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Burkina-Faso-Côte d’Ivoire : Compaoré et Gbagbo consolident les liens entre les deux pays

Publié le mardi 17 mars 2009 à 00h17min

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Le président ivoirien, Laurent Koudou Gbagbo, séjourne depuis dimanche 15 mars 2009 à Ouagadougou dans le cadre de la rencontre au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) dont les travaux s’ouvrent ce matin. Les deux chefs d’Etat ont mis à profit ce séjour pour examiner le traité relatif à la coopération d’amitié entre les deux pays.

Le chef de l’Etat ivoirien, Laurent Koudou Gbagbo est l’hôte du Burkina Faso depuis dimanche 15 mars 2009. Même si ce séjour se situe dans le cadre de la XIIIe session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA, Blaise Compaoré et son hôte l’ont mis à profit pour parler des relations de coopération et d’amitié entre leurs deux pays. Ils se sont retrouvés, hier lundi 16 mars 2009, au palais de Kosyam en présence de leurs Premiers ministres respectifs Tertius Zongo et Guillaume Soro pour examiner le traité relatif à cette coopération.

Cette rencontre a accouché d’un communiqué final lu par le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Alain Yoda. De ce communiqué, il ressort la satisfaction des deux parties sur l’évolution "positive" du processus de ratification du traité. Les deux chefs d’Etat, tout en réaffirmant les liens séculaires d’amitié et de concorde qui caractérisent les relations entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso et désireux de consolider ces liens dans les grands domaines d’intérêt commun, politique, socio-économique, culturel, scientifique, militaire, sécuritaire et judiciaire, ont instruit les Premiers ministres Guillaume Soro et Tertius Zongo de prendre les dispositions pour des discussions dans ce sens.

Ces dispositions concernent notamment l’organisation rapide de rencontres ministérielles sectorielles dans les domaines précités en prélude à la préparation de l’ordre du jour du conseil des ministres conjoint. Les instructions portent également sur les dispositions appropriées à prendre afin que la première conférence au sommet qui se tiendra dans le premier semestre de l’année 2009 en Côte d’Ivoire, soit l’occasion de manifestations populaires, culturelles et sportives.
Interrogé sur l’évolution du processus de paix engagé en Côte d’Ivoire depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou, Blaise Compaoré a souligné que : "Nous allons juste faire une évaluation sur les actions actuellement entreprises pour aller vers ces élections que nous souhaitons ouvertes, équitables, transparentes. Il n’y a pas d’obstacles majeurs au déroulement des opérations…".

Sur la date précise de ces élections, le Président du Faso a indiqué qu’il y a certainement des dispositions à prendre pour mieux cerner les tâches devant concourir à ces élections. Mais cela nécessite selon lui, encore quelques jours. Il estime que d’ici à la fin du mois de mars, les structures responsables seront à même de communiquer aux populations ivoiriennes et à la communauté internationales les indications sur la période pour cette échéance électorale.

La passation de charges entre les commandants de zone et l’administration n’est pas encore effective sur le terrain. A cette question, le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, a donné rendez-vous aux journalistes en Côte d’Ivoire pour indiquer la date précise de transfert des tâches aux préfets. L’opération pourrait créer des mécontentements mais Guillaume Soro affirme que les commandants de zone sont partants pour l’accord-cadre qui a été signé. Aussi, ils ont décidé, selon lui, de prendre leurs responsabilités et de jouer leur partition. "J’ai été à Bouaké au cours des concertations. Je pense qu’il n’y a pas de raison qu’un commandant de zone remette en cause les décisions de ces concertations auxquelles ils se sont engagés à respecter. Nous jouerons donc notre partition…", a laissé entendre Guillaume Soro.

Etienne NASSA

Sidwaya

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