au niveau de l’école primaire du camp militaire 11/78 au secteur 30 qui abrite 570 personnes, le superviseur, Moumouni Ouédraogo, se dit également satisfait du secours des humanitaires. "Grâce à leurs contributions, en plus de celles des structures étatiques, communales ainsi que les contributions des bonnes volontés, la nourriture est distribuée chaque jour en quantité suffisante. D’ailleurs, nous continuons de recevoir les visites d’autres ONGs qui viennent faire des recensements en vue de nous venir en aide », confie-t-il.

Par Lassina Fabrice SANOU et Adama COULIBALY (stagiaire)

Le Pays

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