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Les mercredis de Zoodnoma - Visa de Wendkouni pour les Etats-Unis : Du pays de la liberté à la République très très démocratique du Gondwana ?

Publié le mercredi 15 juillet 2009 à 02h00min

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Dans sa livraison n°7415 du 2 juillet 2009, le quotidien L’Observateur Paalga faisait état de ce que le consulat des Etats-Unis à Ouagadougou a refusé, malgré l’intervention de personnes individuelles (et pas des moindres), d’organisations non-gouvernementales et surtout de l’Etat burkinabè par le truchement de la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, d’accorder un visa à la pauvre Wenkouni pour que Adopt Kids puisse la faire soigner aux Etats-Unis grâce à la générosité des bonnes âmes et de son propre personnel.

Selon le journal, la raison invoquée par le chargé d’Affaires de l’ambassade, Samuel C. Laeuchli, est la section 214 (b) de la loi sur l’Immigration et la Nationalité (INA) qui stipule que “Chaque demandeur est présumé être un immigrant à moins qu’il/elle établisse à la satisfaction de l’officier consulaire au moment de sa demande de visa, qu’il/elle peut mériter le statut de non-immigrant…” Autrement dit, Wendkuni n’a pas apporté de preuves suffisantes pour prouver qu’une fois aux Etats-Unis, elle ne s’évanouirait pas dans la nature après les soins.

D’emblée, il faut apprécier positivement cette rigueur du diplomate américain dans l’application des textes. C’est la preuve que les citoyens, ou du moins nombre d’entre eux, de ce pays sont (si ce n’est déjà le cas) en train de passer de l’Etat de droit à la société de droit.

Il n’est pas, de notre avis, bienséant de jeter systématiquement l’anathème sur ce fonctionnaire qui estime qu’il ne fait qu’appliquer la loi. A la réflexion, c’est d’ailleurs à ceux qui l’ont nommé à ce poste que le tort doit aller si tort il y a. En effet, avant de le nommer, ils savaient à qui ils ont affaire en matière d’interprétation et d’application des textes. Lui faire de la bagarre sans prendre en compte cet aspect des choses nous paraît un peu trop facile et nous fait penser à l’adage qui conseille qu’il faut se garder d’inciser le dos de l’âne alors que le furoncle se trouve sur celui du dromadaire.
L’amour de la liberté et la volonté de puissance sont bien américains

Cela étant, on est, a posteriori, en droit de s’interroger à propos du comportement de cet agent et naturellement du système d’octroi des visas pour les Etats-Unis. Les interrogations se fondent sur les valeurs fondatrices de cette nation plus qu’arc-en-ciel : “Tom Sawyer, c’est l’Amérique. Le symbole de la liberté… Il est toujours prêt pour tenter l’aventure. Avec ses bons copains. Il n’a peur de rien. C’est un Américain”. Ils sont très nombreux ceux qui connaissent au moins l’air de cette chanson. Si on lui ôte ses aspects hypernationalistes et superchauvins, il n’est pas possible de contester le fait que les Etats-Unis sont un pays de liberté même parfois de libertinage si on se situe du point de vue purement africain.

En effet, c’était le symbole de la liberté pour les Amérindiens qui disposaient de grands espaces pour se livrer à la chasse ou faire paître leurs troupeaux, ce fût aussi le symbole de la liberté pour ceux qui étaient opprimés en Europe à cause de leur appartenance religieuse, ethnique ou politique. Il est également vrai que l’idée de l’Américain qui n’a peur ni de l’ennemi, de l’hostilité de la nature, ni de la pauvreté (qui du reste a ceci de positif qu’elle contraint à rechercher la réalisation du rêve …américain) n’est pas une vue de l’esprit ; sinon il ne serait pas allé sur la lune.
L’amérique soucieuse du sort des autres

Les Etats-Unis, superpuissance mondiale, sont soucieux du sort peu enviable des pays pauvres de la planète. Les aides multiformes dont bénéficient la plupart d’entre eux sont le reflet de ce souci. Les Américains savent qu’il n’y a point de liberté si l’on n’a pas de quoi manger ni de quoi boire. Même George Walker Bush dont on critique les positions conservatrices et les aventures guerrières sans lendemain en Irak avait bien compris cela. Tant et si bien pour les pays africains au sud du Sahara, l’African Growth Opportunity Act (AGOA) et le Millenium Challenge Account (MCA) font partie de ses initiatives tendant à contribuer à soulager les populations de ces pays qui vivent dans un état de dénuement à nul autre pareil.

