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Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

Publié le mercredi 16 septembre 2009 à 04h06min

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Bakary Ouattara

Depuis le 9 avril 2001, Bakary Ouattara, est responsable de la morgue du Centre hospitalier universitaire Sourô-Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, le lundi 14 septembre 2009, cet ancien brancardier fait des révélations sur son métier et la mort. Témoignage émouvant d’un morguier (croque-mort pour bon nombre de personnes) de 40 ans, marié et père de trois enfants.

Sidwaya (S.) : On ne devient pas responsable de morgue par hasard. Comment en êtes-vous arrivé à là ?

Bakary Ouattara (B.O) : J’ai d’abord exercé le métier de brancardier pendant 5 ans. C’est à l’issue de cette fonction que j’ai été recruté en 2001 comme responsable de la morgue de l’hôpital Sourô-Sanou de Bobo-Dioulasso suite à un concours. J’ai aussi reçu une formation d’embaumeur de corps au Bénin.

S. : Vous êtes morguier, en quoi consiste ce travail ?

B.O. : Un morguier est un employé de morgue, l’endroit où on conserve les cadavres. Notre travail consiste donc à conserver des dépouilles mortelles à une température de -2°C. Nous nous occupons surtout des formalités administratives concernant la conservation et le transfert des cadavres vers les maisons funèbres. Cependant, le morguier ne saurait être confondu au croque-mort comme les gens le font. On ne peut pas parler de croque-mort dans une morgue hospitalière ou maison mortuaire.
Le croque-mort est un employé de pompes funèbres, le service qui organise les funérailles d’un cadavre, de l’enlèvement du corps à la morgue jusqu’à l’enterrement dans un cimetière. Laver, embaumer et embellir le cadavre, font également partie du travail du croque-mort. Au Burkina Faso, nous devons parler de morguier et non de croque-mort car nous n’avons pas la culture des services de pompes funèbres comme c’est le cas en Côte d’Ivoire ou ailleurs. Comme les gens ne comprennent pas, ils confondent morguier et croque-mort, mais sans avoir totalement tort dans la mesure où les deux métiers consistent en la manipulation de cadavres.

S. : Ne vous arrive-t-il pas de jouer au croque-mort ?

B.O. : Cela m’arrive souvent et ça ne me déplaît pas de le faire. En de pareilles situations, j’ai l’impression de servir à quelque chose.

S. Les morguiers sont-ils vus comme des gens ordinaires dans la société ?

B.O. : Ce n’est pas tout à fait le cas. Les gens pensent que j’ai des pouvoirs mystiques, pourtant il n’en est rien.

S. : Vous faites peur aux gens alors.

B.O. : Oui. Et je crois que les gens ont peur de moi, au même titre que les cadavres.

S. : Fait-on de vous un cadavre avant l’heure ?

B.O. : Non. Les gens ne font pas forcément de moi un cadavre. Seulement, le fait que je sois permanemment en contact avec les cadavres fait peur à mes semblables. On pense que je suis un surhomme.

S. : Vous êtes marié et père de trois enfants. N’effrayez-vous pas votre petite famille de par votre fonction ?

B.O. : Je n’ai absolument pas de problème à ce niveau. Ma femme fréquente régulièrement mon service et m’assiste parfois quand je travaille sur mes rapports de fin de mois la nuit. Peut-être qu’elle a une part de mes soi-disant pouvoirs mystiques (rires).

S. : Vous dites que vous n’avez pas peur de travailler à la morgue. Est-ce que c’était le cas à vos débuts dans la manipulation des cadavres ?

B.O. : J’avais des sueurs froides quand j’ai débuté en tant que brancardier. Mais après, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas lieu d’avoir peur.

S. : Un cadavre ça ne vous dit absolument rien…

B.O. : Rien du tout. Cependant, il faut dire qu’on a souvent des sensations bizarres en manipulant les cadavres. Il y a des corps qu’on manipule à l’aise. Par contre, il y a d’autres qu’on peut manipuler et se sentir un peu mal en point.

S. A vous écouter, on se demande si vous avez encore peur de la mort.

B.O. : Je n’ai pas peur de la mort. Nous sommes tous condamnés à mourir. Donc il n’y a pas de quoi s’inquiéter.

S. : Il se dit qu’au regard de votre métier, certaines personnes vous approchent pour se procurer des organes humains à des fins occultes. Est-ce vrai ?

