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Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

Publié le vendredi 3 avril 2009 à 02h02min

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Laurent Bado

Décidément, les propos du Pape Benoît XVI sur le préservatif ne finissent pas de susciter des commentaires. Dernière réaction en date, celle du professeur Laurent K. Bado qu’on ne présente plus. Dans les lignes qui suivent, il apporte son soutien au souverain pontife. Comme sa dernière sortie médiatique sur les « coups d’Etat salvateurs », celle-ci ne manque pas de piquant. Lisez plutôt.

“Au Cameroun, le Pape Benoît XVI a exprimé, en des termes on ne peut plus de clarté cartésienne, son opposition aux préservatifs comme moyens d’endiguer la pandémie du Sida. Son opposition a fait l’objet de toutes les critiques et de toutes les contestations de par le monde. Une présentatrice de France 24, en entretien avec Alain Juppé, est allée jusqu’à se demander s’il ne faut pas destituer ce Pape qui rame à contre-courant de la société. Sans être ni prêtre (offrant), ni théologien, le fidèle catholique que je suis, croît avoir son mot à dire, ne serait-ce que pour échanger avec ses frères du Burkina Faso. Mon propos consistera à me demander pourquoi le Pape dit non aux préservatifs, puis, qui est contre le non du Pape aux préservatifs… ?

I - Pourquoi le Pape dit non aux préservatifs ?

Il y a la cité des hommes et la cité de Dieu. La première est constituée par nos Etats, autrement dit, nos sociétés regroupant un grand nombre d’individus qui, vivant sur un même territoire, unissent leurs efforts pour obtenir, sous une direction unique et avec des lois communes, une plus grande prospérité matérielle de tous leurs membres. La seconde est préparée ici-bas par les religions.

L’Etat et la religion ont donc affaire aux mêmes hommes : l’Etat est souverain dans l’ordre temporel et dans un ressort territorial donné ; la religion est souveraine dans l’ordre spirituel et sans ressort territorial donné (en ce qu’elle est universelle). La frontière entre les deux a été tracée, en ce qui concerne la religion catholique, par le Pape Léon XIII dans son encyclique « Immortale Dei » du 20 avril 1885 : à l’Eglise, tout ce qui concerne la religion, le salut des âmes, le service de Dieu ; à l’Etat, tout ce qui constitue le domaine civil et politique.

Mais ayant affaire aux mêmes hommes, l’Eglise et l’Etat doivent collaborer (cf. Pie XII, radio - message du 24 décembre 1951) car, l’Etat sans l’Eglise, c’est un corps sans âme et l’Eglise sans l’Etat, c’est une âme sans corps (cf. Léon XIII, encyclique « Libertas » du 20 juin 1888). Pour cette collaboration utile et nécessaire, il faut distinguer l’Eglise et l’Etat sans les séparer, les unir sans les confondre car, « séparer l’Etat de l’Eglise, c’est une thèse absolument fausse, une très pernicieuse erreur » (cf. Pie X, « Vehementer Nos » du 11 février 1906).

Au nom de cette collaboration, l’Eglise catholique s’autorise un droit de regard sur la conduite des affaires de la société par le pouvoir civil. Dans ce sens, le Concile Vatican II déclare que « l’Eglise qui…ne se confond d’aucune manière avec la communauté politique…doit pouvoir et toujours prêcher la foi avec une authentique liberté, enseigner sa doctrine sociale, accomplir sans entraves sa mission parmi les hommes, porter un jugement moral, même en des matières qui touchent le domaine politique, quand les droits fondamentaux de la personne ou le salut des âmes l’exigent… » (cf. « Gaudium et Spes »).

En clair, l’Eglise pense avoir le droit, d’abord de définir, d’interpréter et de sauvegarder toutes les lois naturelles ou révélées qui doivent régir la vie sociale, ensuite, de juger si, dans tel cas concret, les décisions prises par l’Etat sont conformes ou non à ces lois, car, « elle ne peut renoncer à proclamer, devant ses fils et devant le monde entier, les lois fondamentales et inébranlables qu’elle doit de préserver de toute déformation, de toute obscurité ,de toute souillure, de toute fausse interprétation et de toute erreur » (cf. Pie XII, radio – message du 24 décembre 1942) ; « elle doit même intervenir si le pouvoir méconnaît ces lois naturelles » (cf. Pie XI, discours du 19 septembre 1925).

De ce qui précède, comment ne pas comprendre le non papal aux préservatifs quand on est un chrétien vrai de vrai et non de nom ? Benoît XVI est le successeur de saint Pierre sur qui Jésus a bâti son Eglise ; il est le gardien non sommeilleux du dépôt sacré de la foi dont un seul iota ne doit disparaître. En disant non aux préservatifs, ce n’est pas un homme politique, un philosophe, un scientifique qui se prononce sur un phénomène social. C’est le chef suprême de l’Eglise catholique, le vicaire du Christ qui proclame, urbi et orbi, une valeur et une exigence de la foi catholique. C’est à prendre ou à laisser. Et moi, je prends : la vertu n’est jamais où la vérité n’est pas. La vérité, c’est que Dieu a créé l’homme et la femme (égaux en nature et en vocation mais différents) pour parachever sa création (« Emplissez la terre et soumettez- la).

Placés au-dessous de Dieu et au-dessus des animaux, l’homme et la femme, pour remplir leur mission assignée par le Créateur, sont appelés à devenir un par le lien du mariage. L’union de leurs âmes s’exprime par l’union de leurs corps. En d’autres termes, par l’acte charnel, homme et femme manifestent l’amour qui les unit et peuvent continuer l’œuvre de procréation. L’amour poursuit donc des fins : le bonheur du couple (« il n’est pas bon que l’homme soit seul ; il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie » !) et le pouvoir de procréer.

Il se trouve qu’avec la civilisation des plaisirs, le sexe est ramené au rang de produit de consommation courante ; on fait l’amour comme on fume ou on boit, donc sans amour au nom d’un prétendu besoin physiologique (quand chez nous, le sexe était un tabou ; filles et garçons étaient nus jusqu’au mariage sans se donner dans le libertinage sexuel et l’homme marié devait s’abstenir tant que le nouveau – né ne marche pas !) et on ne voit dans la femme qu’un gadget sexuel : son vagin est dévalorisé, son clitoris est promu, l’amour lesbien est exalté sur l’air du TE DEUM ! La sanction de cette sexualité désordonnée, désorientée et déshumanisée (avec l’homosexualité, la pédophilie, l’animalité), c’est le sida, annoncé par saint Paul dans Romains I, 24-25-26.

Le préservatif, n’en déplaise aux scientifiques enflés d’orgueil, mais vides de tout bon sens, est un remède pire que le mal qu’il entend guérir en ce qu’il ne s’attaque pas aux causes de la maladie, mais aux conséquences ; comme certains remèdes administrés, il a un effet secondaire : il incite au libertinage sexuel, à la dévalorisation et à l’animalisation de l’amour humain, ce qui est contraire au plan de Dieu.

Si on n’arrête pas le vent au filet, tout comme on ne conserve pas une glace dans un four, on n’éradiquera pas le sida par le port du préservatif qui est un stimulant irrésistible à la dissolution morale. C’est par une sexualité ordonnée, orientée, respectueuse de la dignité native et de la vocation de l’espèce humaine que le virus diabolique repartira où il se cachait. Voici la vérité biblique que le Pape s’est contenté de rappeler aux chrétiens et aux hommes de bonne volonté. Il ne demande à personne de l’accepter. Il dicte seulement aux disciples de Jésus leur devoir moral. Et quand la vertu parle, force est au vice d’avoir la décence de se taire.

II- Qui est contre le non du Pape aux préservatifs ?

Ceux qui pensent et disent que Benoît XVI est un vieillard sénile, complètement fermé au monde et à son évolution, ne se trompent pas ; ils ont une idée claire derrière la tête qui est de détruire l’Eglise Catholique. Les ennemis déclarés ou cachés de celle-ci, il faut les rechercher en dehors et au-dedans. D’abord, les ennemis du dehors. La révolution libérale de 1789 a fait un grand mal à la société humaine.

En érigeant la liberté individuelle en un bien et valeur suprême, elle a fait de l’individu un roi dans le groupe au moyen d’ailleurs d’un mensonge monstrueux et d’une contradiction stérile. Le mensonge tient à ce postulat erroné emprunté à ce philosophe tourmenté de Jean Jacques Rousseau : « L’homme est né libre à l’état de nature mais, pour garantir sa survie, il a passé un contrat avec d’autres hommes pour fonder une communauté ». Voilà qui est faux, aussi faux qu’une chose puisse l’être.

La vérité est que tout homme naît dans une société domestique (la famille) ayant ses principes, elle- même inféodée dans une société civile plus vaste (l’Etat) ayant ses lois et ses valeurs ! La contradiction se trouve dans la déclaration selon laquelle « le but de toute association politique (c’est-à-dire de la société constituée) est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme » (cf. article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789).

