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Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

Publié le mercredi 12 août 2009 à 01h20min

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Pelagie Kaboré

Les Restaurants universitaires (RU) ont été fermés le 31 juillet 2009. Nous avons fait un tour le lundi 3 août pour constater ce qui s’y passe. Quelques étudiants qui ont accepté nous livrer leurs impressions racontent, leur quotidien et demandent aux autorités de reouvrir les RU.

Pelagie Kaboré :

C’est vraiment un coup dur pour les étudiants qui n’ont pas leurs parents à Ouagadougou. Leur santé est en jeu, car les repas de la rue sont mal-propres à cause de la poussière et de la boue. Pas facile pour un étudiant de dépenser 500 FCFA par jour pour se procurer un bon plat. Il n’y a plus de motivation pour “bosser” car aucune perspective ne pointe à l’horizon pour nous encourager. Comme le dit un adage, “ventre creux n’a point d’oreilles”.

Moumini Sawadogo

“Avec la fermeture des RU, ce n’est pas du tout fameux. Moi, j’avais pris tout mon argent pour payer des tickets. Et maintenant que le RU central surtout est fermé, je ne sais plus quoi faire. A l’heure où je vous parle, j’ai seulement 75 FCFA dans ma poche. Je compte sur la générosité de mes amis pour passer les nuits. On ne peut même pas venir ‘bosser” au campus et puis manger.
La décision de la fermeture des RU n’est pas du tout sage”.

Inoussa Ky

“C’est un scandale pour les étudiants car leur avenir est pris en otage. Nous sommes obligés d’aller manger dans la rue. Souvent, nous nous distribuons des cacahuètes pour pouvoir survivre.

Inoussa Ky

Il n’y a plus de petit déjeuner et on peut même faire toute une journée sans manger. La fermeture de certaines cités est aussi un calvaire. En effet, nous sommes obligés de bousculer les amis pour dormir au jour le jour, en attendant une réaction favorable de la part des décideurs”.

Seydou Ouattara

“Je vis difficilement car je n’ai aucun parent ici. J’ai pris tout mon argent pour investir dans les tickets et voilà que les RU sont fermés, vraiment je suis dépassé par les événements. On pouvait seulement fermer les cités, mais pas les RU, c’est inadmissible. Je suis de Banfora et c’est loin d’ici, donc difficile de rejoindre mes parents.

Illassa Dago

“ C’est une situation chaotique. On essaie de vivre dans des conditions exécrables. On a touché le FONER, il y a longtemps. Cet argent est déjà fini. Les étudiants sans parents à Ouagadougou souffrent. C’est un problème crucial. Le RU central fermé, c’est trop quand-même ! Et comme les vendeuses dans les rues ont appris cette fermeture, elles font augmenter leur prix. Nous demandons la réouverture des RU car il n’y a pas d’autre alternative. Voyez vous-même le campus est désert, c’est parce qu’il n’y a plus à manger”.

Alice Ouangraoua

“Ce n’est pas du tout une bonne chose pour les étudiants qui sont dans les cités universitaires car ils n’ont aucun parent à Ouagadougou. C’est vraiment difficile pour eux de vivre. La nourriture dans la rue est chère et souvent malsaine pouvant rendre les gens malades. Il est préférable que les autorités laissent ouverte les RU et les cités pour qu’on puisse “bosse” d’ici à septembre”.

Frédéric Dabiré

“On essaie de joindre les deux bouts car la situation est malheureuse. Ce n’est pas facile mais on gère. Difficile vraiment de s’offrir un bon plat à moindre coût.

Frédéric Dabiré

En plus, les conditions d’hygiène sont malsaines. Souvent, on se demande même comment trouver l’argent pour acheter à manger. Il faut vraiment que les RU soient ouverts afin qu’on puisse se concentrer pour bosser”.

