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Transports routiers Inter-Etats : Calvaire sur le corridor Ouaga-Bamako

Publié le vendredi 3 juillet 2009 à 02h28min

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La libre circulation des biens et des personnes dans l’espace CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) demeure-t-elle un vœu pieux ? Obligé d’y croire, au regard des tracasseries routières érigées en devise sur le corridor Ouagadougou-Bamako où les forces dites de sécurité, la douane, l’Office national des transports (ONT) et les agents des mairies, entre autres, intronisées en mille endroits sur le tronçon malien, ne parlent qu’une seule langue, celle du francs CFA ; l’ultime laissez-passer qui vous ouvre bien des voies et des portes, au détriment des documents exigés de tout conducteur de transport de marchandises. Corruption et intimidations s’y côtoient. Voici donc toutes les conditions réunies pour vivre le calvaire sur cette route internationale devant pourtant servir au désenclavement des Etats de l’hinterland. En tout cas, une semaine passée sur les rives du Djoliba nous aura édifié.

Notre troisième séjour en terre africaine du Mali, du 22 au 27 juin 2009, nous le devons à l’Observatoire des pratiques anormales (OPA) sur les corridors inter-Etats, qui se fend d’un plaidoyer contre les tracasseries routières dans l’ouest-africain. Bien des barrières, en effet, y entravent la libre circulation des biens et des personnes. Aussi une enquête fut-elle diligentée du 1er janvier au 31 mars 2009 sur les corridors Ouaga-Tèma ; Ouaga-Lomé et Ouaga-Bamako, qui permit de faire l’état des lieux et de tirer la sonnette d’alarme.

Le constat est un réquisitoire contre les forces néfastes qui freinent le développement économique de la sous-région ouest-africaine, au nombre desquelles les agents de la sécurité, qui, non seulement rançonnent sans scrupules, mais aussi constituent un goulot d’étranglement. En voulez-vous des preuves ?

Dans le premier rapport 2009 de l’OPA, on s’étonne de constater que “le nombre de postes de contrôle aux 100 km est de l’ordre de 2 au Togo et au Ghana, mais atteint 5 au Mali. Les temps de contrôle des véhicules aux 100 km vont de 7 mn au Togo à 44 mn au Burkina Faso. En ce qui concerne les perceptions illicites, elles varient de 1 667 F CFA au Togo à 7 784 F CFA au Mali aux 100 km.

Les niveaux de perceptions illicites, par rapport au précédent trimestre, ont baissé au Burkina Faso, au Ghana et au Mali. Cependant, fait remarquer l’OPA, ils demeurent élevés en raison de l’application, sur deux des trois corridors, de la réglementation sur la charge à l’essieu sans délivrance de reçus aux conducteurs dont les véhicules se révèlent fautifs”.

Du côté du Mali, l’autorité ne manquera point de rougir les yeux en apprenant que “le corridor Ouagadougou-Bamako enregistre des perceptions illicites de l’ordre de 44 375 F CFA par voyage. Ce niveau, élevé, serait essentiellement imputable au Mali qui, avec 33 625 F CFA par voyage, dont 6 625 F CFA rien que sur le contrôle de la surcharge, bat le record des perceptions les plus élevées par pays et par corridor au cours d’un voyage, loin devant le Burkina Faso, qui, sur le même corridor, enregistre 10 750 F CFA de perceptions illicites par voyage”.

1 000 F pour un cachet

Quelque trois mois se sont donc écoulés après la publication de ce rapport sentencieux, et la nécessité s’est fait sentir d’engager les médias dans ce combat, à l’issue encore incertaine, contre les pratiques illicites sur les trois corridors suscités. Eric Jean Aristide Ouangré du Centre Afrika Obota (CAO), membre de l’OPA, nous avait prévenu que ce ne serait pas facile, et nous en étions des plus convaincus, ce, d’autant plus que le voyage devait se faire à bord d’un camion de transport de marchandises.

