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Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

Publié le vendredi 24 avril 2009 à 02h50min

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Les grèves d’étudiants et d’enseignants se multiplient au sein des l’universités burkinabè, entraînant de sérieuses menaces pour les années académiques. Le député Mahama Sawadogo a mené une réflexion sur la question et propose des solutions dans les lignes qui suivent.

L’Université burkinabè est en crise. Les multiples grèves d’étudiants et d’enseignants qui étaient rarissimes sont devenues ces dernières années courantes et gravissimes, entraînant de sérieuses perturbations dans le déroulement des années académiques.
Une telle situation mérite un sérieux diagnostic, condition sans laquelle un traitement approprié ne saurait être envisagé. Les solutions et compromis qui ont été trouvés jusque-là par les protagonistes de la crise, ont tout au plus contribué à calmer le mal universitaire plutôt qu’à l’enrayer ou à tout le moins, créer les conditions pour la guérison progressive et profonde de l’institution.
Dans la perspective de contribuer à poser ce nécessaire diagnostic, je me propose de partager avec les lecteurs, les quelques observations qui suivent :

- depuis sa création, l’Université burkinabè a fonctionné jusqu’à ce jour comme une institution nationale ;
- ce caractère national a progressivement perdu de sa pertinence du fait de l’intervention du CAMES dans l’évaluation des enseignants, de l’ouverture de l’Université vers l’extérieur à travers la mobilité du corps enseignant entre
universités et l’accueil de plus en plus important d’étudiants étrangers ;
- ce caractère national est également contrarié par les exigences de l’intégration sous régionale et régionale et une certaine tendance à l’harmonisation des enseignements.

Dans un tel contexte, il s’impose logiquement que la conception originaire de l’université évolue afin d’épouser la réalité dans laquelle cette université doit dorénavant s’exprimer.
Ainsi, si au plan de la gouvernance administrative, l’Université burkinabè à l’instar de ses homologues des autres pays, demeure nationale, en revanche, les conditions d’accès des étudiants, la gestion des carrières du personnel enseignant sont appelées à évoluer dans le sens de leur compatibilité avec la réalité sous régionale ou régionale dominante.

Cette évolution n’est pas facultative mais plutôt obligatoire, car on ne saurait ramer très longtemps à contre -courant. Cependant, au regard du retard accusé par l’institution universitaire burkinabè, son adaptation devrait se faire progressivement.

Par ailleurs, il importe de souligner que dans le processus d’adaptation, les protagonistes devraient constamment avoir à l’esprit que ce qui est recherché, c’est moins une similitude de conditions avec les institutions universitaires des
autres pays, qu’un équilibre entre la réalité nationale de la gouvernance, la capacité de financement de l’enseignement supérieur par l’Etat et les exigences de l’ouverture de l’Université burkinabè vers l’extérieur.

Les observations qui précèdent autorisent d’interpeller les protagonistes de la crise actuelle née de la grève illimitée qu’observe le Syndicat national autonome des enseignants chercheurs (SYNADEC) depuis le 8 avril 2009. Cette
interpellation vise à encourager le syndicat et le gouvernement à :
- renouer le fil du dialogue ;
- trouver un consensus sur la formulation des questions fondamentales de l’université ;
- envisager des solutions pour le court, moyen et long termes.

Mahama SAWADOGO : Député

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 24 avril 2009 à 10:06, par OK En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    Je ne doute pas que M. le député soit assez intelligent pour comprendre la question suivante : pourquoi on doit se comparer aux pays de la sous-région quand il s’agit du traitement des députés et s’abstenir quand il s’agit du traitement des professeurs d’université ? Entre vous qui passez votre temps à lever la main quand le CDP vous demande et un enseignant qui doit faire face à une classe de 1000 ou 2000 étudiant qui contribue plus à l’avancée de la nation ? Vaux mieux se taire quand ce que l’on va dire ne vaux pas mieux que le silence.

    • Le 5 mai 2009 à 12:06, par Yééfézo En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

      Moi j’ai l’impression que l’intention réelle du député n’est pas de doner des pistes utiles à la résolution du problème universitaire, mais de pousser simplement les gens à se à discuter. ça doit lui faire plaisir. Exactement comme à l’assemblée où les députés dormeurs étalent des inepties à faire dormir debout. M. le député, depuis quand votre titre fait de vous un expert à vouloir tout dire et tout faire ? Vous auriez posé la question au professeur Paré que vous nous auriez séduit. Si le but est de parler pour faire parler les autres, c’est gagné ! sachez que vous ressemblez à un danger pour vous-même. on peut être zélé jusqu’à l’oubli de soi, mais on perd pas la notion du temps auquel rien ne résiste, même la fonction de député.