Propos recueillis par Toua Ladji TRAORE (Stagiaire)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 12 août 2009 à 09:40, par warba En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

    soyez humain avec ces étudiants qui sont malheureux car c’est eux qui vont diriger le pays demain.Celui qui a donné l’ordre de fermeture du RU aurait du prevenir au moins deux mois avant pour que chacun puisse prendre ses dispositions.On dirait qu’il ya un plaisir à voir souffrir ces enfants.A notre temps,on avait systématiquement 32500FCFA/mois comme bourse et l’étudiant était autonome et en location à Zogona et toujours sapé.aujourd’hui c’est la clauchardisation de l’étudiant.Faites gaffes parce qu’un étudiant n’oublie jamais l’injustice.

    • Le 12 août 2009 à 22:54 En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

      Mon frere vous savez ce que vous avez dit tient d`une verite sans contest.L`etudiant n`oublie jamais ce qu`il a subit.Je ne me rappel pas combien de fois nous avons entrepris des demarches vers la direction du (FONER)Fonds National pour l`Education et la Recherche sans satisfaction.Et je vous dis Grand frere ,ca c`etait pour soliciter l`aide,a l`epoque 130000 cfa l`annee.La non obtention de cette aide m`a fait quitter le pays.

  • Le 12 août 2009 à 11:14, par S. Daouda En réponse à : Ils ne demandent que la nourriture, ce n’est pas de l’assistance

    Pourquoi ne pas mettre en place des mesures d’aide aux étudiant qui n’ont pas de parents à Ouaga ? Il ne s’agit même pas d’aide. Il s’agit simplement de faire votre travail (aux autorités) pour améliorer, pour réduire les difficultés des étudiants. Ce n’est pas de l’assistance.

    La famine vécu pas certains étudiants est terrible. La préocupation d’avoir "un seul plat par jour" les empêche autre chose.

    C’est trop dur !!!

  • Le 12 août 2009 à 11:26, par ancien etudiant de l´UO En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

    J´ai vraiment peur pour l avenir de mon pays. Et d entendre au quotidien que le Burkina Faso est sur la voie du developpement en utilisant des chiffres dont l´authenticité même est problematique pour en faire une demonstration. Tout au contraire il faut affirmer que nous sommes en chute libre. Un pays ne peut jamais se developper si les dirigeants ne font de l education une priorité a part entière. comment voulez vous que ces jeunes etudiants puissent faire de bons resultats s´il n´ont même de quoi manger. Toute cette situation ne surprend guère puisque c´est de gré que les autorités appliquent ces mesures de sorte à empécher les enfants issus de la basse classe d´acquerir le savoir et de se trouver à des postes de decisions demain, leurs progenitures etant dans des universités á l exterieur et devront occuper ces postes. J´ai vraiment honte pour tous ces gens qui se trouvent dans les buros et qui usent de tout les moyens pour s´accrocher au pouvoir et font croire qu il y a une democratie au Burkina. Chers compatriotes, il est grand temps que nous nous reveillons en suivant l´ exemple ghaneen. Plus de 20 ans de règne pour Blaise et Co, qu´ont ils apporté á ce pays ? Apprenons a jouer au jeu democratique et non nous laisser corrompre lors des campagnes par de simples t-shirt et autres gadgets en comprommettant notre avenir et ceux de nos enfants

  • Le 12 août 2009 à 11:55, par espoir En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

    que le DG de CENOU sache que les étudiants n’ont tous leur parents ici. de grace si on fermé le RU qu’ont pense qu’à même à la réalité du pays (pauvre)dont les habitants vivent regulièrement dans la faim. Par conséquent un étudiant qui ne travail qui n’a pas de salaire journalier ni mensuel voir annuel, comment voulez vous qu’il se debrouillent pour manger ? vraiment mon pays, je sais maintenant que c’est dirigé par des tarés qui n’ont pas la moindre faille de bon sens.
    Que DIEU TOUT PUISSANT VOUS PARDONNE DE VOS ACTES. IL N ?EST PAS TROP TARD POUR MIEUX FAIRE

  • Le 12 août 2009 à 12:40 En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

    n’oubliez pas : la goutte de larme qui coule sur la joue finit par tomber par terre, elle ne monte pas dans le ciel. la morale c’est que tout va se payer ici sur terre avant le jugement dernier ! a bon entendeur, salut !

