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FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

Publié le mercredi 15 avril 2009 à 01h56min

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Les députés ont ouvert le bal des réformes politiques. Le 14 avril, l’Assemblée nationale a examiné puis adopté à la majorité des votants la proposition de loi sur le financement des partis et formations politiques et des campagnes électorales, et la proposition du statut de l’opposition. L’ADF/RDA, parti soutenant le programme du président Compaoré a voté contre ces deux lois.

L’ADF/RDA a créé la surprise ce 14 avril 2009, en votant contre la proposition de loi sur le financement des partis et formations politiques et des campagnes électorales. Au moment du vote, ce groupe parlementaire qui compte 14 députés a demandé une explication de vote in extremis. Son président, Galliam Ouédraogo, qui avait deux minutes de parole a juste déclaré que la loi était taillée sur mesure et que son parti votait contre. L’ADF/RDA a ravi ainsi pour une fois la vedette au groupe parlementaire ADJ conduit par Me Sankara . Celui-ci a demandé à ses 11 députés de s’abstenir.

Ce groupe estime que la loi a été vidée de son contenu par les amendements du gouvernement. Le CDP, parti majoritaire à l’Assemblée nationale, a voté la loi . Ainsi, la loi est passée par 72 voix pour, 12 contre et 11 abstentions. La loi sur le financement des partis et formations politiques et des campagnes électorales dispose que désormais seuls les partis ayant obtenu 3% des suffrages bénéficient du financement hors campagne. Le financement pendant les campagnes se fera au prorata des candidats présentés. La cagnotte qui, au départ, était indexée sur 0,25% des recettes fiscales, a été finalement abandonnée au profit de la mise en place "d’une ligne de crédit annuelle". Ce changement a fait l’objet de quelques échanges au sein de l’hémicycle.

La commission qui a présenté la proposition de loi a trouvé l’indexation incompatible avec les textes actuels des finances publiques. Mahama Sawadogo, président du groupe parlementaire majoritaire (CDP) a expliqué qu’il existe d’autres financements publics (presse, syndicats et associations), et que leur montant n’est pas indexé sur les recettes fiscales. Il n’y a donc pas lieu de créer une exception. La nouvelle loi élargit la base de partis à financer en même temps qu’elle durcit les conditions d’octroi, de justification et de sanctions. Tout parti qui ne justifierait pas le financement acquis, le perd l’année suivante. Au bout de trois ans, le parti qui ne respecte pas les prescriptions en est définitivement exclu.

La seconde défaite du jour

A la fin de la séance plénière sur l’adoption de la loi sur le financement des partis et sur le statut de l’opposition, nombre de confrères présents dans le box des journalistes avaient le sentiment que quelque chose venait de se jouer ce 14 avril. L’ADF/RDA, parti membre du gouvernement, a voté par deux fois contre les propositions de loi. 12 députés sur 14 du groupe présents ont dit niet à la loi sur le financement des partis au motif qu’elle a été taillée sur mesure. Pour la loi sur le statut de l’opposition , son adoption marque d’une certaine façon la fin de la polémique sur le chef de file de l’opposition.

Cette loi clarifie la notion de chef de file et telle qu’adoptée, elle fait perdre la qualité de chef de file à ce parti malgré ses 14 députés. "Est considéré comme parti de l’opposition tout parti politique se déclarant opposé au parti ou au groupement de partis politiques membres du gouvernement ou soutenant l’action gouvernementale". Cette disposition a fait dire au président du groupe parlementaire ADF/RDA, Galliam Ouédraogo, que la loi est personnelle parce que visant son parti, même s’il ne l’a pas exprimé explicitement. La nouvelle loi dispose également que le chef de file de l’opposition est le premier responsable du parti de l’opposition ayant le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale. Il est désigné par le président de l’Assemblée nationale. Cette nouvelle loi vient en remplacement de l’ancienne votée en 2004 et qui , si elle était appliquée, était en faveur de l’ADF /RDA.