Voilà qui est absurde : comment l’homme, pour son mieux-être, peut-il renoncer volontairement à sa liberté de nature (où il fait tout ce qu’il veut, tout ce qui lui plaît, tout ce qui lui convient) par un contrat de vie en communauté humaine et prétendre continuer à jouir de cette même liberté de nature dans la communauté ainsi fondée ? Par ce mensonge initial et cette contradiction finale, la révolution a déifié l’homme : sa raison lui suffit pour déterminer le vrai et le faux (et tant pis si elle est incompétente !) et sa conscience lui suffit pour déterminer le bien et le mal (et tant pis si elle est dévoyée !).

Le libéralisme repose ainsi sur un principe fondamental dégagé par le cardinal Billot : « La liberté est le bien fondamental de l’homme, bien sacré et inviolable auquel il n’est point permis de porter atteinte… par suite, cette liberté sans limite doit être la pierre immobile sur laquelle s’organiseront tous les éléments des rapports entre les hommes, la norme immuable d’après laquelle seront jugées toutes choses du point de vue du droit ; dès lors, sera équitable, juste et bien, tout ce qui, dans une société, aura pour base le principe de la liberté individuelle inviolée, inique et pervers tout le reste ». Le libéral, comme défini par l’Abbé Roussel en 1926, est « un fanatique d’indépendance qui la prône, jusqu’à l’absurdité, en tout domaine ».

Voici donc les ennemis du dehors : ce sont tous ces champions de la liberté individuelle infinie, définie par l’indéfini. Pour eux, rien ne doit s’imposer à l’individu du dehors puisqu’il a sa raison pour distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux, et sa conscience pour distinguer ce qui est bien de ce qui est mal. Autrement dit, ni la société, ni Dieu ne peuvent dicter des choix à l’individu ; si ce dernier choisit de se jeter sur le sexe avec l’assouvissement d’un fauve libéré, il exerce pleinement et souverainement sa liberté morale.

Par conséquent, s’opposer aux préservatifs, c’est limiter la liberté de disposer de son corps, de jouir de son sexe selon son bon vouloir et ce, au nom d’un principe imposé de l’extérieur ! Le non papal aux préservatifs viole donc le principe fondamental du libéralisme ; il ne peut qu’irriter les partisans de l’individu - roi, de l’homme qui se fait Dieu. Ensuite, les ennemis de l’intérieur. Ce sont les mêmes libéraux qui se sont infiltrés à l’intérieur de l’Eglise catholique, comme le ver dans le fruit, pour la détruire. Les fanatiques d’indépendance de l’homme entendent chasser Dieu de la cité des hommes et ils s’y sont préparés depuis la révolution.

On se rappellera que Jésus avait mis ses disciples en garde contre les faux prophètes, c’est-à-dire tous ceux qui viendront enseigner autre chose que ce qui a été révélé. Il était allé jusqu’à se demander s’il trouvera la foi, à son retour, sur la terre. A sa suite, Pierre, Jude, Jean et Paul ont annoncé les faux docteurs, les antéchrists et les impies. Dans sa seconde épître à Timothée, Paul prévoit les temps modernes : « Il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité et se tourneront vers les fables ».

Effectivement, depuis 1789, les partisans de l’individu- roi tentent de changer, non pas l’aventure de l’Eglise catholique dans le temps et l’espace, mais sa nature, de façon à l’anéantir :
- au lendemain de 1789 qui a célébré la rupture entre la cité des hommes et la cité de Dieu, des catholiques (prêtres ou laïcs), sous couvert de réconcilier le christianisme et la pensée moderne, vont interpréter les Saintes Ecritures pour les conformer aux exigences intellectuelles, philosophiques, morales et scientifiques des temps modernes.

Ce fut la conduite d’un Félicité de Lamennais qui n’hésita pas à affirmer que « l’humanité est infaillible et ses membres ont le droit de s’exprimer en l’absence d’une tête pensante…Le développement de la liberté individuelle est la condition nécessaire du salut des hommes » !. En clair, on n’a pas besoin d’un Pape pour nous dicter la voie à suivre ! C’est peut-être à cette dérive que la Vierge Marie pensait en confiant aux enfants de La Sallette, en 1846, que « Rome perdra la foi, une éclipse se répandra sur Rome ».

A la même époque, un ancien prêtre excommunié et converti au libéralisme, Roca de son nom (1830-1893), fera des drôles de prophéties sur l’avenir de l’Eglise catholique : « La nouvelle Eglise, qui probablement ne pourra plus rien garder de l’enseignement et de la forme primitive de l’ancienne Eglise, recevra néanmoins la bénédiction et la juridiction canonique de Rome… Le culte divin (liturgie, cérémonial, rituel) subira une transformation à la suite d’un concile œcuménique qui lui rendra la simplicité respectable de l’âge d’or apostolique, en accord avec l’état nouveau de la conscience et de la civilisation moderne…

Il en ressortira une chose qui fera la stupéfaction du monde ; cette chose sera la démonstration de l’accord parfait entre l’idéalité de la civilisation moderne et l’idéalité du Christ et de son Evangile. Ce sera la consécration du nouvel ordre social et le baptême solennel de la civilisation » (cf. A. Briault et P. Fautrad, Le ralliement de Rome à la Révolution, Fautrad, Paris, 1978). Inquiétant n’est-ce pas ? Roca a prédit alors la chute de la papauté, « morte sous le couteau sacré que les Pères du dernier Concile forgeront » et la dévalorisation de la fonction sacerdotale, « les nouveaux prêtres se disant progressistes, abandonnant la soutane et se mariant » ;

- dans la seconde moitié du 19e siècle, le mouvement libéral dans l’Eglise s’amplifia. Le chef de file de ce mouvement, Alfred Loisy, ira jusqu’à dire que « les catholiques doivent adapter la religion aux besoins intellectuels, sociaux et moraux du temps présent ». En clair, il faut adapter Dieu à l’homme moderne à partir d’une relecture de la Bible ! Le catholicisme libéral gagna toute l’Europe, pénétra en Amérique où il prit le nom d’Américanisme qui fut condamné en 1899 par le Pape Léon XIII ( cf. « Testem Benevolentiae ») ;

- dans la première moitié du 20e siècle, la montée du catholicisme libéral est si puissante que le Pape Pie X (élu à la place du cardinal Rampola que les francs-maçons voulaient hisser à la tête de l’Eglise !) s’en prit violemment aux réformateurs : « Il n’a jamais manqué d’hommes au langage pervers, diseurs de nouveautés et séducteurs, sujets de l’erreur et entraînant à l’erreur. Mais il faut le reconnaître, le nombre s’est accru étrangement, en ces derniers temps, des ennemis de la Croix de Jésus-Christ » ( cf. « Pascendi Dominici Gregis » du 8 septembre 1907).

Et le Saint-Pape de les montrer du doigt : « Ce sont des laïcs et des prêtres qui, sous couleur d’amour de l’Eglise, absolument courts de philosophie et de théologie sérieuses, imprégnés au contraire jusqu’aux moelles d’un venin d’erreur puisé chez les adversaires de la foi catholique, se posent, au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l’Eglise ! ». C’est peut-être ce péril rénovateur qui a poussé la Vierge Marie à confier aux enfants, en 1917, à Fatima, que « l’Eglise et sa hiérarchie subiront une désorientation diabolique » !

- au milieu du 20e siècle, le cardinal Pacelli, futur Pape Pie XII, fera part de ses angoisses : « … J’entends autour de moi des novateurs qui veulent démanteler la Chapelle Sacrée, détruire la flamme universelle de l’Eglise, rejeter ses ornements, lui donner le remords de son passé historique. Eh bien, j’ai la conviction que l’Eglise de Pierre doit assumer son passé ou alors elle creusera sa tombe… Un jour viendra où le monde civilisé reniera Dieu, où l’Eglise doutera comme Pierre a douté. Elle sera tentée de croire que l’homme est devenu Dieu, que son Fils n’est qu’un symbole, une philologique comme tant d’autres et, dans les églises, les chrétiens chercheront en vain la lampe rouge où Dieu les attend comme la pécheresse criant devant le tombeau vide : où L’ont-ils mis ? » (cf. Simple Lettre, numéro 53, novembre - décembre 1988) ;

- dans la seconde moitié du 20e siècle, le Concile Vatican II a été l’occasion rêvée pour les rénovateurs de semer l’ivraie dans le champ de Jésus-Christ. Pour réconcilier le catholicisme et le modernisme, il a assimilé (et le mot est du cardinal Joseph Ratzinger, actuel Pape Benoît XVI !) les valeurs de deux siècles de culture libérale. Cette assimilation est à peine voilée dans le discours de clôture du Concile, prononcé le 7 décembre 1965 par le Pape Paul VI : « Toute la richesse doctrinale du Concile ne vise qu’à une chose : servir l’homme… La religion du Dieu, qui s’est fait homme, s’est rencontrée avec la religion – car c’en est une – de l’homme qui se fait Dieu ….

Nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l’homme ». Et quatre ans plus tard, Paul VI dira : « Est désormais bien connue de tous la position nouvelle adoptée par l’Eglise par rapport aux réalités terrestres… l’Eglise accepte de reconnaître le monde comme auto- suffisant, elle ne cherche pas à en faire un instrument pour ses fins religieuses » (cf. L’Observatore Romano du 24 août 1969). Voilà qui se passe de commentaire, sauf à donner celui du cardinal Suenens : « Le Concile, c’est 1789 dans l’Eglise ».