  • Le 12 août 2009 à 13:13 En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

    Cela était une situation prévisible. Les étudiants ne devraient pas rester passifs face au mouvement du SYNADEC. Ils devaient donner un signal fort au gouvernement pour qu’un consensus soit trouvé le plus vite possible. En même temps exiger des mesures d’accompagnement pour pouvoir tenir face au calendrier scolaire désorganisé. Si à l’heure on avait clôturé la première session, au moins ceux qui auraient pu se tirer d’affaire en juin pouvaient rejoindre leur parent ou chercher des activités de vacances. Mais voici que les étudiants paient de l’inconscience du gouvernement. Désormais face à un mouvement pareil, réagissez au bon moment avec la dernière énergie si non vous serez victime de la phrase de Fodé Sanko qui dit"quand des éléphants se battent, ce sont les herbes qui en pâtissent". Courages chers étudiants !

  • Le 12 août 2009 à 14:14, par Doudou Junior En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

    J’ai lu tous les temoingnages, J’avoue que j’ai des larmes aux yieux. De surcroit, tout ceux qui viennent de temoingner sont issus d’une famille modeste. De nos, tous les bacheliers qui vont dans les universités d’Etat n’ont vraiment pas le choix.Leurs parents n’ont pas les moyens des frais des grandes écoles.Et les universités d’Etat qui s’effondrent dans le chaos absolu. Que va devenir cette jeunesse diplomée dans l’avenir ?

  • Le 12 août 2009 à 16:02 En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

    L’Histoire un jour rendra justice et chacun récoltera les fruits de l’arbre qu’il aura semé et entretenu dan son coeur et dans la quotidienneté de ses actes. Il est simplement criminel que de priver un être humain de l’un de ses 4 besoins existentiels que sont le manger, le dormir, le vêtir et le soigner.E qu’on arrête surtout de chanter à cor et à cris que le Burkina est ceci ou cela sur le plan éducatif pendant que les étudiants sont martyrisés, affamés, dégradés et humiliés.C’est un crime contre l’humanité et même crime de génocide que de priver un être humain injustement de pain car cela n’a que pour seul effet que de le tuer.Dieu, sauve les étudiants !Et récompense ces autorités pour tous leurs actes

  • Le 12 août 2009 à 17:34, par Machiavel En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

    Et le fameux débat revient. Premièrement, les étudiants qui sont dans les cités actuellement sont ceux-là même qui n’ont pas suffisamment travaillé. Tous les étudiants qui passent en année supérieure sont en famille au village. Ils reviendront à la rentrée à Ouaga, c’est-à-dire en octobre. Deuxièmement, les cités universitaires sont destinées à accueillir les étudiants durant l’année académique. C’est bien une faveur que de les maintenir ouvert pour ceux qui en font la demande et qui restent en été (durant les vacances). Il ne s’agit pas de logements permanents et sont au même titre que les restaurants universitaires des prestations offertes aux étudiants. Donc, il n’y a pas d’étudiant actuellement à l’Université. Il n’y a que des oisifs qui ne peuvent pas continuer à coûter à l’Etat. Rentrez chez vous et revenez à la rentrée.

