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Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

Publié le jeudi 9 juillet 2009 à 02h33min

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Présent à Vienne où se déroulait jeudi dernier l’élection du nouveau directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), nous n’avons pas manqué d’approcher l’ambassadeur du Burkina Faso en Autriche et dans cinq autres pays européens (1) ainsi qu’auprès des organismes internationaux siégeant dans la capitale autrichienne. Depuis son éviction spectaculaire du gouvernement à la Pâques 2008 suivi de son “exil” autrichien quelques mois plus tard, c’est la première fois qu’il s’exprime publiquement. Une partie de l’opinion avait vu dans son limogeage le dénouement des luttes de clans qui ont cours dans la galaxie Compaoré. L’intéressé ne semble pourtant pas amer, ou feint-il de ne pas l’être. Ce vendredi 2 juillet 2009 au 5e étage du Strohgasse 14c A-1030 Vienna, Gorba en bras de chemise nous accorde quelques minutes entre deux rendez-vous. S’il a préféré ne pas trop s’étendre sur certains sujets, comme pour ne pas remuer le couteau dans la plaie, il évoque toutefois le prochain congrès du CDP, revient sur ses rapports avec Tertius Zongo et François Compaoré, parle de l’alternance et de la succession de Blaise Compaoré. Pour Salif Diallo, il faut remettre à plat les institutions du pays en dissolvant l’Assemblée pour instaurer un régime parlementaire qui transformerait le président du Faso en une sorte de reine d’Angleterre au-dessus de la mêlée, pour ainsi dire. Manœuvre politique ou lecture lucide de la situation nationale pour quelqu’un qui a pris du recul en traversant son désert ? Allez savoir ! Une chose est sûre, sa suggestion ne manquera pas de faire du bruit, et beaucoup de bruit dans le landernau politique.

Monsieur l’ambassadeur, quelle appréciation faites- vous de l’élection du nouveau Directeur général de l’AIEA ?

• Comme vous le savez, le Burkina Faso est membre du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA avec 34 autres pays, qui avaient la responsabilité d’élire le Directeur général de l’Agence. Nous estimons que l’importance et la délicatesse des charges de la fonction commandaient que notre choix se portât sur un homme sage, compétent, ayant une expérience en matière de nucléaire et de diplomatie, mais aussi qui ait le courage de ses idées et de ses convictions. L’AIEA est devenue un enjeu au niveau international pour deux raisons majeures :

- l’amenuisement des énergies fossiles et l’engouement des Etats pour d’autres formes d’énergies au rang desquelles l’énergie nucléaire ;

- la tendance à la prolifération nucléaire militaire qui sape la sécurité internationale.

Bien entendu, nous avons reçu des instructions fermes du Président du Faso pour ce qui est des positions à défendre à l’AIEA et nous nous en sommes tenu à cela.

Que va-t-on concrètement tirer de cette élection de M. Amano que le Burkina a fortement soutenu ?

• C’est vrai que lors de la dernière TICAD à Tokyo, le Président du Faso avait assuré le Japon de notre soutien. Il faut dire que ce pays, qui a été meurtri deux fois par l’arme nucléaire, connaît mieux que quiconque la portée et les dangers de la prolifération nucléaire. Cela dit, l’AIEA finance une dizaine de projets au Burkina, et le nouveau Directeur, avec qui nous avons déjà échangé, nous a laissé entrevoir un appui plus conséquent pour renforcer ces projets.

Vous êtes Ambassadeur depuis 08 mois en Autriche, comment appréciez-vous cette nouvelle fonction ?

• J’essaye de faire au mieux dans l’intérêt de notre pays.

Comment vivez- vous votre “exil” autrichien ?

• Cela ne me pose pas de difficultés particulières. L’Autriche est une belle contrée, mais c’est vrai que j’ai quand même le manque du pays ; les débuts sont toujours difficiles, mais je m’accroche. L’important pour moi est d’apporter ma petite contribution à la résolution des problèmes de mon pays, qu’importe l’endroit où je peux le faire.

Par “manque du pays”, doit–on surtout entendre l’agitation politique qui manque à la bête politique que vous êtes ?

• Je dois reconnaître que l’environnement politique ouagalais me manque.

La vie politique nationale a connu récemment un évènement majeur, notamment le forum sur l’alternance avec monsieur Zéphirin Diabré. Ce forum a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Qu’en pensez-vous ?

• J’ai suivi avec intérêt ce débat sur l’alternance. Il faut tout d’abord noter que monsieur Zéphirin Diabré et ses compagnons n’ont fait qu’exercer leur droit d’exprimer leur opinion. La question de l’alternance n’est pas une question taboue qu’il faut contourner.

Maintenant, entre cette revendication et la réalité du terrain politique, il y a un grand fossé. Car, en ce moment précis, j’évalue le rapport de force politique à 70% voire plus en faveur du camp du Président Blaise Compaoré. Donc, si l’opposition veut parvenir à matérialiser l’alternance, il lui faut réaliser un gigantesque travail de terrain.

Pour moi, le meilleur moyen de créer une alternance dans notre pays, dans la paix et la stabilité, c’est de réformer profondément les institutions actuelles, pour approfondir la démocratie en donnant des chances égales à tous les partis politiques.

C’est pourquoi ma suggestion est d’aller aujourd’hui vers un régime parlementaire, qui nous éviterait une patrimonialisation de l’Etat.

Qu’entendez–vous par régime parlementaire ?

• Il existe plusieurs variantes de régimes parlementaires, mais pour ce qui est de notre situation, je pense humblement que le Président du Faso, au regard de ses prérogatives constitutionnelles actuelles, peut lancer une grande consultation au-delà des partis pour englober la société civile. On aboutirait pour ainsi dire à la mise en place d’un Exécutif responsable devant un nouveau Parlement.

Cela sous entend que le parti majoritaire que nous formons aujourd’hui accepte que le président du Faso dissolve de manière anticipée l’actuelle Assemblée Nationale pour aller vers de nouvelles élections générales. Cela constitue des sacrifices difficiles pour nous, mais je pense que c’est la voie de l’approfondissement de la démocratie, de la stabilité et de la paix dans notre pays.

Là, monsieur l’ambassadeur, vous faites pratiquement dans les points de vue de l’opposition ?

• Ce n’est pas parce qu’une idée est émise par l’opposition qu’elle est forcément mauvaise et à écarter. J’ai avancé cette idée il y a déjà quelques années pendant que j’étais au pays et au Gouvernement. Je crois le Président Compaoré patriote, et donc à même de s’élever au-dessus des intérêts partisans pour aller vers un compromis historique sur cette question avec l’opposition démocratique de notre pays, sans chercher à la dompter ou à obtenir d’elle une allégeance complaisante.

Dans tous les cas, ce n’est qu’un avis personnel. Mais je crois fortement que les réformes institutionnelles et politiques sont incontournables dans notre pays à travers un vaste dialogue avec toutes ses composantes politiques. Il revient au Président du Faso d’en décider au regard de ses prérogatives constitutionnelles.

Pensez-vous que vos camarades du CDP vous suivront dans cette voie ?

• J’avoue que c’est une question difficile sur laquelle le Président du parti et moi avons échangé plus d’une fois. Je ne présage de rien. Mais si cette option est prise, elle suppose beaucoup de sacrifices de notre part. Il ne s’agit pas ici de préserver des intérêts personnels ou partisans, mais plutôt de préserver la paix et la stabilité pour un avenir serein de notre pays.

C’est d’un nouveau départ institutionnel qu’il s’agit. Du reste, un régime parlementaire responsabiliserait plus le CDP et lui permettrait de survivre politiquement au président Compaoré. Encore une fois, ce n’est qu’un avis personnel et je pense que le congrès, qui est souverain,devrait se pencher sur des problèmes de ce genre.

Ne craignez–vous pas que le Président du Faso n’apprécie pas et vous fasse subir ses foudres ?

• Je donne un point de vue politique, je ne vois pas pourquoi le Président du Faso va se fâcher ? S’il doit l’être, c’est contre ceux qui lui « pompent » l’air tous les jours avec des pseudo lectures de la situation nationale, qui veulent maintenir le statu quo, croyant qu’avec le temps et par des tours de passe- passe, ils pourront hériter de son pouvoir ou conserver des avantages.

