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Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

Publié le jeudi 28 mai 2009 à 09h54min

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Le professeur Magloire Somé, président du SYNADEC

Face à la grève "illimitée" des enseignants-chercheurs à l’université de Ouagadougou entamée depuis avril 2008, le Mouvement pour la promotion de l’éducation et de l’éthique (MPEE) se prononce sur le blocage des négociations. Pour lui le SYNADEC cache derrière ses revendications d’autres raisons. Il l’invite donc dans cette déclaration à "avancer à visage découvert".

Le comité exécutif national du MPEE (Mouvement pour la promotion de l’éducation et de l’éthique) tient d’abord à saluer l’ensemble des étudiants en leur faisant montre de son entière solidarité pendant ces moments particulièrement difficiles, et à apporter ensuite à l’opinion nationale et internationale l’information juste et vraie sur la situation de la grève qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive.

En effet, depuis le 8 avril 2009, le SYNADEC (Syndicat autonome des enseignants-chercheurs) observe une grève à durée "indéterminée" au motif de la non- satisfaction de sa plate-forme revendicative du 18 juillet 2008 comportant trois (3) points :

- l’apurement de la dette sociale ;

- la revalorisation du statut de l’enseignant-chercheur ;

- et la réflexion globale sur les universités.

Relativement au premier point, la dette sociale a été apurée à hauteur de plus d’un milliard de FCFA. Le deux !ème point de la plate-forme, la revalorisation du statut, a fait l’objet de discussions entamées depuis le 2 février 2009 entre le gouvernement et le SYNADEC. Enfin, le troisième point ne constituait pas, selon le SYNADEC, un point essentiel de revendication.

Après plus de quatre mois de discussions, pourquoi en est-on à ce blocage ? En mettant en balance les acquis et les points de non-satisfaction, quel enseignement peut-on tirer ? La présente grève ne cache-t-elle pas d’autres desseins ? Ce sont autant de questions et d’autres que cet écrit va examiner.
Quels sont les gains obtenus par l’action du SYNADEC ?

En liant la remise des notes au paiement intégral de la dette sociale, le SYNADEC a réussi à l’issue de la première session à faire payer toute la dette sociale due aux enseignants-chercheurs. Il s’agissait de régler les arriérés en matière d’heures complémentaires et de vacation, de prime de recherches, de frais de jurys... Au total, le SYNADEC a obtenu au profit des enseignants la sommes de plus d’un milliard de francs.

L’accord de principe entre le SYNADEC et le gouvernement était l’ouverture de négocations en vue de la revalorisation du statut de l’enseignant-chercheur, second point de la plate-forme du SYNADEC. C’est dans ce cadre que le 2 février 2009, les négociations ont été entamées sur ce second point qui en réalité comportait dix sept (17) sous points.

Sur ce second point quels sont les acquis ? On peut citer de manière non exhaustive les acquis suivants :

- la mise à disposition prochaine des enseignants de 244 nouveaux bureaux et l’engagement à poursuivre l’effort en vue d’accroître le ratio bureau/enseignant ;

- l’étude actuariale dans un délai d’un an afin de porter l’âge de départ à la retraite des enseignants-chercheurs à 65 ans ;

- l’amélioration du circuit de traitement des dossiers financiers dans les universités ;

- la disponibilité de l’Etat à appuyer l’initiative de mise en place d’une mutuelle ;

- l’extention du choix des personnes à décorer au SYNADEC ;

- la mise en place d’un accord entre l’université, BTM et la Banque de l’habitat en vue de mettre à la disposition des enseignants des logements ;

- l’octroi de décharge horaire au profit des candidats aux concours d’agrégation du CAMES ;

- l’équipement des presses universitaires en 2010 et la majoration de 50% dès 2010 de l’appui aux revues scientifiques ;

- l’application de l’octroi du voyage d’étude chaque deux (2) ans à chaque enseignant et la prise en charge des frais d’établissement du passeport de service ;

- la possibilité donnée au conseil scientifique d’examiner l’extension de l’année sabbatique aux maîtres-assistants et assistants ;

- le principe de payer les copies supplémentaires au taux actuel et de relever sensiblement le taux de paiement des heures supplémentaires et de vacation au montant proposé par le SYNADEC ;

- l’octroi de l’indemnité académique (nouvelle indemnité) aux taux suivants : professeurs titulaires et maîtres de conférence : 62 500 F. Cette nouvelle indemnité qui est mensuelle sera servie à partir de septembre 2009 ;

- l’octroi de l’indemnité d’encadrement (nouvelle indemnité) aux taux suivants : professeurs titulaires : 30 000 F et assistants participant effectivement à des tâches d’encadrement : 20 000 F. Cette nouvelle indemnité qui est mensuelle sera servie à partir du mois de septembre 2009 ;

- l’acceptation du principe de l’adoption d’un statut particulier au profit des enseignants-chercheurs qui va les décrocher du statut général actuel. Pour ce faire, l’adoption d’une loi par l’Assemblée nationale applicable à partir de janvier 2011. Il convient d’indiquer que ces points d’accord prévoient la mise en place d’un comité paritaire pour le suivi et la mise en œuvre.

Ainsi, lorsqu’on fait le récapitulatif sur les dix sept (17) sous points de la question de la revalorisation seules les questions relatives à :
- l’élection du président de l’université ;

- la création du corps des assistants n’ont pas reçu de réponse favorable de la part de la partie gouvernementale sinon pour les revendications liées à :

- l’augmentation de la prime de recherche ;

- l’augmentation de l’indemnité de logement ;

- l’augmentation de l’indemnité de sujétion ont été retenues d’être examinées dans le cadre des textes qui vont accompagner le statut particulier des enseignants-chercheurs.
Les acquis excèdent les points non satisfaits

Lorsqu’on fait alors le point on se rend compte que les acquis collectifs ou individuels excèdent les points non satisfaits où en attente de l’être dans un cadre réglementaire nouveau. Alors pour l’observateur de la scène syndicale burkinabè, la question qui vient tout de suite à l’esprit est la suivante : pourquoi tous ces acquis (même s’ils sont considérés comme dérisoires) n’ont pas conduit le SYNADEC à changer de comportement en suspendant ou en levant son mot d’ordre de grève "indéterminée" ?
Pourquoi cet entêtement du SYNADEC ?