B.O. : C’est vrai, car cela m’est arrivé plusieurs fois. Un jour, j’ai reçu la visite d’un marabout d’un pays voisin à la recherche d’organes génitaux humains pour des sacrifices dans son pays. Il m’a proposé de lui en trouver, contre une forte récompense. Je l’ai tout de suite refoulé en lui disant que s’il insiste, j’appelle la police. Il s’est retiré dare-dare.
Une autre fois, il y a un monsieur vivant à Bobo-Dioulasso qui s’est présenté à moi comme quoi, il voulait l’œil d’un cadavre. J’ai refusé et il m’a menacé. J’en ai fait part à mon supérieur hiérarchique avant de le laisser partir. Contre toute attente, l’intéressé est décédé quelque temps après et son cadavre a été conduit à la morgue chez nous. J’ai appris qu’on l’a trouvé raide mort sur son lit.

S. : Est-ce que ce n’est pas vous qui êtes à l’origine de la mort de cet individu ?

B.O. : Absolument pas ! Il a peut-être tenté des pratiques occultes qui n’ont pas marché ou je ne sais quoi. Toujours est-il que quand on a amené son corps pour la conservation, je suis rentré parler à son cadavre. En présence de ses enfants, je lui ai demandé si c’était intéressant que j’enlève son œil pour le donner à autrui.

S. : Vous avez osé parler à un cadavre ?

B.O. : Oui ! Je pense que les cadavres entendent, car selon ce que je sais, les esprits ne sont jamais loin. Ce cadavre m’a certainement entendu.

S. : Est-ce que dans l’exercice de votre métier, il vous est déjà arrivé des événements étranges ?

B.O. : En aucun cas. Il arrive parfois que je m’étonne de la vie, rien qu’à voir des cadavres de riches et de pauvres posés côte-à-côte. Alors que dans la vie courante, la différence entre riches et pauvres est perceptible.

S. : Mais comment vous vous sentez quand vous manipulez le cadavre d’une connaissance ou d’un proche ?

B.O. : Je me sens pareil à tout le monde quand j’ai affaire au cadavre d’un proche. Souvent, je me dis que tout le temps passé à la morgue m’a mis au-dessus des autres, mais je me trompe. Un jour, j’ai perdu un ami et je me suis rendu compte que je pleurais plus que tout le monde. Cela m’a fait comprendre bien de choses.

S. : “ Tout travail mérite salaire ”, comment les morguiers sont-ils rémunérés ?

B.O. : Au Burkina Faso, il n’y a pas de grille salariale pour les morguiers, ou croque-mort pour certains. Nous sommes considérés comme personnel de soutien des hôpitaux et assimilés à une catégorie de la Fonction publique que je préférerais taire.

S. : Peut-on vivre du métier de morguier ou de croque-mort ?

B.O. : Bien sûr. Malheureusement, ces métiers ne sont pas très en vue au Burkina comme ailleurs.

S. : Tout métier a des contraintes. Quelles sont les vôtres ?

B.O. : Il y a pratiquement une seule contrainte : nous travaillons beaucoup au regard de la particularité du métier.

S. : Les morguiers ou croque-mort du Burkina sont-ils regroupés au sein d’une association ?

B.O. : Nous ne sommes pas regroupés au sein d’une association. Nous ne sommes pas nombreux sur le territoire.

S. : Avez-vous un appel à lancer aux populations ?

B.O. : Je voudrais dire aux Bobolais que la morgue de l’hôpital de Bobo-Dioulasso leur appartient. Lorsqu’il y a généralement un décès, les gens ont tendance à garder le corps à la maison. Ce qu’il ne faut pas faire, car il peut avoir des problèmes de contagion surtout si la personne est morte d’une maladie contagieuse. Pour ce faire, j’invite les Bobolais à venir déposer leurs morts chez nous où les conditions de conservation des cadavres sont réunies, même si cela coûte cher (15 000 F CFA/jour).

Entretien réalisé par Kader Patrick KARANTAO (stkaderonline@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 16 septembre 2009 à 05:46, par bogan En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    l,homme ressemble a son metier
    il fait peur rien qu,a le voir
    c,est un cadavre parmi nous un esprit

    • Le 16 septembre 2009 à 18:55, par ib En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

      Commentaire à tout le moins, stupide.

