Sur plainte de son associé Issaka Komyamba Sawadogo, l’homme d’affaires Samba Amadou Bocoum a été condamné, le 4 mai 2009 à 12 mois de prison ferme. Dans le même temps, le tribunal correctionnel l’avait sommé de verser au plaignant la somme de 1 036 000 000 millions de F CFA représentant le principal et avait ordonné la confiscation des scellés parmi lesquels des comptes bancaires et d’importants biens immobiliers.
Au titre des dommages et intérêts, le même tribunal réclamait 100 millions de F CFA et 25 millions de F CFA de frais exposés non compris dans les dépens.

Samba Amadou Bocoum

Mais l’affaire est loin d’être close. Le prévenu qui n’était pas satisfait de cette décision des juges a fait appel et demandé la cassation du jugement. Samba Amadou Bocoum détenu depuis le 4 mai à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso, a également introduit une requête de liberté provisoire et la révision de la confiscation de ses biens. En attendant de se pencher sur certains aspects de la requête, la cour d’appel de Bobo-Dioulasso a livré des décisions.
Si elle a rejeté la décision de libération provisoire, par contre elle a donné satisfaction au plaignant quant à sa requête portant sur les biens. Contrairement à la confiscation de tous ses biens décidés par le tribunal correctionnel, la cour d’appel a ramené cette décision à 100 millions de F CFA. Ce qui laisse entrevoir un rebondissement dans cette affaire rocambolesque qui, il faut le rappeler, avait défrayé la chronique à Bobo-Dioulasso.

Frédéric OUEDRAOGO

Sidwaya