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Le yoga : Une pratique peu connue au Burkina Faso

Publié le mardi 1er septembre 2009 à 01h52min

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Les sœurs Micheline (à gauche) et Bhaviksha

Le Centre de médiation Brahma Kumaris a organisé une conférence de presse, le vendredi 21 août 2009, dans ses locaux situés à quelques mètres du quotidien "L’Observateur Paalga". Les représentants du centre se sont entretenus avec les hommes des médias pour mieux faire connaître leur organisation.

Le Centre de médiation Roja yoga Brahma Kumaris a la mission première de dispenser des cours gratuits sur la pensée positive, la gestion du stress, la gestion de la colère, l’estime de soi. C’est une initiation à la méditation permettant à l’individu d’avoir un épanouissement et un développement personnel.

Le vendredi 21 août 2009, le centre nous a ouvert ses portes. Nous avons été accueillis par les deux sœurs, Micheline et Bhaviksha. L’objectif de cet exercice était principalement de donner des informations sur le yoga qui n’est pas très bien connu au Burkina.
Selon la sœur Micheline, le yoga permet à l’homme de mieux se connaître. C’est justement pour cette raison que le thème développé était : "Etre libre de l’influence des autres". Elle nous affirme par la suite que c’est une pratique qui est née en 1937 en Inde. Cependant, au Burkina, leur représentation n’existe que seulement depuis 2005 (septembre). Dans la philosophie de la pratique, la thèse défendue est que l’homme doit être le seul maître de ses agissements. Il peut par des méditations permanentes, surpasser les influences de son entourage. "Je dois prouver que j’existe, c’est-à-dire assumer mon rôle, croire en moi-même et je pourrai déplacer, même des montagnes".

C’est en ces termes que la sœur Micheline exprime le devoir de l’homme d’être libre de toute influence. A la question de savoir de quel genre d’influence elle parle, la sœur Micheline souligne que nous sommes soumis à deux types d’influence : l’influence interne qui est du ressort de nos émotions, nos état d’âme et l’influence externe qui est exercée par l’entourage. En même temps, elle précise qu’il faut savoir faire la distinction entre "être à l’écoute des autres" et "être esclave des autres".
Micheline continue pour dire que l’homme agit pour trois (3) raisons principales, à savoir le bonheur, la paix et l’amour et toutes ces actions sont le plus souvent influencées d’une manière ou d’une autre. Le yoga enseigne aussi le devoir de bien faire ce que l’on fait. A ce niveau, une anecdote nous a été contée par la sœur Bhaviksha : "Un maçon travaillait dans une entreprise.

A la veille de son départ à la retraite, son patron le supplia de construire une maison avant de partir. Pressé de rentrer chez lui, celui-ci ne prend pas le temps de bien confectionner les matériaux. Il construisit alors une maison pas du tout solide. Pourvu qu’il finisse pour avoir la paix. A sa grande surprise, à la fin de la construction, son patron lui déclare que la maison qu’il venait de construire est le cadeau qu’il lui offrait pour son départ à la retraite. C’est alors qu’il réalisa qu’il s’est fait du mal". Moralité : fais bien tout ce que tu fais. En réalité, pour cette pratique, l’on ne récolte que ce qu’on a semé. Tout ce qui nous arrive est le fruit de nos actes. Ainsi, nous devons contrôler nos gestes jusqu’aux moindres détails. Au terme de la rencontre, une invite a été faite de venir suivre les cours d’initiation qui sont dispensés gratuitement. Ces cours aideraient ainsi à répandre la pratique et à mieux la faire découvrir nous-mêmes.

Daniel ZONGO
(Stagiaire)

Sidwaya

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