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Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

Publié le jeudi 17 septembre 2009 à 03h33min

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Le Premier ministre Tertius Zongo a participé au premier Conseil des ministres conjoint des gouvernements burkinabè et ivoirien le 15 septembre 2009 à Yamoussoukro. Précédé par un conseil de gouvernement présidé par Guillaume Soro et Tertius Zongo, le Conseil des ministres a été effectivement dirigé par Laurent Gabgbo et Blaise Compaoré. Nous vous proposons l’intégralité du communiqué final par Tertius Zongo.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Traité d’Amitié et de Coopération entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire, signé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou, le premier Conseil des Ministres conjoint s’est tenu à Yamoussoukro, le mardi 15 septembre 2009 sous la présidence de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Burkina Faso et de Son Excellence Monsieur Laurent GBAGBO, Président de la République de Côte d’Ivoire .

Le Président Blaise COMPAORE était accompagné d’une importante délégation comprenant :

• Son Excellence Monsieur Tertius ZONGO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
• Son Excellence Monsieur Bédouma Alain YODA, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale ;
• Monsieur Lucien Marie Noël BEMBAMBA, Ministre de l’Economie et des Finances ;
• Monsieur Gilbert Noël OUEDRAOGO, Ministre des Transports ;
• Monsieur Abdoulaye Abdoul Kader CISSE, Ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie ;
• Monsieur Filippe SAVADOGO, Ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Porte Parole du Gouvernement ;
• Monsieur Emile OUEDRAOGO, Ministre de la Sécurité ;
• Monsieur Sékou BA, Ministre des Ressources Animales ;
• Monsieur Noël KABORE, Ministre des Postes, des Technologies de l’Information et de la Communication ;
• Madame Minata SAMATE, Ministre Délégué auprès du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, chargé de la Coopération Régionale ;
• Monsieur Toussaint Abel COULIBALY, Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Administration Territoriale et de le Décentralisation, chargé des Collectivités Territoriales.

Le Président Laurent GBAGBO était accompagné d’une importante délégation comprenant :

• Son Excellence Monsieur Guillaume Kigbafori SORO, Premier Ministre ;
• Son Excellence Monsieur Youssouf BAKAYOKO, Ministre des Affaires Etrangères ;
• Monsieur Désiré TAGRO, Ministre de l’Intérieur ;
• Monsieur Amadou GON COULIBALY, Ministre de l’Agriculture ;
• Monsieur Albert MABRI TOIKEUSSE, Ministre des Transports ;
• Monsieur Alphonse DOUATI, Ministre de la Production Animale et des Ressources Halieutiques ;
• Monsieur Gilbert BLEU LAINE, Ministre de l’Education Nationale ;
• Monsieur Patrick ACHI, Ministre des Infrastructures Economiques ;
• Monsieur Youssouf SOUMAHORO, Ministre du Commerce ;
• Monsieur Ibrahima CISSE, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ;
• Monsieur Daniel Aka AHIZI, Ministre de l’Environnement et des Eaux et Forêts ;
• Madame Jeanne PEUHMOND, Ministre de la Famille, de la Femme et des Affaires Sociales ;
• Monsieur Amadou KONE, Ministre de l’Intégration Africaine ;
• Monsieur Augustin KOUADIO KOMOE, Ministre de la Culture et de la Francophonie ;
• Monsieur Ibrahim SY SAVANE, Ministre de la Communication.

Le Conseil des Ministres conjoint a été précédé d’une réunion du Conseil de Gouvernement, d’une rencontre ministérielle sectorielle et d’une réunion des Experts.

Ce Conseil des Ministres conjoint intervient après que les Parlements des deux pays aient accompli les procédures de ratification, conformément aux dispositions de l’article 27 du Traité.

Après une minute de silence observée en mémoire des victimes des récentes pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Burkina Faso, la cérémonie d’ouverture a été marquée par des discours prononcés de part et d’autre.
Dans leurs déclarations, les deux Chefs d’Etat ont réaffirmé la volonté de leur Gouvernement d’unir leurs efforts en vue d’un mieux être de leurs populations.

