« Rien n’est perdu d’avance » est un film documentaire d’une durée de 26 minutes portant sur la prise en charge des personnes infectées et affectées par le VIH-SIDA et les IST. C’est un film qui interpelle surtout sur le besoin en soutien psychologique des personnes vivant avec le VIH-SIDA à travers des témoignages poignants. Il met aussi l’accent sur l’implication des organisations à base communautaire dans la lutte contre la maladie.

Ces structures qui travaillent au Burkina Faso en partenariat avec le ministère de la Santé font un travail important sur le terrain. Non seulement elles contribuent à la sensibilisation sur la prévention de la maladie, mais aussi contribuent à la prise en charge psychologique et médicale des personnes vivant avec le VIH-SIDA. Des différents témoignages recueillis dans ce film, l’on constate que les progrès accomplis par le traitement de cette maladie ont transformé le pronostic de cette maladie toujours mortelle en une maladie avec laquelle il faut réapprendre à vivre. Le soutien psychologique, l’appui social et économique doivent accompagner durablement la personne vivant avec le VIH.

Ainsi, de ce qui ressort, l’on constate que peu à peu, l’espoir permet de reconstruire des projets de vie pour les malades atteints du VIH-SIDA.
Après « Activités de femmes au Burkina Faso », « Un appel de dépravés mentaux » et « Un autre regard », « Rien n’est perdu d’avance” est la 4e réalisation du jeune réalisateur Alexis Yaméogo. Ce film coproduit par le réalisateur Saint Pierre Yaméogo a bénéficié du soutien financier de Christian relief and development organisation (CREDO). Il fait partie des films en compétition officielle au FESPACO dans la catégorie Panorama films documentaires africains.

Antoine W DABILGOU

Sidwaya