En effet, selon ces jeunes du PAREN, il arrive qu’il y ait manquement aux devoirs dévolus à eux, comme "C’est le cas des jeunes du FPI en Côte d’Ivoire, qui ont échoué".

Le secrétaire général du PAREN, Issouf Sawadogo, a, tout en soulignant l’importance de cette journée, égrené quelques chiffres liés au sous- développement au Burkina. Selon ce dernier, en 1994, 44% de Burkinabè vivaient en-dessous du seuil de pauvreté, en 2003, ce nombre est de 46%. En 1997, 3 000 enfants erraient dans la rue, en 2002, ils sont 5 000.

Puis il a évoqué la question de la dette du Burkina : pour lui, un enfant burkinabè qui naît a déjà une dette de plus de 70 000 F CFA à payer. L’éducation burkinabè connaît également d’énormes difficultés, selon le SG du PAREN, car par exemple au niveau du primaire, on n’arrive pas à résoudre les questions d’inscriptions.

La jeunesse du PAREN estime qu’il faut œuvrer à changer les choses, car si la jeunesse est le fer de lance de la société, il faut bien qu’elle s’implique dans la gestion des problèmes de la cité. Deux communications ont été faites au cours de cette journée, notamment : "Les devoirs de la jeunesse militante du PAREN" et "La connaissance du PAREN."

Z.D.Z
L’Observateur