Malheureusement , elle n’a jamais été appliquée, amenant le président du parti, Gilbert Noël Ouédraogo, à renoncer à un statut qui n’avait pas de contenu parce qu’inapplicable en son temps. Au cours des débats, le député Célestin Koussoubé, membre de l’ADF/RDA, a déclaré que la loi qui allait être votée a été vidée de son contenu à travers les multiples amendements du gouvernement. De son côté, le groupe parlementaire ADJ (Alternance-démocratie - justice) a salué cette nouvelle loi en dénonçant les partis chauves-souris qui ont usurpé la place de l’opposition réelle.

Par Abdoulaye TAO

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 15 avril 2009 à 14:49 En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    Félicitations cincères à tous ceux qui ont voté cette loi. Honte à l’ADF/RDA qui a toujours profité des situations de confusion.

    • Le 18 avril 2009 à 17:48, par Mêdeb waata En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

      L’intérêt du pays d’abord !

      Quand on fait une analyse objective, on doit la faire en se départissent de toute position partisane. Je dis donc bravo à l’ADF/RDA qui vient de prouver qu’il joue pleinement son rôle de parti d’opposition . L’opposition ne fait pas que barrer la route au pouvoir . Elle peut aussi soutenir les actions du pouvoir tout comme dire non à certaines de ces actions par conviction. L’opposition dite radicale nous amène nul part sinon qu’aux guerres civiles, à la haine et d’autres manifestations violentes, destructrices ...
      Depuis que la fameuse démocratie a revisité l’Afrique en 1991, regardez autour de vous le rôle joué par les partis d’opposition dans nos différents pays Africains et tirez vous même vos propres conclusions.
      On ne peut pas faire les choses de la même façon et s’attendre à des résultats différents, cela est connu de tous. Nul besoin de dire qu’au stade actuel de notre Burkina Faso bien aimé c‘est le statu quo qui va nous sortir de l‘auberge. Par conséquent, Il nous faut trouver de nouvelle formules, de nouvelles façons de dire et de faire de la politique . Si cela nous prend un parti lion-rat , cochon- souris ou mouton - taureau etc. Eh bien ! c’est tant mieux ! Mais ceux qui pensent qu’un opposant ouvert est celui qui a un pied dedans un pied dehors n’ont rien compris car c’est de cette façon que ça fonctionne dans les pays de grandes démocraties et ça marche.
      Tous ceux aiment bien le Burkina doivent exiger de nos dirigeants des RESULTATS et s’attarder moins sur les débats futiles.

  • Le 15 avril 2009 à 15:49, par Daberson En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    La démocratie burkinabè fait son chemin et malgré les imperfections de ces lois, je pense qu’il sied les expérimenter pour sortir de l’ornière. d’abord en ce qui concerne le financement des partis politiques. A terme, il conviendrait de circonscrire ce financement pour décourager la prolifération des partis. 3% du suffrage c’est important mais pas suffisant. Ensuite, la clarification de la notion de chef de file de l’opposition a un double avantage n’en déplaise à l’ADF/RDA. Premièrement, il n’ya plus d’amalgame entre ceux qui veulent conquérir le pouvoir et les lutins qui "roulent" pour le Roi. deuxièment, ce statut confére à la personnalité élue le rang de président d’institution, pour lui permettre de jouer véritablement sa partition dans le respect et la conviction. vous comprenez pourquoi cette vision déplait aux singes et aux rénards de tout bord qui supportent le chef et détestent son clan. Grandissons et oeuvrons pour une véritable démocratie. Sans rancune

  • Le 15 avril 2009 à 16:01, par bouba En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    Et ce qui devait arriver arriva ! Bien fait pour la gueule de l’ADF/RDA. On ne pouvait pas continuer dans ce flou. Un parti est soit d’opposition ou de la majorité. Un point un trait. Les partis chauve-souris (mi-oiseau, mi-mammifère) il n’y a qu’au BF qu’on voit ça. Allez, ouste, dehors !