A qui pensez-vous en disant cela ? A François Compaoré qu’on suspecte de vouloir succéder à son frère ?

• Vous savez, moi, je n’avance pas masqué. François Compaoré ne m’a jamais dit qu’il avait des prétentions à succéder à son frère et je pense qu’il ne nourrit pas pareilles ambitions. On m’a souvent accusé à tort de le combattre.

Certains en ont fait un fonds de commerce alors que je n’ai aucune inimitié pour lui. Je défends des idées que je crois être justes. S’il s’avère que monsieur François Compaoré ou d’autres sont hostiles à ces vues, je n’y peux rien. Il faut, une fois de plus, éviter de subjectiviser le débat politique.

L’élection présidentielle est prévue en 2010. Pensez-vous qu’on peut réaliser les réformes dont vous parlez avant cette échéance ?

• Tout dépend des acteurs politiques (opposition et majorité). Car, si on veut réformer et œuvrer dans une perspective de paix et de progrès pour notre pays, on peut bel et bien repousser la date de l’élection présidentielle afin de :
- avoir un fichier électoral transparent et consensuel ;

- convenir de pièces de votation sécurisées et acceptées par tous.

Ne faisons pas dans le fétichisme des dates. S’il faut reculer les dates des élections pour parvenir à des réformes salvatrices, les acteurs politiques peuvent en convenir.

Et le gouvernement dans tout ça ?

• Dans ces conditions, le Premier Ministre, Tertius Zongo, en accord avec le Président du Faso, pourrait intégrer l’opposition dans son Gouvernement pour qu’elle participe, surveille et contrôle la mise en place de ces réformes. Et ce gouvernement pourrait, par exemple, installer une Constituante qui intègre toutes les composantes socio- politiques. Je précise encore que ce ne sont que des suggestions émanant d’un regard lointain.

Le front social est agité ces derniers temps, avec notamment la crise à l’université. Que pensez-vous de cette situation ?

• La question sociale est d’une importance capitale, mais aussi d’une complexité certaine. C’est pourquoi je pense qu’il faut privilégier toujours le dialogue pour trouver des solutions justes aux problèmes des travailleurs de notre pays. Pour arriver à résoudre de façon structurelle ces problèmes, il faut opérer une révision de nos accords avec le FMI et la Banque Mondiale.

Car des questions relatives à la masse salariale à contenir, certaines privatisations prévues ou conseillées par ces institutions limitent les marges de manœuvre du gouvernement, qui est de bonne foi et de bonne volonté.

Il se susurre que vous ne serez plus commissaire politique du CDP au Nord, de même que M. Paramanga Ernest Yonli en poste à Washington ; qu’en est-il exactement ?

• Personnellement, je n’en fais pas un problème. Que je sois à la direction du parti ou à la base, l’essentiel pour moi, c’est de pouvoir défendre mes idées et que mon parti occupe sa place et joue son véritable rôle.

Parlons maintenant de votre départ du gouvernement ; vous avez été un jour de pâques évincé de manière spectaculaire. Qu’avez-vous ressenti ce jour-là : dépit, résignation, colère, ou les trois à la fois ?

• Aucun de ces sentiments ne m’a habité. Quand on est ministre, on se dit qu’à tout moment on peut quitter le navire gouvernemental, j’ai intériorisé cet aspect des choses. Ensuite, en politique, je m’attends à tous les avatars, car, dans ce domaine rien n’est jamais acquis définitivement. Enfin, je suis un militant et prêt à servir partout où on estime que je peux être utile.

A ce qu’on dit, vos rapports avec Tertius Zongo n’ont pas toujours été faciles, et que de vous deux quelqu’un était de trop dans le navire gouvernemental ; d’où votre éjection.

• A ce sujet, j’ai été surpris d’entendre ce genre d’assertions. Des personnes bien pensantes ont fait campagne sur ce thème. Je puis vous dire que le Premier Ministre et moi avons toujours entretenu des rapports très cordiaux.

J’ai eu l’impression que, dans certains milieux, on tenait à cogner nos têtes. Pourquoi faire ? je ne saurais le dire. En tout cas, je ne me souviens pas avoir eu des dissensions personnelles ou politiques avec le Premier Ministre Zongo.

Si loin de votre base, parvenez-vous à tenir vos troupes, notamment celle du Yatenga ?

• Le CDP tel que je le connais est un parti organisé, et, nul n’est indispensable, surtout dans ce genre de structure. Il appartient donc aux militants où qu’ils soient de s’organiser et de continuer à militer selon leurs convictions propres.

Pour finir, apprenez que votre club l’USO est tombé en 2e division. Quel commentaires faites–vous ?

• Ce n’est pas la première fois que cela arrive à l’USO, et, s’il plaît à Dieu, nous reviendrons en 1re division et, pourquoi pas, à la tête du championnat.

Interview réalisé à Vienne par Ousséni Ilboudo

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 9 juillet 2009 à 03:18, par Mme S En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Je suis très surprise du peu de réactions que suscite cette interview quant on voit l’avalanche de commentaires sans fond qui en ont suivi l’annonce. Que se passe-t-il mes frères et soeurs auraient-ils donc tellement pris l’habitude d’avoir des conversations de comptoir de café et de maquis qu’ils n’auraient plus assez d’intérêt pour les réelles idées politiques novatrices, réalistes et même salvatrices que Mr Diallo expose dans cette interview ? Et bien permettez que j’ouvre le bal de ce qui j’èspère sera une discussion intelligente et intelligible entre enfants du Faso préoccupés par le sort de notre pays.
    J’ai beaucoup de respect pour le côté visionnaire, réaliste et courageux des propositions de Mr Diallo. La réforme réelle est tout ce qui nous sauvera des politiques politiciennes et des potentiels projets monarchiques. Notre seule richesse inépuisable est la volonté de nos hommes et de nos femmes de la base au sommet, et elle n’attend qu’un terrain nouveau et plus démocratique(dans son sens 1er) pour s’épanouir à travers des réalisations dont nous pourrons tous et toutes être fiers.Personnellement, je préfère écouter ce qu’a à dire un homme qui conait les moindres recoins du pays pour y avoir dévellopé des réalisations d’envergure en matière environnementale, agricole, hydraulique et piscicole, plutôt que des théoriciens qui connaissent le pays sur papier, et je ne nomme personne. En terminant, je dis d’avance à ceux qui parleront des erreurs, des fautes, des crimes réels ou fantasmés autour de quelques bières, que ceux qui n’échouent pas sont ceux qui jamais n’essayent.Bravo mr Diallo, et bonne continuation.

    • Le 9 juillet 2009 à 17:25, par Paris Rawa En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

      Je ne me laisserai pas divertir !!!! Quelque soit le régime que l’on aura mis en place : présidentiel, semi-présidentiel ou parlementaire, tout dépendra la rectitude d’intention ou de la mauvaise foi des hommes et femmes qui seront à la tête des institutions. Le régime que nous avons au Burkina n’est pas la cause de nos malheurs : la faute à ceux qui ont gangrené nos institutions par leur soif insatiable de pouvoir.

      En conséquence, il n’est pas souhaitable que les mêmes touchent encore aux institutions sous prétexte de réforme. Ils nous diront encore par la suite (comme ils l’ont déjà fait dans la double modification de l’article 37 de la constitution) que la loi n’est pas rétroactive au Burkina. Et de réforme en réforme, ils s’enfonceront dans la peau du peuple Burkinabè comme une puce dans le cuir de la vache. Eh oui ! "Chat échaudé craint l’eau froide". Non, de grâce ! Laissons les institutions tranquilles car elles ne sont pas responsables de la mauvaise gouvernance et des égoïsmes. Mais rendez-vous dans les urnes en 2010 et en 2015 : que la règle du jeu s’applique pour une fois au moins jusqu’au bout, et ne soit pas réformée chaque fois qu’il devient possible que le pouvoir change de main. C’est ça la démocratie aboutie. On ne va pas réformer les institutions de la république parce que le CDP, est mal dans sa peau et chercherait des moyens de survivre à son chef-fondateur. Si le CDP venait à disparaitre comme tant d’autres partis avant lui, ce n’est pas un drame national ! Loin de là ! Le BF en a vu d’autres !