L’ivraie semée par les rénovateurs a poussé, créant une crise au sein de l’Eglise. Paul VI a parlé de cette crise successivement le 7 décembre 1968, le 8 décembre 1970 et le 29 juin 1972 (cf. Doc – Catho, numéro 1531, p 12, Una Voce, numéro 144 de janvier –février 1989, p2 et Doc Catho, numéro 1813 p. 658). Et, dans son entretien avec Jean Guitton en septembre 1977, il expliquait cette crise en ces termes : « A l’intérieur du catholicisme, une pensée de type non catholique semble parfois avoir le dessus » ! Jean Paul II en a parlé dans un discours daté du 6 février 1981 : « De nombreux chrétiens se sentent perdus, confus, perplexes et même déçus…Des idées sont répandues de tous côtés qui contredisent la vérité qui fut révélée et a toujours été enseignée.

De véritables hérésies ont été divulguées dans les domaines du dogme et de la morale ». Le cardinal Joseph Ratzinger, en sa qualité de préfet, depuis 1982, de la sacrée congrégation pour la doctrine de la foi, a confessé dans ses « Entretiens sur la foi » (cf Fayard, Paris, 1985, p 30 et s) que « on s’attendait à un bon en avant et on s’est retrouvé au contraire face à un processus de décadence ». Il a même ajouté : « Il faut affirmer en toutes lettres qu’une réforme réelle de l’Eglise présuppose un abandon sans équivoque des voies erronées dont les conséquences catastrophiques sont désormais incontestables ».

On le voit bien, les ennemis intérieurs sont prêts à réussir leur pari : libérer l’homme du joug de Dieu. Ils sont partout, à tous les niveaux de la hiérarchie catholique. Un seul exemple : en 1988, suite au scandale de la célèbre loge P2 dont Licio Gelli était le grand Maître, la police avait dressé une liste de 79 prélats italiens francs-maçons (liste publiée par Simple Lettre, numéro 52 de septembre –octobre 1988). Même le Père Annibal Bugnini, qui a présidé la commission préparatoire de la messe normative de Paul VI, a été reconnu franc-maçon et limogé le 11 juillet 1975 de son poste de secrétaire de la sacrée congrégation pour le culte divin.

On a une idée du travail accompli par les partisans de l’homme qui se fait Dieu avec cette opinion du franc-maçon Yves Marsaudon sur les résultats du concile : « Nous ne pensons pas qu’un franc-maçon digne de ce nom ne puisse se féliciter sans réserve des résultats irréversibles du concile… On peut vraiment parler là d’une révolution qui, partie de nos loges maçonniques, s’est étendue magnifiquement au-dessus du dôme de saint Pierre » (cf. Présent du samedi 21 février 1987).

On doit craindre pour l’avenir de l’Eglise avec les voies erronées qui prennent le dessus, dans la pratique, sur les voies justes : des congrégations religieuses font des campagnes pour l’avortement, l’homosexualité, la fin du célibat des prêtres (entre le 7 décembre 1965 et le 31 décembre 1985, 70 000 prêtres ont pris femme en Occident !) ; des dogmes et des commandements de Dieu sont remis en cause ; par exemple : Mgr Gaillot déclare que l’évangile est une parole comme une autre, à ce titre contestable, que nous ne devons pas chercher à imposer, que l’acte sexuel en dehors du mariage n’est pas un péché, que les homosexuels sont d’excellents catholiques ; les évêques Bouchex, Coffy, Facheau, Garrone, Gouyon, Honoré, Maziers, Motte, Panafieu, Pézéril, etc., et les Pères Pascal, Cardonnel, Blanquart, nient l’au-delà !

Le Père Durand traite même d’idiots les catholiques qui croient au ciel : « Un tas de gens s’imaginent qu’après la mort, il y a quelque chose, une vie. C’est dingue » (cf. Introïbo numéro 20 d’avril 1978 ) ; l’abbé Charlot nie la présence réelle : « L’hostie ne contient pas Jésus ; elle révèle sa présence agissante en son Eglise… » ; l’abbé Bernard Feuillet affirme que Jésus n’est pas Dieu ! Pierres vivantes et parcours catéchétiques (nouveau recueil illustré de catéchisme depuis 1981 en France) nient l’ascension, l’assomption, l’annonciation, le purgatoire et l’enfer. Elles vont jusqu’à dire que Jésus n’est pas venu sur terre pour notre Rédemption, mais qu’il est mort pour s’être solidarisé avec les méprisés et les exclus !

Quant à la messe normative de Paul VI, dont le caractère sacrificiel est intelligemment évacué (dépouillement de l’autel et de l’Eglise malgré la condamnation de Pie XII avec son encyclique « Médiator Dei « de 1947 ; mise à l’écart du Tabernacle ; utilisation de corbeilles, écuelles vernies, calebasses peintes pour la distribution de la communion, malgré la condamnation de Jean Paul II avec son instruction « Inestimabile Donum » du 23 mai 1980 ; communion debout et à la main à la mode arienne, condamnée par Jean Paul II à l’article 9 de son instruction précitée, par le Pape Sixte 1er en 120, par le Pape Saint Eutychien au 3e siècle, par les conciles de Rouen et de Constantinople et même par Vatican II qui ne l’a acceptée que là où elle était déjà pratiquée !), elle a chassé des milliers et des milliers de catholiques qui ont rejoint l’athéisme, ou les sectes, ou encore d’autres religions comme l’islam (plus de 1000 mosquées construites entre 1980 et 1990 en France contre 10 seulement entre 1970 et 1980 ! Dans la seule année 1987, 100 000 catholiques se sont convertis à l’islam selon le Figaro du 17 septembre 1987).

Les ennemis de Dieu, dans cette bataille sans merci contre l’Eglise, ont une arme fatale : l’abandon, par le prêtre, de l’habit clérical. Nombreux sont les prêtres qui croient réellement que l’habit ne fait pas le moine ; ils feignent d’oublier que la plume fait l’oiseau ! Les ennemis de l’Eglise, eux, ne s’y trompent pas. Le 4 mars 1904, Ferdinand Buisson, un anticlérical enragé, déclarait : « L’habit ne fait pas le moine ! Eh bien, je soutiens que c’est l’habit qui fait le moine. L’habit, pour le prêtre, est le signe, le symbole perpétuel de sa mise à part, le signe qu’il n’est pas un homme comme les autres…Cet habit est une force et la mainmise d’un maître qui ne lâche pas son esclave.

Et notre rêve est de lui arracher sa proie. Quand l’homme aura déposé cet uniforme de la milice où il est enrôlé, forcément, il retrouvera la liberté de s’appartenir… il redeviendra sûrement, tôt au tard, l’homme de la famille, l’homme de la cité… Laissons-le se laïciser tout seul, la vie aidant, comptons sur la nature pour reprendre ses droits ». A chacun d’apprécier ! Un autre franc-maçon, Breyer, déclarera en 1959 : « La liquéfaction de Rome se termine sous l’effort d’une jeune prêtrise qui n’aura plus rien de commun avec l’obscurantisme clérical ».

A mon sens, c’est tout cela qui pousse Benoît XVI à vouloir redresser la barque de Saint Pierre, en ramenant l’Eglise au but divin dont elle est en train de s’écarter sous l’action et la pression des ennemis de Dieu. Il ne cherche pas à plaire ni aux chrétiens, ni aux autres hommes, mais plutôt à satisfaire à la loi divine. Admettre le préservatif pour combattre le sida qui s’origine dans la dissolution des mœurs, c’est autant conseiller à l’ivrogne de continuer à boire en prenant un produit désenivrant !

Courage Saint-Père !

Député Laurent K. Bado : Ancien séminariste

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 3 avril 2009 à 03:14 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Bado, qu’est-ce qu’ une sexualite ordonnee ? Le pape a le droit d’ inviter ses fideles a rejeter la capote mais sera assez fou le catholique qui conseillera cela a ses enfants. Bien que catholique, je refuse cette solution inacceptable a l’ etape actuelle de la pandemie. Meme si la capote ne fait que lutter contre les consequences du sida, ca vaut encore mieux que rien. Quand on retire le couteau a un enfant, il le lui remplacer par du bois. ne me proposez pas l’ abstinence dont on sait toutes les limites.
    Aucune etude n’a demontre que la capote pousse a la depravation. Montrez moi ces etudes scientifiques la et je vais combattre sa methodologie pour sur. Ce n’est pas parce que c’est Bado qui a parle qu’ on va boire sa parole comme celle de l’evangile. Bado a de tres bonnes idees que je supporte, surtout son cote tres honnete mais il est malheureusement un ultra- religieux si bien que cette prise de position n’etonne personne.
    La capote fait en tout cas les choux gras des commercants internationaux. ca c’est vrai. Mais est-ce qu’ elle ne sauve pas les gens ? Moi je suis catholique mais si c’est pour le rejet de la capote, vous pourrez barrer mon nom.
    Dieu est contre le suicide, que je sache, encore plus contre le suicide collectif que le pape nous propose. La capote n’est pas nee au hasard. C’est parce que les gens ont atteint un certain comportement social et sexuel que la necessite est nee. Ce n’est donc pas la capote qui cree ce que les bien pensants appellent depravation sexuelle, ce qui, de facon plus neutre, est une revolution ou une liberation sexuelle.