Ainsi quittions-nous la capitale burkinabè ce 22 juin à la dernière heure par la Route nationale n° 1 pour faire la jonction avec Bobo-Dioulasso, embarqué par un bon samaritain. A cette heure-là, notre crainte était beaucoup plus de devoir nous retrouver sur le chemin des indécrottables coupeurs de route qui règnent dans les régions du Centre-Ouest, de la boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins qu’autre chose.

Dieu merci, jusqu’à ce que nous atteignions la frontière après le lever du soleil, ils ne furent point de la partie. Nous nous présentons aux postes de police et de gendarmerie pour la vérification de nos documents de voyage. Rien à signaler, sauf que nos compagnons, eux, ont dû sacrifier à la traditionnelle dîme de 1 000 F CFA pour défaut de carnet de vaccination, et de 1 000 autres F CFA pour le cachet apposé sur le passeport, ce, avant même de rendre la politesse aux agents de la douane.

L’attente fut de courte durée, et nous avons pu reprendre notre traversée, espérant au plus vite les portes de Bamako, que nous atteindrons quelque dix heures plus tard après avoir avalé 920 km. Le rêve d’un voyage paisible s’était envolé, car nous avions compté sans tous ces postes de contrôle échelonnés sur notre trajet et l’accueil qui nous y serait réservé.

En partie, les enquêteurs de l’Observatoire des pratiques anormales n’avaient pas tort au regard de la fréquence des arrêts. Personnellement, notre porte-monnaie n’en souffrit point pour autant, mais nous n’en dirions pas de même pour notre compagnon de transporteur dont les yeux virèrent au rouge.

Ce n’était que la partie visible de l’iceberg, car les entretiens que nous eûmes tant avec les transporteurs burkinabè résidant à Bamako qu’avec les syndicats des transporteurs du Mali allaient nous le confirmer. De l’avis de transporteurs, ont-ils dit en chœur, le corridor Ouaga-Bamako, de par ses tracasseries, n’a pas son pareil.

Impossible, en tout cas, d’aller d’une de ces capitales à l’autre à bord d’un camion, sans débourser quelque 100 000 F CFA, dont les 3/4 iront dans les poches des percepteurs maliens... sans le moindre reçu. “En règle ou pas, vous êtes obligé de cracher dans le bassinet si vous souhaitez poursuivre paisiblement votre voyage : la police ; la gendarmerie ; la mairie ; la douane ; l’Office national des transports, dont les missions sont dévoyées, sont là, chacun pour percevoir sa dîme dans l’indifférence totale de la hiérarchie”.

Ne sont-ce d’ailleurs pas les petits prédateurs placés dans les différents postes qui pourvoient au caviar et au champagne des boss, qui se la coulent douce dans la capitale ? “Inutile de demander pardon sous peine de voir votre cas s’aggraver”, conclut ce chauffeur qui a requis l’anonymat pour des raisons évidentes.

C’était la rengaine au siège de la Coordination nationale des syndicats et associations des conducteurs du Mali et de la Fédération nationale des transporteurs du Mali, sis au parking central des transports “gros porteurs” du quartier Faladié. A quelques centaines de mètres de là, au siège du Syndicat national des chauffeurs et conducteurs routiers (SYNACOR) aussi, les tracasseries routières sont un sujet d’actualité.

D’où cette causerie-débat organisée le jeudi 25 juin sur ledit thème, à l’initiative de la Coalition des Alternatives africaines Dette et Développement (CAD-Mali), du Centre ouest-africain pour le Commerce (RADE HUB) et de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement international (USAID). La présence massive de toutes les parties prenantes à cette causerie-débat, qui se voulait une campagne de sensibilisation des différents acteurs des transports routiers, s’imposait donc.

Accusés, levez-vous !

Si l’unanimité s’est faite autour des tracasseries et des perceptions illicites, ce forum s’est vite transformé en procès en règle des forces de sécurité, de l’ONT et, dans une moindre mesure de la douane, qui, aux yeux des intervenants, sont les véritables plaies du transport routier au Mali ; des accusés de luxe obligés de jurer sur tous leurs dieux, après l’échec des mémoires en défense, que, dans les meilleurs délais, tout irait dans le bon sens, pour peu que les transporteurs, eux aussi, acceptent de battre leur coulpe, les torts étant partagés. Effectivement, dans cette guerre des sorciers du corridor Ouaga-Bamako, que celui qui n’a jamais mangé l’enfant d’autrui jette la première pierre au coupable.

