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Accès à l’eau potable : 46 milliards pour étendre l’offre

Publié le jeudi 11 juin 2009 à 03h27min

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Le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba et la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina, Mme Galina Sotirova ont signé, le mardi 9 juin 2009 à Ouagadougou, un accord de financement sous forme de don du projet sectoriel eau en milieu rural à hauteur de 40 milliards de nos francs. Ce projet va améliorer l’offre d’accès à l’eau potable dans les quatre principales villes du pays.

Le Banque mondiale aide le Burkina à accroître le taux d’accès à l’eau potable en milieu urbain. Sa représentante résidente vient de conclure un accord de financement sous forme de don avec l’argentier du pays dans ce sens. D’un montant de 80 millions de dollars soit environ 40 milliards de F CFA, ce financement va servir à la mise en oeuvre du Projet sectoriel eau en milieu urbain (PSEU). Il s’agit d’augmenter les services d’eau et d’assainissement dans les villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou et Dédougou. Le PSEU doit élargir et étendre l’accès à l’eau potable au profit de 573 100 personnes supplémentaires. Sa composante "assainissement" estimée à 24,4 millions de dollars vise à améliorer le taux d’accès des citadins démunis à des ouvrages d’assainissement autonomes.

Quant à la composante 3, elle va permettre de consolider les acquis et de poursuivre les actions engagées dans le cadre de la réforme en vue d’aboutir à un meilleur niveau de performance du secteur AEPA de sorte à garantir l’efficience des investissements.

Le dernier volet porte sur l’appui à la mise en oeuvre et au suivi du plan de gestion environnemental et social du projet. Compte tenu des enjeux liés au secteur eau et assainissement, c’est tout naturellement que le ministre chargé de l’hydraulique, Laurent Sédogo a indiqué que la Banque mondiale "vient réconforter notre vision dans le Programme national d’approvisionnement en eau potable et assainissement (PN-AEPA horizon 2015) dont l’une des finalités est d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement et de lutter efficacement contre la pauvreté (...)".

Il note pour cela que la présente enveloppe va consolider les acquis du développement du secteur eau et assainissement. La représentante résidente de la Banque mondiale justifie le soutien de son institution par les succès engrangés par le programme d’alimentation en eau potable de Ouagadougou par le barrage de Ziga. "Ce projet a eu un impact important sur la gestion durable du secteur de l’eau en milieu urbain et sur son accès par les populations urbaines", a poursuivi, Mme Galina Sotirova, ajoutant que la Banque mondiale est enchantée d’apporter son soutien au financement de ce projet sous forme de don. A la fin de son exécution, il est attendu que le PSEU fasse augmenter le taux d’accès à l’eau potable à Bobo-Dioulasso de 70 % en 2008 à 94 % en 2014. Ce taux bondira dans la capitale de 90% à 95 %.

L’assainissement va passer respectivement dans les deux villes de 22 % à 50% et de 25 à 50% au cours de la même période. Environ 120 000 élèves vont bénéficier aussi d’un accès à l’eau potable et l’assainissement. Les fonds du PSEU seront rétrocédés à l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), chargé de conduire le projet.
"Nous allons travaillé dans la proximité et de concert avec les bénéficiaires, les communes et l’administration centrale dans une approche participative pour satisfaire leurs besoins.

Car notre objectif est de satisfaire dans la célérité les demandes. Il faut une bonne communication aussi à l’instar de Ziga et mettre en place les instances de pilotage", explique Harouna Yamba Ouibga, directeur général de l’ONEA. Saluant le dynamisme qui a prévalu au cours des négociations du projet introduit en novembre dernier, M. Ouibga souligne que tous les délais ont été respectés. "Nous avons eu une écoute attentive à tous les niveaux", s’est-il réjoui. Le coût global du projet est estimé à 46, 029 milliards de F CFA. La participation de l’ONEA et de bénéficiaire s’élève respectivement à 2,091 milliards de F CFA et 3,938 milliards.

S. Nadoun COULIBALY

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 11 juin 2009 à 19:28, par ouedra En réponse à : Accès à l’eau potable : 46 milliards pour étendre l’offre

    Le problème d’eau a connu à mon avis une réelle amélioration et je profite de Faso net pour féliciter le gouvernement.c’est un exemple pour les pays sahéliens.Ouagadoudou est la seule capitale au monde sans déboucher sur un fleuve ce qui témoigne de la rareté de l’eau au Burkina Faso.Cependant, des efforts restent à faire,il faut utiliser cette somme à bon escient !
    salut !!!

    • Le 11 juin 2009 à 22:51 En réponse à : Accès à l’eau potable : 46 milliards pour étendre l’offre

      les capitales ne se fixent pas d’ elles- mmes. Il n’ ya que ls burkinabe a fixer une capitale dans un endroit qui est si sec alors qu’ une capitale est censee abriter beaucoup plus de monde. Ouagadougou, de ce point de vue, reflete plus la betise humaine qu’ autre chose. Je ne felicite personne, moi.

      Yabre

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