    • Le 16 septembre 2009 à 23:48, par moronabaa En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

      non non, il ne fait pas peur...Loin de là... Je respecte énormément son courage et son dévouement...
      En regardant sa photo, je me pose la question à savoir ce que cet homme a pu endurer comme scène, sentir comme odeur, voir comme horreur directement ou indirectement en exerçant son boulot ;
      Si vous vous baser sur la photo ou sa morphologie pour affirmer que tout homme ressemble vraiment à son métier,la je vous arrête...
      personnellement, je pense que la photo n’ est pas de bonne qualité et surement que cet homme est obligé de se shooter à la cigarette ou à la cola pour pouvoir tenir... C’ est pas du tout évident de rester sain et serin dans ce genre de travail, surtout si les conditions optimales ne sont pas tous réunies.. Alors on ne peux que le souhaiter bonne chance, bon courage et bonne continuation....

      • Le 17 septembre 2009 à 18:08 En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

        en dépit de tout ce qui est dit moi je respecte beaucoup son métier il faut bien des personnes pour faire cela. c’est même un travail tres courageux car on n’est en Afrique et on n’en sais jamais surtout se retrouver seul avec un cadavre inconnu ... donc chapeau a toi !!!

    • Le 17 septembre 2009 à 04:17, par leonardo En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

      N’ayez pas peur Monsieur, et surtout ne portez pas de paroles offensantes envers cet homme qui ne fait que son métier.Je le trouve plutôt élégamment habillé et lis derrière ce visage, un homme plein d’humanisme et de courage. Merci au journaliste de lever un coin de voile sur ces métiers sur lesquels planent bien de préjugés. Ce qui est certain, nous sommes tous des mortels, et chacun a toujours besoin du soutien d’un morguier, soit pour un proche parent, ou pour soi-même.
      Que Dieu bénisse chacun dans le métier qu’il accompli avec honnêtement et dévouement pour le bien de la communauté.

    • Le 17 septembre 2009 à 04:27, par Markus En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

      Je me demande quel métier vous exercez,vous,Monsieur qui qualifiez le morguier de mort parmi nous.La "qualité" de votre commentaire réflète sans nul doute que vous ne valez pas mieux que ce honnète homme.
      Bon courage au morguier.

    • Le 4 mai 2010 à 12:42, par amour_c_188 En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

      vanité des vanité tout est vanité. lhomme de dieu n a jamais peur. vu des circonstanses,il entre dans la vie et rencontre son destin : de quoi a t il peur ? son destin ou la vie ?

  • Le 16 septembre 2009 à 09:57, par Béh HEF En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    "Lorsqu’il y a généralement un décès, les gens ont tendance à garder le corps à la maison. Ce qu’il ne faut pas faire, car il peut avoir des problèmes de contagion..... Pour ce faire, j’invite les Bobolais à venir déposer leurs morts chez nous ......, même si cela coûte cher (15.000 FCFA/jour)."

    Voilà ce qui est bien dit. Mais, Quinze mille (15.000) francs par jour ??!! Quand on sait qu’on perd souvent des proches pour n’avoir pas eu 5000F, 2000F ou 1000F nécessaire pour payer tous les médicaments prescrits par le médecin ! Les 15000F ne sont pas à la portée des citoyens lambda, mais comme vous avez parlé de possibilité de contagion, je ne sais plus ce qu’il faut dire.

  • Le 16 septembre 2009 à 11:01 En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    Bravo au gars. Je l admire. Il a une bonne philosophie.
    Mais dire qu il n est pas "wacké" me laisse perplexe !!!

    • Le 16 septembre 2009 à 18:06 En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

      Il est wacke de la meme facon que les burkinabe sont wackes. sans plus. Les wackmans sont- ils des morguiers ?
      J’admire ce garcon. Pourquoi il ferait peur ? Il nous rend tellement service. Lui meme a avoue avoir eu peur des cadavres qd il a debute ce travail. C’est la meme chose pour les infirmiers qui ont peur du sang au debut mais apres 3 ans de service, ils ressemblent a des gens qui aiment le sang, les plaies et tout ce qui s’en suit.

  • Le 16 septembre 2009 à 11:01 En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    C’est vraiment courageux de faire un tel boulot. Mais je conseillerai de limiter le nombre d’années de travail du morguier.Un peu comme c’est le cas avec certaines professions telles l’armée dont on connaît les exigences. Ceci parce qu’en regadant ce Monsieur et sans le connaître, il a une parure bizarre. Je peux me tromper parce qu’il s’agit d’une photo dont la qualité n’y est pas mais c’est vraiment l’impression que j’ai. Sa morphologie me fait peur. Regardez bien son visage, ses mains. A moins que c’est son comme ça comme on dit.