Les forces de sécurité maliennes et Cie auront bon dos de prétendre sévir au nom de la loi en vigueur, mais où sont-ils donc terrés, les introuvables reçus ? En un mot comme en mille, les défaillances, l’ignorance et les négligences des transporteurs font le bonheur des nababs de la route qui, naturellement, se frottent les mains, esquissant un sourire significatif quand, au loin, se font entendre les klaxons et les vrombissements des bolides qui rythment l’activité économique de l’Afrique de l’Ouest.

Tel ne semble pas être l’avis de ce représentant de la police à la causerie-débat du 25 juin qui, avant de disparaître dans la foule comme l’éclair, demande : “Quand vous êtes en règle, pourquoi acceptez-vous de payer ?”

Réponse de Dame Coulibaly Adama/Coulibaly qui, elle, s’adressait à haute et intelligible voix au directoire, et qui, en sa qualité de présidente de l’Association nationale des femmes des chauffeurs, conducteurs routiers du Mali, soutient mordicus qu’en la matière, “c’est vraiment la désolation, le désordre au Mali. Les postes de contrôle sont légion et notre souhait est que les contrôles se fassent uniquement aux frontières.

Il faut que les autorités accordent la plus grande attention à tous les rapports qui sont faits sur les tracasseries routières dans notre pays. Car au Mali, il y en a beaucoup plus qu’ailleurs”. Une réaction loin d’assommer le chef de la Division organisation du trafic à l’Office national des transports, Kalilou Sylla, qui dit sa part de vérité sur sa structure : “L’ONT contrôle les véhicules au niveau des postes de contrôle en tant que coordonnateur.

Tous les véhicules non en règle doivent payer les contraventions et nous tenons le barème des infractions au même titre que la police. L’ONT gère les litiges qui peuvent opposer les conducteurs aux forces de sécurité. Ici nous devons faire des statistiques annuelles et nous ne pouvons pas concevoir que des véhicules circulent sur notre territoire sans qu’on sache d’où ils viennent et où ils vont”. Un travail de longue haleine

Mais, balle à terre, suggère sagement le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCI-M), Amoudy Sidi Ahmed, qui confesse que la “lutte contre les tracasseries routières en Afrique de l’Ouest et principalement au Mali est un travail de longue haleine. C’est pourquoi nous privilégions la sensibilisation. Il y a des fautes de part et d’autre ; il faut que chacun s’assume !

C’est par des dialogues comme celui que nous venons d’avoir que, petit à petit, nous allons vaincre le fléau. Je puis vous assurer que, dans le court terme, les flèches du Mali vont s’abattre sur les brebis galeuses... !”

Faut-il pour autant prendre ces promesses pour parole d’évangile ? En attendant, le corridor Ouaga-Bamako a ses réalités, incontournables, que nous vivrons sur le chemin du retour. Cette fois-ci, nous choisissons de jouer notre partition à bord d’un camion à remorque qui transportait des tonnes d’engrais à destination de Bobo-Dioulasso.

Nous n’eûmes pas de peine à convaincre le chauffeur et son apprenti, tous de nationalité ghanéenne, de nous admettre dans la cabine. Alors, là, rien d’un voyage de noces, car il fallait tendre les jambes sur le tableau de bord, tel un nouveau circoncis dans un centre initiatique, pour braver le millier de kilomètres qui séparent nos deux capitales.

Nous faisons nos adieux à Bamako à 22h00 ce même 25 juin par prudence eu égard à l’état de la route dont une bonne partie abrite des nids d’éléphants. Moins d’une heure après, nous avons atteint le premier poste de contrôle à Sénou, où nous restons deux heures. A la sortie des bureaux, “Master” nous confie dans la langue de Shakespear y avoir laissé 15 000 F CFA.