Autant il est difficile de soigner un mal sans diagnostic approprié, autant il est difficile voire impossible d’apporter une réponse syndicale à une question qui dans le fond ne l’est pas. Sans entrer dans des positions subjectives, il convient de s’appuyer sur des faits :
La décision du SYNADEC de déclencher une grève "indéterminée"

Même si le terme d’illimité conviendrait mieux dans ce cas de figure, il faut laisser aux géniteurs du concept "indéterminée" d’argumenter. Une grève "indéterminée" ne se décrète qu’à la suite de différents échanges infructueux et pas au moment où on est en négociation. Le faire signifierait qu’on ne cherche pas une solution aux revendications mais que celles-ci servent simplement d’alibi à autre chose. Cette autre chose c’est le SYNADEC qui en connaît les tenants et les aboutissants.

La décision du SYNADEC de s’accrocher au principe de l’adoption d’une grille

Selon le SYNADEC, le gouvernement doit adopter "ici et maintenant" sa grille salariale. La question que l’on peut se poser c’est de savoir sur quel texte s’appuie cette grille. En effet, l’adoption d’une grille résulte d’un texte qui est soit une loi ou un décret. C’est justement la proposition du gouvernement au SYNADEC. Le gouvernement propose au SYNADEC l’adoption d’une loi qui va consacrer la création d’un statut particulier et les autres instruments telle que la grille salariale.

Autant dire que le SYNADEC demande au gouvernement l’impossible. Comment accepter une grille qui ne s’appuie sur aucun texte fondateur ? Dans la meilleure des hypothèses, la sagesse aurait commandé que le SYNADEC suggère là que la base des discussions lors de l’adoption de la nouvelle grille soit ce que le syndicat a proposé ! Acculer ainsi le gouvernement constitue encore une preuve que le problème syndical n’est pas la raison essentielle de la cavalcade ou de la chevauchée fautatique ; c’est selon.
De l’insoutenable légèreté

Pour le SYNADEC, il revient au gouvernement de faire tous les efforts pour sauver l’année. Comment dans le cadre d’une négociation une organisation syndicale peut considérer que seule la partie gouvernementale doit faire tous les efforts pour aboutir à une sortie de crise ?

Mieux, il est temps de poser la question essentielle au SYNADEC que disent les militants par rapport à l’ensemble des propositions faites par le gouvernement et quelle instance du SYNADEC a discuté de ces propositions gouvernementales. Comme on le voit le black out voulu par le SYNADEC sur les réponses du gouvernement aux préoccupations des enseignants-chercheurs relève d’une stratégie, celle de faire croire que le gouvernement n’apporte aucune réponse et reste dans le dilatoire.

Sinon comment peut-on comprendre la furie de ceux qui fuient la vérité comme le diable fuit le bénitier lorsque le gouvernement a porté à la connaissance de l’opinion les avancées dans les négociations. Suivant cette même logique de fuite en avant, il n’est pas surprenant que face à la mesure de mise à disposition de logement sociaux pour les enseignants, ils crient au leurre comme en témoigne l’écrit des "intellectuels" du SYNADEC.

Aussi au regard de ces faits objectifs, il serait souhaitable pour le SYNADEC d’avancer à visage découvert ; en ce moment le combat sera loyal et ceux qui ont adhérés de bonne foi à leur mouvement ne continueront pas à prendre des vessies pour des lanternes.

Le comité exécutif national

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 28 mai 2009 à 10:21, par Espoir En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Encore un mouvement, pour discréditer la lutte des enseignants chercheurs. Continuez de tourner en rond autour des problèmes, on verra ?

    • Le 28 mai 2009 à 12:12, par loli En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

      Vraiment, il y a souvent des analyses qui ne valent pas la peine si les auteurs ne sont pas à mesure d’aller plus en profondeur. S’il y a bien des alibi, que les auteurs les fassent savoir. Je doute fort de la crédibilité de ce comité, vue que les auteurs de cet écrit ne veulent meme pas signé leur nom. Ces pratiques sont bien connues au Burkina. A vous les membres du comité, je vous pose cette question : Est-ce votre base a également été consulter sur le contenu de cet article ? je pense que non. Alors ne vous prononcer pas sur ce que vous ne savez pas. En tant que parents d’étudiants le professeurs sont également conscients des risques mais voyez vous, je trouve ridicule que des organisations comme la votre intervienne de la sorte sans vraiment aller vers tous les protagonistes avant de faire des écrits de ce genre. Vous discrédité votre organisation et vous meme. C’est la raison probable de votre refus de décliner votre identité comme signataires de ce comité. C’est dommage.

  • Le 28 mai 2009 à 10:43 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Encore un mouvement bidon pour distraire le peuple. C’est vraiment dommage qu’on en arrive là à chaque mouvement social. Pourquoi refuser de regarder la réalité en face ?
    En tout cas bon courage au SYNADEC !!!

  • Le 28 mai 2009 à 10:56, par Demsy En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Ce sont des histoires que vous nous raconter. Quelle loi ou encore quel décret le gouvernement peut pas faire voter ou adopter actuellement ? Ils s’enfiche pas mal puisqe leurs enfants même ne sont pas ici. Donc arrêter de nous distraire. Sa fait combien d’année que le gouvernement parle d’amélioration de leur salaire et toujour rien. Et puis depuis quand ce gouvernement là respecte même les étudiants ? Ecoute leur revendication ? Ne nous prennez pas pour des idiots. Il n’ya pas de volonté de la part du gouvernement un point c’est tout.

  • Le 28 mai 2009 à 11:04, par wildamgen En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Nous attendons vivement un démenti point par point du Sinadec pour justifier en effet son désir de continuer la grève. Car sinon, nous serons obligés de croire à ce qui vient d’être dit. Où est la vérité ?
    Dites-nous s’il vous plaît...

  • Le 28 mai 2009 à 11:21, par GEO En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Oh ! c’est toujours ainsi, derrière une grêve se cache des desseins, c’est devenu un évengile sous notre soleil. Il suffit qu’on revendique, qu’on persiste dans la revendication pour que des individus qui parle sans oser s’afficher voient un dessein. Qu’ils nous disent le dessein qui se cache derrière cette lutte si noble de nos enseignants.
    Chèrs enseignants, votre lutte est noble et nous vous soutenons.
    C’est par le sacrifice qu’on surmonte toujours l’adversité.