      Migrer vers un régime parlementaire, pourquoi pas ? Mais, si réforme il y a, elle doit être faite par des hommes neufs qui n’ont pas participé à la paralysie actuelle des institutions républicaines au Burkina. Sinon, ils s’incrusteront dans les nouvelles institutions et les paralyseront de nouveau ! Ooh non ! Ce n’est quand même pas à l’agresseur stoppé dans ses oeuvres et intentions funestes qu’il faut confier la responsabilité des soins à apporter à sa victime gravement blessée ! A moins de vouloir achever la victime sans en avoir l’air !
      Alors, "Refondateurs" et "Réformateurs", non merci, on n’a plus besoin de vous et vos services de chirurgie constitutionnelle !

      • Le 10 juillet 2009 à 15:40, par LOLA En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

        Merci Excellence. Ainsi donc après DIABRE, voilà une reflexion de haut vol et je suis fier de cette richesse dans les idées. Malheureusement, des griots vont tenter d’étouffer le débat dans la tigmatisation du genre c’est contre un tel ou pour un tel. Je dirai que conduire cette nécessaire réflexion est salvateur pour notre pays.

        • Le 12 juillet 2009 à 12:55, par PACO En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

          LOLA ; il faut savoir que l’histoire ratrape toujours les hommes politiques mème s’ils sont loin des situations qu’ils ont créé. Que ce soit Salif ou Zéphirin ils ont tous contribué à la monarchisation de notre démocration depuis plus de 20 ans ; ils ne font que jouer une partition ou Blaise sortira vaincqueur. C’est la mème génération de la deuxième moitié des année 1970 ; la génération passera quelque soit ses tours de passe-passe. Nous voulons prendre la relève pour la construction de notre pays mais pas avec les pseudo-communistes/reformistes des tempts revolus.
          Les reformes proposés sont là pour éviter à Blaise de rendre compte.

    • Le 9 juillet 2009 à 22:28, par abou En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

      bjrs a tous et a toutes. Moi personellement je pense que c’est le debut d’une crise politique qui est entrain de voir le jours. Avec le regime parlementaire le president compaoré serait seulement comme le roi d’angleterre c’est a dire seulement avec le titre. or je sais ke le president compaoré a la boulimie du pouvoir, et pas seulement le president mais toute la famille presidentielle.
      Deux mille dix serait une année vraiment mouvementé pour le burkina. Prions tous DIEU ke la crise politique qui se pointe a l’horizon ne devienne pas une crise politico militaire. merci

    • Le 11 juillet 2009 à 12:12, par Zeda A. En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

      Je suis des burkinabè qui pensent que Blaise compaoré et ses hommes sont responsables de tout le renversemnt que nous vivons depuis plus de 22 ans ! des hommes tués pour des raisons politiques , et de la gouvernance économique approximative ! Je suis aussi de ceux qui pensent qu’il ne faut pas désesperer définitivement d’un homme ! Salif pour avoir connu les sommets et frequenté les vallées peut avoir pris de la sagesse ! Ce qui est important,ce ne sont pas les réformes institutionnelles ! Mais la reconversion interieur des hommes ! Avec la liberté de ton qu’on remarque dans cet entretien au detours duquel il fait savoir que Blaise Compaoré finira par rendre le tablier tout en souhaitant que le Cdp lui survive signifie une évolution pour un homme qui a participe aux premières loges à l’édification du pouvoir de Blaise ! C’est de ce type de courage et de vision que nous pouvons attendre les vrais changements POSITIFS !
      Salif a eu du merite et plus de courage que n’importe quel autre homme politique proche du pouvoir ! Mais la vérité est que le temps est venu pour Blaise, ses copains et son époque de faire la place à une nouvelle génération ! Il aura dû aller plus tôt comme Rawlings dont le pays recolte aujourd’hui les lauriers avec la visite de l’homme politique le plus puissant et le plus adulé de nos jours !

  • Le 9 juillet 2009 à 03:27, par Gnindana En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Cet une piste interessante à explorer mais comme on est au Faso les adeptes du touk guiili vont se mettre à chialer tout de suite. Cependant une question Salif : Après avoir été Napoléon peut - on devenir la reine Victoria ?

  • Le 9 juillet 2009 à 06:38, par DZD En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Pour une fois tu es garcon ! Il faut des gens courageux au sein du systeme comme toi pour dire a Blaise compaore et a son CDP et compagnie que "now is the time for change". le jeu a assez dure !!

    J’espere que tu auras suffisament de courage pour defendre cette idee de changement devant eux. Pourvu que tu prones pas une monarchie constitutionnelle avec Blaise Compaore comme monarque ! Je te souhaite beaucoup de courage pour tout ce qui te manque a Vienne.
    Good luck !

  • Le 9 juillet 2009 à 07:02, par gaspy En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    nous ne transformerons jamais le pouvoir de blaise a celui du mogho naaba ; monsieur le mossi diallo.

  • Le 9 juillet 2009 à 11:15, par le burkinabé En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    BRAVO Mr DIALLO, je vous félicite pour la pertinence de votre vision pour notre patrie.

    Si la "faune politique" burkinabé était peuplée de "loups" de votre "èspèce" ; il serait évident que nous aurions une place plus qu’honnorable dans le classement de l’IDHD du PNUD.

    Revenant sur votre proposition et sans en débatre du fond je puis seulement dire que je commence à avoir de l’espoir pour mon pays. Car en l’espace d’un semenstre deux braves et dignes fils du pays, de vrais patriotes, ont apporté leurs éminences grises à la construction nationale. Il s’agit de vous et de monsieur DIABRE.

    Je vous exhorte à perséverer dans cette ligne afin que nous jeune ayons un repère fiable pour notre engagement politique en lieu et place de la politique politicienne actuelle. cette dernière étant faite d’hypocrisie de mensonge et que sais je encore.

    BRAVO Mr DIALLO.

  • Le 9 juillet 2009 à 11:19 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Bonjour,
    Je vois dans cette intervention, une stratégie pour maintenir Blaise au Pouvoir après la limite du mandat présidentiel.

    Dans cette consultation générale, un référendum. Ce qui signifie que le président aura encore 5 ans de plus. On évoquera encore la non-rétroactivité de la loi. Au lieu de 2015 au bas mots ce sera 2O20.

    La deuxième voie pour le maintenir, est la forme du système parlementaire qui sera adopté. De toute façon la situation actuelle n’est pas loin d’un régime parlementaire dans le mesure où le Président n’est pas responsable devant l’Assemblée nationale (c’est le premier ministre qui l’est). Ensuite c’est le parti vainqueur des élections législative qui nomme sont premier ministre et forme sont gouvernement. Ce qui signifie que si l’opposition gagne les élections, elle nomme son premier ministre et forme son gouvernement.

    Je vois dans ce discours des manœuvres dilatoires. Le gros problème de ce pays réside dans la classe politique actuelle qui pense beaucoup plus à remplir les poches qu’à travailler pour le développement.

    Soyons vigilants ! Dans nos analyses,il faut aller au-delà des mots.

    Cordialement

  • Le 9 juillet 2009 à 11:24, par Kili Kan Sosso (en langue doiula) En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Bonjour,

    J’ai lu ici l’interview d’un homme qui n’a jamais rénié ses convictions et qui les a toujours exprimé où il le fallait et surtout quand il le fallait. Cette interview, teintée de bout en bout d’un réalisme froid, pourrait servir de confirmation s’il le faut. M. DIALLO, vous êtes un politicien coriace, éclairé et réaliste. Vous nous servez ici une lecture politique claire et sans concession des réalités du pays quoi qu’on dise. En la matière, je ne doute aucun instant que vous avez de la ressource. Je salue au passage votre flegme olympien, votre respect (au sens de considération) de l’adversaire (politique) et vous souhaite plein succès.

    Sans démagogie.

  • Le 9 juillet 2009 à 12:01, par Mauris En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Toutes les théories sont bonnes d´où qu´elles viennent,si et seulement si elles peuvent résoudrent les problèmes quotidiens et vitaux de ces millions de Burkinabés des villes et campagnes. Régime parlementaire, présidentiel...Tout cela reste et restera vide de sens si ces régimes n´apportent rien de concrets aux Burkinabès.
    Assez de théories...

