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UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

Publié le mercredi 12 août 2009 à 09h53min

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Les participants à l’université d’été des professeurs des lycées et collèges du Burkina dénoncent, dans cette lettre ouverte au MESSRS, les traitements dont ils ont été l’objet de la part du directeur de l’IDS.

"Monsieur le Ministre,

En date du 5 août 2009, à 15h, les locaux de l’Institut des sciences (IDS) ont reçu des professeurs des lycées et collèges des treize (13) régions du Burkina. Ce, pour une université d’été (UE) du 5 au 15 août 2009 sur le thème : "Renforcement des capacités des enseignants des disciplines scientifiques en vue d’une amélioration des pratiques pédagogiques dans les classes". Le 6 août à 9h a eu lieu la cérémonie d’ouverture de l’UE sous la présidence du Directeur général de l’IDS, Monsieur Lucien Bonou. Après ladite cérémonie, les conditions de prise en charge ont été communiquées suite à l’obligation faite à la presse (RTB, L’Observateur paalga, etc.) de se retirer.

Parmi ces conditions, il faut noter que la prise en charge journalière de deux mille cinq cents francs (2 500 F CFA) par participant et par jour qu’il soit hébergé et restauré ou pas, n’a pas connu l’assentiment des professeurs. C’est ainsi qu’un comité de trois personnes a été constitué pour transmettre une proposition concrète à Monsieur le Directeur général. Cette proposition était substantiellement de revoir la prise en charge à quinze mille francs (15 000) minimum par jour et par participant. Après un entretien avec la Secrétaire générale de l’IDS, celle-ci a signifié au comité que le Directeur général était en réunion au MESSRS. Deux heures (2h) d’attente se sont écoulées quand la Secrétaire générale nous a fait savoir que la proposition a été transmise au Directeur général et qu’il exige de rencontrer tous les professeurs à 15 heures. A partir de 14 heures, tous les professeurs étaient mobilisés et c’est finalement à 16 heures que Monsieur Bonou a foulé le sol de l’IDS. Celui-ci nous a fait comprendre en cinq (5) minutes que sa condition était à prendre ou à laisser. Pour ceux qui s’inscriraient en faux contre cette condition, ils sont purement et simplement sommés de libérer les locaux de l’IDS avant 17 heures.

Cette attitude est jugée irresponsable par les participants et un manque de dialogue et de respect est visiblement affiché. Alors, d’une manière solidaire, les participants réclament la restitution des frais d’inscription de cinq mille francs (5 000 F CFA) par personne après avoir libéré la cité avant 17 heures. Le comité ayant transmis cette doléance de restitution des frais de participation au Directeur général, celui-ci renvoie les professeurs au Trésor public où, selon lui, les frais s’y trouvent bloqués. Ayant attendu jusqu’à 19 heures, les professeurs se sont donné rendez-vous ce jour 7 août à 8 heures devant l’IDS. Solidarité aidant, tous les participants sont présents, demandant à rencontrer en vain le Directeur général. C’est sous un soleil ardent que cette lettre vous a été adressée. Monsieur le Ministre, L’enseignement est un métier noble, a-t-on coutume de dire, mais l’enseignant, aux yeux de l’enseignant Bonou, est un vulgaire instrument de notre société.

Enseigner, c’est un art qui prend appui sur les valeurs sociales telles que le respect d’autrui. Nous nous demandons si brimer des citoyens que nous sommes doit rester impuni. La réponse c’est sûrement non. En rappel, Monsieur Bonou a refusé de nous écouter et de nous donner les informations que nous attendions de lui. L’enseignant n’est pas un mendiant et pour cela notre métier a besoin d’être valorisé. Nous, enseignants, avons amorcé le virage pour un enseignant de qualité car la qualité de l’enseignement dépend inéluctablement des enseignants et du respect qu’on leur accorde. Monsieur le Ministre, il semble que le PEPPII prévoit vingt-cinq mille francs (25 000 F CFA) par jour et par participant, alors que Monsieur Bonou nous a imposé un dixième de cette somme, soit deux mille cinq cents francs (2 500 F CFA). Monsieur le Ministre, Dans l’espoir que notre détermination pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement retiendra votre attention, veuillez agréer l’expression de notre entière considération."