  • Le 28 mai 2009 à 11:43 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Quel est ce mouvement ? Dans tous les cas il me semble que son Comité exécutif a une mauvaise lecture de la situation de à l’Université, car pour une fois les enseignants sont pour une fois déterminés à défendre leurs intérêts. Je suis sûr que vous connaissez la position des enseignants sur les propositions du gouvernement. Sinon vous pouvez à l’occasion prendre à une de nos AG et vous verrez que la base est unaniment convaincue de la justesse de la lutte. En ce que concerne l’acquis à propos du logement il faut revoir l’analyse faite par le bureau du Synadec. Vous verrez qu’l s’agit d’une simple arnaque et que si le statut des enseignants n’est pas relevé peu d’enseignants pourront souscrire à cette opération. Si vous ne pouvez pas aider à trouver des solutions éviter ces sorties harsardeuses. La plupart des étudiants comprennent comprennent que les enseignants pour un meilleur avenir.
    Ce discours montre que vous voulez votre propre promotion auprès du gouvernement, vous êtes loin de la promotion de l’éducation.

  • Le 28 mai 2009 à 12:03, par le cameleon En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    seuls les grevistes peuvent juger de degre de satisfaction de leur revendication.et n oublier pas qu ils
    ont le merite d etre a la fois enseignant et chercheur.ils ne sont ni
    parvenus ni arrivistes.ayez l honnetete intellectuel de dire
    quel avenir vous voulez pour le futur.
    nos enseignants chercheurs ont montrer le leur.
    seule la lutte pour la vie paie

  • Le 28 mai 2009 à 12:06, par Indigné En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Jamais je n’avais entendu parler de ce mouvement MPEE. La misère des enseignant chercheur est plus qu’évidente aux yeux de tous. La lutte est donc noble. C’est plutot à ce mouvement MPEE, de décliner leur identité (qui êtes vous, quels sont vos membres) avant d’étaler leur carence en publique.

  • Le 28 mai 2009 à 12:50 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    c’est quoi ce mouvement ? c’est quoi ce bordel ? "mouvement pour la promotion de l’éducation et de l’éthique", je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer. c’est bizarre que ce mouvement ne fait parler de lui que maintenant. où était il quand le gouvernement a décider de fermer l’u.o l’année passé ? quand on nous a vidé de nos cité, où était il ? où était il quand nous décrions le manque de salles, de professeurs, de moniteurs de Td ? n’importe quoi. encore une bande de politiciens véreux. si vous n’avez rien à dire, éviter de vous foudre de nous. faite vous plutôt appélé "mouvement pour la destruction de l’éducation burkinabè (MDEB)".

  • Le 28 mai 2009 à 13:00 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    c’est dommage de voir comment on gère les problèmes dans ce pays. Toujours la stratégie du divertissement est de mise.c’est quel mouvement encore ?
    Si vous êtes vraiment pour la promotion de l’éducation vous devriez être les premiers à soutenir la cause des enseignants.
    De grace évitons de divertir tout le monde.De toute façon la prise de conscience s’installe d’elle même. Donc messieurs du SYNADEC, tenez bons.

  • Le 28 mai 2009 à 13:39 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Un mouvement tout juste pour déboussoler l’opinion nationale mais tous ceux qui connaissent réellement les conditions de travail à l’université vont soutenir les prof advienne que pourra.Les directeurs qui roulent dans les fonds rouges avec tous frais pris en charges à la charges du contribuable qu’est ce qu’ils ont fait pour mériter ?tout simplement parsqu’ils sont du coté du pouvoir en place. Mes chers du MPEE votre mission est claire et connue mais ne vous fatiguez pas ils sont soutenus jusqu’au bout car c’est le gouvernement qui a montré qu’il y a l’argent. Quand il s’agit de leurs interêts ils debloquent l’argent le plus rapidement possible par exemple la contruction du mûr de l’université ce sont pas des millards qu’ils ont débloqué sans que cela ne soit prévu dans le budget ? Donc il n’ont qu’à proceder de la même manière pour débloquer sans nous parler de loi à voter d’abord. Moi même je suis étudiante en MSG soir si l’année est invalidée ça ne m’arrange pas mais je tiendrai responsable seul le gouvernement.

  • Le 28 mai 2009 à 13:43 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    1. « Face a la grève ‘illimité’ des enseignants-chercheurs à l’université de Ouagadougou entamée depuis avril 2008… » Avril 2009, pas 2008 !!!. preuve que cet article manque de rigueur.

    2. « …pourquoi tous ces acquis (même s’ils sont considérés comme dérisoires) n’ont pas conduit le SYNADEC à changer de comportement en suspendant ou en levant son mot d’ordre de grève "indéterminée" ?

    Parce ces acquis sont dérisoires comme toi-même tu l’as reconnu. Et parce que le SYNADEC ne peut pas faire confiance à un gouvernement qui a pu accumule plus 1 milliards de Francs CFA en dette sociale. Si les EC reprennent le travail ils sont cuits.

    3. « …mise à disposition de logement SOCIAUX pour les enseignants… ». Arrêtons de distraire le peuple. Qui t’a dit que ces logements sont sociaux ? Ces logements ne sont pas gratuits et en plus ils ne sont pas a la porte de l’enseignant-chercheur.

    4. Conclusion, cet article est vide de contenu et l’objectif est de saboter la lutte. Où était le MPEE avant la grève ? Un club dont l’objectif est de casser les luttes syndicales et de promouvoir l’oppression et l’exploitation éhontée du peuple. A mon avis il n’y a rien de concret dans la plupart des propositions faites par le gouvernement. C’est des manœuvres dilatoires.

  • Le 28 mai 2009 à 13:55 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    je pense plutôt que c’est au MPEE d"avancer à visage découvert".

    • Le 28 mai 2009 à 18:52, par Le Lutteur En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

      Hei C est quel mouvement de faux types ca ?Le MPEE de grace respectez un peu le peuple affame et dites nous vos intentions reelles.ne pensez pas a vous remplir seulement le ventre mais penser a l avenir de vos enfants et du peuple.Ne contribuez pas a conduire le pays dans le gouffre.

  • Le 28 mai 2009 à 13:59 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    De quoi vous parler en réalité ? Rien que des balivernes. Qui voulez-vous distraire avec un tel écrit caractérisé par une dialectique d’une vacuité sans pareil et dont la force de conviction argumentaire demeure d’une faiblesse particulièrment notoire.Je suis doctorant à l’étranger et, vraiment, je plainds les enseignants du supérieur au Burkina. Je ne sais pas pourquoi je reponds à cette écrit.