    Un catholique range aussi mais qui refuse les idees non pratiques.

    • Le 4 avril 2009 à 22:59, par Rakis-saglo En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

      comme vous je suis catholique.je suis peut etre aussi faible de chair et d esprit comme vous.mais il est plus honnete de prier pour l elevation de notre esprit.sache que l abstinence n a pas de limites c est nous meme plutot qui en avons.pour ta propre gouverne sache que la depravation des moeurs dont tu parles ne se quantifie pas,c est morale.c est le preservatif que tu sembles sublimer qui a des limites.et des limites il y en a tellement.se conferer au dernier evenement.que Dieu nous protege et nous sauve tous.sans rancune.

    • Le 5 avril 2009 à 20:18, par bello En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

      Bonjour à tous,
      Sujet très intéressant qui divise des esprits.Ce qui me paraît normal puisque nous n’avons pas la même façon de voir les choses. Pour commencer j’aimerais inviter Mr Heron qui a dressé un catalogue de questions contre Mr BADO et contre tout les chrétiens de manière générale de prendre souvent du recule. D’ailleurs la discussion qu’il suscite n’est pas à l’ordre du jour. Quant aux propos du Pape,disons qu’il est très difficile à avaler quand bien même que je suis chrétien.Nous savons tous que le préservatif n’est pas efficace à 100%.En Afrique nous avons la malchance non seulement d’en avoir de toutes les qualités mais aussi nous avons un climat hostile à la tenue de son bon état ou pour être court par manque de moyen.Et encore, Peut être il encourage à la dépravation.Toutes fois s’il n’est pas efficace à 100% il n’est pas non plus inefficace à 100%. Ceux qui prônent l’utilisation du préservatif ont le même combat que l’Église catholique, c’est à dire endiguer le mal. Le Pape aurait due tout simplement proposer sa solution qui est l’abstinence et la fidélité. Libre à chacun à défaut de s’abstenir se vaque à la recherche d’autres alternatives. C’est comme les différentes religions qui proposent des voies différentes mais qui conduisent en ce que je sache, au même Dieu.De tels propos dévalorisent les actions des fidèles chrétiens qui se battent jour au nuit pour combattre ce mal au non de Dieu et de l’Église catholique dont il est le représentant( exemple : les pères et sœurs camiliens). Le pape aurait due se taire quant à l’utilisation du perservatif et proposer tout simplement son alternative.

    • Le 14 avril 2009 à 00:20, par Saw En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

      Les faits qui confirment tous les grands dangers de l’usage du préservatif sont assez nombreux. De toutes les façons chacun est responsable de ses actes.

    • Le 1er mai 2009 à 12:26, par Wendkouni En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

      Le jour ou il y’aura un Pape noir, je me sentirai membre de l’état du Vatican. Je suis un Catholique mais je suis me rendu compte que ceux que l’église sacralise et positionne au rang de représentants de du Christ n’en sont pas à la molécule du mérite de cette fonction. Quelle ne fut pas la gueule de ce prêtre blanc lorsque Malcom X lui à dit que Jésus n’était pas blanc mais noir, Quel ne fut pas le langage de ces premiers religieux venus enseigner la foi aux nègres d’afrique en leur disant que la définition du mal en lui même et le Diable:C’est le noir. La politique, l’hypocrisie, le mensonge ont toujours été présent dans les rangs de l’église. A chacun sa foi, je peux refuser de m’incliner devant la statut ou l’image représentatif du Christ,sans que cela ne mette en cause mon entrée au paradis tout comme je peux refuser de m’incliner devant les propos d’un Pape. Le baratin synthétique de Bado fait pour intellectualiser ses pensées avides de bon sens ne me touchent guerre.

  • Le 3 avril 2009 à 03:18 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    "Voici donc les ennemis du dehors : ce sont tous ces champions de la liberté individuelle infinie, définie par l’indéfini.

    Quelle logorrhee ! La liberte individuelle n’est pas definie par l’ indefini. Elle bien concrete et c’est grace a elle que bado peut se permettre d’ insulter tout le monde. Personne ne va vous suivre sur cette voie. La liberte individuelle est definie dans le cadre des lois. C’est ca votre indefini, Mr le Professeur de droit ? Alignez les maux et les citations,. C’est bien mais quand on prend un peu le temps d’ analyser, il y a beaucoup plus de diarrhee verbale qu’ autre chose. Le bon sens est la chose la mieux partagee.

  • Le 3 avril 2009 à 03:21 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Nombreux sont les prêtres qui croient réellement que l’habit ne fait pas le moine ; ils feignent d’oublier que la plume fait l’oiseau. Dixit Bado.

    Ici nous parlons du moine, pas de l’ oiseau. Il y a un manque de parallelisme dans votre comparaision, d’ ou probleme de logique. Et meme si c’etait le cas, Mr Bado n’ a pas mis tant de peine a defendre le retour de l’ habit chez le pretre en tout temps et en tout lieu.

  • Le 3 avril 2009 à 03:25 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    " Admettre le préservatif pour combattre le sida qui s’origine dans la dissolution des mœurs, c’est autant conseiller à l’ivrogne de continuer à boire en prenant un produit désenivrant !".
    Si vs connaissez un produit desenivrant, conseillez- moi. Moi j’en veux. Je viens d’avoir 21 ans et je suis responsable de ce que je fais tant que ca ne nuit pas a autrui. Il ya plusieurs formes de nazisme. Celui- ci en est un. Meme s’ il se cache derriere le clericalisme sans discernement.

  • Le 3 avril 2009 à 03:47, par GNOUMOU En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    le professeur on le reconnait est un grand de la memoire de part l’ensemble de ses connaissances qu’il distille ça et là rt il faut l’en remercier. Cependant ce qui lui manque et qui va même compromettre sa carrière politique c’est le sens de l’honnêtété et de l’objecticité. ce que l’on demande aux grands intéllectuels aujourd’hui ce n’est point de citer bêtement ce que les autres ont dit mais plutôt de faire du discernement et c’est là que réside l’intelligence. Tout le monde sait et personne n’a besoin qu’on le lui dise, que l’abstinence n’est pas une solution aujourd’hui malgré les omelies à m’en point finir. Nous savons aussi, et les scientifiques mieux que quiconque que la capote n’est pas un médicament contre le sida. Mais vu le nombre de décès par jour il est idiot et antichretien que de dire aux gens que la capote est un instrument d’aggravation du sida. Nous respectons le professeur mais la plupart de ses prise de position sont attardées et donc ne permettent pas à la jeunesse de mieux voire l’avenir.cette société antique toujours pronnée si elle était si forte comme il aime à le dire allait résistée. Tout ce qui est faible meurent toujours on n’a pas pas besoin d’atermoyer à longeur de journée pour ça.

    • Le 4 avril 2009 à 03:12, par wend waoga En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

      Je pense qu’il est bien de lire,d’apprendre !Mais si la question m’était posée,je dirais que l’intelligence n’est pas de s’accrocher aveuglement à ce qu’on a lu ni à ce qu’on a entendu de tel proffesseur ou de tel scientifique,mais d’avoir la capacité d’observer de temps en temps un moment d’arret,de faire l’analyse des évènements et de comparer la pertinence de ce qu’on a lu ou entendu avec les réalités qui prévallent !Si nous savions faire attention,nous nous serions rendus-compte depuis belles lurettes que beaucoup de "conseils" qui nous sont prodigués ne sont pas faits juste parcequ’on aime l’humanité,mais sont plutot de nature à sanctionner la réalisation de certains intérets qui ne profitent pas toujours aux conseillés,mais et surtout !les conseilliers !Le monde est devenu un monde de matérialisme,alors que le spiritisme et le matérialisme ne font pas bon ménage !Et le matérialisme,tel qu’on le connait,est pire que l’ogre,puisque n’en ayant jamais assez,d’où la mise de tous les moyens pour briser tout ce qui est sur son chemin afin de mieux grandir en puissance.Et les points clés où on peut mieux avoir les gens sont entre autres,la science médicale et le milieux réligieux qu’on a réussi à infiltrer pour détourner l’esprit des gens en pronant un soit disant libéralisme,et le Pape a choisi de ne pas rentrer dans ce jeu-là !Je prends un exemple dans la matière scolaire dénommée "OBSERVATION" ;les maitres disaient en ce temps que le corps humain avait besoin de 72h pour s’habituer à un corps étranger,à un nouveau rythme,et qu’il était bon que l’organisme ait de temps temps à se battre pour son renforcement.Qui entend ces meme dires de nos jours ? Actuellement,on n’entend plus que l’encouragement à courir tout de suite à l’hopital quand on sent les symptomes,bien se laver les mains après avoir toucher des choses et j’en passe !Dans ce cas,de quoi dispose désormais notre organisme pour son "entrainement commando" ?C’était juste un exemple de contradiction dans ce que nous apprenons,et si on fait attention,dans le comportement de nos politiques,les lois dictées par la communauté internationale,on en décélera pleins ! Je crois qu’on gagnerais plus à prendre le temps de méditer sur ce que le Pape a dit,et l’intervention de maitre Bado !Ce dernier,en réalité,n’a pas contesté l’efficacité des capotes,mais dénonce plutot ce qui est derrière tout ca !