Les échanges ont porté sur des questions d’intérêt commun, liées à la coopération bilatérale, principalement sur les domaines suivants :
- Politique et diplomatie
- Sécurité
- Coopération administrative et frontalière
- Fluidité du trafic, infrastructures routières et ferroviaires
- Agriculture, production animale et ressources halieutiques
- Energie et mines
- Postes, communication et TIC
- Culture et tourisme
- Autres questions d’intérêt commun

S’agissant des questions politiques et diplomatiques,
les deux parties décident d’entretenir une concertation permanente dans un esprit de solidarité et d’intégration. Elles s’engagent à renforcer la concertation et la collaboration étroites au niveau de leurs représentations diplomatiques à l’étranger, à renforcer la concertation entre leurs délégations dans les fora internationaux, et à se suppléer mutuellement dans les Etats où l’un n’est pas représenté.

S’agissant de la Sécurité,

les deux parties ont identifié plusieurs problèmes notamment, la circulation incontrôlée d’armes légères et de petits calibres, le trafic illicite de drogues, le trafic de personnes, l’insécurité engendrée par l’exploitation artisanale de sites aurifères dans les zones frontalières.

A cet égard, elles recommandent l’institution de rencontres périodiques entre les Ministres en charge de la sécurité, le renforcement de la coopération policière, l’organisation d’opérations conjointes de lutte contre le grand banditisme et la criminalité transfrontalière.

S’agissant de la coopération administrative et frontalière,

Les deux parties s’engagent à relancer les rencontres de la commission technique mixte pour la matérialisation de leur frontière et à favoriser la reprise des rencontres périodiques de concertation entre Ministres en charge de l’administration du territoire d’une part et entre autorités administratives frontalières d’autre part.
Il convient toute fois de préciser que cette matérialisation de frontière ne fait l’objet d’aucun problème particulier entre les deux pays.

S’agissant de la fluidité du trafic entre les deux pays,

le gouvernement ivoirien s’est engagé à prendre des mesures appropriées pour améliorer la fluidité du trafic notamment par l’application des dispositions communautaires relatives à la limitation des points de contrôles routiers, à intensifier les campagnes d’information et de sensibilisation sur les documents exigibles en matière de contrôles routiers, à examiner diligemment la demande d’un accord de siège au profit du Conseil Burkinabé des Chargeurs (CBC).

Par ailleurs, la Côte d’Ivoire s’engage à prendre des dispositions pour la participation du Burkina Faso au Conseil d’Administration du Port Autonome d’Abidjan conformément à la volonté exprimée par Son Excellence Monsieur le Président Laurent GBAGBO.

Le Gouvernement burkinabé, parallèlement, s’engage à examiner diligemment tout projet d’accord de siège au profit du Port Autonome d’Abidjan.

Conformément aux dispositions et programmes de l’UEMOA, les deux parties conviennent de la création d’un comité conjoint de gestion du corridor Abidjan - Ouagadougou, de conjuguer leurs efforts pour accélérer la construction du poste de contrôle juxtaposé de la Léraba.

S’agissant des infrastructures routières,

les deux Chefs d’Etat ont réaffirmé le caractère prioritaire du projet autoroutier Yamoussoukro-Ouagadougou qui a été inscrit au programme autoroutier sous régional et se sont engagés à la recherche des financements nécessaires à ce projet, ainsi qu’à la réhabilitation, au renforcement et au revêtement des tronçons des axes inter-Etats existants.
Les deux parties, préoccupées par la préservation de leur patrimoine routier et l’amélioration de la sécurité routière, réaffirment leur engagement pour l’harmonisation des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises.

A cet effet, elles s’engagent à doter l’axe Abidjan-Ouagadougou de matériels et d’équipements nécessaires à l’application de cette disposition tout en prenant en compte les difficultés réelles d’application sur le terrain.

Par ailleurs, les deux parties s’engagent à encourager et appuyer le partenariat entre acteurs privés, en matière de constructions routières.

