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Audience au premier ministère : La mission d’évaluation de la corruption reçue par Tertius Zongo

Publié le mardi 30 juin 2009 à 00h40min

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Une délégation de la mission d’évaluation de la corruption au Burkina Faso, conduite par Elsa Gopala Krishnan, experte associée à l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, a été reçue en audience, le 26 juin 2009 à Ouagadougou, par le Premier ministre, Tertius Zongo.

"Nous sommes venus nous entretenir avec le Premier ministre, Tertius Zongo, au sujet des conditions d’évaluation du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la Convention des Nations unies contre la corruption". Ainsi s’est exprimée, Elsa Gopala Krishnan, experte associée à l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, à la tête d’une délégation de la mission d’évaluation de la corruption au Burkina Faso, à leur sortie d’audience avec Tertius Zongo, le 26 juin 2009 à Ouagadougou. Selon Elsa Gopala Krishnam, le Burkina Faso s’est porté volontaire, il y a un an, pour l’examen de la mise en œuvre de la Convention des Nations unies contre la corruption. Cet examen, à entendre celle qui conduit la délégation, est conduite par des pairs, à savoir le Rwanda et par la Grèce, assistés du secrétariat des Nations unies à la Convention contre la corruption. "L’évaluation a deux volets : une phase écrite et une phase de visite pays.

Le Burkina nous a invité cette semaine pour approfondir cette analyse et ce dialogue que nous avons déjà entrepris sur les textes réglementaires et législatifs, mais aussi sur la pratique des institutions chargées de la lutte contre la corruption", a indiqué Elsa Gopala Krishnam. Elle a affirmé que tout le long de la semaine, la mission a rencontré de nombreuses autorités, aussi bien publiques que privées et la société civile. Un éventail très large d’acteurs qui s’occupent de la lutte contre la corruption. "Nous avons été très impressionnés par le degré de préparation de ces réunions, l’enthousiasme des participants et aussi, le dialogue constructif et positif sur la lutte contre la corruption au Burkina Faso", a souligné Elsa Gopala Krishnam, chef de la délégation de la mission d’évaluation de la corruption.

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 30 juin 2009 à 11:48, par SATYRE En réponse à : Audience au premier ministère : La mission d’évaluation de la corruption reçue par Tertius Zongo

    Certainement, que cette mission verra de "l’amélioration", par rapport à la situation qui prévalait jusqu’àlors, elle attribuera certainement de bons points, relèvera quelques lacunes à combler et encouragera les autorités de ce pays à aller de l’avant.
    Mais, puisse LE SAGE NE PAS SE GLORIFIER DE SA SAGESSE ! Cela sera plus une invite à mieux faire, à se surpasser pour aller encore de l’avant. Je n’attribuerai pas cette corruption à ce seul seul système qui gouverne, car tous autant que nous sommes y contribuons. Quel est ce Burkinabé qui, un jour, n’a déjà recouru à un parent, ami ou Graissé la patte à un agent public au bénéfice d’une prestation de service (Acte de naissance, Casier judiciaire, parcelle, infraction routière, fraude douaière....) ? je me garderai donc d’avoir un esprit de critique, à ce propos.
    J’espère qu’après une telle mission, ceux qui travaillent à éradiquer une partie de cette corruption sauront qu’ils sont sur la bonne voie mais, devront se rendre compte qu’ils doivent encore se retrousser les manches et aller au fourneau pour que cette tâche d’assainissement porte fruit. Courage ! Il n’est jamais tard pour mieux faire, si pour cette fois, l’on n’est vraiment décider à le faire !

    NB : D’aucuns diront qu’il faille s’attaquer d’abord aux gros poissons qui détournent des millions, mais pour tout poisson que l’on attrape, quelque soit sa taille, c’est déjà un pas. Car à force d’y prendre goût, petit poisson rejoindra un jour, les grandes eaux, et bonjours les dégats. Tout celui qui à bu à la source de la corruption devra rendre compte !

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