  • Le 16 septembre 2009 à 11:16, par SAMP En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    Je salue la bravoure de monsieur Bakari OUATTARA qui, contre les préjugés les plus macabres exerce un métier très ingrat tant sur le plan de la rémunération que sur le plan social. Il n’est pas rare que ce monsieur soit l’objet de critique à son passage ou considéré comme un épouvantail porte malheur.

    De plus, le métier est risqué de nos jours car, le monde est infesté de personnes malfaisantes à la recherche d’organes humaines pour obtenir je ne sais quel pouvoir (gagner de l’argent, anti-balles etc)et les morguiers constitueront à l’avenir leurs terrains de prédilection. Pour dire que les morguiers seront sous la pression permanante de ces vautours qui aujourd’hui passe par la négociation mais, qui sait demain, ils pourront passer au forfait, au chantage, et aux ménaces de tout genre.

    C’est pourquoi, je pense que le gouvernement doit anticiper en :

    1- Revalorisant le métier pour mettre à l’abri de la tentation les morguiers par une rémunération conséquente (même salaire que les professeurs d’université car ils font un métier qui ne passe pas par une école de formation où il n’existe pas de procédures, des méthodes qui protègent contre les inprévus et permet d’exercer en toute quiétude ( par exemple à supporter psychologiquement la vue des cadavres, à cotoyer les esprits bienfaisant ou maléfique des morts, à dormir sans faire des cauchemars etc. De plus, ils ne sont pas nombreux (pas plus de 50 au plan national) pour que cela représente un coût important pour le budget de l’Etat.

    2- Sécurisant d’avantage les morgues car, nos morgues ne sont pas protégées comme il le faut, on sent véritablement pas qu’il ya des gardiens après la fermeture.

    3- Mettant en place de vrais morgues de capactiés dignes de ce nom où on peut conserver les cadavres pendant des mois comme les pays cotiers Benin, CI etc. Il faut souligner que souvent les morgues sont pleines et les gens sont obligés de garder leur mort chez eux ou les enterrer rapidement.

    4- Enfin, baisser le prix à 1000 F/jour au lieu de 15 000 F/jr. Car à ce prix, je crois le mort coûte plus que cher que ce qu’un cadre supérieur gagne par jour et cela justifie la reticence des gens à amener leur corps à la morgue malgré les risques de contagion évoqué par monsieur Bakari OUATTARA. Une des conséquence serait aussi, les enterrements à la va-vite sans autopsie, toute chose qui permettrait de connaitre les causes réelles des morts.

    Vivement que des mesures soient prises pour au moins revaloriser le métier sur le plan pécunier pour mettre à l’abri de la tentation les morguiers car c’est un métier où les gens ne se bousculeront pas y entrer.

    • Le 16 septembre 2009 à 15:56, par Mat En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

      Votre commentaire appel deux remarques :

      1. La mort est un marché très lucratif surtout dans les pays côtiers ; le privé a donc sa partition a joué dans cette histoire. Cela voudrait dire qu’on va s’endetter sur plusieurs mois ou années pour pouvoir enterrer nos morts comme en CI ou au Benin... Je connais dont l’argent prévu pour la villa y est passé ;

      2. Il y a des études à faire et c’est un secteur très organisé en vue de l’exploitation de l’après-mort : la thanatologie. Même en occident, on cherche des spécialistes.
      Le morguier c’est le premier relais après le légiste si on veut structurer le secteur....
      Bon courage d’exercer ce métier insolite dans nos contrées.

    • Le 17 septembre 2009 à 00:14 En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

      Payer nos morguiers comme les profs d’ universite ? Je respecte les morguiers mais je sens la une provocation surtout quand nos pofesseurs d’ universite sont toujours sur les braises ardentes quant a la revalorisation de leurs conditions de travail. Je respecte ce travail de morguier mais pour le revaloriser, on n’a pas besoin de les aligner sur les profs d’ universite qui ont fait au moins un Bac + 8. A moins que tu ne sois pas au serieux pour la revalorisation de ce corps. Soyons serieux car il y a quand meme des textes et un "rationale" pour revendiquer tout ce que vous voulez. Seriez -vous un
      LOP

  • Le 16 septembre 2009 à 11:47 En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    c’est quoi ce titre ?
    Ne vous foutez pas des gens.
    Je croyais lire quelque chose d’extra d’un dialogue du mort au morguier.