S’agissant des infrastructures ferroviaires,
les deux parties s’engagent à conjuguer leurs efforts pour régler tous les problèmes liés au chemin de fer avec les différents partenaires concernés, par la relecture de la Convention de concession des services de transport ferroviaire, le règlement du contentieux financier avec la SITARAIL, l’adoption par chaque Etat du statut unique du personnel de la SITARAIL.
En outre, les deux parties saluent les efforts de réflexion entrepris en vue de l’élaboration du document de « Vision 2030 » relatif au développement du secteur ferroviaire et s’engagent à prendre les mesures nécessaires pour l’examen et l’adoption du programme d’investissement, et à soumettre aux bailleurs de fonds, dans les meilleurs délais, une requête conjointe de financement dudit programme.

S’agissant des questions agricoles et de la sécurité alimentaire,

la Côte d’Ivoire s’engage à ratifier dans les meilleurs délais la Convention portant Statut du Fleuve Volta et portant création de l’Autorité de l’Aménagement du Bassin de la Volta signée le 19 janvier 2007 par les Chefs d’Etat des six pays membres de cette autorité.

Par ailleurs, les deux parties s’engagent à partager leurs expériences en matière d’aménagement de retenues d’eau et de valorisation des fruits et légumes.

Elles s’engagent à promouvoir le commerce des produits et sous produits agricoles dans le sens de la complémentarité des deux économies et à organiser des foires et journées du paysan en commun.

Les deux parties s’engagent à partager leurs expériences en matière de recherche agronomique notamment dans les domaines tels que le coton, la noix de cajou, le karité, la banane, et à instaurer un dialogue en matière de gestion des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), notamment pour le cas particulier du coton.

Les deux parties conviennent de faciliter les opérations d’importation d’engrais du Burkina Faso à partir du port d’Abidjan.

Les deux parties s’engagent à informer et sensibiliser les communautés rurales des deux pays sur les questions relatives au domaine du foncier rural.

S’agissant de la production animale et des ressources halieutiques,

les deux parties s’engagent à coordonner leurs efforts afin de régulariser leurs échanges de produits animaux. Ces efforts se feront notamment dans la mise en œuvre du programme de gestion de la transhumance et des parcours, dans la lutte contre les épizooties, la prolifération des médicaments vétérinaires illicites, dans la libre circulation et établissement de certains professionnels et dans la réalisation d’infrastructures de commercialisation, de transformation et de conservation, afin de réduire les mouvements du bétail.
A cet effet, le protocole d’accord en matière de productions animales et des ressources halieutiques sera actualisé pour prendre en compte le développement des productions et des échanges de produits.

S’agissant des mines et énergies,

les deux parties se sont réjouies de l’exemplarité de leurs relations en matière de coopération dans le domaine de l’énergie depuis 2001 suite à la mise en service de l’interconnexion électrique entre Ferkessédougou et Bobo-Dioulasso et la finalisation de la liaison Bobo-Dioulasso-Ouagadougou.

Compte tenu de l’importance stratégique que revêt la disponibilité d’une énergie électrique en quantité et qualité suffisantes et à un coût compétitif pour le développement économique et social, et afin de satisfaire la demande d’électricité du Burkina Faso, et au regard des accords pris de part et d’autre, les deux parties s’engagent à conduire des actions communes en vue de la recherche de financements pour la sécurisation de l’approvisionnement par la réalisation de la ligne 225 KV LABOA-FERKE et la construction de nouvelles centrales de production.

Dans le cadre de leur programme d’accès aux services énergétiques, les parties s’engagent à réaliser l’alimentation électrique des localités frontalières.

Les deux parties s’engagent à renforcer le partenariat entre les entreprises du secteur pétrolier des deux pays, en matière d’approvisionnement de produits pétroliers et de bitumes.

Elles s’engagent également à renforcer la coopération minière et géologique en matière de recherche, de formation, d’échange d’expériences, de cartographie des zones frontalières, de création d’unités d’affinage d’or et de transformation de manganèse.