Nous avions pris le soin auparavant de lui avouer la raison de notre choix délibéré de ne voyager qu’à bord d’un camion de transport de marchandises, histoire de le rassurer et de bénéficier de sa complicité. Le second arrêt en cette nuit, nous l’effectuons au poste de péage et de pesage de Sanankorba, où nous installons nos pénates, non sans avoir délié les cordons de la bourse.

Plein tarif pour notre compagnon : 15 000 F CFA. Etalé à même le bitume du parking, nous peinons à fermer l’œil après cette grosse pluie qui s’était abattue sur Bamako et ses environs et aussi du fait des croassements des crapauds qui pouvaient à tout instant aiguiser l’appétit d’un serpent ou d’un caïman. Le réveil est douloureux au matin du 26 juin, mais nous réussissons quand même à prendre le départ avant l’encombrement de la voie.

Concert dans la cabine

Malgré la faim qui commençait à se faire sentir, nous entretenons la bonne humeur dans notre cabine de “pilotage” requinqué par les vieux succès musicaux de Daouda Koné, Alpha Blondy, Lucky Dube, Peter Tosh et Eugenie Assabia Krooper. Et bonjour Ouéléssébougou, Bougouni et Sikasso où la tombée de la nuit et la fatigue nous imposent de bivouaquer. Trois autres escales, soit 15 000 F CFA multiplié par six, le même tarif, comme si le mot d’ordre avait été donné de payer aussi bien à l’entrée qu’à la sortie d’une ville.

Nous croyions sortir des eaux quand au matin du 27 juin, nous parvenions au dernier poste malien, Hermakono, situé à cinq kilomètres de la frontière avec le Burkina. Erreur ! Non seulement les négociations avec les maîtres des lieux durèrent trois pénibles heures mais, encore, elles coûtèrent à notre “driver” la bagatelle de 30 000 F CFA.

Comprenez donc notre ouf de soulagement quand, enfin, autour de 11h00 GMT, nous franchissons ce mur de Berlin érigé en plein espace CEDEAO pour nous présenter au poste de police burkinabè où, pour la première fois depuis notre départ de Bamako, nous déclinons notre identité.

Difficile d’oublier de sitôt l’accueil fraternel à nous réservé par ces braves policiers et douaniers exilés à mille lieues de la capitale burkinabè ; un épisode émouvant que n’oublient pas, non plus, nos coéquipiers de cette épopée sur le corridor Bamako Ouaga, mais si la pilule de 150 000 F CFA prescrite par la coalition infernale qui y régente la circulation se révèle dure à avaler. A Koloko, en territoire burkinabè, les conducteurs ghanéens se disaient déjà chez eux, signe que la donne a changé à leur bénéfice.

Leurs remerciements renouvelés aux forces de sécurité en sont la preuve, même en douane où ils dûrent patienter que l’axe Koloko-Bobo se libère, en même temps que s’éclipse l’astre du jour pour rallier Sya et Ouagadougou en toute quiétude. Rares, en effet, sont les postes de contrôle entre la capitale économique et celle politique au Pays des hommes intègres, où l’adage qui fait l’unanimité est que tout le monde est corruptible, mais que chacun a son prix.

Car il ne faut pas se voiler la face, et nous n’en voulons pour preuve que le rapport 2007 du RENLAC sur l’état de la corruption au Burkina Faso, même si la corruption recule, en des endroits comme en douane, elle a la vie dure. Osons seulement espérer que le plaidoyer initié par l’Observatoire des pratiques anormales (OPA) sur les corridors inter-Etats, à travers le Centre ouest-africain du commerce (TRADE HUB), l’USAID et le Centre Afrika Obota (CAO) portera fruits, pour peu que dans l’espace CEDEAO les autorités fassent leur ce combat salvateur.