  • Le 28 mai 2009 à 14:04 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    des gens ki veulent se remplir le ventre.

  • Le 28 mai 2009 à 14:16, par ahmed(etudiant) En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    dites nous donc clairement si qu’ils veulent à travers la lutte, si vous valez mieux que des vrais idiots. savez vous ce que c’est qu’un doctorat ? CERTAINEMENT PAS ? SINON VOUS NE PARLEREZ PAS AINSI DE PROFESSEURS D’université.

  • Le 28 mai 2009 à 14:25, par mouvement pour la reprise des cours a l université de ouagadougou En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    l heure n est pas a rejeté la faute au gouvernement ou au synadec.Il faut plus sauver l année académique.il y aura le temps pour les négociations ,mais le temps est limité pour sauver l année.( beaucoup de milliards seront perdus et des étudiant seront victime à vie.)

  • Le 28 mai 2009 à 14:54 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Merci camarades. Lorsqu’ils disent eclairer l’opinion national et international, je pense que meme ceux qui ne vivent pas les realites de ce pays ne se laisseront pas distraire par ces fantocheries.

  • Le 28 mai 2009 à 14:58 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    encore un mouvement fantoche voulant nous distraire. tout le monde le sait y compris ce mouvement, nos professeurs souffrent, souffrent..
    avoir le doctorat, être enseignant chercheur et raler au pays,c’est pas juste:ils forment tout de meme l’intelligentsia du pays ;de grace demandons au gouvernement d’ameliorer leurs conditions et que reprennent les cours.et de toute façons ils ne sont pas nombreux, le contribuable paiera.
    aidez à sauver l’année universitaire svp !sauvez ces fils du pays qui veulent bien le servir.
    nous avons l’une des meilleures universités d’afrique donc nos enseignants ont du merite, encourageons les

  • Le 28 mai 2009 à 15:23, par conscience En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    voila ce que moi j’appellede la cacophonie,juste du bruit pour embruyer le peuple. le burkina faso n’est pas un pays de reve et chaque matin la publicite faite a la rtb est un leure, beuf, c’est pour dire que les profs sont juste une partie de la population qui se plainhaut et fort sinon que tout le monde se plaint. ce que faut c’est une veritable revolution et je sais que i le gouvernement continue comme cela apres le depart de blaiso ils vont pas manquer la revolution, on passe par la URSS au tant de mussolini.

  • Le 28 mai 2009 à 15:39, par Bebalé En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Encore un mouvement affamé de plus qui quémande à manger. où encore que dirais je c’est une autre création de nos fameux dirigeants qui ne cherchent qu’à fuire leurs responsabilités face à leur peuple.quelle ironie ! Mon cher SYNADEC ne te laisse pas divertir par ces-----. Courage aux vaillants militants du SYNADEC.

  • Le 28 mai 2009 à 15:48, par Sienkaon En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Encore des gens qui veulent se faire voir afin de bénéficier d’un appui de l’Etat. C’est vraiment honteux pour ce dit mouvement. Le SG du SYNADEC a été très claire lors de ses sorties, et je penses qu’on ne se laissera pas perturber par des fantômes. Tout étudiant conscient et honnête se doit de soutenir cette lutte, qui à mes yeux sera bénéfique pour notre chère patrie. Il ya des étudiants qui seront appélés à devenir Enseignant Chercheur, ils seront les bénéficiaires de cette lutte. A mes frères étudiants, je leur prie de ne pas se laisser distraire. Honte et malheur à ceux qui cherchent à mettre des batons dans les roues du SYNADEC. Courage à vous membres du SYNADEC.

  • Le 28 mai 2009 à 15:58, par yanzoeta En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Quand on a rien a dire vaut mieux se taire.
    Pour un gouvernement responsable a t on vraiment de declencher une grève pour revendiquer des arriérés ? je dis bien des arriérés ?
    il ne vous appartient pas de juger du degré de satisfaction de la plate forme puisque vous ne savez meme pas lutter.
    c’est vraiment regrettable que notre pays derriere toute lutte syndicale, on voit des revendications politiques.
    alors satisfassiez les revendications et vous verrez.
    du courage au synadec.
    un internaute depuis 2000km du Burkina

  • Le 28 mai 2009 à 17:14, par Kili kan Sosso En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    ça s’appelle tout simplement de la masturbation ’’intellectuelle’’. Vous faites honte à votre pays. Arrêter de vouloir tourner le pire des bassesses en vertu. Vous radotez messieurs du MP... Vous avez rater une belle occasion de la fermer.

    • Le 28 mai 2009 à 18:53 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

      Si je faisais partie du bureau du SYNADEC, cet ecrit m’aurait beaucoup embarrasse. Non par son contenu qui ne contient rien mais par l’attitude a adopter. Y repondre (doit- on repondre au neant ?)ou me taire et donner l’ impression aux idiots comme les animateurs de ce mouvement champignon que leur ecrit a atteint un quelconque objectif ?
      C’est la vraie quadrature du cercle. Personnellement, puisqu’ il faut bien faire quelqque chose, j’ opterais pour le silence le plus meprisant car la reputation de celui qui t’accuse suffit pour te blanchir ou t’ inculper.

  • Le 28 mai 2009 à 18:42, par Mohas En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Le SYNADEC ne doit pas se laisser distraire par de tel mouvement à la recherche d’une place au soleil. La lutte est noble.Elle doit se poursuivre jusqu’à ce que des réponses justes soient apportées par le gouvernement. Elle est la face visible de l’iceberg. Le mécontentement est général et les étudiants dans leur ensemble doivent apporter leur soutien à la lutte.La révolution s’imposera au peuple comme la seule alternative crédible.