Pour les participants à l’université d’été IDS, édition 2009,

Ouagadougou, le 7 août 2009

Wambi Emmanuel SAWADOGO Professeur de sciences physiques au lycée de Garango et Issifou KABORE Professeur de SVT au lycée de Séguénéga

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 12 août 2009 à 02:00, par LeBurkidePuteau, Metz En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    Il faudra quand même qu’on m’explique comment les professeurs se sont retrouvés à l’IDS pour cette université d’été sans savoir au préalable à quelles conditions se déroulait cette formation.
    A moins qu’il soit institué au burkina que les formations de ce type ont une prise en charge standardisée, auquel cas, il suffit de s’y conformer.
    Le Directeur général de l’IDS s’y est sans doute mal pris en disant que celui qui n’est pas d’accord avec les conditions peut s’en aller, mais je trouve aussi que exiger le jour J que le budget de prise en charge soit multiplié par 6 (2500 X 6 = 15000)n’est pas non plus la meilleure preuve d’une recherche de compromis. C’est à croire que la plupart des enseignants venus pour cette formation n’avaient pour motivation principale que le perdiem qui sera servi.
    Je ne suis pas sûr que leur attitude donne une bonne image d’eux.
    Décidement, la perdiemite va détruire nos ressources humaines au Burkina !

    • Le 12 août 2009 à 21:18, par scofield En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

      Ce n’est pas comme cela qu’il raisonné surtout lorsqu’on veut faire croire qu’on est intélligent ;
      Est ce que tu as deja enseigné ? il faut cnnaitre les conditions de travail des enseignants et les conditions d’organisations des UE pour critiquer.
      Cela ne sert à rien de parler des enseignants sans savoir ce qui s’est passée

  • Le 12 août 2009 à 09:45 En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    Je suis ahuri par le comportement de ces enseignants. Et dire que ce sont eux qui doivent former nos enfants.
    Comment peut-on avoir de telles revendications alors que l’on est censé être venu chercher le savoir. Ailleurs, les gens paieraient cher pour avoir une telle formation mais chez nous, on veut être payé pour être formé.

    En définitive, dans toute cette histoire c’est à croire qu’il n’y a que les perdiems qui intéressent nos chers enseignants. Et à quel taux ? Honte à eux !

    Sidwamè

    • Le 12 août 2009 à 16:15, par zemosse En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

      je suis d’avis avec toi que le comportement de ces enseignants traduit la déliquescence très avancée des valeurs cardinales que doivent posséder tout enseignant.c’est la catastrophe ;relisez la note adressée au Ministre et vous vous rendrez compte que le style utilisé par ces prétendus enseignants est indigne d’eux ;c’est tout simplement triste,et je conseillle au ministre de leur dire cette vérité:c’est à prendre ou à laisser ;

  • Le 12 août 2009 à 11:14, par Pagnagdé En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    Bonjour,
    je pense qu’il faut clarifier les choses. Les enseignants sont payés à combien pour prendre en charge leur frais de formation continue ? Au Burkina les compétences ne sont pas valorisés. Alors pourquoi se saigner pour investir à perte les maigreurs de salaire ?

    A ce que je sache, les formations sont financées. Alors qu’ils utilisent les fonds pour ceux pourquoi ils sont destinés. En plus les enseignants ont accepté participé en payant 5000 francs CFA. Toutes les universités d’été qui se sont déroulées depuis trois ans ont toujours été dans les conditions de 15 000 francs CFA !