  • Le 9 juillet 2009 à 12:01, par Nuée En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Ainsi donc, la crise politique est réelle au Burkina ? L’issure du pouvoir, la navigation à vue, les réformes assassines du FMI et de la Banque Mondiale, la corruption et autres maux n’expliquent-ils pas cela ?

    Ce aveu de la part de l’ex-numéro 2 du régime compaoré nous interpelle tous et nous appelle à nous lever pour défendre et sauver ce qui peut l’être encore...

    Oui, ils ont déraillé les rails du développement de notre pays...la locomotive s’enfonce dangereusement dans un gouffre sans fond....Reveillons nous avant qu’il ne soit vraiment trop tard....

  • Le 9 juillet 2009 à 12:51, par Pouknini En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Je manifeste une pleine satisfaction à la lecture de cette interview, car je m’attendais le moins que ces propositions soient mises sur la table par Salif Diallo. Il a fait une analyse tout à fait adéquate de la situation et avance des propositions qui doivent être prises en compte, contrairement aux soit-disant refondateurs qui n’ont absolument rien à proposer et qui nourrissent une haine inexplicable vis-à-vis de leurs anciens partenaires politiques. Il n’est nullement question de faire du Burkina une monarchie. Instaurer un régime parlementaire ne signifie pas mettre en place une présidence à vie. Mais c’est au contraire faire du Parlement le cœur de la vie politique : l’exécutif dépendrait donc du législatif. Le vrai chef politique, c’est le premier ministre issue de la majorité parlementaire et non le Président : c’est le cas en Grande Bretagne (même si la reine n’est pas élu), en Israël, en Italie, en Allemagne, en Espagne. Le Président de la République est tout simplement au-dessus des classes politiques et le gouvernement est plus responsable devant le Parlement que devant lui (monisme parlementaire. On est déjà dans une forme de parlementarisme mais avec une forte tendance présidentialiste comme en France d’ailleurs, toutefois avec un Parlement monocaméral. L’avantage dans la proposition de Gorba, que j’espère sincère, est de donner une autre envergure, un équilibre des forces politiques qui les amènent si besoin à la constitution de coalition gouvernementale. D’où la nécessité que le CDP accepte, au non de la démocratie et de la paix, de s’engager sur cette voie. Mais j’en doute fort...Si le Président demeure un monarque absolu et omnipotent, cela ne peut que susciter des envies et conduise à des instabilité, puisqu’il s’en suit une forme d’irresponsabilité. Vivement que ses propositions soient entendues !

  • Le 9 juillet 2009 à 13:03 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Vive le politiquement correct !!!!!!!!!!!

  • Le 9 juillet 2009 à 13:24 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Je ne suis pas totalement pour le regime parlementaire que prone M. Diallo, mais je le felicite pour l’intervew. Lui au moins semble etre convaincu que la paix et la serenite dont certains ne cessent de se glorifier au Burkina est ephemere. On faut commence a poser les jalon d’une paix durable.

    • Le 9 juillet 2009 à 18:50 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

      Mon cher, en fait c’est parce qu’il a té évincé qu’il parle maintenant comme ça.Aavant mars 2008, ce gars ne disait rien de pareil sur le système actuel dont il est l’un des pères concepteurs. Du bla bla ; soyez prudents.

      • Le 10 juillet 2009 à 10:12, par ismael zizien En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

        j’abonde dans le même sens !
        il faut nous faire croire qu’y a du bon sens dans tout ça.savez vous qui est vraiment ce monsieur ? allez savoir ! le burkina bien aimé comme dirais l’autre ne se résume pas à une seul personne. blaise compaoré est un médiateur célèbre en afrique.qu’il repond de ses actes devant la justice par ce que c’est là tout le noeud du problème !!!!!!!!!!!!!! on tente de brouillé les pistes avant le déluge !
        pourquoi tant de fausses solutions pour éviter le burkina de connaître une vraie démocratie ??? tous on agis comme des visionnaires qu’ils repondent comme des visionnaire ! pour ce qui est de la bonne vision politique de monsieur diallo,je trouve très dommage qu’il ne le fasse savoir que maintenant ! par contre je tire mon humble chapeau à monsieur DIABRE qui l’a fait où et quand il fallait le faire ! que chacun prenne ses responsabilité et que la vraie démocratie avance !!!!!

  • Le 9 juillet 2009 à 13:36, par Machiavel En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Alors là, j’avoue que je ne comprend rien dans votre affaire politicienne. Vous voulez changer les règles du jeu en plein match. Et comme le nombre de mandat est limité, il faut qu’il n’y ait plus mandant mais potentat ou monarchie ? Nous sommes dans un régime présidentiel et s’il y a à changer de régime, il faut bien poser le problème mais pas au bénéficie des mêmes classes toujours. Un changement de régime est une révolution dans un système et à moins que ce soit pour des raisons de « nous pas bouger », je ne vois pas ces gens-là proposer un régime parlementaire et déclarer que cela serait appliquée à une nouvelle équipe qui devra arriver par des voies qui seront indiquées dans les mêmes reformes. Il ne faut pas amuser la galerie, finissez le mandat et respecter la constitution.

  • Le 9 juillet 2009 à 13:36 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Vision lucide ? Sans aucun doute de la part de cette personne qui a passé toute sa vie (jusque-là) dans ce sérail politique. Il a eu le temps et les occassions de : constater, observer, analyser et comparer les succès et surtout les échecs du parti au pouvoir avec les résultats d’applications similaires dans d’autres horizons.

    En effet, Blaise Compaoré, quoique de bonne foi si l’on analyse sans passion aucune avec tout le sens d’équité possible, les évènements et les évolutions survenus dans notre pays depuis 1982, quoiqu’il ait consenti moult efforts pour qu’on arrive à là où nous sommes, il doit être (à mon avis), assez essoufflé pour qu’une formule, une solution autre à l’image de ce qui se passe en Allemagne, en Israel et où sais-je encore, soit trouvée pour pérenniser l’obédience, voir les honneurs dévolus à ce poste qui se doit d’être hautement rassurant aussi bien pour les citoyens que pour les étrangers qui ont enfin pris au sérieu, le Burkina Faso et les burkinabé.

    ZONGO Tertus ? Acceptons que même si on ne l’aime pas, le "Lièvre court". Tantôt qu’il parle beaucoup, tantôt qu’il ne dit pas assez ou encore qu’il est très orgueuilleux et trop fière, reconnaissons que lui au moins, il a le courage de dire d’être courageux, orgueuilleux etc. Même si l’on sait qu’il ne que ce qu’on lui oronne de dire, il a un courage qui est celui d’accepter dire ce qui peut fâcher.

    De François Compaoré, que dire en faite. Burkinabé de son état, n’a-t’il pas les droits que vous et moi ? N’a-t’il pas le droit de prétendre comme tout le monde ? Qu’il ait eu le "malheur" d’avoir son frère aîné qui a accédé à une hauteur enviée de tout le monde n’est de mon point de vue un pur hasard. Et si le contraire s’était passé, ou encore, si comme tout humain, son aîné atteignait la fin de son rouleau, devrait-il pour autant le suivre dans la tombe ou disparaître dans les airs ?

    Que des mésententes aient existés ou existent entre Salif Diallo, François Compaoré et/ou Tertus comme les lunatiques de la Communication, de la Presse à rumeurs et à sensation s’immaginent et cherchent à transformer leurs rêves en réalité, qu’y a-t’il d’étonnant. Pour preuve, je ne suis ni aimé des ces trois personnalités sus-allusionnées, et encore moins être avec eux car, ils m’ont nuit pour faire plaisir à leurs camarades.

    Je ne ferai que dire la vérité et relever ce réalisme entrevu par l’interwiuvé. Quand on voit le comportement des auteurs de "Touk guili" qui pour se renforcer les assisses, ont mis en place un BUREAU POLITIQUE NATIONAL de 30 personnes inamoviles se composant à 80% de personnes impopulaires et incapables de réunir 10 personnes chacune ; quand on observe la prise en otage du Chef de l’Etat par les gouroux de Diaradougou qui l’entoure, il est temps de revenir au réalisme des choses, rejetant l’intérêt égoïste de certaines personnes pour penser enfin au devanir de notre pays, de la patrie. C’est çà aussi, être Burkinabé.