Avec uniquement ces deux éléments, on comprend tout à fait aisément que pour les Américains, il n’est point de vie si l’humain n’est pas libre. Cette liberté n’est pas une valeur abstraite et désincarnée : elle peut être non seulement politique, religieuse et philosophique mais aussi physique.

Autrement dit, le cas de la petite Wendkouni est un cas patent d’absence ou de manque de liberté (de mouvement) ; chose qui la rend totalement dépendante de son entourage. Certes, chacun de nous dépend des autres et vice versa, mais c’est un rapport de dépendance plus ou moins équilibré. Alors que dans le cas de Wendkuni, c’est un rapport déséquilibré dans la mesure où ayant des problèmes en matière de motricité, elle ne peut se rendre à elle-même, n’en parlons pas aux autres.
La tache noire sur ces valeurs

Ce faisant, il est vraiment surprenant que ce fonctionnaire dont le pays fait de la liberté son cheval de bataille refuse le visa à Wendkuni. Aux Etats-Unis, si la médecine en la matière progresse, c’est, entre autres, parce qu’on sait qu’un humain qui est handicapé ne peut jouir pleinement de sa liberté.

Par ailleurs, ce fonctionnaire doit savoir que les humains ne sont pas au service des textes, mais que c’est plutôt l’inverse et que s’il a encore un cœur d’humain dans sa poitrine, il ne doit pas utiliser le pouvoir que lui donnent les fameux textes pour anéantir l’espoir d’une vie, d’une famille et l’image que le public se fait des Etats-Unis (surtout sous Barack Obama).

Ce comportement n’est pas sans rappeler la république très très démocratique du Gondwana dont parle Mamane, l’humoriste nigérien, tous les matins sur RFI. Cette chronique satirique s’inspire essentiellement de la manière dont nombre de gouvernants africains gèrent leur pays : on fait dire aux textes ce qu’ils n’ont pas dit et on escamote ce qu’ils disent ; tout ça pour servir des desseins inavoués.

A la réflexion, M. Samuel C. Laeuchli transforme ainsi son pays en république très très démocratique du Gondwana bien qu’il soit certainement très apte à stigmatiser les dirigeants gondwanais.

Z. K.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 15 juillet 2009 à 03:03, par bogan En réponse à : Les mercredis de Zoodnoma - Visa de Wendkouni pour les Etats-Unis : Du pays de la liberté à la République très très démocratique du Gondwana ?

    Je m,excuse de dire qu,il y,a serieusement un conflit de culture entre les occidentaux ety nous autres africains
    .Je vis aux Etats Unis et je vois cela a tout bout dechamps chaque jour.Vous avez pitie de cette pauvre fille mais pas le consul americain toute sa vie on lui a enseigne qu,il
    y,a des structures bien definies comme la securite sociale
    pour tout ce qui set social.L,americain ne soucie pas de
    qui souffre si ce n,est de sa faute.Je travail par exemple dans un hotel ici et dans la cuisine chaque 6heures
    il faut jeter toute la nourriture .Les employes n,ont pas le droit de toucher a cette nourriture .il ya aussi de sdf
    dans la rue qui ont faim mais il peuvent seulement prendre la nourriture que lorsque jetee dans la poubelle .pas meme das le chariot de l,hotel.Si vos parents deviennet vieux ils irront mourrir a l,asile des veillards peut etre sans aucune fois etre visites par leurs enfants
    Les USA sont aussi le seul pays au monde ou il y,a pas le crime de la non assistance en danger.cela veut dire si voyez kelkun se noyer vous pouvez choisir de le sauver ou dele laisser se noyer sans aucun probleme et entendez que plus de 80 pour cent passeront sans se soucier.Je vois cela en hivers.Des gens geles par le grand froid meurent souvent
    en bordure de rue.Les persones les plus compatissantes appellent la police ou les pompiers.bcp contournent simplement le mourant

    • Le 25 juillet 2009 à 21:50, par Burkinabe etudiant aux USA. En réponse à : Les mercredis de Zoodnoma - Visa de Wendkouni pour les Etats-Unis : Du pays de la liberté à la République très très démocratique du Gondwana ?

