Les mères méritent mieux
Le week-end dernier, notamment le dimanche 7 juin 2009, a été célébrée la fête des mères. Une célébration passée presqu’inaperçue. Surtout, lorsque l’on établit la comparaison avec le "boucan" à l’occasion d’autres fêtes, à notre sens, moins importantes.
Nous estimons que l’engouement pour la fête des "mamans" n’est pas proportionnel à la valeur d’une mère pour tout être humain. Autrement dit, les mères méritent mieux qu’une fête se déroulant dans une quasi morosité, sans ferveur. Tout être humain est enfant d’une mère d’abord et d’un père ensuite, avant d’être le chéri ou la chérie d’une telle ou d’un tel. N’entend-on pas dire parfois que la maternité ne souffre d’aucune discussion alors que la paternité est discutable et même très souvent contestée.
Donc, une fête consacrée à la mère (unique et incontestable pour tout être humain) devrait être une des plus grandes célébrations.
C’est vrai que la mère est avant tout femme et amour, mais célébrer la "journée de la femme" de même que la "fête des amoureux" avec faste et délaisser la fête des mères serait quelque peu incompréhensible.
A l’approche de la Saint Valentin, fête des amoureux, par exemple, l’effervescence est à son comble à Ouagadougou. C’est l’un des moments où certains annonceurs ou commerçants se frottent allègrement les mains. Les affaires marchent. Des pagnes, des tee-shirts ou autres gadgets sont conçus à l’occasion.
Et la presse dont la mission essentielle est de donner l’information, en fait écho à travers des reportages, des commentaires, des dossiers, etc.
La fête des mères mérite autant, sinon mieux, cette ferveur. Une ferveur sans hypocrisie où chacun pense à celle qui l’a mis au monde.
C’est le lieu de féliciter toutes les personnes qui ont pensé à leur maman (vivante ou pas) le jour de la fête des mères. Bravo également à ceux qui ont posé des actes au nom de l’amour maternel. Des gestes simples mais de haute portée symbolique. Et quand on sait que la bénédiction d’une mère est l’une des meilleures, sinon la meilleure, on ne devrait pas se lasser, encore moins se priver de célébrer la maman.
Et puis, quoi qu’on fasse, rien ne vaut la vie que notre mère nous a offerte. Rien que pour cela, les mères méritent mieux qu’une fête réduite à une proportion presque négligeable.
Alban KINI (alban_kini@yahoo.fr)
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 9 juin 2009 à 14:27, par djami En réponse à : Les mères méritent mieux
Mon Cher Kevin
Tu es vraiment le digne fils de ta mère par le simple fait que tu aies formulé cette réflexion
Que le seigneur dans sa toute magnificence te bénisse mon fils
tu es un fils dont toute mère en est fière !les miens m’ont souhaité aussi bonne fête et moi à mon tour je l’ai souhaité à ma mère
2. Le 9 juin 2009 à 15:10 En réponse à : Les mères méritent mieux
je suis tout à fait d’accord avec vous !!!
3. Le 9 juin 2009 à 17:37, par Bedjou En réponse à : Les mères méritent mieux
Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse sur la manière de voir et celebrer cette fête des mères ; nous pouvons celebrer la fête des femmes , des amoureux, mais il ya lieu de savoir que celle de la mère devrait avoir un retentissement au dessus des autres, car c’est de la mère que découlent les autres. il faut que nous nous ressaisissons
4. Le 15 juin 2009 à 13:53, par Appolo En réponse à : Les mères méritent mieux
Oui, dans une tradition de fête, il y avait quand même lieu de "fêter les mères" mieux que les autres fêtes. Dommage que ce ne fut pas le cas.
A quand remonte d’ailleurs cette "fête importée" comme la St valentin ?
Une mère, ça se fête chaque jour, pour peu qu’on sache comment on a soi-même vu le jour. Pas question de moyens. Non, on n’est pas du tout tenu d’imiter le Blanc, les gars. Le simple respect de tous les jours, l’affection de tous les jours pour nos mères est bien plus qu’une fête. Il s’agit pas de faire "un bruit national" le 7 juin et engueuler maman à la maison parce qu’on a des vues contraires ou on la trouve exigente vis-à-vis de soi. fêtons, nos mères, à l’africaine ! Oui, méfions-nous des attitudes "enfants de Blancs" comme ça se passe souvent dans les feuilletons.
Coucou, mama,n