    • Le 16 avril 2009 à 11:44, par Sié En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

      Bien dit mon cher.L’indien est tombé dans son propre piège. ça c’est quel parti flexible ça. soyons quand meme serieux ! pourqoi certains continuent de voter ADF-RDA au lieu de voter le CDP car c’est le meme parti ! merde !

    • Le 19 avril 2009 à 03:49, par Rachel En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

      On ne fait pas carrière dans l’opposition mais dans la politique. Chaque parti est libre de prendre ses décisions et de suivre ses convictions. A entendre et voir les répliques de certains, la démocratie ne s’installera jamais au Burkina.
      Chapeau à l’ADF-RDA qui a aumoins le courage de dire et faire ce qu’il pense. Que les personnes qui partent sur le même principe que ce parti noble et qui privilégient la démocratie et le développement de Burkina Faso y prêtent leur voies, quand à ceux qui ont des idées arrêtées et qui se cantonnent au vieilleries, tan pi pour eux.

  • Le 15 avril 2009 à 17:08, par Nous s’amuser En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    Pour une rare fois , de bonnes choses se passent à l’assemblée.Ceci est un "va de l’avant" pour notre jeune democratie.La loi sur le statut de l’opposition vient en un bon moralisateur pour l’ADF/RDA.On ne peut etre pour et contre en meme temps.IL temps pour ce parti de choisir son camps, d’agir en toute responsabilité.Blaise n’avait pas besoin de vos voix pour se faire elire.Ce que les burkinabè veulent ce sont des partis de contre-pouvoirs afin d’équilibrer le jeu politique et assoir les conditions de la bonne gouvernance.
    Les pendules sont à present à zero, montres-toi elephant, choisi entre Blaise et le burkina réel.
    On merite d’etre opposant !

  • Le 15 avril 2009 à 19:22 En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    C’est le début de la fin des confusions du genre. Comme le dit un proverbe ;" qui se sent morveux se mouche". Si l’ADF/RDA n’avait rien a se repprocher, il n’avait qu’a voter pour. Et comme le flou est fini, il va falloir qu’il se détermine. Bientot le peuple saura qui est qui. Les discours de type " on soutient Blaise Compaoré, mais on est pas de la mouvance" est terminé.

    Le Président de l’ADF/RDA n’a qu’ montrer qu’il est garçon et qu’il peut ouvertement défier le CDP et on verra si y aura pas remaniement ministériel un week-end.

  • Le 15 avril 2009 à 19:35, par Fângefmenga En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    L’assemblée et surtout ce comité qui a travaillé pour sortir cette loi sur le statut de l opposition n ont fait que suivre la voie de la logique qui ne permet pas de comprendre comment on peut être pour ou contre. Où sont restées maintenant ces caisses á raisonance qui passaient leur temps à vouloir défendre l’ADF/RDA sur sa fausse révendication ? Sortez avec vos arguments, qu’on vous entende.

    Fângefmenga

  • Le 15 avril 2009 à 19:49, par Christian TRAORE, France En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    Il reste à constater, bouche B ! que le rouleau compresseur s’est de nouveau mis en marche pour détruire cette fois çi l’ADF/RDA, et c’est pas qu’il ne l’a pas vraiment mérité !!!

    Moi je constate juste, sur cette question de chef de fil de l’opposition, que le pouvoir l’utilise pour tourner en bourrique l’opposition, servir ses intérêts quand il le faut et créer le superflu là ou on a pas besoin. Rien ne nous met à l’abri d’une autre modification quand le moment sera venu de se débarrasser d’un chef de fil devenu trop encombrant.

