Alain Johandet, ministre français chargé de la Coopération et de la Francophonie : "La France souhaite le respect des institutions au Niger"
Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience, hier 9 juillet 2009 à Ouagadougou, le ministre français chargé de la Coopération et de la Francophonie, Alain Johandet. Les deux personnalités ont échangé sur des questions d’actualité, notamment les prochaines élections en Côte d’Ivoire, la crise au Niger, la situation politique en Guinée...
"Je suis ici à Ouagadougou dans le cadre de l’Assemblée des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA)", a dit le ministre français en charge de la Coopération et de la Francophonie Alain Johandet à sa sortie d’audience, hier 9 juillet 2009 avec le Président du Faso, Blaise Compaoré. A cette occasion, M. Johandet a échangé avec le chef de l’Etat sur des questions internationales. Selon le ministre français, la France et le Burkina Faso entretiennent de bonnes relations. "Tout va bien.
Il y a une entente parfaite, cordiale et même affectueuse entre les deux pays", a-t-il précisé. Les deux personnalités ont fait un tour d’horizon de l’actualité. Ainsi, ont-ils discuté des prochaines élections en Côte d’Ivoire, du processus de sortie de crise au Togo et en Guinée Conakry. Le Niger, secoué par des manifestations relatives au souhait du chef de l’Etat, Mamadou Tanja, d’organiser un référendum afin d’avoir l’aval de son peuple pour briguer un troisième mandat présidentiel, a été abordé par le Président Compaoré et son hôte. "Le Président du Faso jouant un rôle irremplaçable dans la région, c’est important de connaître ses sentiments sur les différents sujets", selon M. Johandet. Celui-ci a indiqué que la communauté internationale et le Président Compaoré (médiateur dans le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire) ne voient aucun obstacle majeur à l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.
Les chefs d’Etat français et burkinabè (Nicolas Sarkozy et Blaise Compaoré) ont des vues convergentes sur les différentes questions abordées, de l’avis du ministre français. Les déclarations de son homologue des Affaires étrangères Bernard Kouchner qui se disait être désespéré par rapport à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire ne sont plus d’actualité, a-t-il estimé.
Les propos du diplomate se référaient à un éventuel report de la date de l’élection émis par certains milieux politiques, a expliqué M. Johandet. Toute chose qui s’est révélée fausse, la date des votes n’ayant pas été modifiée et l’organisation se poursuivant sans problème. A propos de la crise au Niger, le ministre a soutenu que son pays souhaite le respect des institutions. L’hôte du chef de l’Etat est un habitué du pays des Hommes intègres.
Il a fait savoir qu’il y vient pratiquement tous les trimestres à l’occasion des événements sportifs, culturels ou politiques. Il était en effet présent au Tour du Faso et au dernier Festival du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Séraphine SOME (serasome@yahoo.fr)
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 10 juillet 2009 à 18:27, par ismael zizien En réponse à : Alain Johandet, ministre français chargé de la Coopération et de la Francophonie : "La France souhaite le respect des institutions au Niger"
ça ne va pas tarder !!!
sont-ils à la recherche d’un nouveau porte flambeau du "doit entre les jambes" qu’est la francafrique ? ils savent oû se tourner pour recruter ! quelque en soit le motif de la visite vous avez pissés à terre !!! surtout que régner pendant 40 ans en afrique fait partis de l’histoire hier !