    Touissida - Patounizambe

    • Le 10 juillet 2009 à 18:51 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

      Je m’attendais a mieux d’ un docteur en droit, Mr. "Pazouindba". Donnez- nous des analyses intellectuelles sans injures. Et surtout des analyses qui font dans la nuance comme la vision que Salif a montree ici. J’apprecie beaucoup cette vision meme si je sais qu’ il est le heraut du heros Blaise Compaore. On se sait dans ce pays. Aux naifs qui croient que Salif Diallo a parle pour lui- meme, je dis que ca fait pitie. Le peuple se laisse mettre encore la corde. Ensuite il va mettre ses deux pattes de derriere pour ne pas se laisser tirer. Trop tard. Salif n’ira jamais contre les interets de Blaise. Il fait semblant. C’est le nouveau jeu. S’ il doit le faire, il va d’abord demissionner en tant que representant de Blaise a l’etranger. Mais pourquoi donc les gens refusent - ils de voir ? veulent - ils qu’ on leur fasse un dessin que Salif en Autriche, Salif est en mission ? Dormez, le reveil sera douloureux si reveil meme il y a. Vous connaissez le Dolipran (politique)que Salif veut nous servir alors que nous ne sommes meme pas en besoin de chirurgie ? C’est la mort subite. En dormant.

      A Mme L’ Intelligente qui croit ouvrir le bal et qui deplore la culture politique des burkinabe plutot agglutines autour de la biere, quelle injure a tout un peuple, doit savoir maniere la brosse a reluire comme beaucoup de ses carrieristes qui se sont soudainement decouvert l’ame de visionnaire politique : Le manque de reactions en quantite et en qualite (comme votre contribution)releve plutot de la culture de la censure que lefasonet pratique sans vergogne. Faites un tour sur le blog de l’ Observateur Paalga et vous copmprendrez que Lefaso. net est en nette deconsideration. L’appel a la soupe de son geniteur, Pare Cyria que, semble avoir eu le dessus.
      les gars de lefasonet, que vous me censuriez ou pas vous allez me lire et vous verrez que bcp de lecteurs ont tout compris et pensent tout le "bien" de vous car on ne peut tromper tout le peuple tout le temps.

      LOP

  • Le 9 juillet 2009 à 13:45, par Banks En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Trés bonne idée. Il faudrait cependant pouvoir l’appliqué, chose qui ne sera point facile. Quand on voit le nombre de membre que compte ce mégaparti appelé CDP... Chacun "cherche son Gombo" au lieu de travailler à faire avancé notre pays.

  • Le 9 juillet 2009 à 14:52, par "LE VIEUX" En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Félicitation pour ton courage ; reste toi-même quelque soit les adversités.Il faut continuer à servir loyalement ton pays comme tu l’as toujours fait dans la discretion et l’humilité. Par "le vieux"

  • Le 9 juillet 2009 à 14:55, par xtreboul En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Monsieur gaspy toi t’as vraima rien compris du message de salif diallo !
    en fait t’es excusé pour ton ignorance !!!!

  • Le 9 juillet 2009 à 15:14 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    L’une des forces de Blaise COMPAORE résidait sans doute dans le fait qu’il a à ses côtés ce Monsieur qui, tout en étant prêt à tout faire pour son patron, a su donner une image respectable de lui – même par sa combativité et son goût de travail. Mais comme au Burkina les gens vous aiment surtout lorsque vous vous sacrifiez tout en restant un clochard inoffensif et vulnérable, à la porté du 1er venu, le Salif qui refuse l’indigence ne pouvait que susciter la réprobation, jalousie et haine chez certaines personnes.

    Voyez ce que ce type a fait pour booster l’agriculture dans notre pays. D’aucuns s’emploient à ternir son bilan dans ce ministère mais désespérément, sans succès. Des acteurs avertis vous diront que les parties salutaires dans ce qui se fait actuellement ne sont qu’une reprise ou une continuation des idées de Salif.

    Bravoo, Salif.

  • Le 9 juillet 2009 à 15:37, par Wendlaboumb En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Bravo à Salif Diallo pour son courage politique. Manifestement la prise de recul produit ses effets mais c’est l’une des forces majeures de l’homme qui est revélée.
    Après le drame de Sapuoy, j’avais fait cette proposition de régime parlementaire en 1999 à des leaders politiques qui ont crié au sacrilège. Je me rejouis de voir que l’un d’eux lance le débat. Certains diront que cette sortie de Salif Diallo confirme mes accointances avec l’homme. Je ne l’ai pourtant plus rencontré et nous n’avons plus communiqué depuis depuis 2000. Le Burkina valorisera son histoire (drames et ses gloires) et consolidera sa démocratie en considérant avec sérennité cette idée.
    Bonne chance à nous tous.

    • Le 9 juillet 2009 à 17:28, par Ange mocoeur En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

      En lisant cette interview j’ai envie de chanter cette chanson des ivoiriens " faut nos prendre pour bête.." On propose une idée qui semble éblouissante pour emballer tout le monde et trouver des arguments pour se maintenir. Oui M. Diallo, au prealable un débat retroactif ou pas retroactif est à clarifier. Aussi pas d’ingérences de juristes prétentieux du genre à nous dire la loi est une histoire de rapport de force. Si ce préalable est accepté "Dans ce cas a nous aller pour la capitale" Il ya aussi quelque chose qui m’agace comment l’observateur qui n’arrive pas à couvrir des évenements qui se passent souvent juste à coté a Boulmiougou fait partir un envoyé spécial pour une rencontre de l’AIEA ? quelle énergie atomique a t-on au Burkina.
      Ca ressemble a une interview commandée. De grace "faut pas nous prendre pour bete.."

  • Le 9 juillet 2009 à 17:40, par COMPAORE Ousséni En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Salut mon frère, digne fils du Yatenga ; Excellence Mr l’ambassadeur, je ne suis pas du tout surpris de lire ces propos de Gorba ; des propos très réfléchis ; comprendre qui voudra ou du moins qui pourra.
    un homme qui a peur de dire ce qu’il pense n’en est pas un !
    C’est vrai qu’on peut aussi regretter le fait que ce genre de propos n’arrive que maintenant mais mieux vaut tard que jamais, dit-on. Beaucoup d’autres se confineraient dans un mutacisme morbide dans l’espoir d’un éventuel comeback. cette vision de Mr DIALLO confirment l’idée que je me suis faite il y a bien longtemps que le changement dans les orientations politiques de notre cher Faso ne viendra que de l’intérieur de la maison CDP eu égard au déficit de crédibilité des forces exogènes.
    Eh oui ! les accords avec le FMI doivent etre revus afin de soulager les travailleurs dont la misère ne fait que se décupler face à leurs perdiems comme le qualifiait à jute titre feu Bongo Ondimba(REST IN PEACE)
    Prêt pour la démocratie, la lutte continue !

    • Le 11 juillet 2009 à 01:19 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

      Ousseni, le commencement de ta phrase m’ inquiete. Si tu continues comme ca, tu risques de detourner bcp de gens qui pouvaient admirer l’ homme simplement comme un burkinabe. Ne parle pas comme ca. Un gars a dit qu’ on ne va pas laisser un gars de Ouahigouya nous gouverner a Ouagadougou et ca m’a beaucoup choque. Et nous autres du sud- ouest, de l’ est, de l’ Ouest, etc, on va dire quoi ? Vous pensez que nous on ne vient pas d’ une region ? Arretons ce pauvre raisonnement. Meme si un type de ton centre devait regner pendant mille ans, ce n’est pas ca en soi qui fera ton bonheur. Il n’ y a que 2 classes au burkina faso. La classe des puissants qui sucent les faibles et les faibles qui n’ ont que leurs yeux pour pleurer. Il ne faut pas te tromper de combat.
      Dabire Santourma J. Marie Vianey

  • Le 9 juillet 2009 à 18:08, par Le démocrate En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Dieu merci ! Enfin quelqu’un qui a réfléchi profondément sur la démocratie en Afrique.