  • Le 28 mai 2009 à 19:02 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Allez. Galoppez, Magloire. Vous tenez le bon bout. ca se voit avec ces nouvelles officines de l’ intox qu’ on met en place. Comprenez, celui qui se noie s’agrippe meme a un serpent qui passe. Ce serpent peut s’appeler MPEE, une "structure" generation spontanee dont personne n’a jamais entendu parle. Et ils veulent parler d’ ethique. Je n’arrive meme pas a en rire. Bon, peut- etre que c’est l’ l’ ethique alimentaire(attention aux indigestions pourtant) qui fait que dans ce pays les gens ont perdu la notion de honte. Mais ils se revelent etre de veritables escrocs incapables d’abattre les acteurs sociaux pour le gouvernement. Parce qu’ on ne s’ improvise pas Section Choc comment ca dans l’armee. Il faut beaucoup de preparation. Meme a supposer que ce ne sont pas les plus intelligents qui font un doctorat, ce n’est certainement pas des limites comme les messieurs de MPEE qui iront faire la lecon a des gens qui ont gaspille leur plus tendre jeunesse a user leur fond de calecon sur les bancs et qui aujourd’ hui sont traites comme des indesirables. Tout se passe comme si l’ on envoyait le message clair a la jeunesse que les longues etudes, ce n’est pas bon. ca peut ne pas etre bon pour les ennemis du developpement, mais c’ est salutaire pour le pays et le futur.
    Un ami des enseignants - Chercheurs a l’ Etranger.

  • Le 28 mai 2009 à 19:06 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Le Burkina est un pays vraiment democratique. On a 140 partis politiques et des milliers d’ organisations de la societe civile, memes celles qui sont crees ad hoc, pour la circonstance. Apres, la queue entre les pattes, elles s’autosissovent, toute honte bue. Voila un nouveau machin MPEE qui parle de promotion de l’education et pire, meme d’ ethique : la honte est certainement bannie de son code ethique. Connaissez-vs une promotion de l’education sans celle des enseignants ? Mem si le peule ne vopus prendra pas au serieux parce que ce scenarion de divertissement est malheureusement la methode de gestion des crises de notre gouvernement, vous devez au moins vous prendre au serieux.

  • Le 28 mai 2009 à 19:11 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Au moins le SYNADEC est une personnalite juridique reconnue avec en tete Magloire Some qui repond de cette entite. La loi fondamentale donc regit ses agissements. S’ il ya quelque chose d’ illegal dans leur demarche, c’est le moment de les denoncer sinon vous risquez d’etre taxes de complices apres. Le SYNADEC n’avance donc pas masque. C’est vs du MPEE au contraire qui n’avez meme pas de visage, parce que vous n’avez pas meme une personnalite.
    Puisque vs luttez tant pour la promotion de l’education(du ventre ?), dites a vos commanditaires de satisfaire tous les points du SYNADEC pour leur oter tout alibi de destabilisr votre regime. Si apres, ils continuent, on saura reellement ce qu’ ils veulent. En attendant, cett musique, c’est du deja vu au Burkina Faso.
    Seule la lutte paie et le dialoguisme n’est pas une lutte syndicale mais une perte de temps. nos vaillants chercheurs n’ ont pas ce temps.

  • Le 28 mai 2009 à 19:14 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Ha oui !!!! Quel "comité exécutif national" !!!!!!!!!!!! C’est une honte de voir une si mauvaise analyse et qu’avec 17 points, il n’y ai que quelques uns en voie de satisfaction mais malgré tout ceux qui les révendique sont incriminé. Si les enseignants n’avaient pas été là, aucun de ces bougres politiques décisionnels n’auraient pu avoir leur place. Vous pensez que les gens ont des yeux bandés ou quoi ? Vous avez seulement besoin d’avoir des réponses à un article aussi mal interprété mais sachez que tt le monde suit l’évolution des choses. Je ne suis pas contre ce que fait le gouvernement mais sachez que la goutte fait déborder la vase et nous sommes dans un pareil cas.Vive les honnetes hommes et courage à eux pr aboutir à une bonne fin.

  • Le 28 mai 2009 à 19:18 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Donc si quelqu’ un me doit de l’argent et me rembourse par la suite, c’est un acquis, quoi ? cet ecrit n’aide pas du tout le gouvernement. Il ne faut jamais user de mercenaires pour defendre une cause molle. Surtout pas des mercenaires qui ne sont point des lumieres.
    Une peite histoire en sorcellerie : dans mon village, une femme etait consideree come une puissante sorcierecrainte par tout le monde. Un nuit, une de ces voisines se reveilla car sentant que quelqu’ un soulevait sa tete. En voyant la jeune fille mentalement attardee de sa sorciere de voisine, ell s’ empressa de s’ enrquerir du pourquoi de ce manege. et de s’ entendre dire :" C’est ma maman qui m’a chargee de venir t’ attraper". Notre bonne dame poussa des cris d’ orfraie qui reveilla tout le quartier et un conseil de famille fut tenue en pleine nuit pour remettre les pendules a l’ heure. Moralite : faites attention. ne confiez pas les basses besognes a ceux qui ne sont pas assez malins pour les executer. Ils diront en public que c’est vous qui avez dit de... Pauvre MPEE. Il avance en telephonant. On ne prend pas des mouches avec du vinaigre mais avec du miel.

  • Le 28 mai 2009 à 20:13, par salmigondi En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Personne ne peut nier que le gouvernement n’as pas fait d’effort pour résoudre un peu le problème des enseignants chercheurs. Mais voyez vous ce syndicat me parait jusqu’auboutiste et malveillant. Du fait même de sa création il y a problème !!! Il ne considère pas les 2 syndicats (SNESS ET SYNTER) existants déjà à l’université comme légitime et capable de lutter pour la corporation. Chaque fonctionnaire est utile dans la tâche à lui confiée. Pensez vous chers chercheurs être plus utiles au faso qu’un enseignant qui est falagountou ?

    • Le 28 mai 2009 à 20:20 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

      Malheur à ceux qui baillonent leur peuple. Toi salmigondi, tu ne serai pas par hasard de ce fameux comité ? Honte à toi pour la basesse de ton esprit.

    • Le 28 mai 2009 à 21:40 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

      Tas d’ immondices, c’est ca le salmigondiS(je te signale en passant qu’ il y a un S) que tu es. Donc tas d’ immondices, les ECs n’avaient jamais dit qu’ ils etaient mieux que quelqu’ un. Ils ne font que reclamer de meilleures conditions de vie due a leur rang. S’ il y a division sociale du travail, il y a aussi en theorie la juste compensation des taches. Un ministre est- il mieux qu’ un prof d’ universite ou un depute mieux qu’ un medecin ? Evitons les comparaisons betes ? C’est hors- sujet. Si les enseignants de Falangoutou, je ne sais meme pas pourquoi Falangoutou (serais- tu en train de les mepriser ? pour quelle raison ?), ils vont poser leurs problemes, argumenter et ils peuvent etre pris au serieux. Sinon ce n’est pas cq’ il y a des enseignants a Falangoutou que les EC arreteront de reclamer qu’ on ameliore leur corps. En le demandant, ils ne disent pas de ne rien faire pour les autres corps.
      En plus, depuis quand, es- tu si ami des syndicats de l’ education au point de trouver qu’ o veut faire ombrage au SYNTER et au SNESS ? Non. Il ya plus de 100 partis au burkina. Ils n’ ont pas tous 100 programmes politiques mais tu ne dis rien. Nous au moins on a une ligne tres claire. Les 2 autres syndicats qui sont salutairement complementaires ne sont pas nos adversaires. bien au contraire. mais nous assumons notre specitificte d’ailleurs consacree par la Loi Fondamentale du 2 juin 1991. Vraiment tas d’ immondices tu fus, tas d’ immondices tu demeureras. meme pas bon pour un compost.

