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Union afraicaine : Les à-côtés du 3 ème sommet

Publié le mardi 13 juillet 2004 à 08h08min

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A l’issue du mini-sommet tenu le 6 juillet dernier et consacré à
la crise ivoirienne, quelques chefs d’Etat ont accepté de se
prêter aux questions des journalistes. C’était le cas des
présidents burkinabè, ghanéen et malien.

Le président ivoirien
dont on dit que certains de ses pairs lui ont dit leurs quatre
vérités au cours du mini-sommet, a adopté un profil bas au
sortir du huis clos.


* En plus du mini-sommet sur la crise en Côte d’ivoire, un autre
mini-sommet a été consacré à la crise entre la République
démocratique du Congo et le Rwanda. Le hic, c’est que le
président Joseph Kabila n’a pas effectué le déplacement
d’Addis-Abeba.


* Deux avions pour un couple présidentiel. C’est ce qu’a
rapporté un élément de sécurité présidentielle. Il dit avoir vu
arriver le président gabonais Omar Bongo, suivi plus tard de son
épouse. Elle aurait été à bord d’un avion autre que celui pris par
le président gabonais. Il faut noter au passage que les 53 Etats
africains ont désormais chacun leur rue à Addis-Abeba.


* Le président Blaise Compaoré n’a pas pu prononcer ses
deux allocutions au 3ème sommet de l’Union africaine. L’une
était relative au Centre international pour l’éducation des filles et
des femmes d’Afrique (CIEFFA), l’autre aux préparatifs du
sommet extraordinaire de l’Union africaine sur l’emploi et la lutte
contre la pauvreté en Afrique, que le Burkina abritera du 8 au 9
septembre 2004. La raison : les discussions sur les différentes
crises qui secouent le continent étaient tellement intenses que
les communications que devaient prononcer certains chefs
d’Etat ont été tout simplement annulées. Le président
burkinabè, dans son intervention, devait non seulement faire
l’état des préparatifs du sommet, mais aussi soumettre à
l’appréciation du nouveau président en exercice de l’Union
africaine, Olusegun Obasanjo, pour adoption, le projet de
création du CIEFFA. En fait, il souhaite que ce centre soit une
institution de l’Union africaine. Le siège du centre est à
Ouagadougou. Ce siège bénéficie, depuis sa création, du
soutien de l’UNESCO. Le président nigérian a pris acte bien
que le discours n’ait pas été prononcé.


* Addis-Abeba est une ville bien singulière. Capitale au relief
très accidenté, les habitations sont pour la plupart perchées sur
des collines boisées qui ceinturent la ville, donnant des allures
de contrefort.

La ligne d’horizon est formée de collines qui
montent à l’assaut d’un ciel brumeux, presque tous les matins.
La ceinture de ces rochers impose plusieurs déviations et
niveaux d’élévation. Il pleut tout le temps à Addis-Abéba ; ce sont
de petites pluies qui surprennent. Rien à voir avec ces averses
de chez nous qu’accompagnent des vents violents. Ici, dit-on, la
saison sèche ne dure pas plus de deux mois. Addis-Abeba est
un îlot de verdure. Si bien que certains sont arrivés à se
demander comment ce pays a bien pu, dans le temps,
connaître la famine. Il fait très frais à Addis-Abeba, une
capitale faite à la fois de bidonvilles et de quartiers chics.

Par Cheick Beldh’or SIGUE
Le Pays

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