  • Le 24 avril 2009 à 10:07, par Tony En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    Lui au moins à le courage de reflechir meme si son raisonnement est un peu biaisé. Ya combien d’universitaires à l’assemblée ? Vraiment, ce sont les intellectuels qui nous font honte dans cette situation à l’université.

    • Le 29 avril 2009 à 14:44, par abdoulaye ouedraogo En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

      je crois pour ma part que cette reflexion de l horable depute devrait interpeller le gouvernement du faso a se plancher serieuesement sur ce probleme en vue de trouver un reglement definitif a ce probleme.sinon ce probleme provoquera d autres crises dans l ensemble du systeme educatif,prenons le cas du pays dans le quel je suis "la cote d ivoire".en mot dirigeants du burkina faso impliquez vous.

  • Le 24 avril 2009 à 10:11 En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    Vos fonctions de député doivent pouvoir vous permettre de poser le problème là où il se doit et de susciter des débats utiles et constructifs !

  • Le 24 avril 2009 à 11:08 En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    Décidément journalistes un députés ont du mal à titrer leurs articles. Mieux dans la forme mais rien dans le fond.Facile à dire qu’à faire. Constat ou analyse ?

  • Le 24 avril 2009 à 13:21 En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    Félicitations à l’honorable député Mahama Sawadogo pour cette analyse pertinente de la situation qui prévaut dans nos universités publiques. Vivement que des voix plus autorisées vous entendent.
    St Georges

  • Le 24 avril 2009 à 13:32 En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    Voici des députés qui font honneur. Félicitations, Honorable Sawadogo pour votre article qui est très réfléchi avec une bonne connaissance de la réalité universitaire.
    Vous avez proprement coupé l’herbe sous les pieds des 3 députés universitaires de l’hémicycle. Décidément, quant les universitaires se retrouve de l’autre côté ils oublient royalement leurs problèmes. Qui mieux que ces 3 universitaires de l’assemblée devaient éclairer les burkinabé sur la situation de nos universités. Mais c’est un non-universitaire qui fait ce travail. C’est vraiment très dommage !
    Félicitations encore à l’honorable Sawadogo Mahama qui de façon très sage donne des pistes objectives de résolution de la crise.
    Sonré

    • Le 27 avril 2009 à 23:39 En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

      Qu’est qu’ il a dit qui soit si pertinent ? Moi je n’ai rien compris de la substance de ce depute devenu journaliste bis specialiste de toutes les questions, economiques, educatives, politiques mais qui refuse de poser les questions la ou il est paye , c’est a dire a l’ AN.
      Idee originaire ? Qu’est-ce a dire ? Le francais n’est pas notre langue mais si l’ on ne s’exprime pas en moore, il convient de tenir compte de la propriete des termes.
      Honorable depute, votre ecrit a fait chou blanc car le seul message que vous aviez, c’est de dire a ces braves enseignants qui meritent au moins leur salaire (vous les deputes, vous etes payes pour dormir et rouler avec les grosses cylindrees, vous le savez)de la boucler et de retourner dans les amphis dans les memes conditions. Vous ganeriez en respectabilite si vous interveniez dans des domaines que vous maitrisez et si vous posiez les problemes la ou il faut. On ne vous pas nomme depute, j’ ai de la peine a dire que vous avez ete elu au regard de la maniere dont les listes sont faites dans ce pays, pour noircir les pages de journaux en dilettante de vos ecrits. Il se peut que vous vous menagiez une retraite dans le journalisme, mais sachez que ca ne nous amuse point.

  • Le 24 avril 2009 à 13:42 En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    Toute la réalité est là, la conception d’UNIVERSITE NATIONALE est révolue ! Soit on accepte l’évolution et on met les moyens (comme l’ont compris beaucoup de pays autour du Burkina) soit on la refuse et on ferme purement et simplement nos université. Mais comme l’a si bien suggéré sagement l’honorable député Sawadogo Mahama, cette évolution peut se faire de façon douce tout en conciliant les réalités du pays aux exigence de l’ouverture internationale de l’université.
    Merci Député
    D.G (Dakar)

  • Le 24 avril 2009 à 16:47, par malagre nooma En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    Bonjour, M. le Député, vous avez fait une pertinente analyse de la situation.Je suis d’avis avec vous, car on ne peut pas tout résoudre en même temps, essayons d’aller étape par étape.
    Ainsi donc ,j’invite le Gouvernement et le SYNADEC à la table de négociation. Je vous remercie.

