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DISCOURS SUR LA SITUATION DE LA NATION : Le bilan de Tertius sera-t-il celui du peuple ?

Publié le jeudi 26 mars 2009 à 09h39min

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Retrouvailles d’après-midi chaud entre Tertius Zongo et les élus du peuple à l’occasion du deuxième discours du chef de l’exécutif sur la situation de la Nation. Comme le veut la tradition, le Premier ministre burkinabè se soumet à l’obligation de faire le bilan d’une année d’action de son gouvernement au Parlement. Pour aussitôt donner la parole aux députés afin que ceux-ci livrent leur appréciation du chemin parcouru en une année, et donnent leur jugement sur l’état de la nation.

Sauf que, cette année, devrait intervenir une innovation majeure : les députés ne devraient plus prendre individuellement la parole. Seuls les groupes parlementaires devraient parler au nom des élus, pour tenir compte des critiques formulées lors des rendez-vous précédents. Résultat : on devrait voir, cette année, les débats moins traîner en longueur, et donc se terminer plus tôt.

C’est tant mieux si un tel recadrage peut ôter à l’exercice, son caractère parfois lassant et par moments soporifique. Aussi apercevra-t-on, sans doute, moins d’honorables députés finir par s’endormir à la séance, et moins de téléspectateurs et d’auditeurs finir par être "rassasiés" et par décrocher. Réputé franc et direct, et apparemment toujours soucieux de tenir un langage à la portée de tous, Tertius Zongo ne devrait éprouver aucune peine à tenir son auditoire en haleine. Surtout que certains députés qui se sentaient toujours dans l’obligation d’intervenir, quand bien même ils n’avaient rien à dire, se feront moins voir. Pour ce qui le concerne, on voit mal Tertius Zongo peindre un tableau idyllique de la situation de la Nation et verser dans l’auto-satisfaction. D’autant que, pour avoir longtemps séjourné à l’étranger, l’homme mesure le grand retard à combler, dans la marche de son pays vers le progrès. Sans doute dira-t-il encore des vérités crues, quitte à mettre chacun devant ses responsabilités.

Mais qu’a-t-il fait, à son niveau, pour faire bouger les lignes, et faire reprendre le bon chemin à ce pays qu’on présentait fièrement comme le Pays des hommes intègres ? Certains diront beaucoup, d’autres pas assez. Toujours est-il qu’il y a des montagnes que l’homme de foi, Tertius, n’a pas encore réussi à soulever - le pourra-t-il jamais ? - En outre, on ne détruit pas du jour au lendemain un récif, comme on déplace facilement un caillou posé sur son chemin. A l’épreuve du terrain, que reste-t-il de la détermination et de la foi de Tertius ? Garde-t-il le même optimisme qui l’avait caractérisé dès sa prise de fonction ? Quoi qu’il en soit, pour le Premier ministre, l’heure est aujourd’hui au bilan. Comme c’est toujours le cas dans ce genre d’exercice, on entendra des termes sortis du lexique économique : situation macro économique, fruits de la croissance, PIB, etc. En bon économiste, il sera certainement dans son élément. Il sera si à l’aise qu’il tentera, sans doute, de se faire comprendre des non initiés.

Mais quel que soit ce que Tertius aura expliqué aux millions de Burkinabè, personne ne s’empêchera de faire le bilan sur sa propre situation d’abord. Le bilan de Tertius sur la situation de la Nation reflète-t-il celui du citoyen de Falagountou ou de Korsimoro ? Qu’est-ce qui a changé à son niveau personnel depuis que Tertius Zongo s’emploie, dit-on, à rendre l’existence de tous les Burkinabè meilleure ? Voilà des questions simples que la majorité des citoyens, pour qui la vie devient de plus en plus dure, et qui s’inquiètent quant à leur avenir, doivent se poser aujourd’hui. Peut-être osent-ils dormir toujours avec l’espoir que demain sera meilleur. En tous les cas, ils n’attendent qu’une chose : que les aspects intéressants du discours que Tertius prononcera collent à leurs réalités quotidiennes, pour ne pas avoir la désagréable impression qu’il y a un autre Burkina qui n’a pas encore été le leur.