    • Le 4 avril 2009 à 13:52, par wend waoga En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

      Je pense qu’il est bien de lire,d’apprendre !Mais si la question m’était posée,je dirais que l’intelligence n’est pas de s’accrocher aveuglement à ce qu’on a lu ni à ce qu’on a entendu de tel proffesseur ou de tel scientifique,mais d’avoir la capacité d’observer de temps en temps un moment d’arret,de faire l’analyse des évènements et de comparer la pertinence de ce qu’on a lu ou entendu avec les réalités qui prévallent !Si nous savions faire attention,nous nous serions rendus-compte depuis belles lurettes que beaucoup de "conseils" qui nous sont prodigués ne sont pas faits juste parcequ’on aime l’humanité,mais sont plutot de nature à sanctionner la réalisation de certains intérets qui ne profitent pas toujours aux conseillés,mais et surtout !les conseilliers !Le monde est devenu un monde de matérialisme,alors que le spiritisme et le matérialisme ne font pas bon ménage !Et le matérialisme,tel qu’on le connait,est pire que l’ogre,puisque n’en ayant jamais assez,d’où la mise de tous les moyens pour briser tout ce qui est sur son chemin afin de mieux grandir en puissance.Et les points clés où on peut mieux avoir les gens sont entre autres,la science médicale et le milieux réligieux qu’on a réussi à infiltrer pour détourner l’esprit des gens en pronant un soit disant libéralisme !Je prends un exemple dans la matière scolaire dénommée "OBSERVATION" ;les maitres disaient en ce temps que le corps humain avait besoin de 72h pour s’habituer à un corps étranger,à un nouveau rythme,et qu’il était bon que l’organisme ait de temps temps à se battre pour son renforcement.Qui entend ces meme dires de nos jours ? Actuellement,on n’entend plus que l’encouragement à courir tout de suite à l’hopital quand on sent les symptomes,bien se laver les mains après avoir toucher des choses et j’en passe !Dans ce cas,de quoi dispose désormais notre organisme pour son "entrainement commando" ?C’était juste un exemple de contradiction dans ce que nous apprenons,et si on fait attention,dans le comportement de nos politiques,les lois dictées par la communauté internationale,on en décélera pleins ! Je crois qu’on gagnerais plus à prendre le temps de méditer sur ce que le Pape a dit,et l’intervention de maitre Bado !Ce dernier,en réalité,n’a pas contesté l’efficacité des capotes,mais dénonce plutot ce qui est derrière tout ca !

  • Le 3 avril 2009 à 04:06, par JOHN En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Bien dit, bien ecrit. Merci pour votre article et vos idees.

  • Le 3 avril 2009 à 09:32, par ouedpad En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Monsieur BADO est à féliciter.Que DIEU vous bénisse !AMEN !Votre point de vue est réellement la volonté de DIEU.Le Pape n’a fait que replacer les choses dans leur contexte.Le préservatif ne fait que encourager le libertinage sexuel,ce qui est condanné par DIEU.Mes amis du monde reconnaissons-nous que nous serons devant DIEU pour répondre de nos actes ?Rappelons-nous que DIEU nous a laissé sa parole ?La sexualité doit être vécue dans le mariage et nulle part ailleurs !Mes frères BURKINABE retournons à notre état de BURKINDI ce qui n’est pas le fait du hazard et rappelons-nous que DIEU est au courant de notre état et IL aimerait que nous puissions faire demi tour pour mériter cet état de fait.Ouvrons les yeux et reconnaissons les faits,et prenons conscience.Quant à Monsieur BADO mon souhait est qu’il parte à l’école biblique pour servir DIEU por le reste de sa vie.Que DIEU nous bénisse.AMEN !

  • Le 3 avril 2009 à 10:24 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    felicitation professeur vous etes vraiment un baobab. courage au Saint Pere. ce que je comprends pas est que les Africains semblent comprendre la parole du Saint Père mais les occidentaux non.c’est ce myte que je veux elucider mais je retiens ceci << quand la vertu parle, force est au vice d’avoir la décence de se taire>>.merci à vous et Courage

  • Le 3 avril 2009 à 10:37, par Peace Heron En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    J’ai qu’à même deux questions. Si Jesus revient maintenant voyagera t il toujours à dos d’ane ? Est il d’accord que les verités d’aujourd’hui sont les mensonges de demain ?
    Et je voudrais savoir pourqoui il defend si tant le catholicisme ? A t il une fois pensé un seul instant ; juste 2 minutes à l’éventualité du film "le tombeau"... Et si Antonio Banderas avait raison ne serait ce qu’au nom de la spéculation intellectuelle ? Prof, Il ya une chose dont je suis sûr aucun noir n’était là quant on crucifiait Jesus. La faute ne doit pas être commune... ;

    • Le 25 avril 2009 à 06:51, par Sein oder nicht sein En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

      Poser de telles questions releve irrevocablement d’une incomprehension profonde et obscure.
      Le fait de vouloir etablir une telle comparaison lineaire ayant les yeux fixes sur l’avenement du Christ est une theorie ratee de votre part.Vous vouliez demontrer que les temps ont changes !Selon vous,si je comprends bien ;le Christ doit abandonner son "ane "( comme vous le dites mais, qui ne l’est pas en realite), pour se retrouver au volant d’une Lamborgini !
      "Aucun Noir n’etait la quand on crucifiait le Christ" encore une erreur.Savez-vous combien etaient-ils les temoins ? D’ailleurs qu’entendez-vous par "Noir".Ce n’est pas parce que la Bible ne le souligne pas clairement, qu’il n’y avait pas de "Noir".Je vous prierai de bien vouloir nous laisser en marge de vos Antonio Banderas, et rechercher les vraies sources ecrites de cette histoire. Que la Lumiere divine nous guide, et nous donne la sagesse du Ciel.

  • Le 3 avril 2009 à 11:02, par Sidbala En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Pauvre Bado,et pourtant elle tourne.

  • Le 3 avril 2009 à 11:07, par Tinga En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Félicitation pour cette analyse. Moi j’ai pas tout compris de votre analyse mais j’ai saisi l’essentiel.
    Pour être très pratique mois je dirais ceci :
    - Moi je ne vole pas a cause de la police mais par craint de Dieu.
    - Je ne tue pas mes ennemis a cause de la police, mais a cause de Dieu,
    - Je ne suis pas fildele à ma femme a cause du VIH ; mais a cause de Dieu.
    - Etc.

    Pour vous dire que si je n’étais pas croyant, et si comme la majorité des humains il n’y avais cette croyance aucun ; Etat ne peut exister.

    C’est l’immateriel qui commande toujours le materiel. (Esprit Vs Corps) ; (Software vs hardware) ; etc.
    Mais je sais que la police et les structures de lutte contre le sida sont indispensable.
    Je suis mesulman et je suis d’accord avec le Pape.

  • Le 3 avril 2009 à 12:04, par wend waoga En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    En tout cas,on aura vilipandé ce Pape,le destituer ou peut-etre meme,aller jusqu’à le tuer ( ALQUAIDA est là pour servir de bouc émissaire !),il aura eu le mérite de se mettre en harmonie avec sa propre conscience !

  • Le 3 avril 2009 à 13:05, par doul En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Merci professeur pour cet éclairage au bénéfice des honnêtes citoyens. Que cela déplaise aux opposants au non papal du port du préservatif, c’est à prendre ou à laisser.

    Vive le Burkina Faso, vive le Burkina Faso construit sur des valeurs morales et éthiques !car toute orientation contraire à ces principes le conduit inexorablement vers son égarement,voire sa disparition dans un monde sauvagement mondialisé et libéralisé.