    J’ai été enseignant pendant plus d’une dizaine d’années, je n’ai jamais reçu la visite d’un inspecteur pour m’accompagner. Pire, l’inspection n’avait même pas les programmes scolaires que j’ai demandés. L’inspection m’avait renvoyé à un autre collègue enseignant pour les programmes. Pourtant c’est le rôle des inspecteurs que d’accompagner les enseignants. Mais ils préfèrent réclamer des postes de responsabilité au ministère que de remplir la mission pour laquelle ils ont été recrutés.

    Pour les enseignants, ils ont tout a fait raison. Des fonds de renforcement de capacité repartent dans les caisses des donateurs chaque année. Je sais de quoi je parle.

    bilifou

  • Le 12 août 2009 à 11:30, par champion En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    je ne pense pas qu’il faut voir le problème comme les deux précédents intervenant le font. il ya problème et je pense à deux niveau :

    1- Pourquoi les enseignants n’ont ils pas eté tenu informé des conditions de l’Université d’été ? et ensuite, pourquoi a t-on demandé à la presse de se retirer ?

    2- les enseignants se déplacent depuis leur localités pour cette université d’été, comment vont-ils se loger et se nourrir seulement avec 2500f le jour ? je pense que c’est extrème comme conditions, si tant est qu’on recherche pour notre système éducatif la qualité.

    L’IDS n’est pas à sa première université d’été, je pense donc que les choses devaient s’améliorer au fil des années. Cela devait se sentir au moins dans la façon de traiter les participants.

    Ailleurs, quelqu’un l’a dit, les gens paient pour ces formations, je suis d’accord, mais il faut aussi retenir que dans ces coins du monde, un travail initial a été fait, ces pays sont au bout du processus qualité. N’allez pas demandez en debut de processus de faire le mm sacrifice qu’en fin de processus. je pense que ces enseignants ont au moins le merite de s’être inscrit pour cette UE. c’est deja une forme de conscience dans notre système éducatif. quand on veut améliorer les choses, il faut savoir s’y prendre.

    ce processus n’est il pas financé par des bailleurs de fond ? n’y a til pas de budget alloué ? Pr BONOU, les enseignants participants, la société civile, nous sommes tous responsables de cette situation. il ya crise de confiance simplement : tout le monde finit par croire que tout le monde veut le gruger.

    Vivement que cette opportunité d’amélioration des enseignants ne connaisse pas de sabotage !

    Pour la patrie !

    Champion

    • Le 12 août 2009 à 11:53 En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

      Monsieur Champion,

      Ne defendez pas l’indéfendable.

      1) Le fait de demander à la presse de se retirer après la cérémonie d’ouverture n’a rien de sorcier. C’est comme cela que ça se fait dans toutes les cérémonies. Il faut pas voir le mal où il n’y en a pas.

      2) Le directeur de l’IDS a bien expliqué que les conditions de prise en charge n’ont pas changé. Peut-être que les enseignants, parce qu’ils ont entendu parler des fonds PEPPII ont conclu qu’il y avait changement. Eux-mêmes avouent qu’il "semble que le PEPPII prévoit vingt-cinq mille francs (25 000 F CFA) par jour et par participant". Cela veut dire qu’ils n’en sont pas sûrs. De là à revendiquer sur ce qui n’est pas sur, c’est irresponsable de la part d’enseignants venus se former.

      3) Il est bien dit que les 2500, c’est en plus du logement et de la restauration, donc c’est de l’argent de poche. Alors ???

      Les enseignants ont fait une mauvaise affaire. Il faut le reconnaître. Leurs conditions de travail générales qui sont certes difficiles, n’excusent pas ce comportement.