Par Cheick Beldh’or SIGUE

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 26 mars 2009 à 10:49, par franck dit aspirant Barde En réponse à : DISCOURS SUR LA SITUATION DE LA NATION :

    Si la faim venait en Afrique qu’elle n’atteigne pas la Faso, s’il arrivait au Faso qu’elle n’arrive pas a Ouaga si elle arrive a Ouaga qu’elle ne vienne pas a Goughin si elle venait a Goughin qu’elle ne rentre pas dans notre concession. C’est la petite chanson de tout les petit moaga pour conjuré la faim ou la maladie.C’est juste pour dire que le Burkinabé a toujours vécu de l’expérience des autres pour cultive sa parade ont ne laisse pas le fantôme rentrer dans la case et puis crier au secours. Le Faso est bon,c’est parceeque chacun faitsien le développement de son pays le Burkina. c’est pour tout le monde le Faso mais si on vous laissait tout faire par finir il y auras une dérive, mieux vaut ,prévenir que de guérir c’est le lexique du Burkinabé
    Si l’état était bien plus regardant que ces groupuscules de trouble fête de commerçants véreux comme vous le dite. Si vos directeurs étaient plus soucieux comme ces commerçants je crois que le Burkina mon pays se porteras mieux mais comment comprendre, qu’une société qui vend mal,sa production, avec une gestion peu honorable, un chiffre d’affaire en dégringolade leurs dirigeants ce permettent les voiture de luxe, la patrol pour le directeur sinon il est la risée des autres, rien que ça Monsieur le premier laissé moi vous dire que tout n’est pas rose dans votre système. Et puis votre auditoire ont-il fait le tour de leurs contrés électoral, pour pouvoir vous répondre avec des éléments fiables, qu’elle est le niveau d’avancement des projets ,Province par province, qu’elle est le taux de couverture de la culture du riz au Faso, qu’elle sont les mesure pour que notre riz soit compétitif par rapport au riz importé, qu’elle politique pour qu’il n’y est pas perte d’employes a la SOSUCO a la SIFA a CITEC huilerie si ce n’est déjà fait. SAMADENI ou OUAGA a quand le début des travaux des barages,puisque le président du FASO nous la promit.On subventionneau states,en Europe,en Asie pour les sous le couvert de la FMI ou de la BANQUE dite modiale nous poussent toujours a la privatisation.Ils ont crés leurs débacles qui lesemportent comme un tourbillon,ils subventionne leurs économies, avec l’argent qu’ils ont ramassés a la pelle avec le prix du pétrole a 150 dollars,mais qui contribué a la mévente de leurs produits toujours plus chère que ce que fait la CHINE,le vrai dragon qu’ils croyaint être en paille, alors le couteau est retourné dans son foureau.
    S

    • Le 26 mars 2009 à 22:26 En réponse à : DISCOURS SUR LA SITUATION DE LA NATION :

      vous vous rendez compte de la merde que vous nous présenté.
      Et comme ça vous voulez critiquez des dirigeants d’un pays ? avec un tel langage truffé de fautes.
      le minimun c’est de vous relire plusieurs fois.
      Et en plus c’est facile de critiquer, quand on sait que derniére vous ne faites aucunes propositions concrétes.
      Pire dites moi,combien de citoyens burkinabé sont prets à consommer burkinabé ?
      vous saviez si vous ne voulez pas qu’on ferme les industries burkinabé, il faut que les burkinabés cultivent en eux le patriotisme et qu’ils apprennent à consommer locaux et éviter les produits chinois que vous vantez tant.
      m’avez vous pas peur quand vous découvrez que le chinois fabrique meme notre luili peéendé ?

      • Le 27 mars 2009 à 01:43 En réponse à : DISCOURS SUR LA SITUATION DE LA NATION :

        Je suis d’accord avec toi. Il faut que l’on apprenne a consommer Burkinbe. Cela pourra se faire a l’aide de nos educateurs qui commenceront a apprendre a la generation future l’importance de consommer Burkinabe. Je suis souven triste de voir le protectionisme des Etats Unis. On ne permet pas a nos produits de "rentrer"aux States mais eux ils peuvent tout amener chez nous...et nous on est fan de cela ! Je suis ahurie d’apprendre que le "luili pede" est fabrique en Chine. C’est incroyable !

    • Le 27 mars 2009 à 17:46, par yeral dicko En réponse à : DISCOURS SUR LA SITUATION DE LA NATION :

      Trop long mon frère.Après avoir lu celui du PM il n’y a pas de chance que vous soyez lu ! alors.

  • Le 7 avril 2009 à 15:15, par le patriote En réponse à : DISCOURS SUR LA SITUATION DE LA NATION : Le bilan de Tertius sera-t-il celui du peuple ?

    merçi a toulmonde j’ai lu tout les reponse avec attention et je suis tres fiere de voire que les burkinabès veulent vraiment un changement positif de notre cher patrie.....
    pour moi le discour du PM ne change rien a notre situation
    nous devons nous meme trouver des idee plus convinquante pour faire en premier lieu que le burkinabè change et devien intègre,faire de tel sorte qu’ont se batte pour le developpement de notre paye et non notre compte personnel,faire avancé l’acgriculture au sens propre, produire ce que nous pouvons consommé et commercialisé en masse,luter contre les epidemies, meningite, colera...
    l’enseignement burkina va a sa derive,et developpé le commerce, je croie que si 100 ou 500 jeunes burkinbès main dans la main on fera changer cette politique de francafrique positivement au burkina... c’est juste mon point de vus(et rien est impossible si ya la volonté...)

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