    • Le 7 avril 2009 à 20:26 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

      Nous en tout cas, on laisse. Le Pape pourra prendre notre position aussi ou la laisser. Votre parole contre la notre.
      En l’ absence d’ autres voies pratiques, la capote est au moins un pis- aller. Personne ne peut me convainvre du contraire. Dieu a donne une intelligence aux hommes et cela se manifeste par la technique. Avant "qui veut voir le Pape se rend a Rome". Aujourd’ hui le meme pape va vers ses brebis. C’est te dire que le changement est inscrit en toutes choses.
      Le Chretien catholique Liberal

  • Le 3 avril 2009 à 13:14, par forôntosoubaga En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Il faut que les gens prennent conscience des inconvénients de l’utilisation du préservatif. Combien sont-ils ceux qui ont menés ou continuent de mener une vie de débauche à cause du préservatif ? Combien sont-ils ceux qui multiplient les partenaires sexuels avant le mariage, qui s’adonnent à cœur et joie à l’infidélité à cause du préservatif ? Je crois qu’il ne faut pas se voiler la face sur l’impact négatif du préservatif sur les comportements sexuels : il incite aux rapports sexuels et à une vie de débauche. Sachons qu’aucune étude n’a prouvé que le préservatif protège à 100% contre les IST. Je ne crois pas qu’ils seraient nombreux, ceux qui oseraient avoir consciemment des rapports sexuelles avec une personne atteinte du SIDA en utilisant le préservatif. Certains le feraient par Amour, par Affection pour une personne qu’on aime et qui par malheur a été infectée. Dans ce cas, c’est un don de soi qu’on fait, c’est un sacrifice qu’on fait pour le ou la partenaire car il ou elle a aussi besoin de cette affection pour surmonter les épreuves. On permet à la personne atteinte d’avoir une vie normale comme toute autre personne. Mais on n’oublie pas qu’on prend tout de même un risque. Pour d’autres cependant, ce serait la rupture totale en matière de rapports sexuelles.Pourquoi ? Parce qu’on a en idée que malgré le port du préservatif, il n’y a pas de risque Zéro. Le préservatif ne protège pas à 100% contre le Sida. Pourquoi on s’offusquerait des propos du pape sur le port du préservatif si on est sûr de la sincérité des relations et de la fidélité entre partenaires hormis le cas où le préservatif serait utilisé comme un moyen contraceptif ?
    Par ailleurs, il ne faut pas confondre le discours de l’Église avec le discours scientifique ou plus généralement le discours en dehors de l’Église. Le Sida se transmet par des voies non sexuelles comme la transfusion sanguine, la transmission mère-enfant, les objets infectés par exemple et par la voie sexuelle à travers les rapports. C’est par rapport à la voie sexuelle que l’Église prône comme moyen de lutte l’abstinence et la fidélité. Maintenant, celui qui ne pas suivre ces prescriptions, qu’il aille chercher ses moyens de lutte ailleurs, mais pas dans l’Église. La religion nous dicte ce qui doit être et non ce qui est. Donc, ne confondons pas les choses. Il ne faut pas chercher à ramener la religion à notre réalité, mais plutôt de nous servir de la religion et de la morale pour guider notre vécu.
    Présentement c’est parce que le sexe est devenu un instrument de jeu et de loisir même en Afrique que beaucoup s’offusquent des propos du pape. Les positions de l’Église contre l’homosexualité ne soulèvent pas encore un tolet général en Afrique, mais soyons en sûr, le jour où il deviendra un jeu d’enfant comme le sexe l’est aujourd’hui, des voix s’élèveront à découvert en Afrique contre la position de l’Église. Certains me diraient que l’homosexualité n’est pas acceptée par nos traditions. Une question cependant, quelle place occupe le sexe dans nos traditions ? La plupart de nos traditions, y compris les religions dont nous réclamons ne prônent elle pas l’abstinence avant le mariage ? Nous faisons ce que nous voulons au mépris de la religion et de nos traditions. Tel est notre choix de vie ! Mais ne demandons pas à la religion de cautionner nos égarements et notre débauche.
    Merci à Bado Laurent pour son intervention.

  • Le 3 avril 2009 à 13:24, par zagara En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    En 1993 S.Weller, dans une meta-analyse de 11 publications, donna un taux de protection contre le VIH par le préservatif de 69% (échec dans 31% des cas). S.Weller, dans la même étude, rappela que le même préservatif assurait une protection de 87% contre les grossesses.” (Weller, S (1993). “A Meta-Analysis of Condom Effectiveness in Reducing Sexually. Transmitted HIV” : je précise que c’est une étude PRO condom).

    On rappellera que la taille du VIH est d’environ 100 nanomètres, soit 450 fois plus petit qu’un spermatozoïde. On rappellera également (c’est une évidence mais c’est fou comme les évidences ont du mal à atteindre certains cerveaux en ce moment) que le préservatif a été conçu comme un moyen de contraception. Que son objectif principal est donc d’éviter le passage des spermatozoïdes. Que tous les tests et normes qu’il doit subir ont été conçus et orientés dans ce sens… Toutes ces normes cumulées garantissent un taux de réussite d’environ 96% à 98% CONTRE LA PROCREATION… Seulement. Et contre le sida, 450 fois plus petit ??
    (sans compter que dans ces 98% seulement de réussite, il y a l’effet cycle, la femme n’étant pas fertile en permanence)

    Utiliser le préservatif contre le sida correspond donc à monter à 500 dans un boeing certifié pour 100 passagers maximum… LE PRESERVATIF N’A PAS ETE CONCU POUR BLOQUER LE VIRUS DU SIDA.

    De toute façon, A MINIMA, de par sa nature, le latex (latex supposé “parfait”) présente des pores de 5 à 70 nm. Toute imperfection se traduit par des trous plus importants que 70 nm. Et scientifiquement : “Carey et coll. ont observé au travers 33% des membranes des préservatifs en latex étudiés, le passage de particules de la taille du VIH”… (R.F.Carey, W.A.Herman, S.M.Retta, J.E.Rinaldi, B.A.Herman, T.W. Athey, Effectiveness of Latex Condoms as barrier to Human Immunodeficiency Virus-sized Particles Under Conditions of Simulates Use, Sexually Transmitted Diseases, 1992, 19, 230-234.). Précisons que le latex est très sensible à la chaleur et que les trous ont une fâcheuse tendance à s’agrandir à mesure que la température monte (mais bon ouf en Afrique il ne fait pas trop chaud…).

    Au fait vous connaissez les normes des tests des préservatifs ?
    “La norme ASTM D3492, concernant les fuites des préservatifs, adoptée par la Federal Drug Agency, consiste dans l’observation visuelle de l’absence de toute fuite, lorsque le préservatif est rempli d’eau.” Franchement ça serait à pisser de rire si c’était pas si tragique ! La on est à 2000 dans le Boeing et on saute tous en même temps pour voir ce que ça fait… (et la norme ISO n’est pas meilleure : “ISO Water Leak Test : Fill condom with water, examine, close and roll on absorbent paper”)

    “Un peu de calcul” donc :

    31%, 33%… de taux d’échec

    Dans certains pays la prévalence du SIDA est supérieure à 50%.

    50%*30%=15%. Grosso modo une chance sur six.

    En combien de jours on attrape le SIDA dans ces conditions ?

    “Un peu de calcul est parfois nécessaire.” Certes…

    Et même si on divise le risque par 100, en 5 à 10 ans tout le monde l’attrape.

    Et encore je parle d’une utilisation parfaite du préservatif, malheureusement très rare dans la réalité.

    “La contamination par rapport protégé est un phénomène extrêmement minime.”. Ce n’est pas tout de l’écrire, il va falloir le prouver… Et quand bien même très minime, si c’est 1 fois sur mille, avec 100 rapports par an dans un pays ou la prévalence est de 50%, la transmission est quasi certaine à l’ensemble de la population avant l’age de 40 ans… Mais ce n’est pas 1 pour mille, c’est beaucoup plus… Et c’est inutile d’en appeler à des statistiques européennes, dans nos pays la prévalence n’excède pas 0,8%, on peut se permettre des taux d’échec du préservatif de quelques % sans que cela soit dramatique. Mais pas en Afrique.

    • Le 4 avril 2009 à 19:58 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

      Je suis d’accord avec vous que la capote ne protege pas a 100%. Mais meme si c’est a 1%, il faut encourager son usage puisqu’ on sait que la plupart des jeunes ne vont pas vous suivre sur votre conseil tres precieux de l’ abstinence. Evitons les luttes d’ arriere- garde. Les gens ne sont pas depraves pcq’ il y a la capote. Ils le sont avant la capote. La capote n’est qu’ une necessite nee de ce que vs avez choisi d’appeler depravation. Le pape n’est pas un personnage infaillible meme s’ il est une autorite morale tres respectable. Aide - toi et le ciel t’aidera. Vivons nos realites et defendons - nous par rapport a ces realites. Si les gens ont le courage de s’elever clairement contre l’ avis du pape sur les capotes, c’est que c’ en et trop. Porter des gilets pare- balles dans une zone de guerre, est-ce inviter les tirreurs embusques ? Porter le casque , est-ce inviter l’accident ? C’est bien un raisonnement en l’ envers. Dans tolus les cas, les gens savent ou se trouvent leur interet. Ils choisiront de s’abstenir ou de porter la capote s’ ils estiment qu’ ils ne peuvent pas ? Qui est fou ? En tout cas la gbemillose ne pardonne pas.

      • Le 13 avril 2009 à 20:38, par Douny En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

        mon frere il faut porter tes preservatifs, si tu veux tu peux porter meme 10 a la fois, si ca te suffit pas tu peux meme en distribuer a tes enfants. C est ton probleme. Mais saches que l Eglise Catholique et son Pape ne vont jamais je te dis au grand jamais approuver l infidelite, le vagabonnage sexuel la debauche etc...