    Tous les Diabré, Sankara, Yao, Bado, etc. ne faisaient que chercher à rééditer ce qui nous écrase depuis 22 ans, voire plus. Le système de une personne au dessus de tous nous ramène à la mentalité du Naaba. De ce fait c’est toujours des comportements de monarques, même si tu ne veux pas, on va faire pour toi. Le problème que ce soit ici au BF, au Niger, au Gabon ou dans la plupart des pays francophones est que la forme de démocratie n’est pas adaptée aux mentalités. Amusez vous à instaurer une telle démocratie en Grande Bratagne, ce sera pareil. Le président prendra le peuple comme ses vassaux et c’est partit pour la catasptrophe.

    La réflexion c’est quoi ? Soit on garde nos valeurs traditionnelles (là il nous faudra revenir à nos rois traditionnels hélas trop nombreux d’où une morcelation de nos états, déjà tous minuscules), soit on trouve autre chose qui empêche cet état de fait. J’opterai pour le second choix en m’assurant qu’une personne n’aie pas le monopole du pouvoir. 111 personnes ne peuvent pas s’organiser pour vendre le pays, pour la simple raison qu’ils auront des clients différents et qu’ils ne finiront pas par s’entendre. La raison les poussera donc à gérer au lieu de brader.

    Ce n’est qu’en ce moment qu’on se tournera vers le développement au lieu de chercher à tirer chacun la meilleure partie de notre si peu de richesse.

    Bravo Salif.

  • Le 9 juillet 2009 à 18:09, par le myth En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    l’histoire de l’humanité se construit par nos faits et jestes quotidiens. Je ne voulais pas réagir à cet article, mais ma conscience me dicte quelque chose.

    Salut à toi SALIF, être homme c’est ça. Pas de rancune, mais toujours l’intérêt commun. Ton idée est explorable, mais nécessite un sacrifice de la part du PF, qui doit accepter le changement en se mettant en cause.

    Bref, Burkinabé soyons réaliste et courageux et acceptons le compromis.

  • Le 9 juillet 2009 à 18:38, par leducduvar En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    N’allons pas vite en besongne mes freres !! Lisez entre les lignes !! La troupe du CDP&freres est en train de monter une nouvelle piece de theatre.Surtout ne vous laissez pas distraire cette fois-ci. Je vous laisse deviner le metteur en scene ! Je vous donne une partie du prologue :
    Legitimons mon regne a vie par une sorte de referedum. Mon frere reste dans l’ombre et tire toutes les ficeles comme il l’a toujours fait. Toi tu sera l’officiel homme fort(premier ministre) et moi je beneficie sur le trone de l’immunite a vie contre tous les eventuels proces des crimes qu’on a commandité. Tout le monde trouve son compte. Deal or not ?

  • Le 9 juillet 2009 à 19:43, par Le pionnier En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Mme S
    Certaines personnes s’abstiennent d’intervenir parce que tout simplement elles ne connaissent pas la difference entre les regimes politiques.
    Le democrate :
    En disant que "Yao, Sankara, Bado et autres cherchent a reediter le system qui nous ecrasent depuis 22 ans", Je pense que c’est une critique un peu facile a leur egard. Et quand vous dites mentalite de Naaba, il n’y a rien de mal a la mentalite de Naaba puisque c’etait sur cette base que les societes Africaines sont fondees. Et si nos mentalites ne sont pas pretes pour une democratie a l’occidentale, alors peut-etre devons nous nous inspirer de notre culture. Jusqu’a preuve du contraire, il existe encore des monarchies qui fonctionnent assez bien a travers le monde.
    Pour en venir a l,interview, beaucoup l’ont deja dit, la solution proposee par Salif Diallo est une piste a explorer. Si un homme politique de la trempe de Salif Diallo estime qu’il est enfin temps de rendre au peuple ce qui lui appartient, je pense qu’on devrai y preter une oreille attentive. La question ici est de savoir comment le peuple lui meme pourrait amener le President du Faso a prendre cette decision salvatrice. Parce qu’entre la parole et l’acte, il y a un pas tres souvent difficile a franchir.

    • Le 9 juillet 2009 à 22:55 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

      Salif Diallo et Blaise Compaoré c’est même pipe même tabac. Et le CDP c’est Salif !!! Tout comme le "système Compaoré". Osez ouvir les yeux mes frères et soeurs !!!

      Et ces pseudo propositions ne sont porteurs de rien de salvateurs pour notre pays...

      Ce que Blase n’a pas pu apporter au Burkina Faso ce n’est pas Salif qui le fera.

      Pour ceux qui sont un peu au courant des faits, Salif est intimement lié à presque tout ce que l’on peut reprocher de pire et d’inimaginable au système Compaoré.

      Quand je vois les réactions de tous ceux qui semblent prêts à applaudir ce monsieur j’ai envie de prendre ma tête entre mes deux mains et de dire tant pis, y a rien à espérer de ce pays.

      Mais je ne franchirai pas ce pas si facilement, je me battrai à côté d’autres Burkinabè pour le triomphe d’une nouvelle race de dirigeants.

      Fasobiga

    • Le 11 juillet 2009 à 01:13 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

      De quelles societes africaines tu parles, toi ? Moi en tout cas ma societe s’en fout des nabas comme de sa premiere culotte et elle ne s’ en porte que mieux. On est vraiment fatigue de vos hinhin naaba, hinhin naaba, ya souma. C’est ca qui fait des Brukinabe des faux types en puissance. On organise difficlement le decagnotage des naaba, que ce soit les mauvais chefs de service ou pas. Organisez une contre- attaque et deux apres le naaba est au courant. Il va vous appeler au service dans son bureau pour vous demander c’est toi un tel ? tu dis oui et il te dit que c’est tout que tu peux reparetir. Du coup tu fais le lien avec la causserie qui est envcore fraiche dans ta memoire et tu es devaste. ce cas s’est passe a la SONABEL a Ouaga dans les annees 2000. Les agents de la SONABEL peuvent bien temoigner. Je suis tres decourage du larbinisme des burkinabe et c’est du principalement a cette peur du chef qui avait son lalagapoore.

  • Le 9 juillet 2009 à 20:22, par soulby En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Pour qui Salif le dégommé fou amoureux de Blaise Compaoré nous prend ?
    Ce que tu proposes est une façon déguisée de donner l’opportunité à Blaise de démeurer à la tête du Burkina jusqu’à ces derniers jours.Après la focntion de président impolaire ou imposteur il devient monarque à vie. Mais tu ne fais que faire la volonté de Blaise. Quand même, vingt ans c’est bon. Blaise est beau, intelligent, et stratège mais tout ça ne nous a pas sorti de l’auberge. Salif, nous t’apprecions beaucoup même mais nous n’oublions pas que tu es du camp des bourreaux et tu ne dois ton salut qu’à ces derniers. Porquoi n’avais-tu pas proposé cela pendant que tu étais encore là ? Par ces propos je crois que salif souffle le feu et le froid pour faire de nous des dupes à courte vue. Mais l’imposture ne passera plus !!!
    Merci

    • Le 10 juillet 2009 à 18:50, par ismael zizien En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

      heureusement il y a encore des gens qui savent lire entre les lignes !les paroles d’un homme politique doivent être prises avec beaucoup de pincettes !
      il faut aussi savoir que blaise est un para-pluie pour toutes ces personnes ! qui ont mis du sable dans les rouages de la révolution pour ensuite comme des rats l’on ronger et l’on honteusement assassiné ! pour ceux qui pense mr diallo est digne fois se trompes énormement ! rien que le titre dit haut ce qu’il pense bas !

