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Les Femmes cinéastes unissent leurs forces pour valoriser leurs œuvres et leurs personnalités

Publié le samedi 7 mars 2009 à 13h50min

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Aminata Ouédraogo

Rendre hommage à la femme cinéaste et promouvoir les films réalisés par les femmes, ce sont les objectifs de l’union panafricaine des femmes de l’image (UPAFI). Créé en 1991, cette organisation tente de s’offrir un espace de visibilité dans le monde du cinéma. Ce n’est pas toujours facile, mais le peu de résultats qui existent promettent des lendemains meilleurs pour les femmes cinéastes.

Cela fait déjà 18 ans que l’union panafricaine des femmes de l’image (UPAFI) existe. Depuis bon nombres de combat ont été remportés par cette organisation. La participation de l’union à de nombreux festivals de films à travers le monde a permis de rendre visible la femme cinéaste africaine.

Le travail de mobilisation a permis d’augmenter considérablement le nombre de participations des femmes cinéastes au FESPACO. Un travail de plaidoyer pour la promotion des images des femmes a permis d’instaurer des prix spéciaux aux réalisatrices de films. Autant de résultats qui prouvent que les femmes cinéastes se battent pour rompre avec les clichés qui les dévalorisent. Si les résultats sont éloquents, les conditions dans lesquels ils ont été réalisés laissent à désirer. L’organisation actuelle de l’union ne permet pas de fédérer l’ensemble des femmes cinéastes, et de rendre visibles leurs œuvre.

Aussi, l’absence des moyens financiers entravent le bon fonctionnement de l’union. C’est pour résoudre ces différents problèmes, que l’UPAFI compte organiser en 2010, les 72h de la femme cinéaste au Burkina Faso. Ces journées servirons non seulement à présenter les œuvres de réalisatrices de film, mais aussi à une réflexion collective pour rendre l’UPAFI plus dynamique.

Selon Mme Aminata Ouédraogo la coordonatrice générale de l’UPAFI, « A chaque fois qu’on présente l’union dans un pays, les femmes mettent en place des associations nationales ». C’est la preuve que l’engouement existe, il reste seulement à structurer l’organisation pour la rendre encore plus astreignante.

Thierry Rolland Ouedraogo

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