  • Le 3 avril 2009 à 13:26 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Par la Lumiere

    Tout d’abord chapeau bas a Laurent Bado.
    Le Pape est une autorite religieuse et morale. Il est la pour faire la volonte de Dieu et non pour obeir aux hommes. Celui qui veut utiliser ses capotes libre a lui, mais s’attendre a ce que le Pape vous approuve et vous encourage sur cette voie c’est prendre des vessies pour des lanternes. D’ailleurs dans aucune religion, ni dans aucune societe traditionnelle la liberte sexuelle n’a ete toleree. Sous couvert d’un modernisme assassin on veut nous faire croire que nous sommes au meme rang que les animaux. Celui qui estime qu’etre lesbienne, zoophile ou homosexuel l’eleve, alors bon courage. Mais nous, nous ne sommes de ce qui obeissent aux hommes et a leurs bas instincts pour se perdre. Nous nous ressaisissons plutot en obeissant au Createur pour notre salut. Soutien a sa Saintete le Pape.

  • Le 3 avril 2009 à 21:59 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    C’est clair

  • Le 3 avril 2009 à 22:57 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Un grand merci à Laurent BADO pour cette clairvoyance. Très agréable à lire et ne manque pas d’humour.

  • Le 4 avril 2009 à 03:18, par Yemp En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Le professeur Laurent Bado aime rappeler lors de ses conférences que le plaisir est l’ennemi numéro un de l’homme. Je comprends toutes les protestations des uns et des autres contre les propos du pape, et j’avoue que dans l’état actuel des choses, supprimer l’utilisation du préservatif conduirait à une boucherie. Mais là où je pense que beaucoup de protestataires manque de réflexion, c’est que les risques et les conséquences de la non utilisation du préservatif n’annulent pas la position du pape ni ne rendent les propos du professeur Bado impertinents. L’un comme l’autre disent que la cause profonde est ailleurs, la célébration du plaisir animal de l’être humain. La jeune génération que nous sommes est tombée malheureusement si bas que nous avons de la peine à croire que le plaisir animal comme fin en soi ne fait pas le véritable bonheur de l’homme, voilà pourquoi beaucoup ont le sentiment qu’on est en train de leur refuser le bonheur en décriant la célébration du plaisir animal. Je sais pourtant ceci : même en ce 21ème siècle, le jeune qui a grandi en intériorisant des valeurs et des idéaux, avec le modèle des parents et des aînés et la foi en Dieu, aura une approche très différente du plaisir sexuel. Cela ne veut pas dire qu’il y renonce comme un moine, mais il le poursuivra comme un homme intelligent, respectable, maître de lui-même, civilisé, et qui cherche le bien de son prochain au lieu de se concentrer sur son plaisir égoïste. Je suis un jeune époux, père d’enfants, et chrétien, et je vous dis qu’une vie centrée sur Dieu, les valeurs, et le service de l’autre (à commencer par ma femme et mes enfants) donne plus de sens à la vie qu’une recherche effrénée du plaisir animal et égoïste. Qu’on ne me dise pas que l’abstinence n’est pas réaliste ; j’ai écouté ce discours toute ma jeunesse et j’ai défendu la position contraire et vécu mon idéal, sans jamais le regretter. Le vrai problème de notre génération est que beaucoup de jeunes ne connaissent que la dérive des comportements sexuels et n’ont pas eu la chance d’apprendre autre chose. Je les comprends, mais j’aimerais qu’ils arrêtent de penser que c’est de l’utopie. Il y a plein de jeunes que je continue de rencontrer, même en occident, qui vivent cette réalité, et croyez-moi, c’est très libérateur à tous égards. Il y a derrière les politiques en matière de SIDA les attaques d’une culture occidentale qui a perdu le sens de l’orientation, mais en Afrique nous avons tellement expérimenté un lavage de cerveau culturel que nous ne le réalisons pas. Je vis en occident et je rencontre chaque semaine des jeunes qui désirent retrouver le sens de leur vie en allant en Afrique parce qu’ils ont l’impression que nous Africains avons encore le sens de l’humain. Mon espoir est que nous saurons nous ressaisir à temps et apporter à l’humanité notre contribution pour la construction d’un monde plus civilisé et plus heureux, où nous ne sommes plus esclaves du plaisir animal mais maîtres de nos actions. Celui ou celle qui pense être maître de ses actions en se livrant à ses dérives sexuelles peut se désillusionner en faisant un simple test : s’abstenir pendant quelques années. Si vous ne le pouvez pas, détrompez-vous, vous n’êtes pas maîtres de vos actions, et votre plaisir est votre ennemi numéro un, qui vous oppresse. Tournez-vous plutôt vers une personne capable de vous aider pendant que vous avez encore du temps, sinon, tôt ou tard vous regarderez en arrière pour réaliser, tardivement, la profondeur et la justesse des propos du pape.

    • Le 5 avril 2009 à 13:39 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

      Moi je suis jeune et je n’ai jamais eu le sentiment qu’ on me refusait un quelconque plaisir. Comme si on le pouvait d’ailleurs. Alors, je n’ai que ma conscience face a Dieu. Je sais simplement que le port de la capote n’est pas tout. Tout le monde sait que la cause est profonde. Pourquoi pensez- vous que les autres sont naifs et que c’est vous qui detenez le monopole de la clairvoyance ?
      Je vois des gens fustiger le liberalisme alors qu’ ils ne se genent point de poster des messages sur lefaso.net. Dans un regime moins liberal comme le CMRPN ou le CNR ou le Front Populaire (je ne dis pas qu’avec la 4eme Republique nous sommes dans le printemps du liberalisme mais c’est quand meme mieux. Nous avons au moins les oripeaux de ce liberalisme), pouviez- vous le faire en dehors des tracts ? Ainsi vous militez pour l’ Archipel du Goulag (Soljenisyne)en usant d’ un instrument ne du liberalisme dont la liberte de presse.
      Les propos du pape sur la capote ne sont pas realistes et adaptes a la realite du terrain. Et si on pronait l’ abstinence en meme temps que le port de la capote ? Vous me direz que c’est une contradiction. Je ne crois pas. Il faut souvent plusieurs medicaments pour venir a bout d’ un mal.
      Quand le Pape dit des choses indiscutables, les gens suivent. Mais quand il avance des choses moins acceptables, acceptez que nous sommes au 21 eme siecle ou les gens sont plus portes a utiliser leur raison, refusant ainsi de se laisser dicter par qui que ce soit. L’ heteronomie de la pensee comme au siecle de l’ inquisition n’ a pas de beaux jours devant elle. L’ autonomie de la pensee revendique sa place, et le monde est moins dichotomise entre l’ esprit et la matiere car les choses ne sont pas en realite aussi simples que ca. Connaissez- vous un spiritualiste serieux qui rejette la matiere et le plaisir comme le fait Bado ? L’ acteur qui pense qu’ il tout spiritualiste oublierait - il sa situation en tant qu’etre de chair en premier chef ?Dieu sait pourquoi il a fonde ce dualisme et non cette situation binaire, opposition de deux termes dont le premier serait le bon et le second moins bon : Exemple : Blanc/Noir, Homme/Femme, Jour/nuit, Parler/Ecrit, Occident/Orient. Quand on dichotomise, on simplifie ce qui par ailleurs plus complexe que ca.

      Un Chretien Catholique liberal qui croit aussi a la redemption de l’ Ame le Jour du Dernier Jugement.

      • Le 6 avril 2009 à 00:53, par Yemp En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

        Je ne suis pas sûr que le catholique libéral répond à mon commentaire ou aux propos du professeur Bado, ou aux deux à la fois. Néanmoins, je dois dire que nous n’utilisons pas un instrument du libéralisme, à moins que vous ayez une notion toute particulière du libéralisme. Les valeurs démocratiques ne sont pas nées du libéralisme ; elles sont le reflet des valeurs religieuses. La plus grande démocratie du monde (les Etats-Unis), tout comme les plus vieilles démocraties (européennes) sont nées à partir des convictions religieuses, notamment chrétiennes, même si les ignorants dans ces mêmes pays rejettent aujourd’hui la religion. Notre "catholique libéral" soutient en fait une dichotomie entre foi et raison tout en niant cela, voilà pourquoi il (ou elle) dit revendiquer sa raison. Mais en fait, cette dichotomie foi/raison est inutile, et n’a jamais existé dans l’histoire de l’humanité. Même au siècle dit des Lumières, il a fallu la foi en la raison pour la poursuite de l’idéal scientifique : on y a cru AVANT de prouver. La notion même de "prouver" implique une période de "foi" en la vérité que l’on veut prouver. Et n’oublions pas que le divorce pendant le siècle des Lumières n’était vraiment pas entre foi et raison, mais entre une institution religieuse et une institution scientifique. La foi et la raison ont continué à faire chemin ensemble dans les deux camps, même si le camp des scientifiques a toujours nié cela. Nous oublions souvent que les plus éminents scientifiques, en particuliers les pères fondateurs du discours scientifique, étaient profondément religieux. La science n’a pas commencé comme une négation de la religion, mais comme un aboutissement du discours religieux qui s’interroge sur le monde. La mère de la science est la philosophie, et la mère de la philosophie est la théologie. Le divorce né du siècle des Lumières était avant tout idéologique, et il n’y a pas de mystère dans la religion plus que dans la science—la science connaît et connaîtra toujours ses propres mystères ; il n’y a que les personnes mal informées qui croient en la capacité de la science à élucider tous les mystères . Cette autonomie de la raison face à la religion est donc une fausse revendication ; elle n’est pas nécessaire ; elle n’est pas désirable. Foi et raison sont deux faces de la même réalité : le besoin de l’être humain d’être en relation à la fois avec le monde physique qu’avec le monde métaphysique, parce que la réalité est que nous sommes matière et esprit, et je refuse qu’on me réduise, au non d’une certaine science, à un objet purement matériel qui d’ailleurs n’aurait plus rien à voir avec la sexualité et la question du préservatif. Ce n’est pas par hasard que l’occident, qui a rejeté l’église avec le siècle des Lumières, se tourne aujourd’hui vers les religions orientales et l’islam. Chaque fois que l’homme rejette Dieu, il s’en invente un autre, fut-il la Science ou la Raison érigées en divinités pour un peu de temps. Or il serait faux de réduire la question du préservatif à des considérations purement scientifiques ; elle touche un domaine certes physique mais aussi immatériel, à savoir, la notion de sexualité avec toutes ses ramifications émotionnelles, sociales, culturelles, spirituelles, et religieuses. C’est pourquoi j’ai dit que notre génération a tendance à réduire la sexualité à une connotation singulièrement animale, avec sa préoccupation démesurée du plaisir. Une fois que l’on élargit le champ de réflexion pour prendre en compte toutes les dimensions de la sexualité, dimensions que nous vivons tous, que nous le reconnaissions ou pas, alors les politiques autour de l’emploi du préservatif apparaîtront sous un nouveau jour, et oui, la religion et la foi auront bien leur place à côté de la raison. Je ne crois pas qu’il existe un seul être humain qui vit uniquement de raison, même si nombreux sont ceux qui le prétendent. Désillusionnons-nous.