    A mon avis, l’opposition ferait mieux de rechercher sa rélle légitimité, ailleurs que dans ce cadre peu concret, sinon vide, de "chef de fil de l’opposition" (sachant que dans les pays où il est fort bien pratiqué, le chef de fil de l’opposition est accompagné d’une organisation et d’une machine administrative, certes très allégé, mais qui l’aasure le plein exercice d’un contre pouvoir réel).Le Burkina n’en a pas les moyens, et les burkinabès sont à la recherche d’abord, d’une opposition en phase avec l’expression populaire de ses exigences, avant d’intégrer le principe ou la notion d’opposition au statut institutionnel.

    Si une opposition est rélle et véritable, nul sera le besoin de discuter sur un statut à octroyer à son leader, les choses se véront et se feront d’elles mêmes !

  • Le 15 avril 2009 à 21:57, par El Lopo En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    Moi je crie BRAVOOO ! a l’ADF/RDA qui une fois de plus vient de prouver sa stature de grand parti. Je pense que les burkinabè et l’ensemble de l’opinion doit comprendre que la démocratie n’est plus une simple opposition d’idées mais aussi des alliances. Le Burkina devrait se félicité de ce grand parti qui est l’un des rares en Afrique à se mettre au diapason de l’histoire de l’humanité, cette démocratie que nous convoitons tous et tant. Dans tous les grands pays démocratique on a assisté à ce genre d’alliance, tout près de nous la France. Chapeau à toi, pachyderme !

  • Le 15 avril 2009 à 22:06, par JNOH En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    La démocratie vient d’évoluer d’un pas, que dis - je, d’un grand pas dans notre beau pays. Je ne repondrai pas à ceux qui crient honte à l’ADF/RDA mais je leur dirai seulement que c’est un grand parti, un véritable parti d’opposition comme la chose démocratique le voudrait. Tous les partis qui ont voté pour cette loi, je ne leur en récuse pas le droit. Seulement, je suis sûr que le moment venu ils auront peut être honte de celle -ci mais ce sera un peu tard. Moi je suis tout à fait d’avis avec ce grand RDA qui même si n’est pas mon parti, vient de marquer un réel coup. Que les burkinabè se réveil, que l’opposition se reveil,l’ADF vous en a donné le point de départ !Arrêtons les veines spéculations.

  • Le 16 avril 2009 à 20:03, par franck dit aspirant Barde En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    Financement des partis politiques,moi je trouve que c’est vraiment le plus grand gaspillage de nos mègres ressources,qu’on invente cette close pour se le partagé sans honte,même si c’est mon partit qui va prendre le gros lot.Unpays comme le Burkina Faso qui vie de plus de 45%de subvention pour équiliblé les dépense du budget,53%de recette fiscale qui pêse sur les ménages,le reste qui est constitué de don.Sic’est avec ça que c’est la démocratie moi je nage dans tout ce je sais.
    Ma première question aux présidents des patis
    1)a quoi va servir cette somme
    2)pourqoi l’état doit financé les partis
    3)la France notre ancian patron n’a presque que 5,ou 8,partis en plus avec une population plus nombreuse
    4)l’Amérique dit le gendrame du monde a que deux partis bien visible.5)si l’état ne financait pas ces partis va t-on cessé d’être une démoncratis au BURKINA FASO.
    Je ne recuse pas la démocrati au Faso,mais tout ces partis vivais de quoi avent ça (financement des partis)
    Lepeuple du Faso a t-il besion de ce plétor de partis pour être un pays démocratique.

  • Le 16 avril 2009 à 20:10, par benito de London En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    Bien fait pour Gilbert. comment vouloir se reclamer chef de file de l’opposition et soutenir Le president Compaoré ? Quand est-ce que tu aura des ambitions présidentielles ? puis que tu n’a pas de programme d’action fiable c’est pourquoi tu soutiens Blaise Compaoré, alors laisse la place à ceux qui ont une contre-proposition à affaire d’occuper la place de chef de file de l’opposition et continue à manger les restes du boss....