  • Le 9 juillet 2009 à 20:54, par Thiphanie En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Je suis très surprise que ces propositions de profondes réformes viennent d’un Monsieur comme Salif Diallo qui plus est un acteur de de première ligne du système "OMP/MT -CDP" depuis des années. Je ne suis pas convaincue de sa bonne foi et cette interview est loin d’être fortuite et innocente. Qu’est-ce qu’il à justifier à tout bout de champ que ce sont des idées qui n’engage que le citoyen Salif ? Il est en train de jouer un acte d’une pièce savemment préparée. Tout ça pour nous distraire ! N’importe quoi. Néanmoins je partage son idée qui consiste à revoir les accords signés avec les institutions de Bretton Woods. Quant au reste, point besoin de changement de régime pour sortir le Burkina du sous-développement et de la misère endémique dans lesquels il se trouve, commencer par faire fonctionner légalement, démocratiquement et effectivement les institutions déjà existentes, débarassons-nous des institutions inutiles et budgétivores, combattons la corruption, la démagogie, le népotisme, mettons l’homme/la femme qu’il faut à la place qu’il faut, etc et nous aurons des lendemains meilleurs, l’espoir renaitra pour les dignes fils/filles du Faso que nous sommes

  • Le 9 juillet 2009 à 21:08, par wobgo En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Je crois que beaucoup de gens se trompe sur les intentions réelles de Salif Diallo. Il ne parle pas de l’ALTERNANCE, même s’il parle de réfondation comme certains opposants. Dans la réalité il envisage un scénario possible qui peut permettre le maintient de Blaise au pouvoir.Je m’explique : c’est comme si Blaise est au dessus, et on ne touche pas à son fauteuil, mais on permet des pseudo alternances possibles en bas. cela aura pour mérite d’entrainer une agitation politique au sein du CDP et lui il peut se positionné pour "régler ses comptes à certains".
    La conséquence la plus dangereuse c’est que ces idées, pour leur application, nécessitent une nouvelle constitution donc une nouvelle république. D’où de nouvelle disposition de l’article 37, NON RÉTROACTIFS, et Blaise reste au pouvoir à vie. Bukinabé reveiller vous !

  • Le 9 juillet 2009 à 21:49, par lance de fer En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    tiens tiens,quelle est la part de vérité entre le partisan farouche et le politicien en perte de vitesse ? le navire a pris l’eau et commence a couler que les langues se delient...pour dire un jour je vous avais propose....

  • Le 9 juillet 2009 à 22:07, par Kon Ndoungtouly En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    On dirait que les burkinabes n’aiment pas ou ne croient pas à ceux qui viennent au repentir ! si Excellence Salif est dans la sincérité et fort de ses convictions qu’il défend depuis et reconnu de tous ,pourquoi ne pas le croire et l’acccompagner par des propositions comme ils nous invite ! il a bien dit que ce qu’il avance est personnel et qu’il les déjà partagées avec son Président du parti , alors attendons voire.
    Et puis, ses supposées dissenssions avec François COMPAORE ou le Premier Ministre Tertius vraiment arrêtons celà et voyons l’intéret de la nation.Salif dit qu’il n’a pas de problèmes avec eux , ni Fançois , ni Tertius a reconnu avoir des problèmes avec Salif à chaque fois ils ont été interwiewés.
    Encourageons les gens qui avancent sans masque ,car comme dirait l’autre au dessus des honneurs , il y’a l’honneur !

    • Le 10 juillet 2009 à 09:11, par Paris Rawa En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

      Monsieur Kon Ndoungtouly, en politique, il ne s’agit pas d’aimer ou de détester des gens. Il s’agit de faire des choix pour le présent et l’avenir. Vous dites que Salif a dit ceci ou cela. Est-ce que sa parole est une parole de Dieu ? Et admettons qu’il ait raison, est-on obligé de faire toujours avec le mêmes qui décident pour tout le monde depuis plus de 20 ans ? Et que le clan CDP se bagarre sans cesse ou se réconcilie entre eux, ce n’est pas l’affaire de la nation ! C’est bien si Salif est un repenti comme vous le dites alors que lui-même ne le dit pas. Mais juste une question pour votre réflexion personnelle à ce sujet : pourquoi dans la société on n’accepte jamais d’embaucher un voleur repenti comme caissier dans un commerce, une entreprise, ou trésorier dans une association ? Est-ce parce qu’on n’aime pas les voleurs repentis ? Est-ce que si l’hyène vous dit qu’elle ne va plus jamais manger de la viande, est-ce que vous allez lui confier la garde de votre troupeau ?

  • Le 9 juillet 2009 à 22:22, par Mechtilde Guirma En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Ihre Excellenz, Herrn Botschafter, Ich einige gar nicht mit Ihrer Zeithexerei-furcht. Es geht nur Ihnen an. Nicht uns. Es gibt noch vielen Dingen, dass Sie uns nicht eklären hätten. Bitte, lassen-Sie die Leute wissen was Sie, in manche familien hauptsächlich meine, verdorben haben. Ich danke Ihnen sehr, Excellenz.

    • Le 13 juillet 2009 à 01:58 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

      J’ aurais aime qu’ ala fin la Koromousso nous dise en ramasse ce qu’ elle ecrit en allemand a l’ intention de son excellence. Je sais que vous etes une femme engagee aupres des valeurs morales et democratiques, loin d’ une gourgandine et vos contributions valent toujours leur pesant d’ or. Vous faites partie de la societe civile qui ne desepere pas de la situation nationale pas reluisante aujourd’ hui. Vous n’etes pas une caisse de resonance comme certains pseudo- intellectuels que nous rencontrons souvent ici a lefaso.net qui signaient de leur nom et qui ne signent plus de leur nom mais q’ on reconnait par le( manque de)style.
      Nous sommes en solidarite dans l’action citoyenne pour un Burkina renouvele.

      Dieu est la seule Force et Il est avec les Justes en dernier ressort. Amen !

  • Le 9 juillet 2009 à 22:44, par défendtesdroits En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Bonsoir

    Je suis très touche de voie et de lire de telle déclaration venant d’une personne aussi qualifie que S.

    Je pense que notre pays cour vers sa propre prêté et nous me pouvons rien faire c’est dommage. Regarde la Côte d’Ivoire voisin, c’est dommage que nous aussi allons bientôt passe a cela, mais pas contre un étrange, mais contre nous oui nous allons tous nous faire tué pour qui ?

    Vous savez Mr S, CI Blaise revient au pouvoir après plus de 22 ans passe a nous mettre dans les mêmes conditions que nous le somme (modification de la constitution, élection truqué, chantage, et mensonge) alors c’est vraiment pas pour aujourd’hui que notre beau pays ira de l’avant.
    Sankara et mort et il y a pas eu justice, Norbert aussi et il a pas eu justice
    et bientôt a qui le tour ? Nous les Burkinabé ? Avec vos désires personnel, vous et vos compatriotes aller nous mettre dans une guerre très très très grave et sauvage comme nous l’avons jamais connu...
    C’est sur le pays va mal, avec des dictâtes au pouvoir, c’est sur. Pourquoi nous avons pas eu de changement politique depuis 22 ans Mr S ? Il y a temps de chose a faire pour nom peuples, et oui je le sais c’est pas bien de la dire mais il le faut car temps que des hommes comme nous le savons continuérons a vivre sur cette terre alors nous allons donnes nos cerveaux a ceux qui veulent aller de l’avant mais pas a des qualifié qui ne pense que a leur propre vie et profie.
    A chacun pour soit Dieu pour tous ou encore "la patrie ou la mort nous vaincrons".