S’agissant de la poste,

les deux Chefs d’Etat ont donné instruction aux Ministres en charge du dossier de la dette postale, élargis aux Ministres de l’Economie et des Finances des deux pays de se concerter avant la fin de l’année 2009 pour dégager une solution contractuelle d’apurement de ladite dette.

S’agissant de la communication et des technologies de l’information,
les deux parties s’accordent à développer la télévision numérique avant le terme fixé par la Convention de Genève de 2006 qui détermine la fin des émissions analogiques en 2015.

S’agissant de la Culture,

les deux parties, réaffirmant l’importance de la culture comme facteur d’intégration des peuples, ont convenu de soumettre à signature, dans les meilleurs délais, l’Accord de Coopération Culturelle entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire et d’élaborer un programme d’échange biennal.

S’agissant du Tourisme,

les deux parties saluent les avancées notables dans les discussions entre les deux pays et encouragent les Ministres en Charge du Tourisme à finaliser et signer le document cadre de l’Accord de Coopération Touristique.

S’agissant des changements climatiques et de la gestion durable des ressources forestières,

les deux parties décident de faire des changements climatiques une préoccupation majeure, compte tenu d’une part de leurs effets sur les ressources naturelles et l’espèce humaine et, d’autre part des défis sans précédents (inondations, éboulements, érosion côtière, sècheresse, catastrophes diverses…) qu’ils posent au monde aujourd’hui.

En conséquence, elles s’engagent à mener conjointement la lutte contre les facteurs de réchauffement climatique. Dans cette perspective, la reconstitution et la préservation des couverts forestiers des deux pays seront une action déterminante.

A cet égard, la partie burkinabè a réitéré, à la partie ivoirienne, son invitation à participer au Forum Mondial du Développement Durable (FMDD) qui se tiendra à Ouagadougou du 9 au 11 octobre 2009.

S’agissant des autres questions d’intérêt commun,

les deux parties se sont également engagées à approfondir la réflexion pour des discussions prochaines en vue de renforcer leur coopération en matière de défense et de sécurité, d’échange de permis de conduire, de promotion du commerce, de sécurité sociale, d’enseignement supérieur, de recherche scientifique et d’innovation technologique.

Au terme de ce premier Conseil des Ministres conjoint,

le Président du Burkina Faso a exprimé sa gratitude au Président de la République de Côte d’Ivoire, au Gouvernement et au Peuple ivoirien pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité cordiale qui ont été réservés à lui-même et au reste de sa délégation.

Le prochain Conseil des Ministres conjoint aura lieu en 2010 au Burkina Faso à une date qui sera fixée d’un commun accord, par voie diplomatique.

Fait à Yamoussoukro, le 15 septembre 2009

Pour le Burkina Faso
Tertius ZONGO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Pour la République de Côte d’Ivoire
Guillaume Kigbafori SORO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement

www.gouvernement.gov.bf

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Vos commentaires

  • Le 16 septembre 2009 à 16:43, par Nuée En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    Encore une fois l’enseignement supérieur et la recherche scientifique a été oublié. Quand va-t-on comprendre que le développement socio-économique repose en grande partie sur la valorisation de ce secteur cléf ?

  • Le 16 septembre 2009 à 17:17, par Routine En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    il n’y a pas eu de nominations ????????????

  • Le 16 septembre 2009 à 20:13 En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    Si tu veux une nommination prend en une :
    NOMMINATION : Mr Routine TARIENADIRE est nommé chargé de critique des relations entre les deux pays.
    Cà te suffit ?

  • Le 16 septembre 2009 à 22:09, par Scofield En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    Je trouve que conseil est une tres bonne initiative à encourager.
    Le burkina et la côte d’ivoire sont un peuple uni au delà des frontières.
    Pour la nommination,j’aimerai ajouter :
    Mr Routine VADORMIR est nommé :chargé des relations inutiles entre deux pays.