      Adopt kids comme le dit son nom est une organisation pour adoption. Elle recoit les enfants et leur cherche des familles d’accueil. Selon la loi de l’Immigartion americaine, ou alors tu pars aux USA comme non-immigrant en prouvant que tu reviendra chez toi, ou alors tu pars en tant qu’immigrant en prouvant que tu as rempli toutes les conditions qui te permettent d’y aller et d’y rester. Dans le cas de Wendkouni, elle ne rempli ni la condition de non-immigrant puisqu’elle est s’y rend sous le couvert d’une organisation d’adoption, ni la condition d’immigrant puisqu’elle n’a pas encore ete adoptee par une famille americaine et n’est non-plus titulaire d’une green-card americaine. Y a donc pas de surprise que son visa lui aie ete refuse.
      Et si la petite 2annees apres ses soins n’a toujours pas trouve une famille d’acceuil, comme d’ailleurs plusieurs autres milliers d’enfants nes americains, mais etant toujours dans l’espoir de trouver un jour une famille d’acceuil ? Resterait-elle aux USA une annee ou cinq annees de plus toujours en esperant trouver cette famille d’acceuil la ? Quand d’ailleurs trouverait-elle une famille d’acceuil ? Quel statut d’immigration aurait-elle donc en ce temps ? Surement pas non-immigrant puisqu’elle n’est toujours pas revenue chez elle apres ses soins dans l’espoir de trouver une famille d’acceuil ; mais pas un statut immigrant non plus puisqu’elle ne remplira pas cette condition tant qu’elle ne sera pas adoptee.

      Donc arretons de blammer cet officier.
      Ou alors ceux qui se decident a tenter d’influencer le consul a changer sa decision se decident enfin a amener la petite a remplir une de ces deux conditions d’immigration americaine, ou alors ils devront faire face aux memes soucis meme s’ils se tournent vers d’autres pays Europens, parce qu’ils auront des lois d’immigration similaires.

      Dans tous les cas, ce que j’attend de nos autorites, c’est de travailler et de s’investir a ce qu’un jour, on aie plus besoin de recourir aux pays etrangers pour des cas pareils. C’est le cas de l’Arabie Sahoudite et de l’Inde. Des examples de pays qui sont arrives a emener en quelques annees leur medecine d’un rien, a un niveau ou presque tout soins qui s’offrent aux USA s’offrent chez eux. Le Burkina pourrait un jour se faire lister parmi de tels examples. Pas seulement le burkina, mais la plus part des pays d’afrique noire. Voici une histoire qui devrait servir de lecon aux autorites Burkinabe, comme quoi on peut dire non a la corruption, mais aussi une histoire qui devrait leur donner a se souvenir qu’il ya eu un temps ou la medecine americaine n’etait pas plus avancee que celle qui existe au Burkina de nos jours. Il leur a fallu beaucoup de travail, de rigueur, d’investissement personnel, de s’accrifice et d’honetete pour devenir cette medecine que nous envions tant aujourd’hui. Je souhaite de tout coeur que nos dirigeant arrivent un jour a comprendre qu’on ne parvient pas a developper la madecine de son pays en frappant ses propres etudiants, en les emprisonnant, en fermant les universites de son pays, en negligeant les revandications des enseignants ou en cedant a la corruption. Chose si difficile pour eux a comprendre d’autant plus qu’eux et leur enfants s’envolent pour se soigner de l’autre cote de l’eau.

      Je prie tous les jours pour que Dieu se souvienne de nous les Burkinabes, et qu’ils nous offre des dirrigeant consciencieux, et vite.
      J’aime mon pays et je voudrai le voir prosperer. Je ne lui ai pas renonce ; je ne fais qu’etudier aux USA.

      T.

  • Le 15 juillet 2009 à 07:57, par Seb En réponse à : Les mercredis de Zoodnoma - Visa de Wendkouni pour les Etats-Unis : Du pays de la liberté à la République très très démocratique du Gondwana ?