  • Le 9 juillet 2009 à 23:05 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Comme Bado freint tjs a le dire ce
    paysan de Ouahigouya croyait qu,il etait incontournable
    il l,a appris a ses depends il a tellement assimile la lecon qu,il l,enseigne.C est le tour de tous les idiots
    qui disent que seul Blaise peut diriger le BF de savoir qu,il ont tort.Blaise n,a aucune qualite exceptionelle
    hors du commun des qualites et valeurs que les 12 autres millions de burkinabe ont.Il est comme toi et moi il n est pa s utile au BF que l,honnete cultivateur de LOROPENI
    LE PASTEUR DE gorgagi,l,enseignant de GOMTENGA ou l,infirmier de Solenzo .Pour ceux qui ont la memoire courte
    IL Y,A TRENTE ANS de cela Blaise n,etait qu,un simple capitaine a PO

  • Le 9 juillet 2009 à 23:40, par henry clay En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    mr Diallo a un franc-parler qui explique pourquoi il est en autriche. sa promotion d’un regime parlementaire est bien mais comme il le souligne tres bien tout depend des interet constitutionels du president Compaore. maintenant quel sont les INTERETS CONSTITUTIONELS de compaore. au regard de l’evolution socio politique du burkina et les recent evenement economique que le pays travers en ajoutant les options securitaires a lui ouvert pour ne pas repondre de certsins evenments je pense que le president compaore est en droit ligne ideologique avec les personnes qui lui "pompent l’air" day-in -day-out

  • Le 9 juillet 2009 à 23:57, par Saadi En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Il ya bcp de préalables à lever avant d’envisager une remodelage du socle démocratique de notre pays. On ne peut aujourd’hui proposer un changement aussi fondamental sans avoir repondu à la question suivante :
    - quel rôle jouera Blaise Compaoré dans la nouvelle architecture ? Quid du terme de son action politique qui aujourd’hui devra s’arrêter en 2015 ?
    De tout évidence, si l’instauration du régime parlementaire doit conduire à une prolongation de l’espérancede vie politique de BC, alors là pas question.Plus de 20 ans au pouvoir , nous voyons bien les conséquences aujourd’hui.
    J’ai peur que la proposition faite par Diallo Salif ne nous conduise au bout de quelques années à la même impasse. Celui qui a gouverné en maître absolu ne se laissera pas émasculer du jour au lendemain par un parlement. Nous sommes au Faso et on connaît la culture dominante en la matière.
    En outre, tous les systèmes politiques sont bons a priori, mais tout dépend des acteurs qui les aminent.Donc notre système actuel est bon. Le mal réside dans les hommes politiques dont l’égoïsme n’a d’égal que leur voracité. Il faut changer l’homme politique burkinabè et c’est tout un programme ! Si tant est que BC est un patriote qu’il renonce à se présenter en 2010 et la classe politique s’accordera pour le laisser jouir d’une retraite paisible. c’est là à mon sens que la réflexion doit être menée. Il faut bannir à jamais l’escroquerie politique telle qu’on l’a vue auparavant.

  • Le 10 juillet 2009 à 01:30, par solar En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    lol ! peu importe le regime politique dans un pays où la population très majoritairement illettrée,cela revient à la même galère.il s’agit juste encore de décider pour le peuple sans son avis ni préavis.avant de parler d’un regime parlementaire,il faut d’abord assainir l’assemblée nationale.il y faut des intellectuels,des conditions autres que des bras longs,des députés qui osent dire non même à leur propre camp ;des hommes et des femmes qui y proposent quelque chose ;combien de nos parents,frères,soeurs,voisins,amis entres autres savent ce qui se passe à l’assemblée ! c’est une institution morte et vivante dans son coin,c’est un recoin où il ya trop de dépenses pour le pays(des dépenses qui peuvent mieux servir). ;je pense que les députés, qui sont sensés répresenter le peuple,ne sont sont qu’un mirage d’espoirs sur lequel il faut éviter de s’accrocher.un régime parlementaire ? il faudrait d’abord un parlement ! et puis,du moment où les députés de la majorité n’osent pas se faire entendre,à quoi bon ! restons dans la fausse démocratie.évitons de changer pour changer la forme et non le fond !

  • Le 10 juillet 2009 à 01:31, par rayan En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Pourquoi il ya des pays en Afrique où les chefs d’Etat quittent le pouvoir à la fin de leur mandat et dans d’autres ou il y’en a qui veulent rester au pouvoir en tordant la constitution ? La vérité se trouve dans le consensus posé dès le départ : la constitution. Si personne n’a peur du peuple, qu’il devienne membre du peuple et on saura vraiment qui est qui et qui est aimé du peuple. Ne soyons pas dupes. Celui qui dirige bien finit par gâter tout ce qu’il a bien fait. A bon entendeur salut !

  • Le 10 juillet 2009 à 04:04 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Cette interview mérite le titre : "complot Blaise-Salif Diallo"

    D’abord comme quelqu’un l’a si bien noté : l’INTERVIEW EST COMMANDEE pour passer un message. En effet on voit mal l’Obs dépêcher un journaliste à Vienne (je dirais même si c’était à Ouagadougou) pour l’élection du président de l’AIEA. Faut pas prendre les gens pour des enfants.

    L’actuelle constitution est bonne. Il faut juste un président neuf.

    Le deal : Salif travaille à une nouvelle constitution. Cela donne l’occasion de maintenir encore Blaise au pouvoir et Salif est nommé 1er ministre.

    D’ailleurs pourquoi quelqu’un qu’on a débarqué sans qu’il bronche se sentirait-il maintenant pousser des ailes !!?? Parce que Blaise lui a donné le feu vert ! N’gaw ! Qui est fou ??!! Salif connait le système mieux que quiconque !

    Mais ça ne passera pas !!! Blaise et Salif doivent prendre leur retraite. Et si jamais ça passait je pars en exil. Ca suffit !!!

    Fasobiga

  • Le 10 juillet 2009 à 11:22, par Karima En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Je pense que notre apprenti-politicien des années 80 a maintenant bien mûri, au point de tenir des propos hyper sensés et d’assumer sans trop de gêne son passé de troubadour du régime. Beaucoup n’ont pas encore pu réaliser cette catharsis nécessaire pour mieux s’assumer d’abord, comprendre les différences de conceptions ensuite, et enfin mieux envisager le futur sombre de notre pays. Je vous tire mon chapeau pour cette tardive mais juste confession de beaucoup de choses....

    • Le 13 juillet 2009 à 01:45 En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

      meme si cette confession est insincere et cahce un gros complot contre le peuple. Ne faites pas comme si vous ne savez pas que Salif est le stratege de ce regime meme si ses strategies n’ ont souvent inspire que des coups bas au lieu du developpement reel de ce pays. Le pouvoir a vie de Blaise est bien en marche. Si vous attendez un dessin pour comprendre ca, vous avez tiredans le fleuve Mouhoun. Bilan, sept poissons morts : la prise est bien maigre.

  • Le 10 juillet 2009 à 14:53, par bedié En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Le plus grand escroc politique de tous les temps au Burkina ici, c’est bien ce Mr Salif Diallo.

    Que ceux qui veulent intervenir, comprennent d’abord avant d’intervenir car vous applaudirez qu’on insulte votre intelligence.

    Arretez d’insulter ce pauvre peuple que votre système a fini par transformer en moutons.

    ça suffit comme ça car le peu de patriotes qui ont su résister à votre roubladise, se battront par tous les moyens pour faire échec à votre funeste projet (votre clic et votre mentor ne sont pas les seuls capables dans ce pays).

  • Le 13 juillet 2009 à 13:21, par Oeil V En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    C’est simplement machiavélique ce que Salif vient de proposer ! En politicien qui ne cherche qu’à conserver le pouvoir sans souci du développement du pays, la trouvaille est simplement géniale ! Cependant, il faut qu’il sache que les burkinabé ne sont pas des dupes, car la lecture intelligente de cette proposition dégage qu’il s’agit de vouloir créer une nouvelle republique à l’image de ce que Tandja est en train de faire au Niger. La différence avec tandja, c’est que là il y a subtilité machialvélique à la base, sinon la finalité est la même : COMPAORE Blaise serait toujours au pouvoir !
    Evitons de nous laisser prendre au piège des bourreaux de la République, après avoir modifier l’article 37, les remous qui s’en sont suivis, les ont amenés à revenir sur cet article. maintenant sentant qu’il leur sera difficile de modifier à nouveau cet article, alors ils changent de fusil d’épaule en faisant miroiter un régime parlementaire ce qui nessecite de changer de constitution et donc de republique !

  • Le 13 juillet 2009 à 16:53, par Issaka En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    Ho lala !!! Je le vois venir M. Salif DIALLO. Salif DIALLO s’apprête encore à trahir son parti le CDP tout comme il a trahi les communistes burkinabé en 1984 de son retour des études de DAKAR où il a pourtant bénéficié du soutien matériel et financier de ces derniers. Salif DIALLO est un grand traitre. Vous êtes avec lui aujourd’hui, demain il vous trahira sans nul doute. Dommage que certaines personnes sur ce forum se laisse tromper. Pauvres de vous.

    Issaka

  • Le 14 décembre 2015 à 10:30, par Charles Aziz En réponse à : Salif Diallo : “Il faut dissoudre l’Assemblée et instaurer un régime parlementaire”

    NO COMMENT

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