      Ilboudo

  • Le 12 août 2009 à 11:55 En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    Il convient d’analyser le problème avec sang froid. Imaginons que les bailleurs de fonds disent qu’ils mettent à disposition des participants 25000F par jour pour leur prise en charge (hébergement, restauration). Si les participants jugent que leur confort d’hébergement et la qualité des repas ne valent pas 25000F ont-ils le droit de demander le réliquat des 25000F ? Les participants qui ne veulent pas être hébergés ont-ils le droit de demander une compensation financière ? Moi je ne fais que poser des questions et je n’ai pas de reponse.
    Mais au dela de ce problème moi je vois le problème général de la revalorisation du statut d’enseignant. Il est temps que quelque chose soit fait si nous voulons sauver le système éducatif, base de tout développement durable. Sinon ne nous étonnons pas dans 10 ans que les enseignants deviennent corrompus ( si ce n’est dejà le cas)comme dans certains corps de métiers où le douanier ou le financier qui a un salaire inférieur à celui de l’enseignant roule à voiture pendant que l’enseignant est sur sa vieille P50 ou JC.

  • Le 12 août 2009 à 12:39, par Bénéwindé En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    Je n’en veux pas à ces enseignants. J’étais ahuri de savoir que, pour qu’une autorité( gouverneur, haut commisaire, prefet ou maire) vienne presider une ceremonie de quelque nature que ce soit, il faut prevoir une enveloppe, dite enveloppe du presidium. Même à 5000f, certaines viennent lire leur discours, empoche l’argent et reparte. C’est un système et quand c’est ceux d’en haut qui le font, ya rien à dire, quand c’est les fonctionnaires moyens on crie au loup.

  • Le 12 août 2009 à 13:07, par benito En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    bonjour,
    je pense que les gens n’ont pas d’information sur UE, de source sur,je vs informe que le petit dejeuner semble etre facturer a 3000fr/personne et le dejeuner a 7500fr/personne.mais je vs dit de venir voir le service a IDS, cela ne vaut meme pas 500fr/pers.je pense qu’il faut respecter les enseignants.l’annee derniere les encadreurs pedagogiques ont chacun eu un peu plus de 300000fr tandis que les profs ont eu chacun 25000frs a la fin de la formation,imaginer vs, combien peut avoir Mr bonnou dans tout ca ? c’est de l’exploitation de l’homme par homme,coe le disait KARL MARS:il faut que ca cesse !!!
    il faudra aussi que Mr bonnou sache que les enseignants ne stt pas des mendiants pour qu’il les menance de la sorte.
    Pour terminer il faut dire que ce n’est pas digne d’un responsable coe Mr BONNOU de tenir de tel propos a des adultes.
    benito

  • Le 12 août 2009 à 13:19, par bouk En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    Mr bonnou n’a pas tout dit,et il le sait, en 2007 UE a eté financer a 10millions(y compris la partie budget de UE de IDS prevus pour la formation) faite un calcul rapide 25000fr*200pers(somme recu par les profs a la fin de la formation) et dites moi ou st entrés le reste de l’argent ?
    Mr bonnou ont devient pas riche dans un pays pauvre coe le bfaso en etant dans la fonction publique en espace de 3ans ?
    Ressaisisez vs Mr bonnou, pour permettre aux enseignants d’etre bien formés et bien formés nos enfants.
    bouk

  • Le 12 août 2009 à 13:26 En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    Serait-il possible que le directeur de l’IDS ait donné 2500 (au lieu de 15000) aux enseignants afin de pouvoir empocher le reste ?

  • Le 12 août 2009 à 13:35, par Machiavel En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    C’est le moment de reconnaître que dans notre pays, il y a des problèmes dont la solution n’est pas loin. Qu’est-ce qui coûte aux organisateurs de communiquer toutes les conditions de participation avant l’arrivée des participants ? Pourquoi ne pas tout communiquer au moment de l’envoie des convocations. Moi, je suis à l’international et quand je dois aller à une formation, les conditions me sont communiquées avant mon départ et il n’y a rien de secret à ce niveau. Mais à jouer au cache-cache, les gens vont se dire que tu as dîné leur sous et tu ne peux pas démontrer le contraire. La transparence paie et certain peuvent venir sans prise en charge quand c’est connu d’avance. Dans ces conditions, chacun sait pourquoi et dans quelle condition il vient à la formation.
    Ensuite, je ne suis même pas au Burkina mais, il faut dire que l’attitude du directeur est de ce que l’ont peut qualifier d’arrogance de fonctionnaire. Il ne peut pas convoquer les gens et aller se mettre en réunion au ministère. C’est quoi une structure d’accueil alors qu’il aurait prononcé les bons mots d’accueil. Les Burkinabè doivent se dire quelque chose : le fonctionnaire est au service des citoyens et non le contraire. Il y a plus de 1000 burkinabè qui peuvent occuper son poste et il n’a pas à être arrogant surtout quand c’est sa structure qui accueille.