  • Le 16 septembre 2009 à 23:34, par sniper de chicado En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    Merci Monsieur Routine pour cet humour. apres lecture d’un document aussi creux que celui la, ta question de nommination fait du bien

    • Le 17 septembre 2009 à 09:58, par Jean En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

      Je crois que vous allez tres vite aux besognes, C’est une tres bonne initiative que nous devons tous encourager. Moi je vois en ce tout premier communique, des grands objectifs a atteindre par les deux pays pour une vraie cooperation. c’est maintenant que les ministeres concernes travailleront conjointement et proposeront des plans d’action pour atteindre ces objectifs. C’est pourquoi un autre conseil de ministres conjoint est prevu en 2010. Malheuereusement la date est imprecisee, ce qui veut dire que c’est un projet qui n’est pas circonscrit dans le temps traduisant une fois de plus la lenteur administrative que j’ai toujours reproche a l’administration Ivoirienne, je n’en sais rien de celle du Burkina faso. En tout cas nous ne voulons pas d’un project qui sera range dans les tirroirs, attendant les generations a venir.
      En ce que concerne l’enseignement superieur, je suis d’acord que ce soit un sujet tres important mais pour le moment je crois ques les questions abordees sont des questions chaudes qui crispaient l’atmosphere de cooperation entre ces deux pays.

      Je souhaite que la France n’y intervienne tot ou tard. Parce que je sais qu’elle considere differemment ces deux presidents qui veulent travailler ensemble, quant a la conservation des contrats coloniaux prevalant interets francais au detriment de ceux de ses anciennes colonies(La Francafrique). Qu’en pensez vous ??????

    • Le 17 septembre 2009 à 11:49 En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

      Sniper de chicago,

      vous avez la critique facile ! s’il vous plaît si vous ne voulez pas nous aider à construire nos deux pays, absentenez-vous de dire tout bêtement ce que n’importe quel idiot peut dire, sans l’avoir parcouru ni analysé, d’un travail qu’un ensemble de compétences a pu élaborer.

  • Le 17 septembre 2009 à 01:45, par koudka En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    au delà de ce que l’on peut dire sur les remarques de mon ami Routine il faut quand même reconnaître que une équipe mixe (définir la composition)aurait due être mise en place pour coordonner la mise en œuvre et/ou le suivi des conclusions de ce conseil conjoint. Et puis après tout nos gouvernements nous ont habitués à des nominations à chaque conseil de ministre.donc il nous en faut une nomination ! piian !!! (rires).

  • Le 17 septembre 2009 à 02:09, par Wait and see En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    Du jamais vu. C’est interessant et appreciable car les deux pays sont deux freres siamoises. On ne peux pas les separer. Les politiciens ont fait ce qu’ils pouvaient, mais les deux pays restent indivisibles.Le seul probleme reste la confiance des dirigeants surtout du cote de la lagune.Combien de fois ils nous ont roules dans la farine ?
    A bon entendeur SALUT.

  • Le 17 septembre 2009 à 03:32, par Asyd En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    Quoi ? tout les ministres Burkinabe se sont deplaces en Cote ?? Et si quelque chose de pas bien arrivais !!?? Le BF allais se retrouver sans gouvernement ou quoi ? Combien de Millions il a falut pour un tel deplacement !?