    • Le 19 avril 2009 à 03:03, par Pierre En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

      "Alors laisse la place à ceux qui ont une contre-opposition etc..." En réponse à ce message je dirais qu’avant de parler politique il faut connaître ce qu’est la politique. Qui ou quel partie au Burkina peut prétendre actuellement au poste de chef de file de l’opposition mis à part l’ADF ? Il ne suffit pas de vouloir pour être ! Il est temps d’arrêter de se leurrer et de chercher la solution pour faire avancer le Burkina et créer la démocratie.Notre cher pays a besoin d’intellectuels pour avancer, quelque soit le parti dont ils font partis, avant de penser politique et opposition, il faut penser au bien de nôtre cher Faso.

  • Le 16 avril 2009 à 20:10, par Olac En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    A ce qu’on voit, notre pays est en pleine effervescence politique. Il faut saluer ce genre d’évolution.
    L’ADF RDA ne peut que s’en prendre qu’à elle même. Elle veut goutter à toutes les sauces avec sa politique équilibriste et pourtant il est dit : " A force de plaisir, notre bonheur s’abîme." Elle avait déjà monnayer son statut d’opposition contre des postes ministériels. Pendant combien de temps L’ADF RDA comptait-elle distraire encore le peuple Burkinabé ?
    Toutes nos félicitations à l’Assemblée Nationale qui vient donc de voter cette nouvelle loi sur le Statut de l’opposition.
    Nous espèrons qu’elle consacrera aussi la mort politique de certains leaders de ce parti.

  • Le 18 avril 2009 à 00:17 En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    Cher ami, ce n’est pas en souhaitant la mort politique des ses adversaires politiques que l’on évolue mais en travaillant dur sur le terrain comme le fait l’ADF-RDA 2nd parti du Burkina craint de tous.

  • Le 20 avril 2009 à 12:28, par Sidbala En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    L’ADF-RDA mérite son sort, à force de jouer au cube magie et vouloir être dans toutes les sauces on finit par être à la poubelle. Depuis quand on a vu un opposant souténir le programme de la majorité et se dire encore opposant. Arrêter de distraire le peuple. Ceci est un message a tous les tubes digestifs de notre classe politique (opposants et majorité y compris).

  • Le 13 mai 2009 à 17:04, par SSD En réponse à : FINANCEMENT DES PARTIS ET STATUT DE L’OPPOSITION : L’ADF/RDA contre tous

    Chers frères et soeurs de notre cher Burkina Faso,
    De tout ce que je viens de lire, je constate, je repète, je constate que la majorité des réactions ne sont pas favorables à l’ADF/RDA. Cela traduit-il un manque de confiance à ce parti politique ? Peu importe qu’il se dise grand ou chef de file de l’opposition en la personne de son leader. Je voudrais simplement inviter les uns et les autres à une réelle introspection, à chercher au fond de nous s’il existe encore ce sentiment de fierté d’être burkinabè. N’est-il pas temps d’aspirer à autre chose que ce même spectable lamentable que nous montrent les prétendus opposants et les gouvernants pillards et sans dignité ? A une véritable alternance démocratique ? Evitons le discours du genre "je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire" ou "bien fait pour lui ou pour eux". C’est vraiment l’image à laquelle s’attend tjrs les occidentaux en nous voyant nous disputer comme des chiffonniers au lieu de travailler à nous sortir du sous-developpement. Thomas Sankara (sans vouloir écorcher certaines sensibilités), le véritable homme d’Etat, défendait au moins certaines valeurs : la fierté, l’intégrité, le travail, l’amour pour sa patrie et par dessus tout l’HUMILITE. Soyons intègres dans tout ce que nous disons et faisons en tant que citoyens car chacun de nous a un talent et des défauts. Mettons ensemble nos talents pour construire ensemble le BF. Nul n’a le monopole de l’intelligence pour prétendre construire le pays à lui et à son clan (parti politique, famille, amis, tanties, tontons, papy, mamy et autres) tous seuls durant des decennies.

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