Les militaires ont refusé d’obtempérer parce qu’ils avaient, selon toujours notre interlocuteur, obtenu l’autorisation de la mairie pour effectuer leur sport de maintien, qu’ils orgnisent d’ailleurs régulièrement. Devant ce refus, les gendarmes les ont purement et simplement dispersés à coups de gaz lacrymogène. Notre visiteur assure que lui et ses camarades sont dans une incompréhension totale devant l’acte de ceux qu’ils pensent être des gendarmes. Ils estiment que l’officier de la gendarmerie s’est fié uniquement à ses humeurs personnelles, sinon il n’aurait pas pu ordonner à ses éléments d’exécuter une telle répression contre une activité légalement reconnue.

Du côté du Ministère de la défense, on refute cette version des faits. Selon les informations qui nous ont été communiquées, suite à une correspondance des militaires et gendarmes retraités de 2004 à 2009 adressée à la mairie de Ouaga pour l’organisation de leur cross, la municipalité leur a accordé par méprise l’autorisation d’occuper la voie publique . La correspondance qui date du mercredi 26 août ( soit la veille de la manifestation) précise à ce propos que ce groupe a été confondu avec l’association des anciens combatttants et anciens militaires, qui vient d’ailleurs de tenir son assemblée générale récemment. Par conséquent, la mairie les invitait à surseoir à leur cross tout en se disant disposée à réexaminer une autre demande de leur part si elle était formulée dans les conditions légales en vigueur. C’est en l’absence donc d’autorisation de manifester sur la voie publique que ces anciens militaires et les anciens gendarmes se sont retrouvés pour leur cross et se sont heurtés à la gendarmerie qui les a dispersés, selon le Ministère de la défense.

REMAO : c’est parti pour les XIe Journées scientifiques, culturelles et sportives

8 journées exclusivement consacrées à la science, à la culture et au sport, il faut le faire. Et le REMAO (Réseau des étudiants en médecine de l’Afrique de l’Ouest) l’a déjà fait et compte le renouveler pour la 11e fois. En effet, du 29 août au 5 septembre 2009, sous le patronnage du Premier ministre, ce réseau organise les XIe Journées scientifiques, culturelles et sportives. Trois personnalités, le président de la commission de l’UEMOA, le ministre de la santé et la représentante résidente de l’OMS/Burkina, vont parrainer ces journées placées sous l’honnorable présidence du Ouidi Naaba Karfo et du Pr Robert Soudré. La cérémonie d’ouverture se tiendra dans la salle de conférences de l’UEMOA à 15h.

CNSE : "Allez les Etalons !"

Sans conteste, une équipe de football sans surporters est un footballeur sans jambes ! Et c’est pour que cela n’arrive pas aux Etalons que la CNSE (Coordination nationale de soutien aux Etalons) existe. Justement, ce 12e joueur de l’équipe nationale tient demain 29 août son assemblée générale statutaire à la salle de conférences de l’ EFP-TP (Ecole de formation et de perfectionnement des travaux publics) sise dans l’enceinte des TP à Gounghin. Les travaux ouvriront leurs portes à 10h pour les refermer à 15h. Il reste une semaine avant la rencontre Etalons contre Eléphants et la CNSE entend mettre tout en oeuvre afin que les Etalons reviennent de chez leurs frères et adversaires ivoiriens les bras chargés de la victoire. Pour ce, un convoi attend les vaillants supporters qui n’auront qu’à débourser 2 000 F CFA. Les cars s’ébranleront le 3 septembre pour aller faire résonner les bords de la lagune Ebrié : "vive les Etalons ! Les Etalons pour la victoire !"

L’Académie militaire Georges Namoano souffle ses 25 bougies

L’Académie militaire Georges Namoano a aujoud’hui 25 ans. Et cela se fête ! Ainsi donc, le coup d’envoi des réjouissances est prévu pour le mardi 1er septembre 2009 à 8h dans la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs. Et c’est sans surprise que le patronnage de cet aniversaire a été confié au ministre de la Défense. Joyeux aniversaire !