  • Le 24 avril 2009 à 18:20, par Paul En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    En d’autres termes, il faut privatiser l’universite puisqu’elle a perdu son caractere national. L’option qui reste se situe quelque part entre le prive et le national, et puisque l’universite a perdu son caractere national, elle doit probablement etre sur la route de la privatisation. Non ?

  • Le 24 avril 2009 à 19:33 En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    Rien qu’à jeter un coup d’oeil sur les écrits des forumistes de cet article on voit à travers leurs interventions que beaucoup de personnes sont lettrées mais pas instruites. Quand je prend par exemple celui qui parle de privatisation de l’université, je voit qu’il n’a rien compris dans l’écrit du député. Beaucoup savent lire, écrire, taper le clavier d’une machine mais ne sont pas instruits. Je demande à ceux de se garder d’intervenir dans des choses si sérieuses. L’université qui s’ouvre sur l’extérieur est encore plus un OUTIL DE SOUVERAINETE pour le pays ! Et vous pensez qu’il faut la privatiser ?! Autant privatiser le ministère des affaires étrangères.
    Non, je crois qu’il faut trouver ensemble des solutions consensuelles, tout en mettant chaque chose à sa juste place, pour le bonheur et l’émergence de notre chère nation bien aimée.

    • Le 28 avril 2009 à 13:14, par dugu lamini sadjan En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

      Mon cher,
      Je ne vois pas de raison d’insulter les autres. Celui qui a parlé de privatisation c’est bien le député. Lorsqu’il écrit que le caractère national de l’Université est contrarié après avoir écrit qu’il a perdu sa pertinence dans le même texte… il faut savoir lire entre les lignes. Une université est faite pour rayonner comme Tombouctou, comme Bagdad, comme Al Hazar (les frères musulmans au Caire), comme Yale (USA) comme MIT, comme Oxford, comme la Sorbonne… Et ça on ne peut pas l’obtenir sans une évaluation par les paires (Cames dans notre cas) et sans l’accueil des étudiants étrangers qui vont porté le flambeau de votre université, l’estime de votre pays loin. Le député a utilisé des mots qui trahissent sans aucun doute sans pensée.

  • Le 24 avril 2009 à 19:42 En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    Pendant longtemps nos députés ont été considérés comme des "dormeurs". J’ai montré cet article du député à un ami Sénégalais ici car il se moquait toujours de moi en me demandant que valent les députés dans mon pays.
    Je demande à l’honorable Sawadogo Mahama d’aller plus loin en proposant une commission de réflexion sur notre enseignement supérieur. Nous qui sommes ici, nous ne croyons pas à un avenir pour l’université burkinabé avec les indicateurs actuels ; voilà pourquoi ceux qui ont un peu de moyen vont à l’extérieur.

  • Le 25 avril 2009 à 14:07, par sidnooma En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    Je suis désolé, le député ne connait pas les problémes de nos université. Je suis doctorant (Ph:D) dans une université europeenne aujourd´hui aprés ma maitrise a l´UO si on reste nationale nos diplomes n´auront pas assez de valeur scientifique. Les conditions de vie, d´étude et de travail sont misérables au campus des universités du burkina autant pour les enseignants que pour les étudiants : Enseignats mal payés, insfrastructures insuffisants, labo non équipés, budget trés limités ....
    En plus, le PAS nous mis en retard dans les universités, si vous améliorer le taux de scolarisation au primaire et au séconadire, il faut s´attendre a un boom a l´université a moins d´etre un dirigeant non prévoyant.Or rien n´a été fait a l´uo, il faut plus de moyens et de considération pour les universités. Je pense que le pire arrive si on ne trouve pas des solutions adaptées.
    Cher député il faut faire un tour au campus de l´UO ou de Bobo et tu comprendras mieux.
    NB : le titre de l´article ne correspond pas au corps. il faut pas tromper les lecteurs.