    Etats-Unis terre de liberté, laissez moi rire !!! et pourquoi pas Burkina pays des hommes intègres ?

    Au lieu d’investir dans un nouveau château, dans des échangeurs ou un nouvel aéroport, pourquoi ne pas construire un hôpital digne de ce nom et former des médecins et des chirurgiens dignes de ce nom ?

    Construisons notre pays pour ne pas avoir a aller voir le Blanc des qu’on a une maladie grave !

    Ca fait 50 ans qu’on est indépendant, ca fait plus de 20 ans qu’on a le même président. même si on met quelques millions de coté par mois, en 20 ans on a largement de quoi construire un véritable hôpital.

    Il faut arrêt au Faso d’avoir cette mentalité de mendient.
    Nos « Grotos » vont se soigner en Europe et n’investissent pas dans l’hôpital au pays car ils n’y mettront jamais les pieds, ni eux ni leurs enfants.

    Il faut s’en prendre a homme hommes politiques, demander des investissements pour l’hôpital, pour la formation des chirurgiens, pour le matériel etc.

    Les américains sont chez eux ! ils ont le droit de décider qui rentre et qui ne rentre pas dans leur maison ! ils ont travaillé pour construire des hôpitaux chez eux !

    On n’a qu’a travailler a construire notre pays aussi !

    Si on veut être respecté, il faut mériter le respect.

  • Le 15 juillet 2009 à 08:55, par le partriot aigri !!!!!! En réponse à : Les mercredis de Zoodnoma - Visa de Wendkouni pour les Etats-Unis : Du pays de la liberté à la République très très démocratique du Gondwana ?

    Les USA ne sont pas la seul place ou la petite peu se faire soigner,(France Allemagne....) les gens en font de ca un drame alors que l’etat au lieu de gaspier des milliards pour des colloques et des seminaires sans importance peu regler ce probleme en un rien de temps. ce monsieur ne fait que respecter le droit americain eux au moins ne tordent pas le coup au droit comme vous le faite toujour.cesser d’etre genereux aux voleurs de la republique et pense a ceux qui en n’ont vraiment besoin comme la petite en question. Vous n’avez pas honte de de faire de cette histoire un tapage mediatic qui n’en finis pas ?

  • Le 15 juillet 2009 à 09:48, par warba En réponse à : Les mercredis de Zoodnoma - Visa de Wendkouni pour les Etats-Unis : Du pays de la liberté à la République très très démocratique du Gondwana ?

    Mr ZK,l’analyse manque d’objectivité parce que les americains ne sont pas les responsables de la misère du monde en general et du burkina en particulier.Vous devez vous en prendre à votre gouvernement qui est là pour proteger le peuple et travailler à son epanouissement.Un mendiant ne doit pas insulter un potentiel donateur parce qu’il ne lui donne rien.Rappelez vous du serment du chef de l’état à son investiture sur la protection et la défense du citoyen.Si les USA ne veulent pas essayer les chinois,les européens,les indiens ...au lieu d’insulter car nous sommes les seuls responsables de notre pauvreté.

  • Le 15 juillet 2009 à 13:48, par Alkapone En réponse à : Les mercredis de Zoodnoma - Visa de Wendkouni pour les Etats-Unis : Du pays de la liberté à la République très très démocratique du Gondwana ?

    faites adopter la petite par un burkinabe et c’est fini ! si on lui avait fait de faux papiers, actuellemnt elle serait partie. dans cette affaire je pense que pour une fois que nos autorites font preuve de bonne foi, y en a qui jouent les connaisseurs. droit mon c&%$*£ ouais.

  • Le 16 juillet 2009 à 00:13, par Truth En réponse à : Les mercredis de Zoodnoma - Visa de Wendkouni pour les Etats-Unis : Du pays de la liberté à la République très très démocratique du Gondwana ?