Communication entre acteurs de l’éducation : le CREE mène la réflexion

Des hommes bien formés et donc utiles pour leur pays doivent nécessairement sortir des moulins d’un enseignement et d’une éducation de bonne qualité. Cette qualité ne peut être donnée que par des établissements qualitativement bien gérés. Et l’assaisonnement indispensable à tout ceci est nécéssairement composé des valeurs morales. Le contraire ferait ressembler ces hommes à un puissant boeuf bien dressé, arrimé à une charrue solide, mais sans guide. Le champ sera certes bien labouré, mais aucun pied de mil ne restera debout ! C’est donc pour éviter ce genre de catastrophe à l’éducation au Faso que le Centre pour la revalorisation de l’enseignement et de l’éducation (CREE) a été créé. D’ailleurs, ce centre, fondé par des enseignants expérimentés du secondaire, convie les encadreurs pédagogiques, les responsables d’établissements, les enseignants, les parents d’élèves à une conférence-débat demain 29 août à 8h. Les échanges, qui se dérouleront sous le toit de la Maison du retraité Antoine Nanga (à Gounghin), porteront sur "la problématique de la communication entre les acteurs de l’éducation dans un établissement secondaire."

"En souvenir de l’Arbre à palabres...", Yvonne et Jean Luc écrivent

Par le biais de leurs plumes entrelacées, deux écrivains d’horizons différents amènent à se rencontrer deux cultures distinctes de deux personnages, réunis par le même intérêt : l’amour de l’humain. La Burkinabè,Yvonne Ouattara, et le Français, Jean Luc Pouliquen, ont conjugué leur encre pour donner vie à cette oeuvre littéraire, "En souvenir de l’Arbre à palabres, Lettres de France et du Burkina Faso", qui sera présentée aux lecteurs burkinabè demain 29 août à 16h à la Librairie L’Harmattan (sise Avenue Mohamar Kadhafi, à 200 mètres de l’échangeur de Ouaga 2000). Sorti des fours des Editions L’Harmattan et logé dans la collection "Ecrire l’Afrique", cet arbre littéraire vient agrandir la forêt de la littérature qui ne demande qu’à verdir et à s’étendre.

Pose de la première pierre du nouveau Temple Benaja : jour "J" moins deux

Le Temple évangélique Benaja aura bientôt un autre site où les fidèles viendront communier avec le Seigneur. En effet, la toute première pierre de ce nouveau sanctuaire consacré à l’adoration du Maître de l’univers, sera posée le dimanche 30 août à partir de 8h30 mn dans l’enceinte du temple, qui est en passe d’être appelé "ancien", au secteur 17 de Ouagadougou. Le pasteur du temple et la présidente de la commission chargée de la construction du futur temple seront effectivement présents à la cérémonie et attendent vivement la présence des fidèles.

Koudougou : une opération moto qui sent l’arnaque

Un stagiaire de l’Université de Koudougou nous a fait parvenir un écrit pour déclarer avoir été victime, lui et sa promotion, d’une arnaque. L’écrit qui suit est amputé de certains passages par souci de déontologie.

" Depuis février 2007, les élèves professeurs de l’Université de Koudougou ont souscrit à "l’opération moto" auprès (...) d’une dame respectable de la place. (...) Selon le contrat, on devait prélever un certain montant sur leur pécule et cela pendant 18 mois. En contrepartie, la dame en question devait, dès fin juillet 2007, leur remettre leurs motos. Ce fut de la poudre aux yeux car les motos ne seront disponibles qu’en avril 2008, soit neuf mois après la date intitialement prévue.

Cependant, l’arrivée des motos n’a fait que satisfaire au tiers les stagiaires car un autre problème s’est posé : l’immatriculation des motos. Le contrat stipulait que les cartes grises devaient être remises un mois après l’enlèvement des motos. En conséquence, nombreux sont les stagiaires qui ont vu leurs motos retirées car étant dans l’illégalité. D’autres ont plusieurs fois payé la contravention pour retirer leurs motos. Certains, dont moi-même, ont dû payer pour avoir le CMC et ensuite pour confectionner leur plaque. Ce qui est ahurissant, c’est le silence radio de ladite dame. Tous ses contacts téléphoniques, qui étaient fonctionnels quand elle négociait le contrat, sont subitement coupés après qu’elle a eu la totalité des sous sur le dos des pauvres stagiaires.