Bernard Zangré Ouaga-Bamako-Ouaga


Ce qu’il faut savoir

Afin de s’éviter les différentes tracasseries routières sur les axes inter-Etats, il est requis des conducteurs burkinabè de transport de marchandises les documents ci-après, lors des contrôles de la police nationale et de la gendarmerie, mais combien d’entre eux le savent ?

permis de conduire international ;
carnet de voyage des Etats membres de la CEDEAO ;
carte grise internationale ;
carte brune CEDEAO ;
certificat de visite technique automobil
e ;
carnet TRIE CEDEAO ;
déclaration de Douane ; v
facture d’achat ;
certificat d’origine ;
carte internationale Autorisation de transport public de marchandises ;
certificat international de vaccination ;
certificat d’inspection sanitaire ;
lettre de voiture inter-Etats + photo du conducteur ;
dispense de caution (pour les véhicules importés seulement) ;
avis de chargement.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 3 juillet 2009 à 12:31, par YAO En réponse à : Transports routiers Inter-Etats : Calvaire sur le corridor Ouaga-Bamako

    C’est un beau travail que vous avez fait mais les autorités du Mali sont au courant. L’année dernière nous étions au Mali et nous avons été choqués par ces nombreux barrages comme si c’est un pays en guerre. J’ai eu honte surtout que les dirigeants maliens se prennent pour des démocrates mieux je ne peux pas comprendre que Soumaila cissé soit le président de la commission de l’UEMOA et que son pays ne donne pas de bons exemples. C’est un coup d’épée dans l’eau votre travail ce n’est pas pour vous décourager car l’année dernière nous avons demandé à un ambassadeur au Mali, il nous a dit qu’il a porté la question aux autorités Maliennes il est ressorti que ces derniers disent que c’est pour lutter contre le grand banditisme. Mon oeil. C’est une honte. Que Dieu sauve la terre du nègre. Ces dirigeants ne font pas la fierté de cette grande civilisation du pays de Soundiata.

  • Le 3 juillet 2009 à 19:19 En réponse à : Transports routiers Inter-Etats : Calvaire sur le corridor Ouaga-Bamako

    ceci est un exemple parmi tant d’autres pour ne pas dire aa toutes les frontieres Prenez ouaga abidjan ou vers le togo etc Apres on vienet nous parler de l’uNION Africaine...
    somé

  • Le 4 juillet 2009 à 15:13, par SOMDA T. JEAN DE DIEU En réponse à : Transports routiers Inter-Etats : Calvaire sur le corridor Ouaga-Bamako

    Grand merci pour votre article sur " calvaire sur le corridor Ouaga-Bamako", vous avez les félicitations de la commission de la CEDEAO, pour ce travail d’alerte de nos structures sous-régionales,et surtout de nos décideurs politiques chargés de la mise en oeuvre de nos belles résolutions sur le terrain. Pour sa part,la CEDEAO a décidé d’envoyer une mission qui se rendra sur place pour la sensibilisation et toutes actions urgentes à mener.
    Encore bravo !

  • Le 5 juillet 2009 à 20:45, par EntreNous En réponse à : Transports routiers Inter-Etats : Calvaire sur le corridor Ouaga-Bamako

    Une fois je faisais Ouaga-Bamako et arrivé à la frontière, je présente mon passeport à la police et le cachet me coutait 1000 FCFA. Tandis que le cachet sur le passeport d’un Homme blanc (Européen) était gratuit. A la question de savoir pourquoi cette différence, l’inspecteur de police m’a répondu que les touristes apportent de l’argent dans nos pays, alors que moi je ne suis pas autant utile. J’ai trouvé le raisonnement très bas que j’ai préféré rentrer dans le car et ruminer ma colère. J’en ai voulu à l’UEMOA et sa bande de fonctionnaires pas plus utiles que moi.

  • Le 28 novembre 2009 à 00:06, par KOUMBA En réponse à : Transports routiers Inter-Etats : Calvaire sur le corridor Ouaga-Bamako

    Félicitation pour l’immense travail fait sur cet axe, parmi tant d’autres. Mais concrètement sur l’espace CEDEAO, quels sont les documents administratifs exigibles à un automobiliste qui circule sur l’espace CEDEAO ? Lesquels documents doivent être uniformes sur l’espace CEDEAO pour aboutir effectivement à l’intégration économique recherché.Quel papier un chauffeur doit montrer à un corridor d’un état de la CEDEAO ?

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