    L’ affaire de Wendkuni est bien touchante pour toute personne aimant les enfants et sutout ceux en difficultes.Je voudrais tout simplement apporter ma modeste contribution au debat. Nous sommes face a un enfant qui souffre et qui merite des soins medicaux. A mon avis cela pourrait necessiter un transfer medical si l’ Etat Burkinabe prenait effectivement ses responsabilites vis a` vis de ses citoyens au lieu de faire de la gymnastique politico-administrative pour obtenir un visa.Pourquoi tant de prouesses pour eviter de remplir ses obligations, si ce n’est la facilite’ qui anime nos gouvernants et au profit d’une soit disante association. Une association d’ADOPTION D’ENFANTS qui cherche d’abord a` etre accreditee au Burkina Faso. Je dis bien "adoption d’enfants" et c’est tres important dans la demande.Prenez le soin d’aller sur leur site et vous comprendrez que cela peut etre une des raisons du refus. L’ association adopte des enfants or dans ce cas la garantie du retour ne peut etre assuree meme avec une declaration d’un gouvernement.Je ne suis pas un consul. Je veux juste comprendre pourquoi Wendkuni n’a pas eu gain de cause malgre son etat de sante physique qui donne a` reflechir profondement.Une autre "faute" grave pourrait etre l’intervention de personnes ou de l’Etat lui-meme. Aux Etats Unis ,il ya des institutions avec lesquelles on "s’amuse" pas et sont de celles-la` le consulat qui du reste est une filiale de l’immigration americaine.On n’intervient pas pour demander des faveurs. Aussi l’Etat Burkinabe le sait ; Tertus Zongo le sait mieux que tous, lui qui a d’ailleurs negotie’ le passage de la duree des visas d’une annee a` cinq annees ; la discretion de l’autorite’ qui laisse entierement le choix a` l’administrateur de repondre favorablement ou negativement a` une demande.Personne ne peut faire changer d’avis a` ce consul si ce n’est que sa propre personne.Retenons encore que personne ne peut faire pression sur le consul tant qu’il est en fonction. Personne. Comme exemple je vous citerai le cas de la tante du President Obama qui est dans une situation irreguliere.Au Burkina cela se regle en un clin d’oeil et je parie que beaucoup seront fiers de regler cette affaire dans l’espoir de faire plaisir au President du Faso.Trouvons le chemin sans equivoque pour soigner Wendkuni.Il est aujourd’hui du devoir de notre Etat de lui trouver un centre adequat a` partir du moment que c’est devenue "une affaire nationale". Cessons de blamer ce consul qui en tout etat de cause a fait son travail suivant la loi americaine sinon croyez vous qu’il serait toujours au Burkina s’il avait enfreint a` la sacree Constitution americaine ?

  • Le 16 juillet 2009 à 01:26 En réponse à : Les mercredis de Zoodnoma - Visa de Wendkouni pour les Etats-Unis : Du pays de la liberté à la République très très démocratique du Gondwana ?

    Sincerement je crois que les journaux font dans la confusion. J’aurais compris si vous nous donniez un debut d’enquete sur cette ONG et ses precedents et qui peuvent faire que le projet echoue. Je sais qu’aux Etats Unis si l’on entre sur le territoire la sortie n’est pas aisee quand on ne veut plus repartir. On n’assiste pas a des expulsions comme dans l’hexagone. Donc si cette ONG a deja use de cette strategie pour adopter des enfants ca peut rendre mefiant. Ok on accuse les USA de tous les maux mais pas le gouvernement burkinabe. Si cela est un cas national, pourquoi l’Etat ne deciderait-il pas de prendre en charge completement cet enfant en l’envoyant en France ou meme aux USA mais sous sa propre responsabilite ? C’est toujours facile d’accuser les autres. Et notre pays lui-meme, combien lui coutera cette opreation.? Si les americains etaient le diable comme semblent le dire nos chers journalistes, cette ONG aurait-elle demande a soigner l’enfant ? C’est des americains qui animent cette ONG toute de meme. Que notre chere ministre saisisse le premier ministre et par fierte nationale le gouvernement va envoyer cet enfant se soigner dans un lieu approprie quelque part dans le monde. Merci pour le travail noble des journalistes.
    NB : l’ambassade a demande de refaire un autre dossier. Cela a-t-il ete fait ? Madame la ministre refaites svp le dossier en le parrainnant et en laissant de cote l’ONG. Vous verez ca marchera. Les coupures de journaux ne vont pas degoupiller cette situation.

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