  • Le 17 septembre 2009 à 08:24, par soulby En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    Très bonne initiative de la part des deux gouvernements !!!
    Décidemment le Burkinabé commence à avoir une autre image aux yeux de l’Ivoirien qui, certainement, après avoir tiré des leçons de la crise inutile dont son pays est entrain de sortir, semble consentir finalement qu’en dépit de la richesse de la CI, aucun developpement n’est envisageable sans la coopération sous régionale, une union des forces et une intégration véritable des peuples. Je salue Laurent Gbagbo qui, après s’etre apparemment égaré, s’engage inexorablement vers une réelle intelligence avec son voisin historique qu’est le Burkina (révitons ensemble l’histoire et nous verrons que ces deux pays furent un seul pays jusqu’à une période récente). Je vous invite à lire à cet effet le livre de Fréderic Girma "Comment perdre le pouvoir", le cas de Maurice Yaméogo, pour comprendre. Evidement, l’Accord de Ouaga y est grandement pour quelque chose !
    Du coup Blaise Compaoré, dont je ne suis aucunement admirateur, conduit son pays vers une ère qui sans aucun dout annonce l’union réelle des peuples Africains. En effet, c’est par le biais de coopérations bilatérales réussies qu’en définitive l’ensemble des pays finiront par comprendre le bien-fondé de l’Union Africaine qui, disons-le sans ambages, reste pour le moment un luxe et presqu’un idéal.
    Après donc la célébration de ces noces, nous prions de vives voix que vienne la phase véritable de la mise en oeuvre des résolutions, qui ne doivent pas rester que des voeux pieux !!. En fait, le plus important c’est la mise en oeuvre de toute cette volonté. Sinon, je serais tenté de dire que par le passé de telles initiatives de coopération n’ont pas manqué. Des mécanismes comme le Conseil de l’Entente et autres ne visaient pas moins que cela. Seulement quand on affiche sa volonté en pensant à voix haute en meme temps que son "pays ne sera pas la vâche laitière des autres pays" on finit par ranger tous ses engagements dans les tiroirs et déchanter dare-dare.Pourvu que cette fois, du coté de la lagune Ebrié, l’on pense autrement et que finalement le MOSSI ne soit plus vu comme un simple Manoeuvre Sous le Soleil Ivoirien !!! Mais comme un homme, défavorisé par la nature, mais au grand courage qui ne cherche qu’à travailler durement pour assurer sa pitance propre et celle des siens restés au pays !!!
    Franchement, il faut saluer cette belle initiative et envisager l’avenir avec beaucoup d’optimisme, de courage et surtout d’Unité-Justice-Travail-Union-Disciple-Travail.
    Merci,

  • Le 17 septembre 2009 à 09:14, par le prophète ! En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    je sens des relents de régionalisme aussi bien en CI qu’au BF et je m’explique : le nord de la CI(région de Bouna...) est delaissée et sud-ouest du BF décole difficilement,en termes d’économie,je veux dire.On pouvait aider ces 2 zones frontalières à émerger,par une bonne route bien bitumée ds la mesure où Abidjan - Ouaga par Bouna-Kampti-Pa est objectivemnt et réelllement plus brève.On étouffe le sujet. Ca ne fait pas très sérieux,les gars ! Si on exorcise pas ces démons de la régionalisation,bonjour les dégats !

    • Le 17 septembre 2009 à 12:29, par Général En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

      Karl Marx disait sans trop convaincre en son temps : "quand l’histoire se produit pour la première fois, c’est sous forme de drame. Quand elle se produit pour la seconde fois, c’est sous forme de farce". Et Hampaté BA d’ajouter : "l’histoire est un perpétuel recommencement. Les actions vont et reviennent en changeant seulement de lieu, d’époque et d’acteurs.
      Le drame s’est produit dans les relations ivoiro-burkinabè avec un Houphouët Boigny puissant faisant et defaisant ses voisins de la sous région. En homme de situation il a brisé la fédération du soudan et créé le CE pour mieux se servir de la main d’oeuvre de cette communauté.Nul n’ignore le role primordial qu’il jouât dans l’assassinat de Tom SANK et la prise de pouvoir de Compaore.
      Aujourd’hui nous vivons une farce avec une Cote d’Ivoire obligée de composer avec le BF en vue d’assurer sa stabilité politique, économique et sociale. La Cote d’Ivoire est revenue de son orgueil de poumon de l’économie ouest africaine pour comprendre qu’il n’y a de developpement durable sans complementarité avec ses voisins. Hier la Cote d’Ivoire devant, le BF derrière. Aujourd’hui le Bf Locomotive politique sous régionale, la Cote d’Ivoire wagon. Vive la coopération ivoiro-burkinabè

  • Le 17 septembre 2009 à 11:48, par ÉTUDIANT NOIR DE SOWETO En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    Je suis d’accord avec ceux qui ont évoqué le cas de l’enseignement car, à moins qu’on ne soit "mort né" on ne peut pas oublier un secteur aussi prioritaire qui est actuellement en péril. Je suis à l’extérieur du pays et je sais de quoi je parle. DOMMAGE

  • Le 17 septembre 2009 à 11:53, par HUMM En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    S’agissant de la communication et des technologies de l’information, les deux parties s’accordent à développer la télévision numérique avant le terme fixé par la Convention de Genève de 2006 qui détermine la fin des émissions analogiques en 2015.