    • Le 25 avril 2009 à 21:31, par Paul En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

      Si l’Universite de Ouaga est devenue sous regionale par l’arrivee d’etudiants etrangers et l’implication du CAMES, etc., rappelons que les institutions sous regionales ne sont pas impliquees dans la gouvernance de l’UO. C’est toujours l’etat burkinabe qui "gouverne" l’UO. Alors, l’etat doit donc se retirer et se mettre au pas de la regionalisation de l’UO. Ainsi, on se rend compte que si l’UO devient regionale dans sa gouvernance, les etudiants vont payer les frais de la gouvernance regionale de l’UO comme suit : (1) payer comme les etudiants etrangers ou plus ; (2) payer les frais situes quelques part entre les frais payes par les etudiants etrangers et les frais que les etudiants burkinabe paient presentement.En d’autres termes, on payera plus cher pour aller a l’UO. C’est dire que le depute vous propose tout simplement de privatiser l’UO.
      National veut dire : (1) Qui est relatif à une nation ; qui appartient en propre à une nation, qui la caractérise, la distingue des autres nations.(2)Qui appartient à l’État ; qui est géré, organisé au niveau de l’État. Synonyme de national = domestique, public.
      Ex : Armée nationale, equipe nationale, Bibliothèque Nationale,Garde nationale,etc.
      Si l’UO a perdu son caractere national (c-a-d son caractere public), qu’est-ce qui reste ????????????

  • Le 28 avril 2009 à 12:17, par dugu lamini sadjan En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    A vouloir écrire sur tous les sujets, on fini par être ridicule. Ce que l’honorable député dit, personne ne remet ça en cause. C’est connu. Mais, ce qu’on attend de lui, c’est de faire des proposions concrètes de sortie de crise. Nous sommes à un stade où il ne faut plus spéculer sur les choses. L’ouverture de l’université à l’extérieur et l’harmonisation de l’évaluation des enseignants par le CAMES sont à mettre au compte des acquis de notre université. Je vous rappelle qu’on a encore des pays voisins où vous passez professeur selon le bon vouloir du prince et ça que Dieu nous en garde. Par conséquent, ceux qui sont de l’autre côté doivent avoir à l’esprit qu’ils ne sont pas les plus intelligents ; la preuve, le camps d’en face existe et ne les envie pas. En revanche, il faut apaiser les esprits en demandant de traiter avec dignité les autres. Il fait bon vivre dans un pays lorsqu’on s’écoute et il ne faut pas oublier que la capacité de nuisance d’un enseignant est sans limite.
    Honorable député, nous attendons beaucoup de vous, mais du concret, du solide, le tout exprimé à travers une vision claire pour l’avenir de notre cher patrie.
    Par conséquent, votre copie est à reprendre.

  • Le 28 avril 2009 à 12:55, par l’homme sans nom En réponse à : Crise universitaire : Quelles perspectives pour résoudre définitivement le problème ?

    Bonjour
    Le problème dans ce pays c’est que n’importe qui croit qu’il peut se donner le droit de se prononcer sur des questions qu’il ne connaît pas ... et tout de suite les larbins du système sont appelés à applaudir : félicitations au député ... et patati patata ... comme si ces perroquets du système avaient le droit de siéger au tribunal de l’histoire ... pour dire un tel a raison, tel autre a tort ... de grâce , arretez d’envenimer une situation déjà tragique ... où un pouvoir essaye de rouler tout le monde dans la farine ... mais cette fois ci ils devront bien apprendre à tenir compte des acteurs du système universitaire ... c’est l’université publique qu’il importe de sauver du désastre de la vision purement politicienne ... le drame de ce pays, c’est que des gens qui ont raté leur propre formation intellectuelle s’autorise du haut de leur misère intellectuelle, à donner des leçons à des universitaires ... certains devraient apprendre à laisser au vestiaire la petite morale à 10 fcfa ... car le tout n’est pas d’appeler à la négociation, devenue le refrain de ceux qui n’ont plus d’idées ... cette solution molle des problèmes ne résout rien ... surtout quand les négociations ne sont que des pièges à mouches où on rivalise de ruses et de tartufferies ...
    on n’a rien dit quand on a dit "négociez" ... là commencent les problèmes ... et depuis longtemps on négocie ... notre crise ne souffre t elle pas d’un excès de négociations ? il ne s’agit pas de trouver des arrangements politiciens sur une question aussi essentielle ... sinon les crises ne s’arreteront pas ... sans la volonté politique de faire de l’enseignement supérieur une affaire d’importance nationale ... mais c’est vrai que très peu de gens dans ce pays comprennent ce que cela veut dire ... il ne faut pas demander au bétail politique de s’occuper des questions d’éducation, car les politiciens n’ont jamais été des gens compétents en la matière ... sinon notre pays serait loin ... pour finir, arretez de lutter de l’intérieur contre la politique du capital humain de qualité promue par le premier responsable de ce pays ... tout en essayant de faire croire que vous etes de son côté ... j’espère que le Boss ouvre l’oreille par lui-même pour entendre les différentes voix sur la question ...

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