  • Le 12 août 2009 à 16:14 En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    Ceux qui veulent jeter la responsabilité sur les enseignants ou qui disent qu’ailleurs les gens paient pour se former, je demande d’arreter de divertir les autres. Moi aussi je vis dans cet "ailleurs" et vois ce que représentent les salaires et les taux de couverture sociale servis ici ! Au Burkina, on paie aux enseignants des salaires de misere, ils n’ont pas de mission, ni d’atelier-seminaire-conference comme d’autres, ils ne beneficient pas de fonds communs et tout le reste ! dites moi franchement, avec 2500 fcfa par jour à ouaga, qu’est ce qu’on peut acheter ? il faut respecter le corps enseignant, qui n’est pas moins méritant qu’un autre. J’applaudis des 2 mains leur refus de participer à cette mascarade de formation et je me dis qu’ils doivent meme cesser de revendiquer leurs 5000F, ils n’en mourront pas. Dorenavent, il faudra s’informer des conditions de prise en charge avant d’effectuer tout deplacement. A ceux qui débloquent en parlant de perdiémite, ce sont generalement les premiers contaminés.

    Lucie, Paris

  • Le 12 août 2009 à 16:32, par zemosse En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    Pour moi,Le style de la lettre est tout simplement scandaleux pour des prétendus enseignants ;il est plus que urgent de requisitionner urgemment ces enseignants pour un recyclage en français avant tout autre perfectionnement ;j’ai cru lire un texte redigé par des élèves de 4è.Un enseignant qui s’exprime mal transmettra mal les connaissances aux élèves.Ensuite,ces enseignants sont tout simplement venus à l’IDS pour les perdiems et non pour leur perfectionnement ;c’est triste à dire,mais la vie chère est passée par là.

    • Le 12 août 2009 à 17:41, par Machiavel En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

      Je suis tout à fait d’accord avec vous quand au style et aux imperfections que vous avez retrouvées dans les différentes réactions. Pour avoir étudié le comportement des personnes face aux TIC, nous nous sommes rendus compte que la « non habitude » peut créer des conditions de défaillance de forme. En plus quand vous y ajoutez la colère enclenchée par l’attitude scandaleuse du directeur…

    • Le 13 août 2009 à 16:11, par oued En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

      reponse a Zemosse

      je suis decu de vs en lisant votre ecrit sur le style de la lettre des enseignants.votre raisonnement est "plat", moins qu’un eleve de 4eme.je me pose la question est ce durant votre curcus si vs aviez suivis des cours de maths une fois dans votre vie ? AUCUNE LOGIQUE AVEC LE SUJET POSE !!
      desormais donner votre point de vue sur les problemes que vivent les enseignants au lieu de les deplacer.

