Les changements climatiques induits par la pollution constituent aujourd’hui une préoccupation à l’échelle planétaire. Même si l’Afrique n’est pas une grande pollueuse, elle ne s’aurait se soustraire aux conséquences de plus en plus insupportables du phénomène. Cette question majeure sera l’objet de réflexion au forum mondial du développement durable prévu dans notre capitale pour octobre prochain. Dans la perspective de cette rencontre d’importance, le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, a reçu en audience l’ambassadeur français chargé des négociations internationales sur les changements climatiques, Brice Lalonde.

Pour le diplomate, on écoute souvent, lors de ces genres de rencontre les plus grands pollueurs comme la Chine et les Etats Unis en oubliant “ceux qui sont vertueux”. Selon lui, l’Afrique doit faire entendre sa voix car elle ne peut pas se soustraire aux problèmes environnementaux liés à la pollution. “Il faut qu’il ait un accord, il y a des pays qui jouent la montre mais il faut prendre urgemment des décisions pour faire face aux changements climatiques”, a-t-il relevé à sa sortie d’audience.

A l’en croire, le président du Faso a souscrit à sa position. Il a aussi annoncé la participation du ministre français d’Etat, d’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, Jean Louis Borlot, à la rencontre de Ouagadougou du 9 au 11 octobre prochain. Le déplacement du ministre d’Etat a deux objectifs : présenter le plan pour l’Afrique pour l’accès à l’énergie et faire une alliance forte entre l’Afrique et l’Europe pour le sommet de Copenhague en décembre prochain en vue de faire entendre la voix du continent noir.

Abdou Karim Sawadogo

L’Observateur Paalga