      L’ ART de la Diversion

  • Le 28 mai 2009 à 20:16 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Les mots me manquent pour qualifier ce mouvement. Mais tout le monde sait que c’est une nouvelle trouvaille du Gouvernement pour saper le moral des enseignants-chercheur. Mais hélas, à la lire les réactions des uns et des autres, la mayonnaise est loin d’avoir pris. Messieurs et Mesdames du Gouvernement, allez-vous continuer à vous ridiculisez ainsi ?

    Votre trouvaille est ridicule. Voyez-vous un peu, ce mouvement parle d’éducation et d’ethique ; seulement, il n’a rien trouver que de déverser sa bile sur le pauvre synadec. On l’aurait peut être compris, s’il y avait un peu d’equilibre dans leur vision.

    On voit que vous êtes vraiment rémonter contre le synadec parce que à coup sûr il est entrain de gagner le combat. Vous perdez votre temps et le peuple vous regarde. Sachez seulement que si vous continuer ainsi, ce sont nous les étudiants qui allons rentrer dans la danse. Vous savez aussi de quoi nous sommes capables.......................

  • Le 28 mai 2009 à 20:21, par Syara En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Voici de gens qui font preuve d’une réelle carence intelectuelle.C’est plûtot votre écrit qui sert d’alibi à autre chose "bande de politicards du ventre".Eh les gars, il vraiment temps qu’ on prenne nos responsabilités face à une crise sociale de plus en plus profonde.En restant aussi amorphe, nous assombrissons notre avenir.Il est tempsqu’on se batte pour une vraie démocratie.Eh les gars, ils nous ont assez gavés de somnifères !!!!!!!!Il est vraiment temps qu’on se réveille.

  • Le 28 mai 2009 à 20:24, par équité En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Vraiment, que ne feront-ils pas les dirigeants de ce pays ? Encore une manoeuvre à mettre à leur compte.Tout le monde reconnait la justesse de la lutte des EC et laissez Magloire en paix parce que ce n’est pas lui qui décide mais la base et je vous assure qu’elle est déterminée plus que jamais. A la place de koutaba et autres Paré qui sont des enseignants chercheurs, j’aurai démissionné du gouvernement par solidarité de corps.
    Tout le peuple burkinabé en a marre et je pense qu’il faut que nous revendiquons de meilleures conditions de vie. Ces dirigeants vont un jour nous conduire tous dans la rue. Ils achètent des avions à coût de millions pour chasser les coupeurs de routes alors que les vrais bandits sont ici en liberté dans cette ville et ils se connaissent. commencez par là !

  • Le 28 mai 2009 à 21:30 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    C’est vraiment dommage qu’on cherche des alibis là où il n’en existe pas. la lutte des enseignants chercheurs est légitime et noble. Depuis quand ces EC se sont levés pour manifester si ce n’est cette année. Je suis vraiment très déçu de ce gouvernement et même de mon parti le CDP.
    je suis en province et je voudrais que les gens sache que même ici, l’opinion est à la faveur des EC. Il est temps de résoudre cette crise si nous voulons sortir la tête haute de ces prochaines échéances électorales.

  • Le 28 mai 2009 à 22:03 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Gens du pouvoir, ne gaspillez pas vos sous a acheter des gens qui n’en valent pas la peine pour detruire la lutte des ECs. car au finish, vous allez toujours les satisfaire. La note peut etre tres elevee alors avec ces faux frais.
    Cette consultation est gratuite.
    Par un Enseignant Chercheur devenu consultant a cause de la deche.

  • Le 28 mai 2009 à 22:26 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Franchement ces EC vous vous prenez pour qui ? Doctorat doctorat on en a rien à foutre.il existe dans ce pays des gens aussi diplômes sinon plus que vous,alors soyez humbles.Je ne souhaite pas que le gouvernement accède a vos revendications,sinon plusieurs autres corps en embuscade vont aussi se lancer dans la danse.Tout le monde doit être mis à l’abri du besoin,pas que vous.Juste pour le chien de garde du syndicat qui va réagir,je suis aussi titulaire d’1 doctorat de recherche.Vous en faites un peu trop.Si vous voulez être riche ou dans le beurre,vous n’aviez qu’a faire autre chose et puis c’est tout. A comparer vos salaires avec les autres pays, ça pas de sens.Commencez par trouver et à encadrer des étudiants comme il faut et on en reparle.

    • Le 29 mai 2009 à 13:14 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

      Voila un ignare qui croit que les vieilles methodes d’ occupation de l’espace vont encore marcher cette fois- ci. cCeregime a trop pris au peuple "aveugle" pour qu’ il ne s’ en apercoive plus. Lire le Demagogue de Chinua Achebe. Joshua le boutiquier du village a tellement pille, escroque, falsifie au point ou le jour ou il a vole le baton de l’aveugle pour faire du wack et aveugler davantage les acheteurs, mal lui en a pris. Ce fut la revolte generalisee.
      Voila un docteur qui me parle de doctorat de recherche. Honte a toi. Tu crois qu’ il y a un doctorat de recherche et un doctorat d’ enseignement ? Cette moutarde ne prendra jamais. Tu n’est qu’ un vulgaire apprenti sorcier. Cete cause des enseignants est tellement juste que les anciennes methodes bolcheviques divisionnistes ne marcheront pas. Si le gouvernement s’amuse avec le feu, il n’aura que ses yeux pour pleurer. Et ce n’est pas une menace. Les temps changent. Nambara ti bassi mouon. Il n’ y a pas une seule personne qui peut ruser avec tout le monde tout le temps. Surtout pas nos leaders qui ont abandonne toute reflexion puisque leur cerveau s’est deplace dans leur estomac et autres bas- ventre.