    Mais helas, rien d’extra et d’excitant a quoi je m’attendais comme dans les film de science fiction

  • Le 16 septembre 2009 à 13:02 En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    Il a une face de GAMATAIRE.

  • Le 16 septembre 2009 à 14:02, par ZAY En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    Courage mon frère et que le Bon Dieu soit avec toi

  • Le 16 septembre 2009 à 14:16 En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    bien merci de nous faire^partager le travail de ce citoyen qui contribue bien plus que certains... au bien etre du pays. Il est bien clair que vu la specificite de ce travail, ce n’est pas facile : il fau beaucoup d’energie et d’humanisme. surtout de l’integrité pour resister aux corruptions
    somé

  • Le 16 septembre 2009 à 17:24 En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    il est grand temps que le ministère de la santé pense ;a valoriser ce corps ce qui nous permettra de passer à vitesse supérieure qui est celle d’ouverture des salons funéraire evec de vrais croque morts et avoir des cimetières bien parcellés avec des voies de circulation, propres et bien entretenus. Dans la mort il n’y a pas de riche et de pauvre et d,ailleurs au BF c’est les pauvres qui enterrent les riches. La mairie pourra organiser tout ça pour un début.

  • Le 16 septembre 2009 à 18:33 En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    Bravo à ce monsieur et du courage dans son travail en partie ingrat. Quant à nos camarades qui se focalisent sur son aspect physique, je vous invite à plus de retenue car nous avons tous des défauts.

  • Le 16 septembre 2009 à 18:49, par tomy En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    Je souhaite du courage à monsieur Bakary OUATTARA. Que ceux qui le trouvent bizzare reviennent à la raison. Quand on perd un proche il faut bien quelqu’un pour ce genre de travail dans ce genre de situation. Alors ne méprisons personne sur cette terre ; chacun est utile d’une manière ou d’une autre à la société.

    • Le 16 septembre 2009 à 19:58, par romain En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

      Excusé moi quand une personne vous dit que des personnes en veulent a sa vie sans qu’il ai fait quelque chose vous n’en croirez pas en voici un exemple ce cher monsieur fait son travail honnêtement et voilà.
      des personnes comme ce marabout et certains internautes qui se permettent de dire des injustices sur cet homme intègre.
      vous qui vous prenez pour des intègres,c’est intègre tous ce dires sur ce brave monsieur.aillez pitié de vous même,je vous remercie.

  • Le 16 septembre 2009 à 20:07, par Rosdon En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    Effectivement, chacun est util d’une manière ou d’une autre. Respectons le car c’est un messieur courageux.

    Que Dieu t’accompage mon cher.

  • Le 16 septembre 2009 à 23:25, par sniper de chicado En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    Courage vraiment. Avec tous gens qui meurent sans diagnostique correcte au faso ce metier doit etre vraiment dangereux avec les risque de contagion. il y a aussi les cedavres de pauvres qui restent souvent dans nos morgue jusqu’a la putrefaction. Pour ceux qui parle de son physique je souhaite que vous mourrez tres bientot pour avoir l’occasion de connaitre l’importance de son travail. Monsieur Ouattara faites une greve de un mois et demandez aux gens de laver et embaumer leur cadavre d’eux meme. je vous jure que vous aurez le meme salaire que Tertus apres

  • Le 17 septembre 2009 à 16:28, par Aziz En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    Tous mes encouragements a ce Monsieur. Quant aux beaux parleurs, sachez que nul n’est éternel.

  • Le 18 septembre 2009 à 00:46, par kougouss En réponse à : Bakary Ouattara, morguier : “J’ai parlé à un cadavre un jour”

    je connais cet homme : un honnête homme, affable, courtois et respectueux. Je le connais pour avoir travaillé avec lui dans un autre cadre que celui-là. Je l’ai retrouvé comme par hasard au décès d’un de mes proches. j’ai été étonné mais pas déçu de le trouver là. Il réunit toutes qualités dont on a besoin en ces lieux où le personnel doit être autant disponibles, compréhensible que courageux. Je dis merci à Ouattara pour ce service dont aucun ne peut dire qu’il pourra se passer un jour. Courage à toi et merci pour tous nos frères et soeurs qui ont passé entre tes mains et qui reposent en paix. ils sauront sans aucun doute te récompenser.

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