  • Le 12 août 2009 à 18:27, par zongo En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

    Ecouter mes amis on a tous été étudiant à l’UO.
    Je reste convaincu que les étudiants de nos jours doivent savoir que les temps ont changés. C’est vrai les années 83 sont loin derrières nous. Au temps où un étudiant était mieux qu’un fonctionnaire. On a vu évoluer la situation jusqu’en 2000. Aujourd’hui on est en 2009 et on eu presque 10 ans pour changer nos manières de voir les choses au pays.
    Les témoignages confirment que la majorité de nos étudiants au pays compte trop sur le système.
    Quand on vient d’un village ou d’une autre ville pour faire ses études dans une autre ville telle que Ouagadougou, vous devez non seulement penser que la réussite de l’année sera garantie mais également penser au cas vous aurez à reprendre des matières en session.
    Donc vous devez non seulement mettre un peu d’argent de coté et travailler pendant l’année scolaire (il y’à les cours à domiciles, vous pouvez faire du gardiennage, arroser des jardins, travailler dans un restaurant) du moins c’est que les autres étudiants qui sont à l’extérieur font chaque année, et c’est la galère garantie mes frères.
    Je suis un opposant au système académique actuel, car moi-même issu de l’UO et je suis parti, mes expériences m’ont permises de comprendre que dans nos pays, les étudiants au lieu de contrer le système en étant indépendant par le travail, ils finissent par dépendre complètement d’un système qui n’a que foutre de leur école.
    Je vous invite à faire une réflexion sur ce que vous voulez.
    La vie n’est pas facile, mais on doit aussi se responsabiliser.
    On doit trouver les voies et moyens pour arriver à nos fins dignement.
    On doit compter le minimum possible sur l’état et faire des vacations dans des écoles ou bien être créatif.
    On doit le moins possible dépenser car les périodes de soudures seront les plus drastiques.
    On être Juste et en conformité avec notre temps.
    Bref…
    On doit bouger notre cul…. (Désolé du mot) Mais à cela que tient l’avenir de nos études.
    Merci

    • Le 12 août 2009 à 20:46, par Soubeiga USA En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

      Monsieur Zongo, je comprends votre dephasage quant à la lecture de la situation actuelle car vous etes de la generation 83 ou il y avait la bourse pour tous les étudiants. Je suis de la generation de 91 et c’est la meme misere que nous avons connue. je me rappelle une fois ou je n’avais que quelques carreaux de sucre et du vinaigre comme ressource : j’ai bu l’eau vinaigree sans l’espoir d’un repas chaud les jours à venir ;c’etait dur, dur, dur et dur. Et il fallait bosser pour preparer la session de Septembre. Les cours de maison, il n ya pas pendant les vaccances.Retourner au village est une chance pour l’echec parcequ’il ny a pa de bibliotheque. cependant je conviens avec vous qu’il ya une necessite de reforme universitaire. Je pense au systeme americain ou on ne parle pas d’annees universitaire mais de semestres ou les etudiants peuvent s’inscrire en temps plein, partiel ou des classes le weekend, manager leur temps entre l’ecole et d’autres activites remuneratrices qu’ils pourraient mener quitte à remplir le volume horaire requis pour avoir un diplome bien donné. De meme donner la priorite à l’emploi des etudiants pour la quasi totalite du travail sur le campus : cuisine, nettoyage, securite, administration, parking et etre payes à l’heure pour la flexibilite du temps.

    • Le 13 août 2009 à 03:07, par ubingo (new york) En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

      Zongo tu nous decois avec cette facon de raisonner.je me demande si tu connais vraiment Ouagadougou ou avoir un manoeuvrage meme est un parcours de combattant.a l’heure actuelle je ne suis pas au pays mais je crois savoir que l’annee academique est simplemnt suspendue pour reprendre apres aout et non terminee.en plus il faut savoir que ceux qui reprennent leur examen pour la seconde session ne sont pas les moins intelligents.Celui qui a passe par l’OU connait les conditions dans lequelles les etudiants bosses et les notes minables qu’attribuent certains enseignants sans aucune justification.mon Ami Zongo tu ne ressembles pas quelqu’un qui a ete etudiant au campus

  • Le 13 août 2009 à 04:39 En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

    Nous devrons trouver absolument des gens capables de diriger ce pays (pas de farfelus) car nous allons tout droit au mur. A part quelques minorités, tout le monde souffre. C’est vraiment écœurant.