  • Le 12 août 2009 à 19:03, par à quand le faso ? En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    Il me semble que certains n’ont pas lu l’article avant d’aporter des comentaires.le financement prévu par l’UE pour la prise en charge est de 25000 fcfa par jour. monsieur bonou propose 2500 fcfa par jour. En toute objectivité est-ce raisonnable de donner une telle somme à des gens qui ont parcouru des régions pour se former dans le but d’aporter un enseignement de qualité aux élèves ?
    Le problème dans ce pays c’est que ceux qui sont " en haut " s’enrichissent sur le dos de pauvres citoyens qui ne demandent qu’a faire leur travail dans des conditions acceptable.si l’on tien compte des 5000fca pour l’inscription il reste 20000 fcfa. deduction faite des frais de transport aller retour.pour quelqu’un qui vient de bobo ça fait 10000 fcfa.donc finalement il lui reste 10000 fcfa.n’oublions pas aussi la restauration pour les 10 jours de formations.dite moi que ferez vous à la place de ces enseignants qui ont sans doute des familles à leur charge ?
    pour bien enseigner il faut avoir le ventre plein.Mème un mendiant n’aurait pas accepter.
    Après la crise universitaire une autre crise . decidemment l’enseignement au Burkina est à la croisée des chémins.
    ce que vous ne savez pas sans doute c’est que le nombre de participant a été réduit de 200 ils ont rétenu 120. la durée de la formation réduite de 14 à 10 jours.
    il faut approfondir les réflexions réveiller les consciences afin de trouver des solutions.

  • Le 12 août 2009 à 20:25 En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    N’ya-til pas des textes qui régissent les missions dans ce pays ? Le directeur de l’IDS recevrait-il le même "perdiem" s’il se déplaçait en région pour dispenser la formation ?

  • Le 12 août 2009 à 21:15, par scofield En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    La situation de la crise dans l’enseignement au Burkina trouve ses sources dans l’amertume et la frustration règnant dans le corps des enseignants.
    Voici une classe de fonctionnaires traitant en marge avec des salaires tres faibles et des conditions de vie difficiles.Ils sont obligés de laisser les établissements publics pour travailler dans le privé au detriment de la qualité.Ils ont des difficultés pour se former et ces sessions de l’UE leur permettent de s’ameliorer.
    1- Il ne faut pas croire qu’ils présent à la session à cause de l’argent car cette somme ne resoudra leur problème ;c’est justement la manière dont l’information a été géré et le mépris de Mr Lunien Bonou qui decoivent.
    C’est intéléligemment fait, le renvoi des journalistes:ils veulent masquer la situation et c’est la raison de l’abcense de Lucien à l’IDS ;il présentait l’explosion ;
    2- J’adresse aussi un message à l’endroit du Ministre pour qu’il trouve des interlocuteurs digne du corps des enseignants pour organiser ses rencontres et jouer sur la peine transparence des informations

  • Le 13 août 2009 à 12:02, par jordanis En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    C’est avec regret et amertume que j’ai lu cet article. Je ne pense pas que ni le Pr paré, ni le premier ministre Tertus Zongo, souhaiteront revivre de telle situation dans le secteur de l’enseignement secondaire dans ce Pays. Pr Bonou, il m’apparait plus tot irresponsable de réagir de la sorte devant ces enseignants qui ne sont pas des enfants. Ils gèrent des familles. Pour tout simplement dire que sont des responsables de famille que vous traitez comme des enfants. En votre qualité de premier responsable de l’Ids, vous avez le devoir de courtoisie, de consideration et de respect vis à vis de ces professeurs.Pour ceux qui pensent que les profs exagèrent , ils n’ont qu’a aller se faire voir ailleurs.
    Merci
    Jordans

  • Le 13 août 2009 à 12:38, par OF En réponse à : UNIVERSITE D’ETE DES PROFESSEURS : Le fiasco imputé au directeur de l’IDS

    Une répétition des faits

    L’UE de Koudougou en 2008 a connu les mêmes revendications. D’une part il revient à l’autorité de porter à la connaissance des postulants les conditions matérielles de l’UE. D’autre part il revient toujours à l’autorité d’exposer aux participants, après l’ouverture, la ventilation du budget, pour la transparence. Enfin, l’UE n’est ni obligatoire, ni une source de revenus.
    A Koudougou, l’effectif a grimpé au deuxième jour, les premiers arrivés ayant communiqué une prise en charge substantielle. Malgré tout, des revendications ont perturbé l’UE.

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