    • Le 1er juin 2009 à 04:05, par wend waoga En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

      Tu es titulaire d’1 doctorat de récherche,où est-ce que tu sers présentement ? Au pays ici,ou bien dans un de ces pays occidentaux ? Je parie sur la deuxième hypothèse tout en te disant que si c’était aussi facile,tu ne serais pas allé t’asseoire là-bas pour dire ces vomissures !Oui !le chien de garde a répondu Piaaaaannnnn !!!!!!

      • Le 1er juin 2009 à 16:33 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

        Merci d’avoir eu pour une des rares fois assez de clarte d’esprit pour t’ identifier tel que tu es : Un Chien de garde, le garde- chiourme de toutes les causes perdues. Ce n’est pas moi qui le dis. je ne fais que te citer. Honte a toi et a ta dehontee facon de servir les causes arriere- gardistes. Mais le fou, s’i l lui arrive de proferer quelques paroles qui tiennent la route, ne tarde pas a les melanger avec son sable de loufoque comme pour bien marteler dans nos tetes naives qu’ il est fou et n’est pas pres pour guerir de si tot. C’est ton cas.
        Si j’ai un "doctorat de recherche" et je ne sers pas au pays presentement, tu dois te poser les bonnes questions. Par exemple, pourquoi ? Les questions sont plus importantes que les reponses si tu veux developper ton esprit critique et ne pas avaler du n’ importe quoi autour de toi. C’est la seule facon de retrouver ta personnalite alienee a des interets honteux et ton autonomie intellectuelle. Viens t’asseoir en occident comme moi (sic)si tu peux. La- bas au moins, ce n’est pas la carte du parti qui marche ni la parente : ca s’appelle Merite. Mais une confidence : Bien que servant mon pays toujours en m’executant de mes taches d’ enseignement, mon "Doctorat de Recherche" me permet de vendre ma ""force de travail" en enseignant dans une universite europeenne qui reconnait la valeur du merite et l’ importance des ressources humaines pour le developpment d’ un pays. Comprends donc que partout ou un Docteur de recherche ira, il a son plat. Grace au doctorat.( Il n’ ya que le Burkina qui traite ces docteurs comme du torchon et ses deputes dormeurs comme la prunelle de ses yeux.) Ce qui veut dire que les docteurs ne sont pas n’ importe qui quand meme, meme s’ ils sont trop humbles. Une certaine volonte de puissance decadente fait dire a certains que docteur ca ne vaut rien comme si quelque chose valait le docteur ! N’ ayant pas pu etre docteur ou ne pouvant pas l’etre, on declare les docteurs comme cette espece commune, ordinaire. Que faux ! Je dis les vomissures parce qu’ il parait que c’est ce dont les chiens de guarde comme toi raffolent.

        • Le 2 juin 2009 à 01:07, par wend waoga En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

          J’ai l’impression que vous ne savez pas ce que vous dites,monsieurs !(?)1.Vous dites que VOUS PROPOSEZ VOS SERVICES LÀ OÙ ON NE TRAITE PAS LES DIPLOMÉS COMME DES TORCHONS ;que révendiquent les EC alors ? Eux au moins,ils ont le mérite de rester au pays et de se battre pour une cause qui,s’il est clair est la leur aujourd’hui,peut servir aux enseignants chercheurs de la relève et donc,un pas pour le Burkina parceque plus les cerveaux sont bien traités,moins ils ont envie de sortir et le pays garde ses potentialités !Eux au moins,ils ont l’intelligence de voir le fait qu’on leur dise de travailler dans des conditions dignes des esclaves,pendant que les cadres du ministaire de tutel vivent dans une opulence insultante,tout en leur disant que le pays n’a pas les moyens,ont le patriotisme de rester au pays pour y faire face au lieu de se comporter en lache et myope comme vous qui n’avez vu que tout et maintenant,sans aucun calcul futuriste pour le pays !Puisque vous y etes,en Occident ;renseignez-vous bien sur le comment ce pays est devenu si paradisiaque au point que vous y jetiez votre devolue !On vous dira qu’au départ,ca a été comme au Burkina Faso,mais grace à l’intelligence et au courage des fils du pays,il est devenu ce que vous voyez !Si ses fils avaient été comme des chiens apeurés qui ont mis leur queue entre les pattes et fuir,le pays où vous vivez actuellement n’aurait pas été ce qu’il est aujourd’hui !En mon sens,vous devriez avoir honte de profiter de ce que les enfants de ce pays se sont battus pour réaliser,vous qui avez lachement fui ce genre de combat chez-vous ! 2.Vous me traitez de quelqu’un qui n’écoute que son tube digestif ;en quoi soutenir des EC en détresse peut-il etre politique de tube digestif ? Si je suis assis présentement entrain de répondre à vos propos que je n’ai pas eu tort de traiter de vomissures et ce,grace à mon ordinateur portable,ce n’est pas devant de pauvres EC que je vais aller faire du gariboutage !Connaisez-vous le nombre de personnes qui ont des ordinateurs portables branchés sur internet ici,au Burkina ? Alors,de grace !ne me faites pas porter un chapeau qui ne va qu’à vous !Bien sur !vous ne faites pas du gariboutage devant les EC,mais...suivez mon regard !!! En tout cas,vous pouvez etre certain d’une chose:je vous comprends très bien,mais ce n’est pas ce qui va sortir le Burkina et ses vaillants fils du gouffre !

          • Le 2 juin 2009 à 17:18 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

            Mr. Wen Waogo, il y a eu une terrible confusion dans nos ecrits. En fait, je suis celui qui a repondu a l’ anonyme qui est contre les ECs. Mais j’ai repondu aussi dans l’anoymat. Vous avez reagi a mon message qui etait une reponse a ce monsieur , et nous voila dans l’escalade. En langage militaire, ca s’ appelle des feux amis. Sinon nous defendons la meme cause. Donc, tout mon langage guerrier n’aurait pas du etre dirige sur vous si vous aviez pu detecter que ce n’etait pas la meme personne. Je crois que ce pourquoi il ya un certaine confusion dans le ton. parce que comment peut- on defendre les ECs et etre contre eux ?
            Mais je desapprouve le qualificatif peu respecteux envers les ECs. "" Pauvres ECs". On peut requalifier : "ECs Pauvres" ou "ECs appauvris". Qaunt a votre developpement sur le laptop et l’ internet qui seraient la marque de la reussite, je mets ca sur le compte de votre colere. Je ne dis mme pas mot de l’ apport des immigres dans le developpement du pays ni s’ ils doivent etre condamnes pour avoir fait ce choix de vivre en france ou pas. Mais je ne suis pas seul responsable de votre colere. Vous m’avez mal lu et tout est parti de la. On s’est telescopes. A parti de maintenant je prends un pseudo et je vais signer sous ce pseudo pour eviter de telles "se rentrez dedans entre freres de meme esprit". C’est ce que le gouvernement veut en fait. Pendant qu’ on se mange entre nous, on laisse le probleme de l’ UO pourrir.