    Bien dit mais croyez-vous que qui va mettre en place et maintenir cette technologie si vous ignorer carément les principaux acteurs que sont les diplomés ?

  • Le 17 septembre 2009 à 13:39, par KEDY En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    ça y est ! l’union africaine est néé ! Ayant analyser ces évènements depuis le discours du Président ivoirien à l’assemblée nationale burkinabé à Ouagadougou, je peux le dire à qui veut l’entendre que la fondation de l’union africaine a été posée. C’est un évènement historique et donc une date à retenir car on est appelé à raconter cela un jour. Je suis fier de ces deux hommes. Ils viennent de faire une trace indélibile dans le cahier d’histoire de l’AFRIQUE. Bientot d’autres pays suivront et ainsi de suite.
    De toute façon, cela devrait arrivé. L’Afrique sera unie tot ou tard et nul ne saurait empecher cela.
    Pour ceux qui hésitent toujours, c’est compréhensif. Mais sachez qu’il faut bien commencer par quelque chose. On peut pas tout faire en même temps. Faisons leur confiance, encourageons-les. Ils ont besoin de nous savoir avec eux, et c’est cela notre rôle à nous dans ce processus. Cela est valable pour tous les burkinabés et tous les ivoiriens, peu importe les appartenances politiques, ethniques, réligieuses etc... Ceci est une question africaine.

  • Le 17 septembre 2009 à 17:00, par BAT. Elie En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    cette tentative "d’unification "de nos deux pays est très louable. C’est un véritable lévier de developpement. j’ajoute ma voie à celle de mes prédécesseurs pour m’inquiéter du manque d’un organe chargé de la mise en ouevre des différentes résolutions. Ma seconde inquiétude est l’attitude dela France dans cette initiative. il faut que nos deux peuples se lèvent pour barrer la route à ce "vautour" qui ne vit que de la division de l’Afrique. Que DIEU bénisse la Cote d’Ivoire et le Burkina Faso. NOUS N’AVONS LE CHOIX. NOUS DEVONS NOUS UNIR.

  • Le 17 septembre 2009 à 19:41 En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    Si Laurent gbagbo a compris enfin que "la côte d’ivoire vache latière de l’afrique" est une illusion et que "faire tomber du feu sur la tête de ses voisins" est une utopie, la côte d’ivoire sortira grande de la crise.

  • Le 17 septembre 2009 à 20:17 En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    content reellement de savoir que ces deux gouvernements veulent unir leur force pour travailler et avancer main dans la main,c’est un geste de haute valeur ,et de porte symbolique et historique que je ne peus que saluer a sa juste valeur.Pour ceux qui parle de nommination,nous disons qu’ils gardent leur view pour eux-meme,parce que s’ils etaient tres intelligents comme ils veulent le faire savoir,ils auraient regler ce conflit ivoiro-burkinabe avant les negociations directes,alors que l’on n’est passe par marcousis et autre et on avait echouer,ce monsieur qui n’a rien de bon a dire n’avait pas proposer une solution de sortie de crise ; de grace,laisser nous avancer.Courage aux deux valeureux chefs d’etat.le metaphore du president babgbo lors de sa visite d’etat au burkina faso devant l’ensemblee nationale ressort donc(je ne ss pas venu ici,pour dire qu’il n’y a pas eu de l’orage,mais pour dire que l’orage est passe).AROUNA(BURKINA/DUBAI-E.A.U).

  • Le 3 décembre 2009 à 00:44, par paulasco En réponse à : Premier Conseil des ministres conjoint ivoiro-burkinabè : Le communiqué final

    quand on te lave le dos lave toi le ventre.c est proverbe africain qui veut dire ce qu’il veut dire

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