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Groupe parlementaire ADJ : "La loi sur le foncier rural exproprie les paysans"

Publié le vendredi 19 juin 2009 à 02h31min

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Le groupe parlementaire Alternance-Démocratie et Justice (ADJ) a animé le jeudi 18 juin 2009 à Ouagadougou, une conférence de presse sur le bilan de ses activités de l’année parlementaire 2009.

L’Assemblée nationale a tenu deux sessions au cours de l’année 2009 : une session ordinaire de 90 jours et une session extraordinaire de 15 jours.
Pour faire le point de sa participation à ces deux rencontres parlementaires, le groupe parlementaire Alternance-Démocratie et Justice (ADJ) a rencontré les hommes des médias, le 18 juin dernier à Ouagadougou. Durant ces 105 jours de débats, 34 lois ont été votées et 18 questions orales avec débat, 9 questions orales sans débat et 1 question écrite ont été inscrites à l’ordre du jour. L’ADJ dit avoir pris part activement aux débats.

Aussi affirme-t-il avoir voté contre certaines lois, mais également pour d’autres. Des lois contre lesquelles le groupe parlementaire Alternance-Démocratie et Justice a voté, on note entre autres, celle traitant du foncier rural. La raison est toute simple : la loi sur le foncier rural exproprie les paysans de leurs terres. En revanche, les agrobusinessmen, les riches s’enrichissent davantage du fait du privilège que leur confère la loi de payer des superficies "énormes" de terre et d’en devenir propriétaires, a souligné Me Benewendé Sankara.

Autres activités réalisées par l’ADJ, on retient la tenue de sa journée parlementaire sur le thème : "Réflexions autour d’une unité d’action de l’opposition burkinabè" et le renouvellement de son bureau. Désormais, le groupe parlementaire Alternance-Démocratie et Justice est dirigé par le député Meng-néré Fidèle Kientéga, assisté d’un secrétaire général, Etienne Traoré et d’un trésorier, Nestor Batio Bassière. Se prononçant sur l’actualité nationale et internationale, Etienne Traoré trouve que le bilan de l’an II de Tertius Zongo est en- deçà des attentes du peuple. Le vote des Burkinabè de l’étranger n’est pas passé sous silence.

L’ADJ émet des doutes quant à sa mise en œuvre effective sans manipulation, la Commission électorale nationale indépendante ne disposant pas d’assez de moyens financiers et de ressources humaines pour le faire.

Concernant la situation au Niger, le groupe parlementaire qui se réclame de l’opposition réelle, dit ne pas cautionner les putschs perpétrés contre les parlements régulièrement installés parce que des gens veulent s’éterniser au pouvoir. "Nous dénonçons avec véhémence les manœuvres sordides du président Mamadou Tanja et soutenons sans réserve l’opposition et le peuple nigériens dans leur combat pour l’alternance et la démocratie", a relevé Salfo Théodore Ouédraogo, président du groupe par intérim.

Lassané YAMEOGO (Collaborateur)

Sidwaya

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