C’est donc une arnaque orchestrée par cette dame, qui préfère s’occuper de ses activités politiques après en avoir fini avec les stagiaires. J’ai tenu en tant que membre de cette promotion, avant que l’affaire ne passe en justice, à vous informer du fait que certaines personnalités, telles des vautours, se nourrissent des pauvres innocents que nous sommes."

Entraide humaine : de la sollicitude pour des ex-licenciés

Que serait l’homme sans l’homme ? Même si la mode présentement est au "chacun pour soi, Dieu pour tous", il y aurait toujours de bons coeurs qui émergeront pour venir au secours des âmes en peine. La preuve. Licenciés depuis le 14 février, ces 16 anciens travailleurs de la Brakina n’ont jusqu’à présent pas d’activité qui puisse faire chanter gaiement la marmite du foyer. Alors les travailleurs, en service dans ladite société, à travers leur délégué, ont fait un généreux don à leurs camarades licenciés d’une valeur de deux millions. Chacun de ces 16 ex-travailleurs de la brasserie est reparti avec un sac de mil, un sac de maïs, une fourniture scolaire et une somme de 20 000 F CFA. Au-delà de la composition du don, c’est l’âme même du geste qui est louable. Nul doute que ces 16 personnes regarderont leur sort avec moins d’amertume car la chaleur de leurs camarades l’aura atténué. Espérons que ce sera une donne qui sera de plus en plus partagée.

Maître Pacéré, prince impérial en pays baoulé

Maître Titenga Frédéric Pacéré a été invité, du 2 au 10 août 2009, au 7e Festival international, organisé par la Jeune Université de Côte d’Ivoire, et qui a drainé des universitaires africains, des dignitaires, des rois et des chefs coutumiers du Togo, du Nigeria, du Bénin et de la Côte d’Ivoire. Le festival a parcouru des villes où ont été tenues des rencontres et des travaux autour des recherches et connaissances des valeurs de la culture africaine et des gouvernances des traditions. Lors de ces étapes, l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats burkinabè était le porte-parole entre le Festival et les autorités. Le festival a déposé successivement ses bagages à Dabou, Bougouri, Tounzouebo, Yamoussokro, Bouaké, Ferkéssédougou, Kong, Khorogo et Sakassou. C’est justement à Sakassou, métropole de la Reine Ablaha Pokou II et capitale traditionnelle des Baoulé (Akan) de Côte d’Ivoire, qu’une surprise de taille attendait l’avocat. En effet, à la fin de la cérémonie qu’avait donnée la reine en l’honneur de ses hôtes, un haut dignitaire annonça solennellement que la Reine avait décidé d’élever "Maître Titenga Frédéric Pacéré à la dignité de prince de la Cour impériale des Baoulé et Akan de Côte d’Ivoire". Assis sur sa chaise royale, habillé de sa grande couverture de solennité, la tête sertie de sa couronne royale, les bras, le cou et les mains ornés des insignes et bijoux royaux et les pieds pris dans la paire de chaussures de grande classe des traditions, Maître Pacéré, ou plutôt Prince Nanan Kouamé Toto II, est des plus beaux et des plus majestueux princes baoulé !

Quatar Charity : des vivres aux nécessiteux

Le mois de ramadan est la période par excellence où la tolérance, l’entraide et l’humanisme sont élevés au plus haut dégré. Cet humanisme se manifeste à travers plusieurs actes comme, entre autres, la "jakkat" (aumône). Quatar Charity, une ONG du Quatar oeuvrant pour un mieux-être de l’être humain, a décidé le 26 août 2009, d’apporter son secours aux personnes se trouvant dans le besoin des différents secteurs de Ouagadougou. Cet organe consultatif du Conseil économique et social de l’ONU, qui a procédé à cette distribution de vivres à la mosqué Emir Cheick Souleymane Kouanda de Bogodogo, intervient au Burkina Faso depuis plus d’une décennie.

