L’orateur principal de la 4e édition de l’université des jeunes du Centre international d’évangélisation est le pasteur Yvan Castanou de France. Il est le fondateur depuis 2002, de Impact centre chrétien, une église qui compte un millier de membres en France où le recul de la foi est saisissant. Il est l’auteur et le producteur des célèbres textes et CD audio « prions ensemble », diffusés par plusieurs radios des pays francophones. Il est aussi auteur des livres : « Maintenant ça suffit, il faut que ça change ! » ;

« Vous pensez mariage ? Comment faire le bon choix » et « 12 piliers pour réussir vos premiers pas avec christ ». Le thème retenu pour cette édition est « Le monde n’attend plus que toi, lève-toi et relève le défi » (Romain 8/19). Pour son message introductif, il a souligné la nécessité de changer le système de pensée pour une vie bien remplie.

« Derrière chaque système de gouvernement, chaque système économique… il y a une pensée dominante d’un homme. Dans les conflits à travers le monde, ce sont des courants de pensées qui s’affrontent. Le courant de pensée est la chose la plus difficile à combattre, si vous transformez littéralement votre système de penser, vous transformez votre vie et tout devient possible… »

A-t-il dit en substance. Pour l’hôte de l’activité, le pasteur Mamadou philipe Karambiri, notre monde moderne est peuplé de marchands de rêve, ensemençant de plus en plus dans la jeunesse, l’illusion, la fatalité, la paresse, l’égoïsme de la rébellion, la violence et la guerre.

« Nous ne devons pas assister en spectateur et regarder ces marchands sans scrupule dévoyer notre jeunesse », a-t-il relevé. C’est devant l’autel que le premier ministre Tertius Zongo s’est adressé à ses filleuls. « Je voudrais m’adresser à la jeunesse chrétienne et à tous les jeunes du Burkina Faso, l’avenir de notre Nation est entre vos mains.

Les grandes visions pour notre pays ont besoin d’une citoyenneté responsable et active… conciliez la liberté avec la loi et la discipline. Vous devez vous battre, mais vous n’avez pas le droit de vous entre-déchirer ; vous avez le droit d’être exigeants sans pour autant laisser naître en vous les racines de l’amertume, ni vous laisser troubler par des intérêts partisans et égoïstes.

Soyez dignes, pacifiques, sûrs et fiers de vous, mais il faut rompre avec courage, le cercle de la fatalité », a-t-il lancé avant de poursuivre « la jeunesse n’est pas une période de la vie, mais plutôt un état d’esprit, c’est une disposition de l’esprit où le goût de l’aventure prévaut sur la recherche du confort.

On ne vieillit pas parce que les années s’ajoutent, mais parce qu’on abandonne ses idéaux. Si les années rident la peau, la perte d’enthousiasme ride l’âme et l’espoir d’une vie meilleure. Si vous abandonnez vos rêves et ceux des autres et que vos espoirs s’envolent, si vous ne regardez plus en avant, si la flamme de vos ambitions s’éteint alors vous avez perdu votre jeunesse ».

Le coordonnateur de la jeunesse du CIE, Firmin Somé, a invité la jeunesse à profiter de ces temps de bénédiction au cours desquels, des sous-thèmes comme : jeunes et la gestion du temps ; jeunes et la gestion de la sexualité seront traités. Les enseignements se tiennent de 8h à 12h30 ; de 15h à 17h30 et de 18h30 à 20h30.

Abdou Karim Sawadogo

L’Observateur Paalga