  • Le 13 août 2009 à 10:44, par lilboudo En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

    La situation chaotique des étudiants, qu’il s’agisse du logement ou du restaurant, est une responsabilité partagée entre eux et les décideurs. S’il ya des étudiants qui tirent leur épingle du jeu en donnant des cours à domicile, en soulevant quelques briques dans les chantiers, il convient toutefois de noter que leur "misère" doit aussi au laxisme des autorités qui ne prennent pas la pleine mesure de leur responsabilité. On peut comprendre que l’étudiant (bref, le burkinabé) soit en manque de tout, mais pas de nourriture. 2 repas par jour, ça relève du droit à la vie !

    Comme le commentaire précédent, je soutiens que l’université doit donner la priorité aux étudiants sur les petits boulots comme nettoyage, jardinage... sur le campus. Je prends l’exemple sur mon cas où étant élève, j’ai nettoyé les salles communes du LTO contre des tickets de restaurant. J’étais bien sur géné, mais cela ne m’a pas tué : au contraire !

  • Le 13 août 2009 à 12:33, par Pa-NongbNin En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

    A la lecture de la situation, je suis "choqué" car la situation que les étudiants racontent semble être un mal nécessaire. Nous avons tous traversé des moments difficiles dans ce temple du savoir, sauf ceux des années antérieures à 2000 peut-être.

    Je vous rassure qu’il eût des moments ou je divisais mon repas de midi en deux pour manger midi et soir pour souci de planification afin de pouvoir couvrir l’année avec mes maigres ressources. Voici un exemple parmi tant !

    Chers étudiants, reconnaissez que le système a totalement changé et que pour avoir son diplôme à l’Université, il faut réellement se battre non seulement sur les bancs et aussi développer des stratégies pour résister à la faim.
    Ce n’est plus la peine d’attendre beaucoup des services universitaires car j’ai l’impression que les responsables de ces services sont aussi débordés. J’avoue qu’ils savent bien qu’en fermant le RU, c’est mortel mais que faire, surtout s’ils sont dictés par une autre force ?

    Chers étudiants, je propose de développer le système D (Débrouiller) pour résister à la manière de Monsieur Zongo.L’essentiel c’est d’avoir son diplôme de fin d’études et bonne chance pour la réussite professionnelle. Ainsi semble aller la vie qui est d’ailleurs un combat à tous les niveaux !

  • Le 13 août 2009 à 17:33, par Baba En réponse à : Fermeture des restaurants universitaires : Les étudiants racontent leurs souffrances

    On a tous bosser sur ce campus avec ces conditions que l’on croyait difficiles mais le vrai calvaire de Ouaga survient après l’université. Il n’y aura plus ni foner ni restaurant et cité universitaires. Une maison chambre-salon coute 15000f au minimum, l’électricité et l’eau sont à payer. La pression sociale suite à votre situation de sans emploi donc une charge pour vos pauvres parents au village vous fera regretter votre naissance.Il faudra que vous vous mettez à l’idée que les temps ont changé. Par conséquent, cherchez à être dès maintenant seul maître de votre destin. Car l’Etat ne peut plus prendre en charge beaucoup de choses, vu notre situation économique et le nombre galopant des étudiants. Nous sommes aujourd’hui en retard parce que, le burkinabé une fois à l’école et pire à l’université se croit assez grand pour faire certains travaux et croit que l’Etat a le devoir de le traiter en prince. Il n’y a pas que les étudiants qui souffrent au Burkina. La vie est dure au Faso, même les fonctionnaires crient au bas salaire. Tout le monde a besoin d’assistance pour bâtir son avenir. Chaque citoyen qu’il soit à l’université ou pas participera un jour à la construction du pays. Donc il faut se contenter du minimum et se débrouiller pour le reste.Chers étudiants, vous voyez. Pas facile de se gérer soit même d’abord encore moins gérer une famille. Imaginez la peine de ceux gèrent le pays.

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