            Amicalement.

            Claude Salami

            • Le 4 juin 2009 à 02:33, par wend waoga En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

              Très bien recu,Claude Salami !Je suis désolé pour l’erratum.Mais il faut avouer que votre écrit contenait tellement de points communs avec le mien,que je me suis senti visé !Sinon en réalité,je n’ai rien contre ceux qui sont à l’étranger,mais contre ceux qui y sont et qui se permettent de donner des lecons à ceux qui sont restés pour faire front à toutes ces injustices que vous et moi connaissons ! Le fait de parler du laptop n’était ni plus ni moins que pour dire à ce type-là qu’on n’a pas forcément besoin d’etre un démuni pour critiquer ce qui ne va pas et,si des gens vivent dans la suffisance et se comportent comme s’ils ne voyaient pas la misère des burkinabè,c’est que quelque part,ils se voient obligés de carresser la "source" de leur suffisance dans le sens du poil !Je suis content qu’en fait,nous soyons du meme bord,et bon vent à vous !

              • Le 16 juin 2009 à 04:21 En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

                Merci, frere Wend Waogo. Que Dieu vous Dieu vous comble comme le veut votre nom. Vous etes un grand coeur et j’ai toujours eu de la joie a lire votre psyche a travers vos ecrits tres engages en faveur de tous les faibles. C’est la seule facon pour nous de developper notre humanite./ Pas en roulant avec des Patrol ou en meprisant ceux - la meme que nous avons mis dans une situation desesperante. J’ ai toujours livre un vrai combat contre tous les repus et ripous de la republique qui n’ ont que l’ arrogance des parvenus pour exister. Desole pour ce message tardif. J’ etais en mission d’ enseignement dans une capitale africaine. On ne se connait pas, mais on se respecte. Comme quoi les idees sont plus perennes, plus presentes qu’ autre chose.

                Claude Salami.

  • Le 28 mai 2009 à 23:01, par Nuée En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Les imbéciles ont décidé de rentrer dans l’histoire à reculons.Courage au synadec et aux enseignants chercheurs. La victoire est proche

  • Le 28 mai 2009 à 23:33, par salou En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    MPEE, Quelle honte pour l’EDUCATION et l’ETHIQUE.
    Tout le long de cet article, le MPEE se prend pour un agneau caressant les étudiants, étale son cynisme et son hypocrisies sur l’état des négociations et termine par des ménaces à l’endroit du Synadec. Vive l’EDUCATION qui dénigre et l’ETHIQUE qui ménace. VIVE les mouvements qui apparaissent dans la mesquinerie et qui s’éteignent à la lumière de la vérité. Vive les mouvements qui ne peuvent même signer dument leur écrit.
    Après tout étre burkinabé, ca se mérite

  • Le 29 mai 2009 à 10:31, par Nongma En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Dites-moi, où se terrent les parents d’élèves (des étudiants) ?

    Sont-ils fières de la situation scolaire de leurs progénitures sachant bien que les autorités ont les leurs dans l’hexagone où dans les universités huppées ?

    Un pays, peut-il être viable s’il n’existe pas de solidarité ?

    Aucune structure concernée par cette volonté de boycotte ne s’est manifestée pour attirer l’attention de l’opinion !

    Même les premiers concernés, les étudiants suivent comme des moutons pour l’abattoir et sans réaction !

    Vivement que les Burkinabè changent de fusil d’épaule pour que le Burkina aille de l’avant comme les autres pays du monde.

  • Le 17 juin 2009 à 12:19, par kolas En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    Que fait la photo du SG du SYNADEC avec cette déclaration honteuse de MPEE. Il n’est pas l’auteur du texte et sa photo ne se justifie pas ici. Est ce la façon de montrer son intransigence. Comment la rédaction a t elle laisser passer une telle chose ???

  • Le 20 juin 2009 à 00:45, par M’BA RAOGO cultivateur à Latoden En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    C’est regretable que cette association qui refuse de parler à visage découvert, repproche au SYNADEC "d’avancer à visage non découvert" la pratique des cagoules ? on sait quel camp est passé spécialiste. Le SYNADEC à un responsable et des portes-paroles connus de tout le monde.Le SYNADEC a une adresse. il recoit les papiers administratifs en bonne et du forme. Le cagoulé "au feutre rouge" a même affirmé qu’il sait où retrouver le 1er Responsable du SYNADEC si necessaire ! Mais ne vous trompez pas. si jamais ..... ! ! Les Enseillants - Chercheurs ne demandent que la justice, l’équité et un peu de conditions acceptables pour leur dur labeur. Ce n’est pas sorcier ! ! Pourquoi remettre à dans 6 mois, dans un an ce qui peut âtre fait maintenant ? ? C’est juste pour gagner du temps et ensuite ricanner dans les sallons feutrés de Ouga 200 : " On les a eu ! Ils attendront longtemps" c’est ça le language de ceux qui pensent actuellement être les plus rusés du Faso en matière d’accrobaties politiques. Messieurs du pouvoir, Gouverner, c’est prévoir ! Evitez une année blanche à nos enfants en montrant votre volonté réel de diaolgue sincère avec le SYNADEC.
    Un parent d’étudiant qui se pose des questions

  • Le 23 juin 2009 à 13:39, par l’étudiant En réponse à : Crise universitaire : "Les revendications servent d’alibi à autre chose"

    nous vivons tous ces évènements avec l’angoisse, la peur d’un avenir incertain... quel est ce pays où l’on encourage la scolarisation et paradoxalement on tue l’éducation supérieur... j’ai du mépris pour ce gouvernement, y’ a tant de parent qui espère en l’éducation un meilleur avenir pour leurs enfants,mais que penser quand le fameux temple du savoir ressemble plus que jamais à ROODWOKO AVANT L’INCENDIE...

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