        • Le 7 avril 2009 à 20:22 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

          Fais un peu de lecture serieuse avant de soutenir que la democratie vient des valeurs religieuses. Je comprends que tu n’es pas pret pour les debats intellectuels. Ce n’est pas faute de volonte mais de preparation, enfin, de culture generale tout court. Alors, je te laisse te vautrer dans tes convictions aveugles. Mais sache que ce ne sont que des convictions, etayees par rien d’ empirique.
          Le liberalisme s’ inspire du Siecle des Lumieres ou la raison de l’ homme predomine. Il y a trop d’ ayatollah dans ce pays. Une autre forme d’ obscurantisme moderne meme si peut etre anime par des profs. Aux USA aussi, il y a ces obscurantistes comme dans l’ Etat du Kansas ou la guerre fait rage entre s’il faut enseigner l’ evolutionnisme darwinien ou le creationnisme. Bcp de "chercheurs" pronent l’ enseignement du creationnisme, a savoir que la terre a ete creee en 6 jours, le 7 eme etant utilise pour le repos de Dieu.

        • Le 7 avril 2009 à 20:39 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

          Nous nous rejoignons singuleirement sur la question a savoir que l’ homme est dualite, esprit et matiere. Raison et foi peuvent , sous cet angle, etre considerees comme les deux facettes d’ un meme Janus. Pourtant, les raisionnements des anti Capote tournent surtout sur l’ esprit, comme s’ il y avait un esprit en l’ air, desincarne. Non. Dieu a donne la raision a l’ homme pour s’ en servir. Avec aussi un peu de foi, il vit sa vie dans topute sa plenitude. mais parce qu’ il a sa raison, il a droti d’ exercer la pensee critique et passer tout au peigne fin de la raison, ce qui ne signifie pas necesairement une remise en cause systematique de tout. mais suspendre un tel jugement ou le confier a une tierce personne, fusse le pape, c’est aussi nier son humanite. je dis bien que les gens doivent essayer de dompter leur appetit sexuel, imperatif social mais non naturel. mais en attendant, s’ ils ne peuvent pas, qu’ ils utilisent la capote , qui limite effectivement les degats. Personne n’a dit que la capote etait la panacee face au Sida. Et personne ne croit que la capote touche seulement a des aspects physiques. A moins que vous vouliez prendre vos contradicteurs pour des simples d’ esprit. Parlez avec des chiffres. Combien de personnes ont pu, par le truchement des capotes attraper le sida ? Et combien par la meme capote ont pu l’ eviter ? Ceux qui ont pu l’ eviter ainsi, servent- ils toujours la cause de Dieu ou pas ?
          Quand a dire que la philosophie etait la mere des sciences et la theologie sa mere, ca c’est vrai. Mais ce n’ etait qu’ un paradigme au sens Kuhnien du terme. et comme tout paradigme, il etait vrai au moment ou il l’etait. Il l’ a ete moins quelques temps apres, il ne l’est plus aujourd’ hui, vite remplace par un autre paradigme plus present, plus pertinent pour notre epoque. la difficulte vient du fait que nous oublions que nous pouvons concilier notre religiosite et notre foi. La messe se disait en Latin pour ne pas "oblitere le message originel de Dieu". Aujourd’ hui la messe se dit en moore, en buamu, en samo, etc.
          Le chretien est certainement de son temps.

  • Le 4 avril 2009 à 14:22 En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    bravo à zagara et bravo à Bado

    c’est indispensable de rappeler que le préservatif n’est qu’un moyen de contraception (pas toujours efficace d’ailleurs) mais surtout surtout surtout pas un moyen de lutte contre le sida.
    toutes les autorités scientifiques les plus sérieuses le disent : mais quelles médias relaient ce qu’elles disent, et qui les écoutent .
    là est la vraie question !
    le pape ne fait que relayer, non pas une idée personnelle, mais une vérité scientifique
    il est surprenant que certaines n’aient pas envie d’entendre ce discours !!!

  • Le 5 avril 2009 à 03:00, par LePenseurLibre En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Du point de vue de la raison scientifique, quand le Pape dit que le préservatif ne protège pas du Sida, qu’au contraire il l’aggrave, il fait un jugement qu’on peut supposé d’observation, un jugement recevable donc en tant que hypothèse à vérifier. Partant, quelques questions s’imposent. Le Pape a-t-il testé son hypothèse. Quel a été son protocole expérimental ? Quelle étude épidémiologique a-t-il menée ? Sur quels résultats de recherche s’appuie-t-il ?
    Je peux comprendre, même je ne le partage ni l’encourage, que du point de vue de certaines croyances religieuses on soit opposé à l’usage du préservatif. Figurez-vous qu’il y en a même qui vont jusqu’à refuser la prise de médicaments quand ils sont malades, préférant se tourner vers leur seul remède, le Bon Dieu bien entendu. Mais je remarque que le Pape n’est pas de ces gens-là. Pourquoi ? Tenez, ne serait-ce que quand il se déplace, il a besoin d’un vrai cordon de sécurité. Avouez que c’est troublant pour un homme qui est contre l’usage du préservatif. Non ? C’est absurde ce que je dis ? Pas si sûr.

  • Le 5 avril 2009 à 21:41, par SP En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    La verite est du cote de la vertu et du sacrifice. Bado trace une voie, epineuse, mais celle du salut. Plus long sera la marche mais plus heureux sera le repos. Il ne preche pas, il enseigne. Il faut de l’humilite pour comprendre. Que la Sagesse de Dieu nous habite. Un musulman

  • Le 5 avril 2009 à 22:42, par Décourcel En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    j’ai lu avec interet la reaction du député Bado Laurent sur la position papale quant au port du preservatif dans la lutte contre le sida.
    Décidement les hommes veulent adapter la religion à l’homme.
    Le pape ne pouvait pas dire autre chose que ce qu’il a dit en tant que chef de l’eglise ctholique. Je pense qu’il l’a bien dit en mon sens. La vérité doit faire la majorité aime à la dire le député Bado.Je le remercie pour sa contribution très riche.Le caicedras doit rester toujours amère quoi que...

  • Le 8 avril 2009 à 16:08, par nlt En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Faut pas mourrir idiot !!!! c’est tellement important

  • Le 24 avril 2009 à 12:07, par Syam En réponse à : Le pape et les préservatifs : Ce que les chrétiens doivent comprendre

    Monsieur Bado est un homme cultivé, mais intelligent, il faut relativitiser.
    Il a parlé avec foi et ça se voit, il a été impulsif et c’est dangereux pour prendre des decisions importante. Le pape à parler. En tant que Chretien qui se doit de defendre sa doctrine c’est normal.Le pape est idéaliste et deconnecté. C’est normal, la religion a toujours été idéaliste.
    Pour paraphraser Bado :" n’utiliser pas le preservatif, il deprave". Le problème est-il de savoir si le preservatif deprave ou protège.Imaginons que nous soyons tous fidèle.On doit quand même se proteger avec sa compagne car le sida peut se transmettre autrement que par le sexe ! Soit.
    C’est comme si nous disons de ne pas mettre en place un remède contre la fièvre typhoide, car cela risque de developper des comportements malsains. Et que cela aggrave notre negligence vis-à-vis de notre cadre de vie...
    Soyons raisonnable,cela m’aura pas étonné si l’analyse venait d’un extra terrestre. mais d’un homme qui reside depuis près de 60 ans sur terre, sa meconnaissnce de la nature humaine et surtout de l’histoire humaine, m’intrigue !
    Arrêter de soutenir des debats vils. Luttons à trouver un remède au Sida, en attendant:abstinence, preservatifs sont les bienvenus...

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