Christ Kemayo : bientôt un nouvel album dans les bacs

Tchoopvansi Christ Kemayo a concocté un nouvel album. Il compte le mettre à la portée du public burkinabè. Mais pour cela, il faut d’abord que ces derniers sachent qu’il y a un album qui ne demande qu’à être écouté. Alors, une conférence de presse est prévue à 16h au jardin où on ne trouve que de la musique, c’est-à-dire au Reemdogo, sis au secteur 9 de Gounghin, le 1er septembre 2009.

Reboisement au Burkina Faso : quand les Soyouznik s’en mêlent.

Le combat contre la désertification au Burkina Faso est l’affaire de tous. Même les compatriotes de Staline n’y restent pas insensibles. En effet, l’Amicale des anciens étudiants et stagiaires de l’ex-URSS (AES/Soyouz), en collaboration avec l’association des ressortissants russes au Burkina Faso "Radouga", convie tous ses membres et sympatisants à aller au front du reboisement avec comme arsenal des pelles, des pioches et des plantes. Cette mobilisation entre dans le cadre de la célébration de la 5e édition des "24h du Soyouznik", ce samedi 30 août, à 8h sur le site de la Direction régionale de l’enseignement de base et de l’alphabétisation du Centre. Cet assaut se terminera par un match de football qui opposera les jeunes de Kilwin aux membres de l’Amicale. Point d’embarquement des troupes : Mairie de Sig-Noghin à 7h.

"Ça bouge" au ciné Neerwaya !

Il y a du nouveau dans le paysage cinématographique burkinabè ! En effet, un télé gag vient de voir le jour et il compte commencer à s’offrir aux yeux des cinéphiles dès le 31 août au ciné Neerwaya. "Ça bouge", la nouvelle née de Hermes productions, compte faire se tordre et ... bouger de rire les spectateurs ce lundi dans les sièges du ciné Neerwaya. C’est une bonne chose, car comme diraìt l’autre, "souriez et la vie vous sourira !"

Des arbres pour l’Avenue Joseph Ouedraogo : La Fondation Jo-Weder s’y attèle

L’avenue Joseph Ouedraogo s’offrira bientôt un nouveau visage. En effet, suite au feu vert du maire de l’Arrondissement de Baskuy, la Fondation Jo-Weder a décidé de tresser un colllier vert fait d’arbres vivants qu’elle ira dérouler tout au long de l’avenue Joseph Ouedraogo , ce samedi 29 août 2009. Ce reboisement débutera à 8h, a précisé Solange Douamba, la secrétaire générale de la fondation.

C’est parti pour les éliminatoires de Vision d’or Burkina 2009 !

La nouvelle création de Radio Jam Ouaga et le CENASA semble être fin prête. En effet, les manches éliminatoires de Vision d’or Burkina 2009, le rendez-vous de la musique chrétienne, auront lieu demain samedi 29 août à 14 h et le dimanche 30 août à 17 h au CENASA.

Expulsés de Folembray : 15 ans déjà...

Voilà 15 ans qu’un groupe d’Algériens de Folembray, en France, avait été expulsé vers le Burkina. On les accusait d’avoir eu des liens avec des réseaux intégristes. Depuis lors, la plupart d’entre eux ont connu des destins divers. En l’absence de toute perspective de repartir en France, certains se sont volatilisés dans la nature, et d’autres sont restés. Il y en a qui se sont mariés à des Burkinabè. Mais seuls les expulsés eux-mêmes peuvent décrire leur situation. Et ils le feront samedi 29 août, au cours d’une conférence que donnera un des leurs, Me Ahmed Smozrag, avocat de son état.

Les réformateurs créeent aujourd’hui leur parti

Ce jour vendredi 28 août, les réformateurs se retrouveront dans la salle de la CGP en assemblée générale constituante pour enfanter un tout nouveau parti dont on ignore pour l’instant l’appellation. Les réformateurs, dont les figures de proue sont Pierre Tapsoba, Moussa Boly, Emile Kaboré, démontrent ainsi, une fois de plus, que la nature a horreur du vide. De nombreux militants de quasiment toutes les provinces participeront à cette constituante qui se tient à 10h30 et qui se terminera par une conférence de presse qui fixera tout le monde sur l’orientation politique du nouveau-né et sur la composition du bureau.

Le Pays